Disclosure :
Anatomie d'une Désinformation

Dossier créé le 5 mars 2003

Dernière mise à jour le 8 avril 2004

En 2001 j'ai été consulter le manifeste vibrant du Dr Steven Greer, dont on pourra trouver une version française sur le site

http://disclosureproject.free.fr

et plus précisément dans le dossier pdf :

http://disclosure.free.fr/le_projet_revelation.pdf

cette traduction ayant été effectuée par un bénévole français.

 


16 mars 2004 : La désinformation continue, relayée par une maison d'édition francophone :

Steven M. Greer

La quatrième de couverture :

Pour la toute première fois aux États-Unis, plus d'une soixantaine de militaires, fonctionnaires, agents de renseignements et employés de l'industrie ont accepté de témoigner sur des opérations ultra-secrètes et de révéler la vérité sur les plus vastes programmes clandestins de notre histoire.

Ces témoignages explosifs issus de l'intérieur même de l'état Américain constituent la preuve que les OVNIS sont une réalité, que certains sont d'origine extraterrestre et qu'il est fait usage, dans le cadre de programmes ultra-secrets, de technologies induisant des énergies et des modes de propulsion qui signifieraient pour l'homme la naissance d'une nouvelle civilisation - une civilisation sans pauvreté ni pollution - une civilisation capable de voyager parmi les étoiles.

Il ne s'agit ici pas simplement de récits d'OVNIS, d'extraterrestres et d'opérations secrètes, mais du fait que 50 années d'évolution humaine ont été différées et du fait que ces projets secrets pourraient bien contenir une véritable solution, et à la crise énergétique et environnementale que connaît notre planète, et à la pauvreté dans le monde.

Un livre événement après lequel il ne sera plus possible d'affirmer que nous sommes seuls dans l'univers.

Issu d'une enquête qui s'étale sur près de 10 années, ce livre révèle :

- Les témoignages de pilotes militaires et civils ainsi que de contrôleurs aériens qui ont suivi au radar la trajectoire de ces vaisseaux spatiaux, dont la vitesse atteignait des milliers de kilomètres à l'heure.

- Le témoignage de personnes impliquées dans ces opérations qui ont manipulé des vaisseaux spatiaux, des corps et des débris d'origine extraterrestre - des personnes qui témoignent également du fait que des engins extraterrestres ont bien été abattus.

- La vérité en ce qui concerne de nouvelles énergies et de nouveaux systèmes de propulsion - des technologies qui sont déjà au point et qui fonctionnent, mais qui sont dissimulées au sein d'opérations « opaques » - des technologies qui, une fois divulguées, pourraient générer une nouvelle civilisation sur la Terre.

- Des témoignages issus du « Strategic Air Command » et de personnes responsables d'armes nucléaires, concernant la profonde inquiétude que les extraterrestres ont montrée à propos de ces armes nucléaires et du fait que nous implantions des armes dans l'espace.

- Des témoignages qui révèlent l'agenda secret qui se cache derrière la « Guerre des Étoiles » ( le système de missiles stratégiques de défense ) - qui a pour but final de faire croire à une menace extraterrestre, alors qu'il n'en existe aucune, afin de dépenser des milliards de dollars à accumuler des armes dans l'espace et ce, à la charge du contribuable américain.

- Des dizaines de documents officiels ultra-secrets qui prouvent que les OVNIS existent et que les gouvernements de la planète cachent la vérité depuis plus de 50 ans.

Autant de récits qui révèlent définitivement les secrets les mieux gardés de notre histoire - des récits concernant notre passé secret et la possibilité d'un avenir nouveau et extraordinaire. À nous de réclamer maintenant que ces technologies qui pourraient sauver la Terre soient sorties du contexte opaque de ces opérations classées, en vue d'applications pacifiques dont toute l'humanité pourra profiter. Car ce n'est rien moins que l'avenir de la planète Terre qui est en jeu...

et ça n'est que ... le TOME I ! Lisez ce dossier Greer et Disclosure pour savoir jusqu'on vont les choses.


Annonce répercutée dans " Le Journal de l'Ufologie " à l'adresse :

http://www.lejdu.com/

Après insertion de ce texte dans mon site l'éditeur a pris aussitôt contact avec moi en me disant "comment pouvez-vous vous prononcer sur un ouvrage que vous n'avez même pas lu ?" Et il m'en a envoyé un exemplaire, dont j'ai immédiatement pris connaissance. J'ai appris au passage de sa bouche que cette opération de publication comportait deux volets. L'ouvrage dont la couverture figure ici n'est que le tome I. Les tome II devrait comporter des "déclarations de scientifiques".

Je suis consterné parce que cet éditeur m'a semblé être un homme de bonne foi. Il a traité avec l'épouse de Greer, Elizabeth Kramer. Il a donc passé contrat avec ces gens et leur versera des droits d'auteur. Je lui ai proposé de me confier le fichier du tome II pour que j'aie rapidement une vue d'ensemble, en lui garantissant que je n'irais pas tenter de l'exploiter pour mon propre compte, ni n'en divulguerais son contenu. Ceci étant il n'y aura rien de nouveau dans ce second ouvrage, par rapport à la démarche générale de Greer. Celui-ci vient d'ailleurs de publier en anglais un nouveau communiqué, qu'un lecteur m'a fait parvenir. Il n'y a aucun fait nouveau et sa ligne ne dévie pas. Je peux donc me prononcer avant même d'avoir lu ce tome II dont je pense connaître d'ores et déjà la teneur.

L'ensemble de la démarche de Greer est une désinformation orchestrée à l'échelle planétaire. Je suis catégorique et je développerai cela plus loin. Ce pauvre éditeur français ne comprend pas dans quoi il a été impliqué. Je lui ai dit :

- Envoyez-moi le fichier du tome II. Je pourrai alors vous mettre mes commentaires, sur les deux ouvrages, par écrit. Vous pourriez les inclure dans ce tome II. Pour cela je ne vous demanderais aucun droit. Vous pourriez même faire figurer mon nom et mes titres sur la couverture, mais je pense que ce chapitre additionnel s'intitulerait "anatomie d'une désinformation".

L'éditeur est ennuyé. En effet, ajoute-t-il "cela reviendrait à publier ce second ouvrage avec un commentaire disant "tout ce que vous venez de lire ne vaut pas un clou, c'est du vent". Il faut ajouter qu'un éditeur est responsable vis à vis d'un auteur avec qui il passe contrat. Si les éditions Nouvelle Terre publiaient des commentaires très négatifs, l'auteur, Greer, pourrait alors l'attaquer en justice, en lui disant qu'il lui a porté préjudice vis à vis des ventes qu'il aurait pu faire en France sans cet ajout. L'éditeur m'a alors dit "pourquoi ne publiriez-vous pas vos propres commentaires après la sortie de ces livres ?"

Non, ça ne peut attendre. La machine Greer est lancée et il faut avertir le public au plus vite de ce à quoi il va être confronté. Regardez la quatrième de couverture de ce tome I. On évoque une avalanche de "témoignages explosifs". L'éditeur m'avait dit "lisez les derniers témoignages, en particulier celui du " Docteur B. ".

Greer le présente en disant "que c'est un ingénieur qui a travaillé sur des opérations ultra-secrètes presque toute sa vie". Il est précisé, entre autre, qu'il a travaillé sur des systèmes à "antigravité".

Ce témoignage, c'est du pipeau, vent. Comme beaucoup de témoignages figurant dans le livre, il est anonyme. Mais on trouvera plein de phrases ronflantes. Je cite (page 338) :

DR.B : Je sais qu'il y a un certain nombre de gens avec qui je travaillais qui ont effectivement disparu au cours de certains programmes et dont on n'a plus jamais entendu parler. Ils ont tout simplement disparu. Il y a eu des preuves (...) de tout cela tout au long de mon travail. Vous savez, que des gens s'en vont, au cours d'un projet [et disparaissent]. Mais [pour me protéger de tout cela], j'éviterai de m'étendre plus sur une opération précise parce qu'il pourrait bien m'arriver des choses bizarres. Par conséquent, un tas de gens ont disparu, vous savez, qui étaient haut placés dans la hiérarchie.

Ce personnage ajoute, à la page suivante :

- J'ai beaucoup fait parler de moi du temps où j'étais dans l'Air Force parce que c'était pour moi la seule façon de rester en vie, et ça a marché.

et Greer d'ajouter :

SG : C'est aussi ce que j'ai fait.

Foutaise. Le fait d'être médiatisé, aux Etats-Unis, n'a jamais empêché personne de se faire assassiner. Je vais vous citer deux exemples célèbres : Martin Luther King et le président Kennedy. Aux USA, même le fait d'être président du pays le plus puissant du monde ne vous protège pas des balles. Je suis convaincu, je l'ai dit dans un livre, que les USA ont développé des armements très en avance sur le reste du monde et très sophistiqués et je pense que des gens qui se hasarderaient à bavarder à ce propos ne vivraient pas longtemps. Pour vivre vieux il faut soit se taire, soit faire de la désinformation. C'est ce que fait Greer et c'est aussi ce que fait ce "Docteur B", qui se présente comme un surdoué qui a fait carrière dans la recherche militaire. A un moment il dit,

( Révélations, page 336 ) :

- Les gens de chez "Hugues" traitaient de projets importants concernant l'antigravité. J'avais l'habitude d'aller chez eux, à Malibu, où ils avaient un groupe de réflexion important. Je leur fournissais des idées parce qu'ils achetaient tout mon matériel. Mais le public américain n'entendra jamais parler de cela. J'ai des potes à moi qui travaillent à l'aérospatiale. On se retrouve de temps en temps. Eux, et un ami à moi qui a piloté un disque. Vous avez probablement vu ce disque, vous savez, qui provenait de l'aire 51. Ce disque volant était équipé d'un petit réacteur au plutonium, qui produit de l'électricité, laquelle fait fonctionner ces plaques à antigravité. On a également le niveau suivant de propulsion, qui est appelé à "champs virtuels", qui sont des ondes hydrodynamiques.

Je vais citer la fin de son interview.

Dr B . Il y a des années un type m'a montré sa carte du gouvernement et tout ça. Il l'a dit "il y a une petite subvention de 50.000 dollars qu'on voudrait vous attribuer". J'ai dit "Eh bien, c'est intéressant. Je n'ai jamais fait quoi que ce soit pour la NASA qui soit du long terme". Il a dit comme ça "Tout ce que nous voulons c'est que vous trouviez une idée pour réduire la résistance de l'air sur des avions de ligne afin d'améliorer les économies de carburant réalisées sur un réacteur". J'ai dit "Très bien. Je vais vous faire ça". C'est également dans mon livre (lequel ? Si cet homme a écrit un livre, alors pourquoi Greer ne mentionne-t-il pas son nom ? ). J'ai des photos de ça. Je lui ai par conséquent monté une ébauche? J'ai pris un 737 et j'ai dit "faisons du moteur un générateur de jet de flammes, parce que c'est une très grosse source d'énergie statique. Il y a des millions d'ergs qui sont gaspillés à partir de ce truc. On va fixer ça. On va mettre une charge positive qui va passer à travers la partie avant de l'avion, le bord d'attaque et les ailes. On va mettre une charge négative sur les surfaces d'écoulement. On va le faire pour le gouvernail de direction, le gouvernail de profondeur et la partie avant des ailes.On utilisera du Mylar pour l'isolation. On utilisera des plaques de platine et de rhodium et on mettra une grosse charge positive. Plus le truc va vite et plus il expulse de l'énergie. Il va cracher un jet de particules positives sur l'avant et il va par conséquent réduire la résistance de l'air à presque rien". Ca commencera à fonctionner autour de 200, 250 noeuds (370, 460 km/h, nous précise l'éditeur), juste après que le truc ait effectivement décollé. Quand il prendra de l'altitude, ce sera impressionnant. Je lui ai envoyé un certain nombre de croquis. Et le gars me rappelle au bout d'une semaine et me dit : "M. B tout cela est au-delàde ce que nous voulions que vous fassiez". J'ai dit : "Et pourquoi pas ? Ca marchera". Il a dit comme ça : "Oui, ça marchera, mais nous ne voulions pas quelque chose d'aussi technique". Eh bien j'ai réalisé que c'était vraiment quelque chose d'étrange, cette conversation-là il faudra que je vous montre sa carte avant que vous partiez.

    Par conséquent j'ai ensuite parlé à mes amis d'Aviation Weekly, à Mark Mc Candlish et j'ai découvert que ce que je venais juste de faire c'était d'ébaucher les bords d'attaque d'un bombardier "B2", sui est un supersonique. Je leur avais juste fourni l'ébauche de ce qu'ils avaient déjà, et ça les a foutus en boule parce que je leur avais fourni un concept classé, que je tenais des ateliers interdits de chez "Lockheed". Ca venait d'un pote qui travaille là-bas et qui a fini par disparaître, au fait. Il avait commencé à beaucoup parler, et il a disparu. Personne ne sait où il est allé. Son appartement était fermé. Il est parti du jour au lendemain. Ouais, c'était un contact majeur. C'est lui qui m'a parlé de "l'Aurora".

Quiconque disposerait d'un minimum de connaissances en physique comprendrait que ces propos, qui ont tellement impressionné notre éditeur, sont dignes d'un pilier de bistrot. Pour le non-scientifique, je vais les commenter.

"Plaque à antigravité", "champs virtuels", "ondes hydrodynamiques" : des mots qui ne veulent rien dire, extraits de bandes dessinées.

"faisons du moteur un générateur de jet de flammes, parce que c'est une très grosse source d'énergie statique. Il y a des millions d'ergs qui sont gaspillés à partir de ce truc. On va fixer ça". Des phrases dénuées de sens. Qu'est-ce que ça veut dire "faire du moteur d'un 737 un générateur de jet de flammes". Rien. "Fixer ça" : comment ? Ce sont des propos de bistrot.

"Il va cracher un jet de particules positives sur l'avant et il va par conséquent réduire la résistance de l'air à presque rien". Mais d'où viennent ces charges positives ? Pourquoi est-ce que cela réduirait la résistance de l'air à presque rien ?

Mais le commanditaire de ce "Docteur B." ne donne pas suite. Normal, notre inventeur de génie venait de retrouver quelque chose de "classé" (en anglais classified veut dire "secret"), sortant "des ateliers interdits de Lookheed".

