La Salamandre

 
 

Ci-après un passage de Solazareff (Daniel Winter) dans son livre 3 : De l'Esprit Universel :

- Nous gardions quelques salamandres des années dans de la glace, et elles " ressuscitaient " vivantes, pleines de santé. Le Maître m'a beaucoup appris sur la longévité de ces êtres étranges, qu'il fallait recueillir aux creux des sources miraculeuses dans lesquelles fluait l'Alkaest. J'ai pu de la sorte continuer ces curieuses expériences avec un moine extraordinaire au Monastère de la Pierre-qui-Vire, dans le Morvan, auprès du ruisseau qui alimente les turbines hydro-électriques de ce monastère. En amont, profond dans les bois, nous allions à la recherche de salamandres.
Un grand élixir consiste à faire " suer " les salamandres. Il faut les placer dans des situations particulières où elles sèchent puis, soudainement, par le simple toucher, elles dégagent une sorte de rosée. La recueillant d'une manière spéciale, on la mélange à ce lait qui jaillit d'elles lorsqu'on les presse assez fortement.
C'est en cet élixir que sont cachés de grands secrets, qu'il faut savoir élever par minéralisation aux êtres tricérébraux de notre expèce pour assimilation. L'un des secrets de cet élixir réside dans son pouvoir léthargique. Il efface la notion de temps et place l'individu qui l'absorbe avec l'autorisation de son Maître dans un état de passivité complète, durant lequel une activité mentale particulière se développe. On offre ce genre de médecine à ceux qui sont déracinés, à ceux qui n'ont pas d'ethnie.

La salamandre vit dans des lieux enfouis et humides, sous le pied de vieilles murailles, dans les décombres pierreux, le plus souvent sous les souches de coudrier où l'on en trouve de véritables nichées. Elle paraît au printemps et en automne, surtout par temps humide, car elle craint la noyade. Elle fait partie de la Haute Classe des animaux bannis. En des circonstances spéciales, elle peut survivre dans le feu quelques secondes, là où nous serions brûlés. Bien des choses seraient à dire sur ces animaux étranges, comme l'esprit des vers de terre, comme d'autres substances animales qui arrivent à dissoudre les perles, les pierres les plus dures, ou qui sont si utiles dans le cheminement de l'Alchimiste. L'esprit des vers luisants, qui décompose admirablement l'urine du Philosophe fermentée, permet d'en extraire le phosphore, si capital pour la santé physique du Disciple mis à rude épreuve lors des longues heures de labeur. Ce phosphore, transformé en acide phosphorique par l'esprit de nitre volatilisé ou directement par l'Alkaest, est un des plus admirables remèdes du Philosophe besogneux.

 

OUROBOROS sur pattes et cycles.
On peut transformer l’Ouroboros (symbole universel du Serpent qui se mord la queue) en lui ajoutant des pattes. Dans le cas du dieu égyptien Ptah, l’Ouroboros peut se transformer en Salamandre : la chaleur active de Ptah. La Salamandre (symbole d’une très grande importance) peut vivre dans le feu sans être détruite par icelui. En se basant sur le principe des Croisements (c’est-à-dire l’effet produit et pas la caractéristique), la Salamandre ne craignant pas le feu peut l’éteindre, donc le faire mourir… de froid !
La Salamandre qui se nourrit de son feu est en symbolique Alchimique la Pierre fixée au ROUGE, soufre incombustible.
L’oiseau Phénix, le Benou (bnw) qui renaît de ses cendres est aussi le symbole du soufre incombustible ou auto-création.
L’oiseau Benou est peint en rouge. Qui dit rouge dit Cinabre, le Phénix est appelé en Chine par les Taoïstes : Oiseaux de Cinabre. (Le cinabre, vulgairement, c’est le sulfure rouge de mercure). Quand le Benou sent/sang sa faim/fin approchée, il se construit un bûcher et se brûle en offrande ; alors apparaît un ver dans les CENDRES, qui se développera en un nouveau Benou, ressuscité des cendres de son prédécesseur.
Benou a un rapport avec Vénus la deuxième compagne de Rê qui remplit une double fonction : assister soit au levé, soit au couché de Rê.
À son levé, Vénus le précède et s’identifie au Benou. Cet oiseau porte l’âme d’Osiris, il représente le Divin Ego de l’homme. Symbole de cycles : retour de la lumière sortant des ténèbres, et le cycle des crues du Nil. Les livres de la Renaissance française donnaient aux Salamandres le nom de : vulcanales (" Vénus de Vulcain ", l'ancien dieu-forgeron de Rome qui vivait au milieu des flammes de sa forge).

