LE MONDE DE
L'AGHARTA

Agharta (ou Agarthi, ou Asgharta) est une croyance en un Royaume souterrain relié à tous les continents de la Terre par l'intermédiaire d'un vaste réseau de galeries et de tunnels. Cette croyance se retrouve jusque dans l'antiquité. Selon la légende, il existe encore de vastes portions de ces galeries actuellement, le reste ayant été détruit par des glissements géologiques. Le mystère demeure quant à savoir où se trouvent les différentes entrées de ces galeries ; ces entrées qui peuvent d'ailleurs rester ouvertes pour un temps seulement...

La capitale de ce Royaume est Shamballah. Cette croyance est très liée au monde du bouddhisme, mais on la retrouve aussi dans le folklore du Tibet, de la Mongolie, de la Chine, du Turkestan, du Cashemire, de la Perse, de la Russie, de la France, de l'Allemagne, etc.

Attention de ne pas confondre le Royaume de l'Agharta avec la théorie des partisans de la Terre creuse qui affirment qu'il n'y a pas de matière solide à l'intérieur de la Terre, mais un monde fait d'océans, de masses de terre auquel on peut accéder par des trous présents au Pôle Nord comme au Pôle Sud, où à travers de profondes failles de la surface de la planète.
(Source : Le monde perdu de l'Agharta, de Alec MacLellan)

Cela à un certain rapport avec l'Alchimie, notamment à cause d"une forme d'énergie appelée VRIL. (Ce sont les peuples de ce Royaume souterrain qui savent utiliser cette "énergie"). Mais pas uniquement à cause de l'énergie VRIL, mais parce qu'il y a une part de rêves, de contes, de mythes. Rien que le fait des entrées de galeries cachées qui ne restent "ouvertes" qu'un temps se retrouvent dans les contes de fées avec des entrées de grottes au trésor ne s'ouvrant qu'à certaines époques ou en certaines circonstances (la caverne d'Ali Baba par exemple, avec son Sésame ouvre-toi !).
Un conte tiré de " l'Âme du Morvan " : la Légende de la Pierre qui vire, parle d'une roche qui bascule à la veille de Noël au premier coup de minuit de l'église de Vaumairin, laissant apparaître l'entrée d'une caverne immense remplit de diamants et de pièces d'or. A l'intérieur veille un nain tout noir. Mais gare à celui qui se laisse éblouir par ces richesses matérielles, car il peut se faire enfermer dans la caverne jusqu'au Noël suivant ! parce que la Pierre qui vire referme la caverne au douzième coup de minuit (c'est une question de vibrations). L'église de Vaumairin a disparu depuis longtemps.
L'Agharta fait penser aux neurones connectés aux synapses.

La symbolique des grottes, cavernes, antres et souterrains : dans l'antre peuvent habiter des dieux et des monstres, dans la caverne c'est plutôt une réserve d'énergie terrestre qui s'y trouve (le trésor d'Ali Baba mentionné plus haut). La caverne est la concentration de forces magiques, comme par exemple les "étoiles d'en bas". La caverne est une matrice, comme la mine et le creuset de l'Alchimiste, elle peut abriter les nains, gnomes et gardiens des trésors cachés. Entrer dans la caverne c'est faire retour à l'Origine, et de là, monter au ciel, sortir du Cosmos, c'est pourquoi Lao-Tseu y serait né. Jésus est né dans une grotte.
Enfin, pour terminer, mais comme un gouffre sans fond il n'y a pas de fin, le gouffre symbolise l'exploration du moi intérieur ; et plus particulièrement du moi primitif.
[Voir par exemple le Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant]

Mais il se pourrait bien que le monde de l'Agarta soit une réalité. Tout est double dans la Nature. Comme il y a un haut et un bas, un invisible et un visible, il doit bien exister une autre humanité ayant atteint un haut degré de civilisation, d'organisation économique et sociale totalement différent de celui des humains de la surface de la Terre, et possédant une grande culture spirituelle tout comme un grand progrès scientifique, en comparaison desquels l'humanité vivant à la surface de la Terre pourrait être assimilée bien facilement à une race de barbares grossiers. Puisqu'il existe certainement des extra-terrestres (en faisant abstraction des problèmes apparents du temps), il doit bien exister des intra-terrestres ; peut-être les descendants de la catastrophe du continent Atlantide ; continent ayant peut-être été visité par des extra-terrestres. Autre hypothèse : les habitants de l'Agharta sont les descendants d'une race antédiluvienne.
Reste à savoir dans quelles dimensions évolue l'Agharta...

H. P. Blavatsky mentionne le monde de l'Agharta dans Isis dévoilée et dans la Doctrine secrète. Et à Adyar subsisterait dans les archives de la Société Théosophique, une copie de la carte d'une ancienne galerie, donnée à Madame Blavatsky par un vieux Péruvien en 1850, alors qu'elle voyageait en Amérique du Sud. [Voir des extraits du récit]
Dans le volume 2 de Isis dévoilée, page 38 de l'édition française de 1990 des Éditions Adyar, H. P. Blavatsky écrit, après une description du sauvetage de manuscrits lors de l'un des incendies de la Bibliothèque d'Alexandrie : Et cependant il ne manque pas de traditions fort répandues de l'existence de certaines immenses galeries souterraines dans les environs de Ishmonia - La "cité pétrifiée" - dans lesquelles sont conservés d'innombrables manuscrits et rouleaux. Aucun Arabe ne voudrait s'en approcher pour tout l'or du monde. A la nuit tombée, disent-ils, par les crevasses des ruines désolées, au plus profond des sables desséchés du désert, on voit des lumières courant d'une galerie à l'autre, portées par des mains qui n'ont rien d'humain. Les Afrites étudient la littérature des âges antédiluviens, suivant leurs croyances, et les Djins apprennent dans leurs rouleaux magiques les leçons du jour suivant. (1)

Vril, terme créé au 19e siècle par le baron anglais Edward George Earle Bulwer Lytton (1803-1876). Ce pourrait-être une forme "d'énergie" développée par le peuple du Royaume souterrain de l'Agharta. Ce serait une sorte "d'électricité", de forces vibratoires, correspondantes à un accord, comme une self (nœud ou noyau de correspondances). Dans la Nature il doit se trouver des forces qui ont une seule origine, et sont directement reliées et mutuellement dépendantes, qu'elles sont pour ainsi dire convertibles l'une dans l'autre et qu'elles sont dans leur action semblables à de "l'énergie".
C'est un des multiples noms de l'ARCHÉE, à distinguer de la KUNDALINI SAKTI, laquelle est une des puissances de la Nature ; qui se développe chez ceux qui pratiquent la concentration et le Yoga (selon H. P. Blavatsky). Les autres noms sont : Æther, Azoth, Ptah, Lumière Astrale ou Influx Astral ou Esprit Astral, l'Akasa des Hindous, etc.

M. Roudakoff

Voir aussi la page avec la description de l'AGHARTA.