Assez rapidement un de mes lecteurs me dit avoir identifié ce fameux "docteur B" en l'occurence de "Docteur Fred Bell". L'information semble valable, vu que Bell est présenté dans le site mentionné ci-après comme participant activement au projet Disclosure, dont s'occupe Greer. Ceci étant, pourquoi vouloir consxerver l'anonymat d'un tel charlot ? Pour faire plus sérieux ? Voici l'url du site de Bell :

http://www.pyradyne.com/fred.htm

Pyradyne est une société dont le but est d'amener les hommes à un état de conscience plus élevé. Comme chez Greer on ne perd pas de vue le côté "Merchandising". Les lecteurs qui comprennent l'anglais n'auront guère de mal à se faire une idée sur la valeur scientifique d'un bonhomme comme Fred Bell. Allez consulter la gamme des produits proposés à la page :

http://www.pyradyne.com/Merchant2/merchant.mvc?Screen=SFNT&Store_Code=P

Si vous explorez tout cela, vous verrez que Pyradyne propose des tas de choses passionnantes comme des récepteurs nucléaires permettant de stopper le vieillissement (125 $ en plaqué or), des chapeaux en forme de pyramides pour se protéger des ondes négatives. Le livre de Bell est "Rays of Truth, Cristals of Light" (traduction : "Rayons de Vérité, Cristaux de Lumière"). Parmi les différents chapitres : "comment reprogrammer son ADN pour stopper le vieillissement et faire comme les "Pléïadiens" qui vivent 1500 ans). Bell propose aussi des séminaires en posant à côté d'une superbe blonde. Bref un concurrent de Raël (alias Claude Vorillon, ancien chroniqueur dans une revue d'automobile), qui a lu un peu de vulgarisation scientifique.

Il y une certaine transitivité. Bell est un charlot complet, un mythomane. Greer en est un autre. L'ensemble du projet Disclosure adhère à cette constellation ovni-merchandising-méditation-régession vers les vies antérieures et cie qui est très active aux Etats-Unis. Comme dans le livre de Greer il n'y a pas que des témoignages comme celui de ce clown qu'est Fred Bell, dont on rechercherait sans doute en vain les publications scientifiques, on peut supposer que les "services" américains ont estimé qu'ouvrir quelques portes à Greer et sa bande d'allumés était une excellente façon d'amener un discrédit total sur toute attitude conspirationniste. Ce qui est ennuyeux c'est qu'un éditeur français soit tombé dans ce panneau. Il ne doit pas être le seul, d'ailleurs.

L'ensemble du livre de Greer livre est du même tonneau. J'ai passé près de trente années à essayer de crédibiliser une approche scientifique du phénomène ovni, à attirer l'attention des gens sur des applications de la MHD, dont j'étais spécialiste, au vol supersonique sans onde de choc. J'ai présenté des communications dans des congrès scientifiques, dirigé une thèse de doctorat, réussi quelques expériences assez pointues, publié des tas d'articles dans des revues scientifiques de haut niveau. Et voilà que Greer, médecin de campagne de son état, étale dans ses livres des propos de piliers de bistrot, qui épatent un éditeur français, lequel n'est malheureusement pas capable de séparer le bon grain de l'ivraie. Tout ceci est dommageable.

L'éditeur proteste :

- Comment pouvez vous être sûr d'avoir toujours raison ? Il n'y a pas que vous qui avez des idées ! l'antigravitation, pourquoi pas ? Eh puis il y a ce effet Biefeld Brown dont parle Greer et l'énergie du vide.....

Ouvrez vos oreilles en grand. Tout ceci est de la foutaise. L'effet Biefeld Brown est une variante de l'effet des pointes, connu depuis des siècles. Quand j'étais lycéen notre professeur de physique prenait un objet en forme de croix gammée, aux extrémités effilées. Il le posait sur un axe autour duquel il pouvait tourner. Puis il mettait le tout sous haute tension. Le champ électrique est renforcé au voisinage des pointes. C'est pour cela que les paratonnerres sont pointus. Au voisinage des pointes ce champ intense ionise l'air. En marine cela donne ce qu'on appelle "les feux de Sainte Elme". L'état du gaz est localement modifié. L'intensité du champ électrique entraîne l'ionisation de l'air, donc modifie localement la pression. On appelle aussi ce phénomène le vent ionique. qui s'accompagne de l'apparition d'une faible force aérodynamique. La croix gammée se met à tourner.

Dans "l'effet Biefeld-Brown" il s'agit d'une variante, mais l'idée est la même. Devant une électrode en papier métallique en dorme de profil d'aile se trouve placé un fin fil métallique. C'est lui qui se trouve porté à une forte tension, positive. Le champ électrique se trouve rencorcé au voisinage de ce fil. Ce champ est assez intense pour ioniser l'air et créer des ions qui se trouvent alors attirés par la seconde électrode, le "profil d'aile" métallique. On retrouve là encore le "vent ionique", qui modifie la distribution de la pression sur ce profil et procure une force. Celle-ci reste faible, mais bien entendu l'effet est spectaculaire. A noter que des modèles réduits d'avion propulsés par l'énergie électrique volent déjà, et même très bien, tirés par des mini-hélices uktra-légères en fibre de carbone, à fort rendement. Tous les drones sont à propulsions électrique. Celle-ci est délivrée par un accumulateur devenu assez léger pour être monté à bord (c'est une retombée de la technologie spatiale). Avec cette technologie des décennies précédentes le rapport puissance sur poids du tout électrique est devenu assez bon pour assurer des vols de plusieurs dizaines de minutes. Voir mon dossier sur les drones.

On est loin du compte avec la haute tension, avec le "lifters", en dépit de son caractère "magique et spectaculaire" (absence de pièces mobiles) et c'est une escroquerie complète de prétendre que sous cet effet se cacherait quelque effet d'antigravitation".Ceci étant, Jean-Louis Naudin a réussi à l'aide d'un engin de ce type, alimenté par une source haute tension à faire s'élever une souris, baptisée Orville, devenue "le premier électronaute de l'histoire". Le "lifter" étant relativement facile à fabriquer, Naudin a fait des émules dans le monde entier. Mais là où les choses se gâtent c'est quand des gens comme Szamès publient des livres où ils présentent cela comme "la propulsion du futur". Air et Cosmos a même fait sa couverture avec ce genre d'engin futuriste.

Je vais vous confier quelque chose. Avant la parution de mon livre, "OVNIS et armes secrètes américaines" j'ai proposé fin 2002 à Szamès de lui passer de nombreux tuyaux, en lui expliquant par exemple pourquoi le bord de fuite du B2 est en Zig Zag, ce qui est de la simple aérodynamique (stabilité aux grandes incidences et non un critère de furtivité. Les enseignants de Supaéro étaient entièrement d'accord avec moi, en juin 2003, quand j'ai fait une conférence là-bas). J'ai proposé à Szamès de lui fournir toutes les clés des problèmes de MHD qu'il avait lui-même évoqué, soulevé dans un numéro de décembre 2000 de sa revue, à propos de l'engin Russe Ajax. Szamès a éludé toutes mes propositions. Quand des lecteurs on demandé au rédacteur en chef d'Air et Cosmos pourquoi, en évoquant le redémarrage de la MHD en France il n'avait pas voulu parler de mes travaux, sa réponse a été :

- Petit s'est trop intéressé aux ovnis.....

Maintenant vous comprenez. Air et Cosmos, à propos de ce sujet ovni, est du côté de la désinformation et Szamès, petit pigiste, vendeur de chaussures, écrit ce qu'on lui dit d'écrire. C'est "oui aux lifters, à l'effet Truc Machin, à l'antigravité, mais non aux idées de J.P.Petit, trop dérangeantes".

Comme je l'ai expliqué dans ce dossier, mis en place dès mars 2003 j'ai présenté à Greer dans un anglais parfait (j'avais payé un traducteur) ce qui représente des informations de poids à propos de black programs US. Je lui ai suggéré de les mettre dans son site et même de les inclure dans les cassettes, et CD qu'il commercialise. Il a éludé.

Or je vois cet homme, dans le début de son livre, se lancer dans un plaidoyer vibrant. Lorsque j'avais pris pour la première fois connaissance du contenu de son manifeste "Disclosure" (révélation"), en 2002, je vous avouerais même que j'y ai cru, tant ces paroles semblaient fortes. Que disait Greer, qu'il reprend dans "Révélations, tome I ":

- Depuis un demi-siècle il existe un groupe de gens, aux Etats Unis, qui connaissent toute la vérité sur le sujet ovni. Ils ont impulsé des opérations de "rétro-engineering" (développement de technologies inspirées de l'examen d'épaves d'ovnis ou du comportement de ces machines) qui ont porté leurs fruits, et ceci dans le plus grand secret. En parallèle ils ont financé de puissantes opérations de désinformation (...) pour discréditer le dossier ovni auprès de toutes les couches de la société. Ils opèrent à l'insu même des politiques. Lisez le dernier "discours à la Nation" d'Einsenhower, où il avertit les Américains du danger que fait courir au monde un lobby militaro-industriel qui, selon lui, échappe déjà à tout contrôle. Il invente au passage ce mot, précise Greer, preuve qu'il l'a contemplé de près. Greer poursuit en précisant que des gens ont été assassinés pour que ce secret perdure. Ce groupe occulte détiendrait en outre des secrets permettant de faire fonctionner ces machines en produisant de l'énergie d'une manière totalement nouvelle, non-polluante, découverte qui pourrait bouleverser notre façon de vivre.

C'est ... émouvant.

(Greer, Révélations page 33) :

- Le fait même que le gouvernement officiel- et les gardiens officiels de la vérité des médias et de la science-aient été dupés si longtemps est bien la preuve de la sophistication, de la profondeur, de l'ampleur et de l'omniprésence d'un programme secret sans précédent dans l'histoire.

(Greer, Révélations page 34) :

- Et ainsi naquit l'opération secrète du millénaire.

(Greer, Révélations, page 36) :

- C'est un Frankestein qui a été créé, sauf qu'il a maintenant acquis une volonté propre, quitté la table d'opération et, ayant brisé ses entraves, évolue maintenant parmi nous.

Greer accède, dit-il, alors aux plus hautes sphères du renseignement, de l'armée et de l'Etat.

Toujours page 36 :

- En l'espace de quelques mois qui ont suivi cette rencontre de 1993 des membres de notre équipe et/ou moi-même avons rencontré des fonctionnaires extrêmement haut placés de la CIA, du Congrès, de l'Administration Clinton, des Nation-Unies, des états-majors, des armées d'Angleterre et d'ailleurs. ... Les responsable militaires, du domaine du renseignement, de la politique et de la sécurité nationale convinrent quasiment sans exception que le temps était venu de dire la vérité.

C'est un festival. Cet homme, simple médecin de campagne au départ et père de trois enfants est décidément partout. Des gens "très haut placés", "très introduits" lui ont révélé des choses incroyables.

(Greer, Révélations, page 42) :

- Nous avons appris de sources corroborant indépendamment les faits que depuis le début des années 90 2 vaisseaux spatiaux extraterrestres au moins avaient été pris pour cible et détruits par un système d'armes expérimentales basé dans l'espace.

(Greer, Révélations, page 46) :

- Des vaisseaux spatiaux font leur apparition, lesquels sont récupérés en même temps que des formes de vie décédées (dont une vivante).

(Greer, Révélations, page 47) :

- J'ai demandé à un physicien impliqué dans des opérations militaires de renseignement concernant les OVNIS, pourquoi nous tentions de détruire ces vaisseaux spatiaux avec des armes avancées implantées dans l'espace. Il est brusquement devenu nerveux et m'a dit "Les cow-boys qui lancent ces trucs sont tellement arrogants et tellement exempts de contrôle qu'ils considèrent toute violation de notre espace aérien par un OVNI comme une offense méritant une réaction hostile. Et si nous n'y prenons garde ils finiront par nous plonger dans un conflit interplanétaire.

Source ? Greer multiplie ce genre d'assertion sans en citer leurs auteurs.

Il évoque les pressions pour maintenir le secret, les menaces concernant non seulement les individus, mais aussi leur famille. On comprend que des telles "révélations" aient bouleversé notre éditeur français.

Il y a du vrai dans tout ce qui est dit. Mais précisément, le B.A.BA de la désinformation consiste à étaler des vérités trop incroyables et des les faire formules par des gens non-crédibles. Si Richard Feynman tenait de tels propos, nous pourrions être plus impressionnés. Mais Greer va s'empresser, soit qu'il soit complice, soit qu'il soit adroitement manipulé (soit les deux à la fois, ce qui n'est pas incompatible) de fournir lui-même les éléments de son propre discrédit. En 2003 il avait lors d'une interview en radio, déclaré qu'il avait rencontré un inventeur qui s'était avéré capable d'extraire de l'énergie à partir du vide. Ce n'était pas, avait-il dit, un véritable scientifique, mais "quelqu'un qui a une bonne intuition des phénomènes électromagnétiques". Il prétendait avoir tenu en main un appareil de la taille d'un rasoir électrique, capable, en la tirant "du vide ambiant" de fournir assez d'énergie électrique, de manière parfaitement gratuite et non polluante, pour pouvoir alimenter une maison. Il chiffrait en mois le temps qui allait s'écouler d'ici la mise en circulation et la commercialisation de cette fabuleuse invention. Il précisait au passage qu'il avait tenu à s'exprimer sur une radio touchant l'ensemble du pays "pour protéger sa vie.

La mise en oeuvre d'un tel programme serait selon lui une urgence absolue, des documents ayant été communiqués an Pentagone montrant que l'effet de serre pourrait entraîner une catastrophe climatique aussi soudaine que catastrophique. Greer a créé SEAS : (Space Energy Acess Systems, Incorporated). En clair une société s'étant donné pour but de créer des systèmes capable de puiser dans les ressources énergétiques de l'espace, du vide).

Dans un document plus récent (26 mars 2004) Greer fait marche arrière. On ne parle plus de cette machine miracle, ni de son inventeur autodidacte. Il écrit "Au stade où nous en sommes SEAS a identifié des scientifiques capable de développer des technologies propres à remplacer complètement les combustibles fossiles. Nous estimons qu'une version de ces systèmes de production d'énergie pourrait être prête dans un délai de 12 à 36 mois (les Américains aiment bien les chiffres précis, même s'ils sont complètement bidons. Greer donne toujours des fourchettes dans ses prédictions. cela lui permet d'avoir l'air plus sérieux). Mais pour que cela se réalise il faudrait investir des millions de dollars en recherche et développement. Or ces recherches ne sont pas prises en charge par le gouvernement et les organismes de financement. Why ? Pourquoi ?