 

SALAMANDRE : partie plus matérialiste.

RÉGÉNÉRATION : reconstitution d'un organe, d'un tissu, qui a été éliminé soit par chirurgie soit par accident, soit par processus pathologique. Chez la Salamandre, couper un de ses membres et il repousse. Chez l'Homme, l'ablation des 2/3 du foie aboutit à la régénération du tiers restant et à la reconstitution du foie ; mais ses autres capacités de régénération sont comme " en sommeil ", puisque très lointaines. En effet, plus " l'espèce " animale semble primitive, plus elle possède d'aptitudes régénératrices. Mais les plantes et les minéraux poussent aussi lorsqu'on en coupe un bout. Donc les organismes les plus simples font preuve d'une grande aptitude à la régénération. Comme en Alchimie, il faut remonter (ou démonter et remonter) à l'Origine. Et équilibrer cicatrisation et régénération ! La cicatrisation ayant plutôt remplacée la régénération chez certaines espèces. Et plus on vieillit plus il faut du temps pour se remettre d'une fatigue.

La Salamandre est proche de nous sur l'Arbre de l'évolution. Elle est capable de régénérer des membres : pattes, queue, voir des portions d'organe : œil, cœur.

Chez l'être humain, plusieurs reins primitifs s'ébauchent au début de son développement et s'effacent rapidement. L'un d'eux ressemble à s'y méprendre à celui d'une grenouille..... La construction du système nerveux emmagasine, stratifie, mais n'efface rien. Il est possible de retrouver, au fur et à mesure du développement cérébral, les différents niveaux d'évolution du système nerveux chez les espèces.
Évolution :
" Pourquoi chercher si on sait ? " : l'évolution a-t-elle un but ? l'évolution se réaliserait par à-coups successifs, devant plus à la " patine du temps " qu'à tout autre phénomène. La sélection naturelle agit simplement dans l'instant.

Chez les amphibiens la régénération s'effectue en plusieurs phases : couverture rapide du moignon par un épithélium, dé-différenciation (1) des cellules sous-jacentes, prolifération, reconstruction de l'organe avec re-différenciation cellulaire.

1. Dé-différenciation : Processus transformant une cellule différenciée, par exemple la cellule d'un organe adulte quelconque, en une cellule d'un type plus jeune (cellule souche ou progéniteur), capable de se multiplier et, parfois, de se redifférencier en plusieurs types de cellules.
(D'après le livre d'Axel Kahn et Fabrice Papillon : Le secret de la Salamandre, Nil éditions)

La Salamandre pouvant " étouffer " un foyer ardent sans avoir une brûlure, le roi François I en fit son blason avec la devise : " J'y vis et je l'éteins "
Paracelse lui attribuât une grande intelligence. La Salamandre est à la fois symbole de vitalité, de jouvence, mais aussi de mort.

 
             
 

Liens sur la Salamandre :

http://museum.gov.ns.ca/mnh/nature/salamfr/id.htm
http://fauneetflore.haplosciences.com/salamander.html
http://www.ac-grenoble.fr/telepole/voissant/salamandre/
http://www.univers-nature.com/dossiers/salamandre.html
http://www.nature.ca/notebooks/francais/salamand.htm
http://www.speciesatrisk.gc.ca/search/speciesDetails_f.cfm?SpeciesID=540
http://ecoroute.uqcn.qc.ca/envir/faune/salamandre.htm

Radio-Canada : étude de la Salamandre.
http://radio-canada.ca/actualite/decouverte/reportages/2001/01-2001/salamandre.html

RÉGÉNÉRATION HUMAINE
http://www.hydrabiosciences.com/
http://www.hhmi.org/research/investigators/keating_bio.html