Il demande au public d'exiger que de telles recherches soient entreprises immédiatement. Greer possède probablement une personnalité de mythomane. Cette affaire le rend important. Si les choses échouent, cela sera bien entendu "parce que le lobby militaro-industriel paralyse toute action de ce genre". Tout finira en eau de boudin. Mais le véritable but sera atteint : Associer ce conspirationisme, ces "révélations" à l'image de personnages peu crédibles et de théories inconsistantes.

On a vu plus haut comme l'effet Biefeld-Brown, fallacieusement associé à "des effets d'antigravitation" était en fait utilisé et mis à toutes les sauces pour masquer une technologie réellement fonctionnelle : la MHD.

L'énergie du vide est une invention des physiciens quanticiens. C'est un concept délicat mais qui débouche sur un phénomène parfaitement mesurable appelé effet Casimir. Wolfang Pauli, un des pionniers de la Mécanique Quantique, doutait qu'un tel effet puisse être observé. Tout part de l'idée que les physiciens quanticiens se font du vide, dans lequel des photons virtuels apparaissent et disparaissent sans cesse. En physique quantique tout système est associé à un ou à des "états". La réalité locale correspond à une superposition de tous ces "états possibles". Ceux-ci sont associés à des énergies, ce qui fait dire aux physicien "que le vide est plein d'énergie". Certains croient qu'on peut avoir accès à cette énergie, d'autres, non. La pression est connue au départ pour être une force par unité de surface. Mais c'est aussi une densité d'énergie par unité de volume. Un pascal est un Newton par mètre carré, mais c'est aussi un joule par mètre cube. Dans l'effet Camisir on considère que la présence de deux plaques très rapprochées dans une enceinte où on a fait le vide fait qu'entre celles-ci certains états des particules virtuelles ne sont plus "autorisés". Il existe donc, localement, un déficit correspondant en densité d'énergie par unité de volume, donc une différence de pression, donc une force. Celle-ci, très faible mais mesurable et tend à amener les deux plaques l'une contre l'autre.

S'il y a une force, on a tendance à se dire que celle-ci peut engendrer un travail (en faisant travailler cette force) même si celle-ci est faible. On pourrait par exemple se dire "attachons un système mécanique à une de ces plaques et laissons-là se déplacer, nous pourrons alors récupérer un peu d'énergie". Mais, ceci fait, pour créer un nouveau cycle il faudrait pouvoir écarter ces plaques de nouveau, donc fournir la même quantité d'énergie. On peut donner une image, celle d'un condensateur. Imaginons deux plaques qui soient chargées électriquement, l'une positive et l'autre négativement. Elles vont s'attirer. Si on les laisse se rapprocher on peut faire travailler cette force et extraire de l'énergie ce ce système. Mais pour pouvoir continuer, amorcer un nouveau cycle il faudrait pouvoir remettre ce système dans sa position initiale en écartant de nouveau ces plaques chargées. Donc il faudrait restituer au système une énergie égale à celle qu'il vient de nous fournir. L'énergie liée à l'effet Casimir n'est donc pas directement récupérable. Des physiciens caressent alors le rêve de puiser directement dans "l'énergie du vide". Mais cela reviendrait à changer son "état", qui est "l'état zéro" (d'où ce mot qu'on voit souvent revenir dans les bouches de ces gens : "le point zéro"). Les sceptiques diront qu'on imagine mal comment amener ce vide "au-delà du point zéro". Les partisans de cette approche croient au contraire que celle énergie est accessible, mais n'ont pas la moindre solution à proposer pour y accéder.

En physique quantique ça n'est pas parce que quelque chose fournit un modèle explicatif que cette chose est directement exploitable. En physique en général, quand on extrait de l'énergie d'un système c'est qu'on se sert du fait qu'il peut passer d'un état A à un état B et que ces deux états représentent des états énergétiques différents. Si je prends par exemple de l'hydogène et de l'oxygène, en proportions stoechiométriques et si je compare avec un nouveau système constitué de molécules d'eau H20 je peux imaginer qu'il existe une différence entre ces deux états, au point de vue énergie, et que cette différence correspond à une production d'énergie au cours d'un processus appelé combustion de l'hydrogène dans l'oxygène.

Pour le vide c'est différent. Prenez la surface terrestre et imaginez même, pour faire bonne mesure, que cette Terre-là soit ... plate. Les "choses" encombrent cette surface terrestre. On peut alors les enlever (faire le vide), jusqu'à ce qu'apparaîsse la surface même de la Terre, supposée plate comme la main. En théorie on devrait pouvoir fabriquer une quantité infinie d'énergie en creusant une excavation dans le sol, aussi profonde que l'on veut à priori. Il suffirait alors de laisser descendre une charge dans ce puits, attachée à une corde actionnant à une poulie, elle-même reliée à une dynamo. A une échelle plus modeste on peut imaginer que la présence de deux murs parallèles, situés à une distance d, perturbe la surface de notre planète en la creusant et que ces murs tendent alors à se rapprocher. C'est une sorte d'image de l'effet Casimir. La présence de ces plaques-murs entraîne une modification locale du vide, s'accompagnant de l'apparition d'un léger champ de force. Mais, si on veut voir réapparaître cette force il faut remettre le système dans son état initial, c'est à dire fournir de l'énergie aux plaques-murs pour les écarter de nouveau.

Le phénomène est réel. Il fait toucher du doigt que le vide tel que nous le concevons ne serait que cette sorte de Terre plate, une surface où on pourrait envisager la présence d'excavations servant à produire de l'énergie. Mais le système se mord alors la queue : comment créer ces excavations ? Un physicien qui rêve d'exploiter l'énergie du vide est comme un homme qui vient de découvrir le concept d'énergie potentielle mgz (m étant la masse, g l'accélératon de la pesanteur et z l'altitude). Après avoir extrait l'énergie de "choses" existant à la surface de sa planète (comme l'énergie constituée par une retenue d'eau, qui pourra actionner une turbine) il se dit : "Je vis sur un véritable gisement d'énergie, qui est ... sous mes pieds". C'est l'énergie potentielle mgz avec des z négatifs, quand on envisage de se situer en zero du niveau zéro du sol.

Mais cela reste une vision purement conceptuelle. Ces gens n'ont d'ailleurs pas la plus petite espèce d'idée à suggérer pour sortir un erg de ce vide quantique-eldorado énergétique.

Pour en savoir plus sur le vide quantique :

http://www.spectro.jussieu.fr/Vacuum/Casimir/Cargese.pdf

Un extrait de cet article, en page 3 :


"Il faut souligner toutefois que puisque le vide quantique est l'état du champ où l'énergie est minimale on ne peut utiliser cette énergie pour fabriquer un mouvement perpétuel qui violerait les lois de la thermodynamique."

En suivant les indications de lecteurs voici un des maîtres à penser de Greer, Stephen Kaplan :

http://www.spiritofmaat.com/archive/feb2/kaplan.htm

Entrez dans ce nouveau labyrinthe de la "toile", vous découvrirez un autre charlot du même genre que Bell, ainsi que la mention "de nombreux articles scientifiques publiés dans la revue "The Spirit of Ma'at" (une déesse égyptienne)". Voyons au passage les vertus de ces machine qui, concrétisant "The rate for zero point" ("La Course vers le Point Zero") opère "un miracle dans le vide". Ces systèmes (je traduis) :

- Ces systèmes sont sans limite, inusables, non-polluants, écologiques, ne sécrètent pas de rejets toxiques.
- Ce sont les systèmes ultimes permettant d'implanter des sources d'énergie sur site. On peut créer des variantes de ces systèmes pour tous les usages. Ils n'ont d'autre coût que celui de leur fabrication, laquelle est relativement bon marché (...). Ces systèmes sont simples à utiliser, fonctionnent en continu (...) et ne requièrent que peu de maintenance, voire aucune (...). Ils permettent de desaler l'eau de mer pour l'agriculture et pour d'autres usages. On peut les utiliser comme systèmes de chauffage, de réfrigération ou de conditionnement d'air bon marché. En outre on peut les mettre en oeuvre dans tous les types de transports.

La "visite guidée" continue. On tombe alors sur l'incontournable Tom Bearden. Voici son site :

http://www.cheniere.org/

Là, ça devient plus complexe. On quitte le champ des revues comme "l'esprit de Ma'at" pour voir émerger des papiers issus de Physical Review. C'est là que l'éditeur s'exclame "quand même, Tom Bearden ! ... "

On y voit la photographie d'une machine, le Motionless Electromagnetic Generator, autrement dit :

 

Le générateur électromagnétique sans pièces mobiles

5 mai 2004 :   Résultat de l'enquête effectuée par un collègue physicien sur les "travaux" de Bearden.
L'opinion d'Evans (un authentique physicien théoricien dont Bearden se réclame fréquemment) sur celui-ci : un mythomane et un fumiste.

L'ingénieur de Supelec ouvre des yeux ronds. Finis les alternateurs, les magnétos et autres systèmes. Vous n'avez rien compris. Le champ électrique E et le champ magnétique B ne sont que deux "expressions" d'une même entité, le champ électromagnétique. D'ailleurs les physiciens savent que ce ne sont que les six composantes du tenseur de Maxwell. Bearden en déduit qu'on doit pouvoir changer B en E. L'oeuf de Colomb. Suivent des développements théoriques où une chatte ne retrouverait pas ses petits.

Cela pose un problème de fond : la science, c'est quoi au juste ? On se heurte à deux problèmes, pour répondre :

- Ce qu'un scientifique n'a pas réussi à publier dans une "revue scientifique" n'est pas automatiquement idiot. Les exemples abondent.

- Ce qui est publié dans une "revue scientifique" n'est pas automatiquement correct. Les exemples abondent également.

Alors, qu'est-ce qui tient debout ???

La seule pierre de touche est l'expérimentation et l'observation. De nos jours de larges pans de l'activité des scientifiques ont perdu tout contact avec ces deux domaines, celui de l'expérimentation et celui de l'observation. L'exemple le plus typique est celui des supercordes, la théorie ultime, des siècles à venir, qui est évidemment "en construction". Il n'y a pas de théories qui soient a priori bonnes ou mauvaises. Celles de Bearden ont la prétention de conduire à une expérimentation (je n'ai hélas pas réussi à capturer l'image de sa splendide machine. &&& Si un lecteur y parvient, qu'il me l'envoie).

Produire de l'énergie à partir de l'effet Casimir ou voler avec l'effet des pointes sont deux rêves comparables. A l'époque actuelle il y aurait mieux à faire que de ses perdre dans de telles rêveries : investir de fortes sommes d'argent pour développer l'exploitation des énergies éoliennes, solaire, des marées, de la géothermie, ou même simplement liée à la forte différence de température de l'eau dans des mers ou des lacs.

Je fais une parenthèse rapide, car je reprendrai ce thème des "énergies douces" autrement plus intéressantes que ces fantasmagories sur l'énergie du vide (mais plus dérangeantes pour les lobbies industriuels et pétroliers). Les éoliennes actuelles, tripales ont trois défauts :

- La pollution sonore, le bruit
- La taille
- L'esthétique.

On commence à peine à envisager des éoliennes carénées multi-étages, qui ressemble à des "compresseurs fonctionnant à l'envers). Celles-là, on pourrait en truffer notre planète, les mettre dans les villes, dans des immeubles, en protégeant l'entrée par du grillage. Les immeubles seraient alors conçus pour servir de "pièges à vent", canalisant la puissance dans des goulets (imaginez la puissance, dans le midi, en cas de Mistral). Même chose pour tout accident de terrain naturel. Mais il y a déjà un lobby de ces coûteuses éoliennes tripales !

Une des façons les plus simples de produire de l'énergie électrique pourrait être de concevoir des centrales électriques immergeables. A 20 mètres de profondeur les tempêtes ne se font plus sentir. Dans des régions côtières tropicales les différences de température entre la surface et le fond atteignent des dizaines de degrés. Donc une source chaude et une source froide. Le reste est de l'engineering tout simple. Et ça ne se voit pas. Dans les lacs, où la convection est nulle, la différence est encore plus sensible et atteint facilement 30 degrés, même dans nos régions (plongez, l'été, dans un lac avec des bouteilles, vous verrez quelle est la température à 30 mètres de fond ! ). Il suffit d'extraire l'énergie électrique avec un câble. Pas de personnel. Un sas pour aller inspecter la station de temps en temps. Question solaire j'expliquerai comment on pourrait développer à bas prix des miroirs de Fresnel "cylindriques". A l'arrière des voitures ou près des caisses des supermarchés vous pouvez voir, sous forme de films plastiques transparents porteurs de stries des lentilles de Fresnel, commodes pour faire une marche arrière sans heurter le trottoir. Un miroir de Fresnel cylindrique permettrait de focaliser l'énergie du soleil sur un segment, un tube noir, absorbant, placé au foyer (mobile, déplaçable mécaniquement, pour suivre le Soleil dans sa course). En tapissant les toitures de ce genre de miroir on récupérerait des watts à foison, direction : le chauffage domestique, ou une production d'électricité à travers une turbine à gaz. NB : le Soleil envoie plus d'un kilowatt d'énergie par mètre carré. Les grands ensembles, les ensembles industriels pourraient être équipés de ces systèmes plans.

Le stockage de ces énergies sporadiques (comme l'énergie éolienne). Réponse : dans le réseau Edf, avec des compteurs électrique sui peuvent s'inverser. Tant le kilowatt quand c'est l'Edf qui vous vend l'électricité, tant quand c'est elle qui achète. Quand le Mistral souffle dans la vallée du Rhône, si des dizaines de milliers de particuliers produisaient de l'électricité en surplus (qui alimenterait tout simplement des voisins non équipés ) l'Edf pourrait mettre en veilleuse une centrale au fioul. Un type qui vient les week-end dans sa résidence secondaire pourrait bénéficier d'électricité gratuite pendant ce temps, alors qu'en semaine il alimenterait ses voisins. On peut aussi stocker de l'énergie sous forme thermique sous terre, dans des sortes de piscines souterraines calorifugées. Celui qui a "trop d'eau chaude" peut alimenter ses voisins. Plus le tank est grand, plus c'est rentable.

Des idées comme celles-là, intelligentes, faisables, il y en a à la pelle. Mais vous n'entendrez pas Greer les promouvoir. Il dérangerait alors trop de gens et on le ferait taire (essayez, en France, de toucher au monopole de l'Edf !).

S'il y a une chose que les Américains doivent détenir, ce sont des supraconducteurs travaillant à haute température, voire à la température ordinaire. Donc coût du transport de l'électricité à distance nul. Mais cela, Greer se garde bien d'en parler. C'est du secret défense au plus haut niveau. La guerre des étoiles, les armes à micro-ondes, les compresseurs à plasma, les canons à plasmoïdes sont les premiers clients de ce gadget qui pourrait, celui-là, transformer réellement notre mode moderne. Là, il faudrait concentrer des efforts (mais le breakthrgouh, la percée est probablement faite depuis des décennies, outre Atlantique). Est-ce que Greer en parle ? Non. Il donne la parole à des clowns qui vont emmener l'attention du public vers "l'énergie du vide". Et notre éditeur naïf répercute.

Je crois que mon prochain dossier sera sur ces "énergies douces". Il sera copieux.

En comparaison de ces conneries de vol avec effet Biefeld-Brown ou "plaques à antigravité" le vol hypersonique avec une entrée d'air contrôlée par la MHD est quelque chose de bien concret, qui fait d'ailleurs intervenir l'effet Hall. A ce propos une anecdote me revient en tête. En 75 j'avais publié une note aux Comptes rendus à l'Académie des Sciences (grâce à Lichnérowicz) sur les aérodynes MHD ("convertisseurs MHD d'un genre nouveau"). En 76 mes idées créèrent un certain remous médiatique. Maurice Arvony, qui était alors chroniqueur scientifique dans le Monde écrivit un papier où il se moquait de mes théories en disant "qu'avec l'effet Hall on ne pourrait même pas mettre en oeuvre des forces capables de soulever une feuille de papier à cigarette". Mais il confondait l'effet dans les gaz et celui qu'on trouve dans les semi-conducteurs. J'adressais au Monde un droit de réponse très poli, mais argumenté, qui ne fut jamais publié.

La MHD met en jeu des forces considérables. Rien à voir avec "l'effet Biefeld-Brown". Imaginez un courant de seulement un ampère par centimètre carré. Cela fait dix mille ampères par mètre carré. Composez cela avec un champ atteignant seulement un tesla. Vous obtenez une force par unité de volume JB qui atteint dix mille newtons par mètre cube. Une tonne par mètre cube. Si c'est de l'air, vous imaginez comme ça "dégage".

Remarque : Bien que j'aie décidé de ne pas délivrer d'enseignement en MHD, à cause des applications militaires je vais quand même rappeler qu'il existe deux MHD, pratiquement totalement différentes. Elles se différencient par la valeur du Nombre de Reynolds magnétique, que l'on confondra pratiquement avec la valeur de la conductivité électrique. A forte valeur de ce Reynolds les champ magnétique et le "plasma" sont intimement liés, comme sont liés les cheveux et le peigne qui les coiffe. C'est le monde de l'astrophysique. Les arches des éruptions solaires sont des exemples de manifestations d'un plasma en situation de fort nombre de Reynolds magnétique. Si vous cherchez MHD avec un moteur de recherche vous tomberez sur cette MHD-là. C'est également celle des Tokamak, des plasmas de fusion. La MHD d'Aurora est une MHD à nombre de Reynolds magnétique faible, où le plasma peut glisser sur des lignes de champ magnétique. L'ionisation est modérée (par exemple un millième des atomes ou molécules). Corrélativement les températures du gaz de "lourds" et du gaz d'électrons peuvent différer. On peut avoir un "plasma bitempérature", également dit "plasma froid". Un tube au néon est un plasma bitempérature. Le néon est à la température ordinaire, les électrons, à 10.000° , produisent par excitation des atomes du rayonnement ultraviolet qui, excitant à son tour le matériau fluorescent du tube, produit de la lumière "à peu près blanche".

 

Un dernier commentaire à propos de Greer et de son "attitude courageuse".

Jusqu'où peut-on aller trop loin ?

Bonne question. Au delà : ce sujet OVNI est-il un sujet "sensible" ou une affaire dérisoire. Ceux qui désinforment ont tout fait et continuent d'oeuvrer pour que le discrédit continue de s'attacher à ce dossier. Je vois que Jean-Jacques Vélasco, "directeur" (et unique membre) du SEPRA sort un livre en avril 2004 où il semble qu'il affirme, cette fois, que "Les OVNIS, ça existe !". Je me souviens d'une émission à la télévision où Vélasco avait travaillé avec mes amis les frères Bogdanoff. C'était le Cnes qui avait écrit le synopsis de l'émission et ça remonte à quinze ou vingt ans. Les message était "seul un pour cent des observations résiste encore à l'analyse, mais un jour tout cela sera élucidé".

J'avais dit à Igor et à Grichka : "mais pourquoi avez vous tourné un pareil document". Réponse : "nous sommes en difficulté à la télévision. On nous a proposé cela, à condition que nous abondions dans le sens voulu. C'est Vélasco qui a écrit les dialogues".

C'était l'époque où il était de bon ton d'enterrer le sujet OVNI et de mener une bonne chasse aux sorcières contre ceux qui voulaient "faire sortir le chat du sac". Bounias (décédé en 2003 d'un cancer) et moi démarchions auprès du Cnes et de son conseil scientifique pour pouvoir y proposer des projets concrets. Il y avait eu Trans-en-Provence. Nous suggérions d'essayer de reconstituer le phénomène en insolant des luzernes témoins avec des micro-ondes pulsées, qui n'existent pas dans la nature. C'était un projet extrêmement bon marché à l'échelle de ce qui se gâche partout. Il fallait une petite source de micro-ondes de table, en prêt. Bounias aurait fait les analyses biologique. Un affaire de 20.000 F. Nous fûmes éconduits. Motif allégué "vous n'êtes pas du Cnes". Ca aurait pu être n'importe quoi : "vous êtes juif, nègre, homosexuel..."

Mais l'ETCA (Etablissement Technique Central de l'Armement) récupéra l'idée et fit la manip dans ses labos. Vous seriez étonné de savoir par qui j'ai eu cette information !

Outre d'avoir fait saisir le compte épargne logement de l'ufologue Alessandri, Vélasco a trempé dans une manip de désinformation absolument effarante : l'affaire de Caorge Saint Nicolas, dans laquelle les services secrets français sont activement intervenus et vis à vis de laquelle il est devenu totalement amnésique. Je me demande si le dossier existe encore dans les archives du SEPRA (quel journaliste aurait le front d'oser poser cette question ?). Mais il existe des archives télé de l'époque, sur FR3. Je n'ai pas rêvé. Vélasco a bien posé au milieu de cette trace de 18 mètres de diamètre, et d'un mètre cinquante de profondeur, dans un champ de maïs "en train de prélever des échantillons pour analyse". Une telle affaire ne peut s'oublier comme ça. J'avais mis un dossier dans mon site là-dessus et je lui ai adressé une lettre ouverte à laquelle il n'a jamais répondu et que cinq cent malheureux gaziers ont signé (pas de quoi en faire un "mouvement d'opinion"). Il faudra que je remette cette affaire en ligne. Mais c'est fatigant de dénoncer sans cesse, sans cesse, dans une quasi-indifférence. Mais "Les temps changent et nous changeons avec eux", disait le caméléon Georges Pompidou. Donc il est devenu de bon ton de dire "les ovnis, c'est sérieux, c'est même probablement extraterrestre (rapport Cometa)".

En toute logique il devrait y avoir un débat télévisé où on présenterait des idées, des suggestions, des projets. Croyez vous qu'on y inviterait Jean-Pierre Petit ? Que se passerait-il si, en public, j'interrogeais le responsable du SEPRA sur cette affaire de Caorge Saint Nicolas !? C'est lui qu'on invitera, pas moi. La conclusion officielle sera (comme pour l'audit de Louange et la conclusion du rapport Cometa) de "renforcer le SEPRA". C'est un mauvais rêve. Que voulez-vous que fasse le "scientifique Vélasco" (tel qu'il s'était lui-même présenté dans une émission il y a plus de dix ans), ex-technicien en optique, devenu ingénieur-maison !

Pensez au responsable initial du GEPAN, Claude Poher, un autre "sorti du rang", autre "ingénieur-maison", complètement nul en physique de pointe, auteur de ce livre délirant "Universons, énergie du futur", la plus fantastique imbécilité scientifique publiée durant les dix dernières années, résultat de vingt années de cogitation solitaire (il y aurait un mot plus fort, qui me vient en tête. Mais je ne veux pas être discourtois).

Vous serez atterrés quand vous verrez la gabegie orchestrée par son successeur, Alain Esterle, en MHD, avant que le Cnes, inquiet d'un début de scandale, ne fasse précipitamment disparaître le Gepan dans une trappe et ne mette son responsable dans un placard.

Et maintenant voilà Stephen Greer qui s'y met, relayé par un éditeur séduit par l'extraordinaire témoignage du "Dr B", un simple pilier de bistrot. Fatigant...

De deux choses l'une : ou le dossier OVNI est sérieux, ou c'est pipeau. Même chose pour ces black programs US.

Greer évoque la façon "dont il se protège". Mais il y a mille façons de faire taire quelqu'un. Un bon procès en diffamation, d'abord. Alessandri y a eu droit. Vous verrez qu'il n'est pas le seul. On peut aussi faire le vide autour d'un individu, le mettre sur le sable. Jacques Pradel a connu cinq années de chômage organisé, après ses deux films sur "l'autopsie", qui furent la risée de tous. Pendant cinq ans toutes les portes restèrent fermées devant cet homme "à fort Audimat". Commode pour pouvoir dissuader ses collègues de jouer au petits soldats. Je réalise que si j'ai pu parler c'est parce que j'étais ... fonctionnaire, dont invirable. Mes crédits ont été supprimés pendant vingt ans, ma carrière bloquée. J'ai eu droit à une guerilla incessante dont j'ai pu émerger grâce à mes qualités de chercheur. Mais ça a été quelque chose et, quoi que je puisse en dire, j'en porte les stigmates.

Un jour Auguste Meesen me disait "mais tu as du tuer quelqu'un pour être en butte à des telles cabales ! Moi je n'ai pas ces problèmes "

Bien sûr, vous ne trouverez rien de bien dérangeant dans les écrits de ce père tranquille de la science dont la seule originalité a été de dire un jour "je m'intéresse aux OVNIS". Moi j'ai été beaucoup plus loin dans le terrain de jeu de la science. J'y ai créé un certain désordre. Pas lui, qui n'a jamais publié un texte lié aux ovnis autrement que dans la revue de la SOBEPS (Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux), INFORESPACE. Il continue dans son site internet.

En France, comment neutraliser quelqu'un ? Simple : il suffit de faire le vide devant lui. Mes derniers passages à la télévision : chez Ruquier, Tapie (où on a prudemment coupé des passages où je répondais avec fermeté aux deux potiches du Cnrs que le réalisateur avait fait venir.

Ah, une anecdote en passant. René Pellat, qui était alors Haut Commissaire à l'Energie Atomique (et ancien .. des tas de choses), avait accepté de venir. Tapie était tout excité. On lui avait réservé la loge du VIP, dans les studios. Soudain Tapie arrive, son portable à la main défait, vingt minutes avant l'émission.

- Petit, vous aviez raison. Pellat vient de se décommander en disant qu'il avait une réunion importante. Mais, je vous en supplie, ne le dites pas à vos deux autres collègues (dont Couturier, astrophysicien, devenu directeur de je ne sais plus quoi). Ils n'ont accepté de venir que parce qu'on leur avait dit que Pellat venait. Si vous leur dites que celui-ci s'est désisté, ils vont se barrer et je n'aurai plus personne sur mon plateau, à part vous, Louange et Bourdais.

Il y a des gens qui regardent ces émission et disent :

- Alors, que fait-on ?
- Mais rien, laissez-le parler. Sur de tels plateaux il perd des points en crédibilité. Les gens le perçoivent au mieux comme un original, un fantaisiste, au pire comme comme un énergumène, un type qui veut régler ses comptes avec la Terre entière. Quant aux scientifiques ? Aucun problème : ils sont totalement allergique au dossier et ça ne risque pas de bouger de ce côté-là.
- Et ses déclarations sur les expériences nucléaires souterrains en France ?
- Chez Tapie et Ruquier on a fait couper les passages. C'était du différé (il n'y a plus que du différé, maintenant). Laissez-le parler. Personne ne le croît. Les gens, on peut leur faire avaler n'importe quoi. Et tout le monde s'en fout. S'il se manque sur son site, collez-lui un nouveau procès en diffamation, ça l'occupera.

Greer ne dérange personne. Qu'il agisse de concert avec les structures qui, aux USA, pilotent ces opérations de désinformation ou qu'il soit manipulé, le résultat est le même. Ce petit médecin de campagne, qui joue les "grandes gueules" fait parler de lui. Il publie un livre qui sera traduit en de nombreuses langues. Il gagne de l'argent et, franchement, dans ce qu'il raconte, il n'y a rien de concret. C'est peut être aussi tout simplement un mythomane. C'est en tout cas un remarquable parleur. Moi, je dérange parce que j'apporte des éléments techniques précis, comme sur Aurora. Comme je l'ai dit dans mon livre, sur un plateau de télé je mettrais en déroute n'importe quel contradicteur qui s'aventurerait sur le terrain technico-scientifique. Sur un plateau ou dans une réunion où figurent des gens compétents. A Supaéro, en juin 2003, où des enseignants en mécanique des fluides étaient présent, je n'ai pas eu l'ombre d'une critique sur les thèses que je défendais.

Ah, autre anecdote : les 3 heures de conférence à Supaéro ont été filmées, avec une caméra numérique, par les élèves. Demandez donc à l'école que cette cassette soit diffusée. Moi je n'ai pas pu en avoir d'exemplaire. Les étudiants m'ont avoué avoir reçu l'ordre de ne pas la diffuser. Pourtant c'est un discours exclusivement technique. Il faudra refaire ce "show" pour le site de Wathelet, après que celui-ci ait "perdu son site UFOCOM".

Si Greer dérangeait, ah mon Dieu, ça ne durerait pas trois jours. Il serait adroitement menacé, sans que cela ne laisse de trace. Et il ne pourrait même pas faire mention de cette menace.

Je vous cite une anecdote. J'avais un ami cancérologue. Un jour on lui avait demandé de signer une fausse attestation pour pouvoir faire sortir un redoutable gangster de prison, "pour raison de santé".

- Et alors ? Vous avez accepté ?
- Oui. Mais vous ne savez pas comment les choses se passent. Un jour, dans la rue, vous êtes abordé par un vieux monsieur qui a l'air très affable, un inconnu. Il vous dit "Mes amis et moi aimerions beaucoup que Monsieur .... puisse profiter de ses vieux jours. Son séjour en prison l'affecte beaucoup, vous savez et cela a de graves conséquences sur l'état affectif de membres de sa famille, sur ses enfants. Nous vous serions gré de nous aider en ce sens, de vous montrer.. humain, compatissant. Ah... vous avez une petite fille de huit ans tout à fait charmante, j'ai vu. Quelle enfant adorable. Ce qui est terrible, de nos jours, ce sont les risques que font courir parfois des automobilistes maladroits à ces jeunes enfants, quand ils traversent dans la rue. J'ai vu un accident dans le journal, récemment. Quelle horreur ! Bon, bonne fin d'après midi". Et alors, qu'est-ce que vous faites quand vous entendez ce discours-là ?

Revenons à Greer. Supposons qu'il prenne sont rôle de Cassandre un peu trop au sérieux. Il faut donner un coup d'arrêt à ces rodomontades un peu dérangeantes. On enlève Greer quelques heures. On l'anesthésie avec une bombe-aérosol. Il se retrouve, se réveille dans un lieu inconnu, face à des inconnus qui lui tiennent le discours suivant.

- Greer, mon vieux, jusqu'ici vous avez été très bien. Mais en donnant de l'écho à certaines infos vous êtes sorti du terrain de jeu. Nous allons vous donner un avertissement. Je sais que vous ne pouvez pas répondre : vous avez un écarteur dentaire dans la bouche. Nous allons vous faire une piqûre, dans la langue. Ca ne laissera pas de trace. Il y a plusieurs ampoules devant vous. Nous allons en prendre une au hasard. Certaines contiennent le virus du sida et une telle piqûre vous rendra séropositif. C'est une question de hasard. Espérons que vous aurez de la chance ou que j'aurai eu la main heureuse. Après, vous vous ferez faire un test HIV et vous suerez de trouille en attendant le résultat. Si vous avez de la chance, cette fois-ci, vous passerez au travers. Mais sachez que si vous sortez un tant soi peu de l'ufologiquement correct, et des spécialistes vont vous briefer sur ce que vous aurez à dire et à ne pas dire, sur comment vous devrez dire les chose et comment vous devrez éluder certains sujets, nous rééditerons cette petite séance, avec des ampoules chargées. Peut être prendrons-nous cette fois votre femme, ou votre fille aînée. Elle baise déjà, je crois ? Ca serait bête d'être séropositif à dix sept ans, non ? Si vous parlez de tout ceci, les gens vous prendront pour un fou. Et si un jour vous voulez annoncer dans la presse "coast to coast" qu'on a pris votre fille, qu'on lui a fait une injection dans ma bouche et qu'elle est devenue séropositive, les gens diront "Sa fille a attrapé cela dans une party et Greer essaye de récupérer cela pour apporter de l'eau à son moulin", et personne ne vous croira. A part ça nous avons "sponsorisé" un excellent éditeur dans le pays, très compréhensif, très coopératif. Vous allez gagner de l'argent, si ça continue.

Cela pourrait être ce scénario, ou des tas d'autres. Aux USA, pays de J.R.Ewing, on ne plaisante pas. En France on se contente d'user des procès en diffamation, ou simplement de laisser pisser parce qu'en général, ça suffit amplement.

Quand j'avais envoyé une lettre ouverte à Chirac, Président des Français, j'avais eu une réponse. Ce fut d'ailleurs la seule. Essayez, ça, vous verrez, ça répond toujours. Il y a un service, important, à l'Elysée avec de multiples correspondants chargés du boulot, qui gèrent les mille lettres par jour. Souci électoraliste. Ca plaît aux Bidochons de pouvoir exhiber une missive portant "Présidence de la République" en s'écriant "ça y est, "il" m'a répondu !

Un type très sympa m'a contacté, qui gère, dans le service, les lettres un peu "étranges", sujet incluant les ovnis et le paranormal, les maisons hantées, et qui les dispatche à différents collaborateurs "spécialisés", lesquels composent les réponses en maniant la "langue de bois". Il m'a dit :

- J'ai lu tous vos livres. Dans "Enquête sur les OVNI", 1987, vous introduisez le mot "Cosmotrouille" pour illustrer la réaction de peur qui saisit les gens lorsqu'ils sont confrontés au phénomène ovni et même simplement au dossier. Vous devriez en ajouter un autre "Cosmo-indifférence". Savez vous combien de lettre sont adressées au Président chaque année en moyenne, concernant le sujet OVNI, attendu qu'il en reçoit sur tous les sujets plus de mille par jour ?
- Non, dites le moi....
- Une à deux par an.

Vélasco va sortir son livre. Mais dormez tranquilles et regardez vos télévisions : il ne se passera rien de notable côté ovnis avant 2020, ou 2050, ou 2885, selon les sources...


Dans ce qui suit, mes démarches auprès du groupe Disclosure, après envoi du dossier avant Noël 2002



19 mars 2003
. J'ai envoyé ce message à Debbie Foch, la webmaster du site Disclosure, après maints messages restés sans réponse.

Dear Debbie,

In France, we are very surprized by your long silence. I have sent an important file to Disclosure before Christmas. No answer.

What is exactly Disclosure ?

If the fabulous invention mentioned by Dr Greer is nothing but a hoax all the project will collapse. But wasn't be planed ?

An hypothesis :

1 - Greer presents his claims in his website. He affirms his intention to fight with courage against authorities, in order to reveal truth.
2 - His efforts begins to look like a simple marketing operation.
3 - Then Greer searches "new energies"
4 - He finds rapidly a fabulous invention, converting vacuum energy into enectricity. The inventor is not a physicist but "a man who has a good feeling about electromagnetism".
5 - The invention turns to be a hoax.
6 - Greer is disqualified.
7 - Later, when another effort will be done in order to fight against cover-up policy people will say "same stuff. The things will turn like in Greer's story".

To sum up : is Disclosure a disinformation operation ?

Sincerely yours             Dr Jean-Pierre Petit

Traduction :

19 mars 2003 .

  Chère Debbie,

  En France, nous sommes assez surpris par votre silence prolongé. J'ai envoyé un dossier important à Disclosure avant Noël. Pas de réponse.

  Qu'est-ce exactement que Disclosure ?

  Si la fabuleuse découverte mentionnée par le Dr Greer se révèle n'est qu'une farce, l'ensemble du projet s'effondrera. Mais n'était-ce pas planifié ?

  Une hypothèse :

  1 - Greer présente ses revendications sur son site. Il affirme son intention courageuse de combattre les autorités afin que la vérité se fasse jour.
  2 - Ses efforts virent au marketing.
  3 - Greer se met alors à la recherche de "Nouvelles Energies".
  4 - Il tombe alors rapidement sur une invention fabuleuse, capable de convertir l'énergie du vide en électricité. L'inventeur n'est pas un physicien mais "un homme qui a une bonne intuition des phénomènes électromagnétiques".
  5 - Cette invention se révèle être une farce.
  6 - Greer est disqualifié.
  7 - Plus tard, quand une nouvelle personne essayera de lutter contre le maintient du secret les gens diront "C'est la même histoire que cette affaire Greer".

  En résumé : le projet Disclosure est-il une opération de désinformation ?

      Sincèrement à vous                       Dr Jean-Pierre Petit


March 19 th The answer of Debbie Foch :

Dear Jean-Pierre,

Of course Disclosure is not a disinformation operation. We only have a small core group of people working on this as mainly volunteers, and are very overloaded with work. At this time, Dr. Greer is focussing on the energy project, with the rest of the SEAS science team. There is nothing to report to the public yet on this. When there is, we will tell everyone. Please do not assume failure or hoax. That is not our goal or intent. If you wish to send your materials on your research directly to Dr. Greer, you may mail them to him at:

Dr. Steven Greer
PO Box 265
Crozet VA 22932
USA


My answer :

Dear Debbie

If Disclosure is not a disinformation operation, then just prove it. Greer must have some personal e-mail. Give it to me. You have the work. Print it and send it to him.
> We only have a small core group of people working on this as mainly volunteers, and are very overloaded with work. At this time, Dr. Greer is focussing on the energy project, with the rest of the SEAS science team.

What is this team where no physicist can examine a solid work, well-built. Who are you, all ? Jokers ?
>
> There is nothing to report to the public yet on this.

Why don't report about my work ? It's real, it's well constructed. It refers to very important problems : US black programs. We thaught that Greer was searching this kind of stuff. Frankly, what kind of a game do you play ? I want an answer. A quick one.

So, they are two possibilities. Either Disclosure is a disinformation, either it's driven by incompetent, inefficient persons. We wonder what is the worse eventuality, really.

Dr. Jean-Pierre Petit


 

Le site de l'organisation disclosure en anglais : http://www.disclosureproject.com

Pour contacter l'organisation Disclosure : Disclosure2001@cs.com

Pour contacter Debbie Foch, la webmaster du site disclosure webmaster@disclosureproject.org

Pour contacter la secrétaire de Greer, Emily Kramer :    ekramer@cs.com


Greer développe sa thèse. Les américains auraient percé de nombreux secrets liés aux ovnis et ferait de la rétention technico-scientifique, privant ainsi le monde d'un véritable âge d'or, en particulier de sources d'énergie illimitées et non-polluantes, pouvant permettre aux hommes de s'affranchir des contraintes liées aux combustibles fossiles ou au nucléaire. Disclosure veut dire "révélation". Il s'agit d'un plaidoyer vibrant. Le texte initial semble donc inciter des gens qui soient impliqués dans ces black programs à parler. Suivent alors quelques témoignages d'officiels à la retraite, malheureusement un peu vides.

En 2001 Greer change son fusil d'épaule et, créant une société :

Space Energy Access Systems
www.SEASpower.com
PO Box 265
Crozet, VA 22932
Phone: 540-456-8302
Fax: 540-456-8303

et se met à la recherche de l'invention du millénaire, de la nouvelle source d'énergie capable de résoudre tous les problèmes de la planète.

En janvier 2003 il donne une fracassante interview sur une radio qui est captée sur l'ensemble du territoire américain. Voici la traduction des extraits essentiels de cette intervention :

En 2002 il lance une spectaculaire opération de Merchandising, de vente de livres, de vidéos, de DVD.


Extraits de la transcription de l'interview ddonnée par le Dr Steven Greer à la radio AM (coast to coast) et au journaliste Georges Noory le 30 janvier 2003. Ce document, dans sa version anglaise, est reproduit enb bleu, ci-après, en petits caractères et est extrait du site :

http://www.disclosureproject.org/excerpts-transcriptcoasttocoastJan312003.htm

(J'ai tranduit cela à grands traits. Si quelqu'un a une meilleure traduction à proposer, elle sera la bienvenue)

Georges Noory (GN) : Ce soir, pendant une heure nous allons parler de l'Energie du Point Zéro. Dr Greer, est-ce qu'un organisation travaille actuellement sur cette Energie du Point Zéro, ou s'agit-il d'initiatives individuelles ?

SG : Je ne suis pas sûr que cela soit l'énergie du point zéro. Certains diraient qu'il sagit du flux d'énergie de l'énergie quantique du vide. Il y a plusieurs théories sur ce point. Nous avons formé un groupe appelé Accès aux Systèmes d'Energie de l'Espace qui est une société dont le but est d'identifier et de tester des machines, des technologies, des systèmes qui, dit simplement, produisent à la sortie plus d'énergie qu'on n'en injecte à l'entrée, ce qui devrait en principe être impossible mais qui, dans les faits, fonctionne. La raison pour laquelle je m'exprime ici ce soir est que nous avons apparemment, et je précisera ici ma pensée, mis la main sur un tel système.

...

SG : Ainsi ce système serait une sorte de "Saint Graal". Mon conseiller scientifique et le bureau des directeurs de notre notre groupe... on récemment fait une inspection de ce système sur son site et je puis vous dire que c'est la chose la plus étourdissante que j'aie vie de ma vie. C'est vraiment quelque chose

{securité}

SG : La raison pour laquelle je parle de ceci alors que cette découverte n'en est qu'à son tout début est que des millions de personnes qui écoutent ce soir représentent notre protection. ... il est dans nos intentions de protéger ce système, de le tester, de le rendre parfait, de le diffuser au sein du publoic et d'en terminer avec ces besoins d'essence et de pétrole, de charbon, et de permettre que s'instaure sur notre planète une nouvelle civilisation qui puisse perdurer. Ceci aurait probablement pu se produire déjà 50 ans plus tôt. Mais c'est maintenant le moment de le faire. ....

{description de l'appareil}

SG : Laissez moi vous décrire ce que j'ai vu, si vous avez un moment. Cela n'est pas très grand. On peut le tenir dans une seule main. .... Je ne suis pas autorisé vous expliquer le principe de fonctionnement.....Quand la machine fonctionne elle produit des centaines de watts sous uine forme exploitable. Nous l'avons vu de nos propres yeux ainsi il n'y a aucun doute à ce sujet.... Le système a permis de faire fonctionner une lampe de 300 watts, unbe autre de 100, une chaîne stéréo, un ventilateur, un moteur électrique, tous en même temps sans qu'il n'y ait d'apport manuel extérieur d'énergie. Ainsi, ceci représente un progrès scientifique majeur. L'inventeur va probablement mériter un prix Nobel après que tout ceci aura été démontré devant la communauté scientifique.

...Il n'y avait aucune source d'énergie cachée (...) ... quoi qu'il en soit ce ne sont que des travaux préliminaires. ... L'inventeur devrait créer un système plus puissant dans les mois à venir... Différents exemplaires seront testés dans différents services et universités....

GN : Mais qui est cet inventeur, Steven. Si vous pouvez me le dire, serait-il possible que cela soit un physicien ?

SG : Hmmm - non (...) . Eh bien, je suppose que toute personne qui s'occupe de ce type d'énergie doit être d'une certaine façon un physicien. Mais celui-ci n'a pas formellement fait des études de physique (...). C'est quelqu'un que vous pourriez considérer comme une sorte de génie inné dans ce domaine et qui, depuis l'enfance, a acquis un savoir intuitif et profond des phénomènes électromagnétiques (...) des circuits électriques et de toutes les choses de ce genre.

GN : Une sorte de fils spirituel d'Albert Einstein, de nombreuses années plus tôt,nommé John Wheeler avait dit qu'il y avait assez d'énergie dans une tasse de café pour évaporer toute l'eau des océans de la planète. .....

SG : Je voulais passer cette information assez vite parce que vous savez aussi bien que moi que dans le passé des gens qui ont diffusé de telles informations ont été supprimés. Des gens ont été assassinés, emprisonnés....

... Ceci n'est pas une théorie consipirationniste. Nous pouvons démontrer devant une court de justice que ceci n'est produit maintes fois.....Actellement vous mettez en jeu mille milliards de dollars d'énergie dans les usages domestiques et les transports avec des combustibles fossiles. Il est grand temps d'en finir avec cette ère et de passer à une nouvelle. Même le Président a dit dans son discours aux Etats de L'Union, après le 11 septembre que c'était une préoccupation de sécurité nationale de devenir indépendants du point de vue de l'énergie. ....

...J'ai quelque chose à vous dire, une autre chose importante - et n'importe quelle personne qui est ouverte à la technique comprendra de quoi je parle - nous avons vu dans les dernières années nombre de systèmes qui avaient l'air prometteurs mais qui ne produisaient pas de l'énergie sous une forme exploitable. Cette fois, si vous pouvez imaginer tel que j'en ai évoqué le fonctionnement vous avez une sortie en 60 hertz, 110 volts, un ampérage correct, qui fait fonctionner quoique ce soit sur lequel on le branche, aussi longtemps que vous le voudrez.... Je n'ai jamais été témoin d'une pareille chose. .....

{implications}

SG : Imaginez que vous soyez capable de faire ceci, cela .. bla-bla-bla..... 99.999 % de l'humanité aura à y gagner. La Terre sera la grande gagnante. Nos enfants... etc....

{implications pour les voitures à hydrogène}

Georges Noory : ... est-ce que votre concept d'énergie du point zéro pourrait fonctionner directement sur les automobiles ou envisageriez vous par exemple de créer de l'hydrogène pour l'utiliser comme carburant pour les voitures ?

SG : Eh bien... bla-bla-bla.....

{description de l'énergie quantique}

G N : L'énergie du point zéro dérive en principe de considérations issues de la mécanique quantique, et a quelque chose à voir avec le niveau des phénomènes subatomiques. Pourriez vous nous dire quelques mots là-dessus ?

SG : Eh bien, d'après ce que je peux en comprendre, si vous regardez l'espace qui est autour de vous, pas le vide spatial, mais simplement l'espace dans lequel vous vous trouvez, cet espace et et le niveau fondamental auquel la matière et l'énergie existent fluctuent en fonction d'un champ de potentiel puissant. C'est une sorte d'homéostasie. Et ce que font ces technologies c'est de perturber ce phénomène d'homéostasie suffisamment pour permettre à cette énergie de base de faire irruption et cette énergie c'est l'énergie quantique du vide, qui est autour de nous. ... C'est comme prélever de l'énergie dans un réservoir, énergie qui est sans cesse présente mais sous une forme qui n'est pas présentement exploitée. ... Il y a énormément d'information à ce sujet. Il y a un nouveau livre du Dr. Tom Bearden qui est presque une encyclopédie.

{perspectives d'avenir}

GN : Essayons d'être réalistes, Steven. S'il n'y a, comme vous le dites, aucun obstacle, quand pensez vous pouvoir mettre ces dispositufs sur le marché, ou au moins dans une configuration permettant de passer à une phase d'évaluation ?

SG : Nous envisageons de pouvoir le faitre d'ici deux à trois mois (...). ... On espère pouvoir passer à la phase de production d'ici une année (...). Ces systèmes devraient être disponibles dans le premier trimestre de 2004. Bien sûr, nous ne savons pas ce que nous allons rencontrer et quand vous vous engagez dans cette sorte de développement technologique vousprenez le risque de connaître quelques déceptions (...). Je ne fais que spéculer, mais telles sont nos intentions. .....

et il se remet à évoquer de plus belle les fantastiques applications escomptées.

.. Nous pourrions avoir des générateurs qu'on pourrait installer directement dans les maisons de telle façon qu'il n'y aurait même pas de dispositifs d'amenée de courant à prévoir. Les dispositifs pourraient posséder leur propres source d'énergie, autonome. .. Notre but est de créer cette génération d'appareils d'ici une année, une année et demie (...). Je voudrais pouvoir dire plus vite, mais étant donné ce qui se passe dans le monde actuellement cela pourrait se faire en ce temps là ou en plus de temps encore.... Nous voulons mettre le paquet de manière à ce que cela ne dure pas une éternité. En vérité, Tom Bearden et moi- nous discutions de cela juste avant de rencontrer les membres de la Commission Environnement du Sénat. Il a dit que si ces nouvelles technologies ne se mettent pas à produire cela en série d'ici le premier trimestre de 2004- étant donné le fait que la biosphère est soumise à de telles contraintes à cause des tensions géoipolitiques - on pourrait simplement manquer le train. ...

.. Tout ce que je peux dire c'est que les essais dont j'ai été le témoin, sur site, se sont montrés extrêmement promletteurs et que j'espère que tout cela va déboucher sur des études reproductibles et sur l'analyse scientifiques réclamée par notre équipe de telle manière que cela puisse être fait dans les quelques mois à venir (...).

Voir en fin de fichier la reproduction (intégrale) de l'intervention de Greer en radio (document A).


Avant que Greer ne fasse ces fracassantes déclarations j'avais tenté de prendre contact avec lui.
Voici le contenu d'un mail que je lui avais adressé le 2 décembre 2002 (texte en angmais en fin de fichier, document B):

De Jean-Pierre Petit (France) à Steven Greer, 2 décembre 2002.

  Cher Monsieur,

  J'appartiens au CNRS français (Centre National de la Recherche Scientifique). Je suis âgé de 65 ans et je suis "Directeur de recherche". J'ai fait mes études de 1958 à 1961 à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aréonautique de Paris. J'ai ensuite travaillé comme ingénieur d'essai dans le domaine de la propilsion des missiles pour sous-marins (MSBS). En 1965 j'ai rejoint la recherche française et j'ai alors construit des convertisseurs MHD (bien des années avant qu'on ne réalise que ceux-ci pourraient devenir des sources d'énergie pour les stations spatiales militaires).En 1972 je me suis reconverti dans les domaines de l'astrophysique, de la cosmologie théorique et de la géométrie. J'ai écrit 32 ouvrages. Voilà pour mon curiculum vitae. En 1975 j'ai commencé à m'intéresser à la propulsion MHD et j'ai publié plusieurs papiers sur le sujet. j'ai dirigé une thèse de doctorat sur la suppression des ondes de choc par l'action des forces de Lorentz, ce qui était évidemment très lié à la technologie des ovnis. Il y a eu des papiers publiés lors de colloques internationaix de MHD, à Moscou en 1983, à Tsukuba, Japon, en 1987 et à Pékin en 1990.

  Je m'apprête actuellement à publier un ouvrage au début de 2003 (sa sortie est prévue pour janvier). Son titre sera "OVNIS et armes secrètes américaines". Je pense que ce livre apporte des éléments en rapport avec la démarche que vous avez suivie dans votre projet Disclosure (révélation). Je m'explique. En 2001 j'ai participé à un meeting consacré à la "propulsion avancée". Là j'ai rencontré des scientifiques américains impliqués dans des black programs, comme le progarmme Aurora. A la fin de ce colloque les onformations que j'ai pu collecter complétaient ce que j'avais moi-même pu apprendre sur ce sujet. Je vais essayer de résumer cela brièvement.

- J'ai appris là-bas que les Américains auraient récupéré un engin "non-conventionnel" à Roswell en 1947. Cet appareil n'aurait pas été conçu pour assurer des voyages interstellaires. C'était juste une navette spatiale hypersonique. Pour des raisons mal élucidées l'engin se serait crashé et aurait été ensuite récupéré par les militaires américains. Cela fournit immédiatement aux officiels américains la preuve définitive que les ovnis étaient d'origine extraterrestre. Ils décidèrent alors (retro-engineering) d'exploiter cette "manne technologique" tout en désinformant les autres pays. Ainsi on fit beaucoup d'efforts pour discréditer lke sujet ovni. cette plitique est toujours active en Europe. Le but était de concevoir à partir de ces données de nouvelles armes et exxclusivement cela (...).

  Au début des années soixante-dix les militaires américains commencèrent à comprendre que lka MHD (magnétohydrodynamique) avait partie liée avec la propulsion des ovnis (dans certaines de leurs évolutions intra-atmosphériques). Avec cette technologie on ne pouvait pas assurer une croisière interstellaire mais il était par exemple possibble de faire voler une navette à vitesse hypersonique. Les Américains ont alors décidé de développer la MHD dans le plus grand secret, tandis qu'ils firent de leur mieux pour convaincre les autres pays que cette voie ne pouvait mener à rien. Ils ont ainsi délibérément en ostensiblement laissé dépérir leur MHD civile. Au même moment il développaient une torpille MHD par exemple. Je me suis rendu aux Etats Unis en 1984 où j'ai participé à un colloque international, civil, consacré à la MHD. Les gens s'y plaignirent amèrement du désintérêt des pouvoirs publics pour ce domaine. Je me souviens entre autre avoir entendu un chercheur nommé Solbès (un tangérois d'origine), qui travaillait avec l'Américain Kerrebrock et qui avait lancé sur un ton narquois en me désignant :

- Messieurs, je vous p résente un homme qui croît encore en des projets de MHD.....

et il se mit à rire. Ceci à une époque où les projets de MHD militaire américains étaient déjà opérationnels. Ainsi, en 2001 lors de cette rencontre de brighton j'appris que la torpille MHD américaine avait atteint 2000 km/ dès 1980. Maintenant cette vitesse doit se rapprocher des trois mille kilomètres à l'heure. Très peu de gens savent que cette engin est bien réel. Je sais personnellement comment il est conçu et comment il fonctionne. Si cela entre dans le cadre du projet Dosclosure je suis prêt à donner tous les détaiuls techniques à ce sujet.

  Au début de 1990 les essais de l'avion espion "Aurora" ont débuté aux Etats-Unis. C'es une machine extraordinaire et si vous avez un place pour cela (est-ce que Dosclosure a un site web ?) je peux également envoyer tous les détails sur la façon dont fonctionne cet engin. C'est une machine hypersonique capable de décoller par ses propres moyens à l'aide de turboréacteurs coventionnels. Elle grimpe ensuite et accélère jusqu'à Mach trois. A une certaine altitude les entrées d'air conventionnelles des réacteurs sont alors fermées. Le flux d'air supersonic incident est alors dirigé vers les réacteurs à travers une entrée d'air différente, située sur le dessus totalement plat de la machine. En amont de cette entrée d'air : un générateur MHD "pariétal". celui-ci permet alors de ralentir l'air sans l'échauffer. Ce processus est réalisé sans création d'une onde de choc, de telle manière que ce gaz, recomprimé, peut être dirigé vers l'entrée d'air d'un turboréacteur conventionnel, mélangé à du kérozène, etc. L'énergie électrique produite est alors redirigée vers un accélérateur MHD pariétal situé enb avl de la tuyère, ce qui donne un gain de vitesse additionnel. On appelle ce système un "MHD-bypass" ou "pontage MHD.

  Ce qu'on appelle "effet Hall" fournit alors des tensions très élevées. On les utilise pour créer une décharge électrique au voisinage des bordss d'attaque ce qui a pour effet de protéger ceux-ci en y créant un coussin de plasma. A l'aide de cela Aurora peut voler à 10.000 km/h et à 60 km d'altitude. Il se comporte comme un wave rider (une machine qui se sustente grâce à la surpression créée par son onde de choc inférieure sur laquelle est "surfe"). Une pousse additionnelle est alors donnée par des fusées conventionnelles qui peuvent permettre de satelliser l'appareil. le phénomène de rentrée atmopshérique est alors négocié en utilisant les converyisseurs MHD pariétaux comme générateurs ce qui permet de concertir l'energie cinétique en énergie énecrique, elle même consacrée à l'ionisation et créatrice d'une dissipation par rayonnement. Aurora peut décoller et atterrir par ses propres moyens et dérive directement de l'analyse de la machine récupérée à Roswell. Les Russes avaient un projet analogue nommé "Ajax" mais ne purent le mener à bien faute d'argent.

  D'un autre côté les B2 qu'on montre ne sont pas les vrais. Les machines exhibées devant le puiblic lors de meetings ou sur des photos ne sont que des leurres. Les véritables B2 ne volent que de nuit et leur technologie est sensiblement différente. Eux aussi volent à 10.000 km/h et à 60 km d'altitude, mais sans créer d'ondes de choc. Ils peuvent décoller des Etats-Unis, voler jusqu'ax antipodes, lâcher leur cargaison de bombes et revenir à leur base de départ en unbe seule nuit, sans avoir besoin d'être ravitaillés en vol. Comme Aurora le fait d'être totalement environnés de plasma en fait des machines complètement furtives. Je peux également, si vous le désirez, vous envoyer tous les détails sur ces machines, que je décris également dans mon livre. Si quelqu'un dans votre groupe lit le français je pourrai également envoyer l'ouvrage quand il sera publié, en janviert 2003.

  Au milieu des années soixante les Américains ont découvert de nouvelles sources d'énergie. Cette découverte a été faite fortuitement, lors d'expériences nucléaires souterraines menées au Nevada. Le but de la manip avait été de comprimer un matériau en effectuant une "compression magnétique" (une système inventé par Sandré Sakharoiv en 1952). Dans les années soixante Sakharov et son équipe obtinrent ainsi des pressions de 25 millions d'atmopshère en utilisant un simple explosif chimique. Les Américains décidèrent d'utiliser une "petite bombe à fission" (d'une kilotonne) mais le résultat qu'ils obtinrent s'avéra singulièrement différent. La pression atteinte fut telle qu'il synthétisèrent de l'antimatière. Parla suite ils apprirent à récupérer cette antimatière produite et à la stocket dans des bouteilles magnétiques. Ces antimatière stockée dans des bouteilles magnétiques se trouve ainsi actuellement être la source d'énergie propulsant un engin de forme discoïdale utilisant la MHD, capable de voler à Mach 10 en basse altitude et que possèdent aussi les Américains. cette machine devien alors lke parfait missile de croisière qu'aucun missile conventionnel ne peut descendre.

  Ils savent aussi stocker de l'antimatière dans des cristaux, par confinement électrostatique, et on produit des centaines de millions de "Bucky balls" (en français la traduction est "cochonnet", c'est à dire la boule qui est importante dans le jeu). Ces objets, ayant la taille d'une balle de golf sont entourés d'un bouclier thermique. Leur puissance n'est que de 40 tonnes de TNT ce qui fait qu'ils peuvent être dispersés sur une cible sans qu'il y ait emport de matière pulvérulente dans la haute atmosphèr'e, sa,s créer d'hiver nucléaire. Les Américains ont déjà produit assez de bombes pour être capable de réduire en cebdres un pays de la taille de la Chine. Ils ont aussi resté des bombes beaucoup plus puissantes sur d'autres planètes. Dans de tels engins l'antimatière n'était pas emportée à partir de la Terre mais synthétisée sur place, au moment où l'engin atteignait sa cible.

   Ils ont aussi développé des accélérateurs MHD à haute impulsion spécifique et les ont utilisés pour la propulsion spatiale. Ainsi le système solaire a-t-il pu être exploré en secret.

   Tout ceci représente toute une gamme d'armements mais c'est aussi une fantastique source d'énergie capable de faire "pfleurir les déserts", alors que toute cette technologie a été détournée à des fins militaires.

   Au passage si on possède de l'antimatière en suffisance on peut utiliser cette énergie pour porovoquer des transmutations et créer de nouveaux atomes à partir par exemple de la poussière des routes ou de l'azote de l'air. Les extraterrestres n'ont pas de "productions inustrielles". Tout objet peut être copié en un nombre illimité d'exemplaire, à l'aide de cette technologie. cela fait que nos visiteurs ne sont nullement intéressés par nos ressources naturelles et nos "trésors".

  Ceci mène également vers l'antigravitation. Nous savons comme cela fonctionne mais c'est probablement assez différent de ce que vous pouvez imaginer. Actuellement les Amérivainbs cherchent comment concevoir des véhicules interstellaires et c'était la raison de leutr présence à ce colloque de Brighton.

  Je pense que vous êtes dans le vrai. Ils ont probablement détruit des ovnis avec des systèmes à énergie dirigée. La situation semble assez incontrôlable et nous risquons de nous trouver confrontés à un "Folamour spatial".

    Je suis prêt à parler de tout cela avec vous. Vous n'avez simplement qu'à dire quand et où. J'espère que d'autres scientifiques auront la mpêmle démarche que moi. C'est leur devoir de le faire.

   Nous avons eu certains certains contacts avec des extraterrestres depuis 20 ans, de temps à autre. En général ils ont envoyé de simples lettres. Plus rarement il y a eu des contacts physiques. Mais là n'est pas le plus important. Dans une lettre que j'ai reçue en 1992 ils ont signifié leur approbation vis à vis de mon attitude consistant à révéler ce que je savais. cette lettre constituait un appel à la communauté scientifique. J'ai décidé personnellement de faire ce choix quels que soient les risques encourus. Nous sommes actuellement en train de tenter d'organiser un groupe en France ("Opération Don Quichotte"). Les gens restent en général assez passifs. Nous avons compris au passage de les buts des officiels français, ds'agissant de leur intérêt pour le dossier OVNI était uniquement d'apliquer ces recherche aux armements. Il suffit pour s'en convaincre de lire le rapport COMETA qui est également disponible en anglais.

     Je vous donne l'URL de mon site web :          http://www.jp-petit.com

     et j'attends votre réponse                               Jean-Pierre Petit


En retour je reçus un message de la webmaster de son site, Debbie Foch. Je lui proposais alors de lui fournir un dossier plus construit et elle accepta avec chaleur. Voici donc ci-après la version française de ce que je lui envoyai avant Noeël 2002 :

Lettre ouverte d'un groupe de Scientifiques français
aux responsables anglais du Groupe Disclosure
(version française) 

          ( version en anglais)

Introduction.

   Nous sommes un groupe de scientifiques français. Nous avons pris connaissance du texte que le docteur Greer a mis sur le site disclosure et nous avons été impressionés par ses propos. Nous sommes en effet, comme lui, convaincus que certaines nations du monde et principalement les Etats Unis ont retiré de l'étude du dossier ovni, de la récupération d'épaves d'ovnis et éventuellement de contacts avec des aliens des informations qui ont débouché sur des connaissances scientifiques entièrement nouvelles. Nous discuterons plus loin de l'évaluation des travaux qui ont pu être réalisés à partir de ces informations. La question est "jusqu'où ont-ils pu aller ?". Nous disposons d'informations précises concernant les black programs américains liés aux avions hypersoniques, qu'il s'agisse de l'avion espion satellisable Aurora ou d'une d'un bombardier hypersonique à long rayon d'action dont le B2 ne représente que la couverture. Dans ces cas précis les données techniques dont nous disposons nous permettent d'afficher notre certitude.

   Ces technologies ont dérivé directement de l'analyse de l'épave récupérée à Roswell, qui était celle d'une navette spatiale hypersonique et non d'un engin interstellaire. Si les applications mises en oeuvre sont exclusivement d'ordre militaire, ce que nous déplorons, il est évident que ces techniques trouveraient un meilleur emploi, la seconde dans le domaine de transports civils hypersoniques et la première en tant que lanceur spatial entièrement réutilisable, beaucoup plus efficace et beaucoup moins onéreux que les classiques fusées.

La possible synthèse d'antimatière.

   Au delà, il existe une forte présomption selon laquelle les Américains maîtriseraient la technique de production massive d'antimatière, celle-ci, et non "l'énergie du vide" constituant cette énergie du future, quasi-magique, semblant venir de nulle part et inépuisable. A moins que cette manière de transformer la matière en antimatière par compression thermonucléaire ne puisse être considérée comme une façon "d'extraire de l'énergie à partir du vide". Je précise au passage qu'une fois qu'on a produit de l'antimatière de cette façon on peut ensuite l'utiliser pour en produire d'autre. Il n'est pas besoin de procéder à une explosion nucléaire à) chaque fois. Mais cette technique procure à l'humanité des bombes incroyablement plus destructrices que les plus puissantes bombes thermonucléaires existant actuellement. Elle crée aussi un danger de guerre potentielle simple par le fait que le stockage de très faibles quantités d'antimatière dans des cristaux, où elle se trouve alors confinée électrostatiquement de manière extrêmement stable permet de concevoir des mini-bombes ou "bucky balls", de la taille d'un oeuf, écran thermique compris, d'une puissance de 40 tonnes de TNT. La faiblesse de la puissance de ces bombes et le fait qu'il n'y ait pas de déchêts produits fait que ces bombes deviennent utilisables. Au lieu de larguer sur un point des bombes très puissantes, qui provoquent l'emport en haute atmosphère de grandes quantités de débris pulvérulents et provoquent un effet d'hiver nucléaire, on peut alors répandre une grande quantité de ces mini-bombes à antimatière et provoquer des destructions comparables, en évitant que cette matière pulvérulente, montant à haute altitude, ne provoque cet effet d'hiver nucléaire.

   Nous pensons que les Etats-Unis possèdent déjà un grand nombre d'engins de ce type avec lesquels ils seraient capables de réduire en cendre des pays entiers et que ces engins, de manière plus discrète, ne tarderont pas à être utilisés. Tout ceci nous fait perdre complètement de vue les applications positives que l'humanité pourrait retirer d'une telle technologie en faisant, comme l'écrivait fort justement le Dr Greer "fleurir les déserts".

Le problème des matières premières et des déchêts.

   Nous pensons que les engins extraterrestres qui nous visitent utilisent comme source première d'énergie de l'antimatière, soit stockée à bord, soit synthétisée. Cette énergie de base peut être utilisée à des fins très diverses. Un des plus intéressantes consiste à maîtriser les transmutations entre matériaux et de pouvoir ainsi synthétiser à volonté n'importe quel type d'atome. Ceci, combiné à une nano-technologie très avancée permet de synthétiser les systèmes les plus complexes sans qu'il y ait d'intervention humaine, c'est à dire de ce que nous appelons "travail". Inversement n'importe quel système composé d'atomes peut être concerti en un déchêt aussi neutre que l'hélium, déchet idéal par excellence. Ceci s'inscrit, si nous survivons au siècle à venir, dans notre futur technologique. En complètant cet ensemble de techniques avec des connaissances en biologie plus intelligentes que celles que nous mettons actuellement en oeuvre sur Terre l'être humain détient donc, très près de sa main les clef d'un âge d'or.

L'état actuel de la technologie sur Terre.

   Nous ne savons pas jusqu'à quel point ces technologies ont pu être poussées sur Terre. Nous n'avons pour le moment que la fort présomption que la synthèse d'antimatière par compression thermonucléaire ait été obtenue aux Etats-Unis à la fin des années soixante et nous reviendrons plus loin sur ce point. Il reste un autre problème, évoqué par le Dr Greer, qui est celui de la réduction du poids de machines, de l'annulation de celui-ci ou de son inversion (antigravité). Nous pensons que ceci est une chose faisable. Lorsque les ufos se déplacent près du sol sans provoquer de déplacement d'air ils utilisent cette technique. Nous pensons que la compréhension de celle-ci recquiert un changement de paradigme important, une modification profonde de notre façon de concevoir l'espace et la matière. Ceci reste pour nous encore spéculatif et nous nous proposerons de revenir sur cette question plus loin. Il est évident que la maîtrise de l'antigravité aurait des applications aux transports civils mais nous pensons que bien au delà, cette technique serait dirtectement liée aux voyages d'étoile à étoile. Là encore c'est une question que nous renvoyons en fin de dossier.

Nos commentaires sur le projet Space Energy Access Systems.

   Ce projet part d'un excellent sentiment, mais ne nous paraît pas susceptible d'aboutir. En effet nous pensons que les buts poursuivis (production illimitée d'énergie, antigravitation), s'ils sont physiquement envisageables, mettent en jeu des technologies fort avancées et fort coûteuses. En effectuant une comparaison tout se passe comme si la fondation offraient à des gens vivant dans l'antiquité une pleine bourse d'or à celui qui pourrait faire voler un avion sur une distance de dix kilomètres, avec trois passagers. Nous sommes sceptiques sur le fait que de telles techniques puissent être compatible avec une technologie "soft", être à la portée d'amateurs ou de laboratoires relativement modestes. Des tels travaux ne peuvent à notre avis être envisageables qu'à l'échelle de laboratoires disposant de moyens considérables et pour lesquels ce prix d'un million de dollars ne représente que peu de choses en comparaison du côut de ces recherches. Le corollaire serait que de tels laboratoires ne pourraient qu'être des émanations des lobbies militaro-industriels. Au mieux les tenants d'un tel projet verront-ils apparaître des idées théoriques intéressantes, mais non des réalisations pratiques exploitables. Mais, bien sûr, en exprimant cette opinion nous pourrions tout aussi bien nous tromper.

Notre réponse au manifeste "Disclosure"

   Si nous ne sommes pas en mesure d'apporter au Dr Greer une machine créant de l'énergie à profusion ou permettant d'annuler la force de gravité nous sommes en revanche en mesure d'apporter des arguments étayés en faveur de sa thèse du détournements de technologies, par un complexe militaro industriel, échappant éventuellement au pouvoir politique américain, aux simples fins de permettre à ces gens de dominer le monde par la force. Les éléments que nous sommes susceptibles de produire concernent la propulsion sous-marine à haute vélocité et la mise en oeuvre d'avions hypersoniques à très long rayon d'action, ces deux techniques reposant sur ce qu'on appelle la magnetohydrodynamique ou MHD.

Généralité sur la MHD.

   La MHD a fait l'objet d'un gros effort de recherche dans les années soixante, avec un secteur civil, le seul évidemment qui ait été perceptible pour le public. Le but était alors de produire de l'électricité par conversion directe (direction MHD conversion) en utilisant comme énergie primaire soit des combustibles fossiles dans ce qu'on appelait alors des "cycles ouverts" soit dans ces systèmes "en bboucle fermée" où l'énergie aurait été produite par des réacteurs HTR (high temperature reactors). Dans les deux cas les équipes se heurtèrent au fait que les gaz, au température "technologiques", même ensemencés à l'aide de substance à bas potiel d'ionsation, comme le césium, sont trop peu conduteurs de l'électricité. Leur conductivité électrique reste trop basse en dessous de 3000°K. Les Russes ont poussé le plus loin possible cette technique de production MHD d'électricité avec leur générateur U-25, fonctionnant avec la combustion d'un mélange d'hydrocarbures et d'oxygène pur. Mais ces recherches civiles furent finalement abandonnées. Il y eu un un autre essai où on tenta de fonctionner avec des gaz possédant deux températures, "hors d'équilibre" (c'est à dire où la température du "gaz d'électrons" excède celle des autres composants, atomes ou ions). Ceci n'était pas possible dans des milieux moléculaires comportant beaucoup de gaz carbonique (donc issus d'une combustion). En effet cette molécule peut être aisément excitée par chocs avec des électrons. Il s'en suivant une intense perte d'énergie par rayonnement (désexcitation radiative). Ce type de fonctionnement avec deux température fut donc réservé aux "cycles fermés" où le le "fluide de conversion" était alors un gaz rare : l'hélium, ensemencé avec du césium, utilisé pour refroidir le coeur d'un réacteur fonctionnant à haute température (1500°K). Précisons que ces réacteurs n'ont jamais été construits et testés. Les atomistes pensaient seulement qu'il était envisageable qu'on puisse les construire et, grâce à Dieu, cela n'a jamais été fait.

   Ces recherches se heurtèrent une instabilité découverte en 1964 par le Russe Vélikhov qui détruisait complètement les performances de générateurs en rendant le plasma très inhomogène. Ce préliminaire peut sembler étrange mais il permet de comprendre pourquoi les recherches de MHD civiles furent abandonnées dans de nombreux pays, sauf aux Etats Unis et en URSS où se développait en parallèle et dans le plus grand secret une MHD militaire. En Russie le père de cette MHD militaire est Andréi Sakharov. Son élève ne fut autre que Vélikhov, initiateur de la guerre étoiles façon soviétique, et principal conseiller de Poutine en matière d'armements de pointe.

Description des torpilles MHD à haute vélocité détenues par les USA et la Russie.

   Les USA et l'URSS avaient acquis de longue date la preuve absolue que les ovnis étaient d'origine extraterrestre. Les USA avaient pour leur part récupéré au moins une épave de véhicule hypersonique, à Roswell et il y a lieu de penser que les Russes bénéficièrent d'un apport semblable. Ca n'est qu'au début des années soixante-dix que les Etats Unis comprirent que la MHD était une des clefs du fonctionnement de la navette de Roswell. Ayant compris que cette MHD militaire avait une importance stratégique majeure ils lancèrent une intense politique de désinformation, tant à l'intérieur du pays que dans les autres nations pour convaincre les chercheurs que ces voies étaient des impasses. Je détiens ces informations parce que je fus moi-même très impliqué dès 1965 dans les projets de MHD civils français. Je construisis un générateur linéaire, de Faraday, basé sur un "tube à choc", produisant pendant 200 microsecondes des puissances de plusieurs mégawatts. Le champ magnétique était de 2 teslas. Nous pûmes obtenir le premier fonctionnement bi-temperature stable, vis à vis de l'instabilité de Vélikhov et ceci fut présenté au colloque international de Varsovie en 1967. Mais, dans notre pays comme ailleurs ces recherches furent abandonnées au début des années soixante-dix, en dépit des succès obtenus. Notons par exemple que notre équipe avait pu, en agissant sur des flux d'argon à 10.000°K, entrant dans un accélérateur de Faraday à 2750 m/s et sous une pression d'une bar, communiquer à cette rafale gazeuse un gain de vitesse de 5.500 m/s sur une distance d'à peine dix centimètres. Mais à l'époque personne ne perçut en France l'intérêt militaire de ce qui allait devenir, ailleurs, une propulsion MHD à haute impulsion spécifique.

   Je me rendis aux Etats Unis en 984, si mes souvenirs sont exacts, à un international MHD meeting, à Boston. Les Russes présentèrent le générateur de Pavlovsky, une des différentes versions du générateur à compression de flux expérimenté dès les années cinquante par l'équipe de Sakharov, qui allait devenir par la suite l'alimentation-type de leurs armes à énergie dirigées (faisceaux d'électrons, lasers). En dehors de cette nouveauté les représentants des différents pays, y compris des chercheurs américains (le colloque avait été organisé par J.F.Louis, de l'AVCO) déploraient cette désaffection des différents gouvernements. Or, et cela nous l'ignorions, les Américains avaient fait fonctionner leurs premières torpilles MHD à deix mille kilomètres à l'heures trois ans plus tôt, ce que nous n'apprîmes que bien des années plus tard.

   Aujourd'hui les torpilles à hélice ont été abandonnées depuis trente ans exactement dans les pays se situant à la pointe des techniques. La propulsion par fusée à poudre s'imposa vite comment beaucoup plus intéressante et déboucha sur des engins comme le Supercav américain ou le Sqwal russe.

La Sqwal russe, propulsée par fusée à poudre. Les tiges émergeantes correspondent au sustème de guidage.
Elles se déploient après l'élection et permettent à la torpille de "voir" sa cible en dehors de la bulle de vapeur dans laquelle elle évolue.



La torpille russe Sqwal, propulsée par poudre.

   Lors de la manifestation française "Euronaval" où nous tentons de vendre nos gadget militaires à tous les gens susceptibles de la payer, d'où qu'ils viennent, des amiraux imbéciles, confrontés à cette question des "torpilles hypervéloces" (tout est relatif) s'écrièrent : "en matière de torpilles, la vitesse n'est pas tout". Un mot à propos de cette torpilles "à supercavitation", comme cette torpille russe. A l'avant un générateur de gaz injecte des gaz de combustion chauds qui, se mélangeant à l'eau de mer transforment celle-ci en vapeur. La torpille se déplace alors dans un environnement de vapeur d'eau, ce qui produit une traînée de friction beaucoup plus faible que le milieu liquide. Bien sûr, ces torpilloes sont guidées, sinon elles n'auraient aucun intérêt et leur sustème de guidage est visible sur cette photo. Il s'agit de ces tiges fines qui se déploient après que la torpille ait quitté son tube de lancement. Le pilotage est assurée par cette couronne de tubes qui ceinturent le "coquetier" du propulseur principal. Les français en sont toujours aux torpilles à hélices. Ils en possèdent deux types. La première (sept mètres de long, 400 ampères) fonctionne avec des piles qui ne sont activées que peu de temps avant le tire, par adjonction d'un électrolite. Elle atteint cent kilomètres à l'heure. La seconde utilise un mélange liquide carburant-comburant, dirigé vers une turbine à gaz. Elle peut alors atteindre 120 kilomètres à l'heure. Mais ces engins sont d'un maniement délicat. L'explosion d'une torpille de ce type entraîna la perte d'une sous-marin anglais il y a une trentaine d'années (précisions de M. H Allorant , allrant@defint.net : le sous-marin anglais était le HMS Sidon, construit pendant la guerre. Il a été détruit le 16 juin 1955 en baie de Portland, à la suite de l'explosion d'une torpille de type "Fancy"). Les français préfèrent alors tirer ce type d'engins à partir d'hélicoptères.

   De gens pourraient être alors tentés de se dire "mais comment a-t-il accès à de telles onformations ?". Dans ce cas, la réponse est simple. Durant l'été 2000 j'ai effectué une croisière en bateau sur le Nil. Questionné, mon voisin me confia qu'il était ingénieur d'essai en torpille, travaillant dans une entreprise française. Me prenant pour un représentant de commerce en vacance il me raconta tout sur son job dans l'heure suivante.

   Les anglais possèdent aujourd'hui un engin équivalent, le Spearfish (espadon). Mais ces engins sont aujourd'hui totalement dépassés, bien que des pays comme la France n'en possèdent pas encore. Les torpilles MHD, que détiennent les Américains et les Russes ont aussi un propulseur fusée fonctionnant avec un propulsif se présentant sous forme solide (monergol). Le divergent fonctionne alors comme un convertisseur MHD, produisant de l'énergie électrique. Celle-ci alimente alors un accélérateur pariétal, dont le principe est donné en annexe, pour le pas alourdir cet exposé. Un tel système aspire l'eau de mer de manière extrêmement efficace. Le concept de traînée de frottement perd alors son sens puisque cette traînée est annulée et inversée. D'où les très grandes vitesses atteintes par ces engins. Ces vitesses leur permettent d'atteindre leur cible en un temps très bref, de l'ordre de quelques secondes. On estime qu'aujourd'hui leur vitesse pourrait atteindre 3000 ou 3500 km/h. On imagine aisément que ces torpilles représentent un atout stratégique majeur pour tout pays, car elles lui permettent de détruire ses plate-formes de tir nucléaire sous-marines, ultimes capacités de réponse, logées à faible distance de leurs cibles. En fait la destruction de ces sous-marins lance-engins (MSBS) représenterait le premier acte de guerre de toute nation possédant un niveau technologique élevé. Les Chinois ne détiennent pas encore d'engins de ce type.

   Toujours est-il que la torpille MHD et sa propulsion par accélérateur pariétal représente une des premières application de cette MHD militaire liée à l'analyse minutieuse de l'épave de Roswell.

Les engins hypersoniques américains. Aurora et le bombardier hypersonique antipodal.

   Il restait à concevoir des engins capables de se déplacer dans l'air. On sait qu'à partir de Mach 3 la recompression de l'air derrière une onde de choc entraîne un échauffement important. En passant au stato on peut monter en nombre de mach. Il est alors possible d'envisager, aux alentours de Mach six un fonctionnement en "scramjet", où la combustion est effectuée en régime hypersonique et où le carburant et le comburant (de l'hydrogène et de l'oxygène liquides) circulent dans le bord d'attaque pour assurer son refoidissement. Mais l'analyse de l'engin trouvé à Roswell allait fournir une solution bien meilleure, débouchant sur l'engin Aurora, qui fit son premier vol en 1990, à Groom Lake. C'est un appareil très astucieux, qui peut décoller par ses propres moyens, prendre de la vitesse de l'altitude, atteindre 10.000 km/h à 60 km d'altitude d'altitude, puis se satelliser à l'aide de fusées conventionnelles. On a alors deux fonctionnements successifs, très différents. Au départ, Aurora, dont la version Russe, Ajax, conçue par Fraistadt, ne put jamais voir le jour faut de crédits, ressemble à un avion à réaction conventionnel. Quatre turboréacteurs sans post combustion sont installés sous une voilure à très forte flèche dont le dessus est totalement plat et l'arrière très relevé (en "cul de canard").


Dessin d'Aurora en subsonique et à Mach modéré

   Aurora atteint alors Mach 3. L'alimentation en air de ses moteurs se modifie alors. Les entrées d'air inférieures se ferment. L'engin vole alors dans un air à baisse pression qui s'ionise plus facilement. Une entrée d'air s'ouvre à la partie supérieure. Devant elle un ensemble d'électrodes parallèles, constituant un accélérateur MHD pariétal. Comme cette section travaille en générateur l'air se trouve ralenti et recomprimé par les forces de Laplace. S'effectue alors un ralentissement continu sans apparition d'ondes de choc et avec un échauffement très modéré, au point que ce gaz peut alors être envoyé vers l'entrée d'air du turboréacteur conventionnel alors que l'appareil vole à des vitesses atteignant 10.000 km/h et aux alentours de 60 kilomètres d'altitude. L'effet Hall crée de très fortes tensions. Les Américains utilisent dans ces convertisseurs pariétaux des systèmes supraconducteurs développant 12 teslas. L'instabilité de Velikhov est maîtrisée par confinement magnétique. Le voltage très élevé produit par effet Hall est utilisé pour créer un coussin de plasma au voisinage du bord d'attaque qui protège alors celui-ci de l'intense flux de chaleurs qui résulterait de la présence d'un "choc attaché". Le gradient thermique est alors très atténué. . La puissance électrique est ensuite utilisée pour accroître l'impulsion spécifique globale grâce à un accélérateur pariétal disposé en aval des sorties de tuyères (système MHD by-pass ou "pontage MHD). En France, quelques imbéciles sévissant dans des forums de discussion-ovni et s'abritant prudemment sous des pseudonymes ont argué que le "système de pontage MHD était connu de longue date". Mais aucun de ceux-ci, si on les avait mis face à un papier et un crayon, n'aurait été capable de décrire ce que je vais présenter début janvier dans mon livre "OVNIS et armes secrètes américaines", qui n'a été décrit dans aucun site Internet ni document en circulation à ce jour. Un autre imbécile, qui commence à m'énerver sérieusement, a propagé un peu partout à mon sujet la thèse d'un "délire technologique". Je trouve toujours étonnant que des gens dépourvus des connaissances adéquates puissent ainsi se manifester de manière aussi inconsidérée en privé ou même dans les médias, fort heureusement pour eux hors de ma présence, en posant aux "spacialistes de black programs américains".

Cette tuyère d'Aurora est alors du type "semi-guidée"

Aurora en configuration de vol hypersonique

   Elle est conçue pour fonctionner avec un taux de détente fixe, à une altitude donnée, qui ne dépend que de sa géométrie, non modifiable en vol. A plus basse altitude cette détente du gaz devient trop prononcée (par rapport à la pression ambiante) et le jet présente alors une succession de noeuds et de ventres, catactéristique des jets "surdétendus".

Jet surdétenu classique (simulation sur ordinateur)

    Ce phénomène est bien connu depuis la fin de la guerre 39-45, dès qu'on a mis en oeuvre des engins à propulsions par turbo-réacteurs ou fusées. Tant que les divergents à géométrie variable, constituées par des "pétales" mus par un système de vérins ne furent pas au point tous les jets des avions roulant sur leur "tarmac" avaient cette allure caractéristique "en pointillé" avec une succession, bien visible sur les photos d'archives, de zones brillantes et de zones sombres. C'est l'explication de la mystérieuse photographie prise en 1990 près de Groom Lake, où l'appareil, volant exceptionnellement de jour, n'avait pas encore atteint son altitude d'adaptation. Ce qui est intéressant c'est que les Américains, souhaitant retarder le plus longtemps possible la prise de conscience de leur supériorité technologique dans les autres pays sponsorisent, via des sites internets des fausses informations. Si vous allez sur des sites évoquant l'engin Aurora vous y trouverez des images parfaitement fantaisistes associées à une "combustion pulsée".

photo de traînée d'Aurora (Groom Lake, 1990).

Voici, par exemple, une de ces "images d'artistes", complètement bidon :

   Même un non-spécialiste remarquerait que les dessinateur a doté cet engin de dérives verticales, ce qui serait alors en totale contradiction avec des impératifs de furtivité.

   La portance du "véritable" engin Aurora est assurée par l'onde de choc qui s'établi et sur laquelle l'engin surfe. Ainsi c'est un "wave rider". Mais Aurora n'est pas conçu pour fonctionner longtemps de cette façon car la création de cette onde de choc s'accompagne d'une traînée d'onde et représente ainsi une dépense d'énergie. Des fusées permettent à l'engin soit de se satelliser à une altitude de 80 kilomètres, c'est à dire à la limite de l'atmosphère, soit d'effectuer des bonds balistiques à la manière d'un caillou ricochant sur l'eau. Sous cette forme c'est alors une sorte de semi-satellite pilotable, à la manière "surfer d'argent", héros bien connu des amateurs de bandes dessinées. L'engin, totalement environné de plasma, est évidemment parfaitement furtif. Quand il est satellisé à 28.000 km/h il peut effectuer sa rentrée sous un angle très faible, sans avoir besoin d'un bouclier thermique à ablation. L'ensemble de sa surface fonctionne alors en générateur MHD pariétal. La forte tension produit à l'avant un coussin de plasma protecteurn. l'énergie est principalement dissipée sous forme de rayonnement. En phase de rentrée on pourrait le comparer à un planeur hypersonique MHD, doté d'aérofreins d'un genre un peu particulier, disposés sur toute sa surface. Lorsque l'appareil regagne sa base toutes les opérations sont effectuées dans l'ordre inverse. Il est alors, en phase d'approche, propulsé comme un appareil conventionnel et se pose sur une piste normale.

   Toutes ces choses sont tenues secrètes. Les Américains tentent de retarder la prise de conscience des autres pays en menant des actions assez grossières de désinformation, en faisant croire aux Européens qu'ils s'apprètent à s'engager dans l'aventure de l'hypersonique alors qu'ils dominent déjà ces techniques depuis douze ans. Quant aux journalistes aéronautiques français, leur incompétences totale en matière de MHD les empêche de se faire une idée claire sur ces questions.

Une maquette d'Aurora nommée X-43A suspendue sous l'aile d'une B-52, placée en tête d'un puissant booster à poudre

En vol

Maquette d'un "pseudo-Aurora

   Dans le dessin ci-dessus certaines choses correspondent bien au "véritable Aurora". Le dessus plat de l'appareil, la position de ses quatre moteurs, accrochés sous le ventre de la machine et surtout son avant tronqué. Noter également l'arrière très relevé en "cul de canard", lié à un taux de détente très important. Par contre les dérives verticales relèvent de la fiction la plus complète. A ce stade, pourquoi ne pas carrément ajouter une hélice ?

   Cette stratégie américaine représente une dissimulation de progès technologique. La version civile d'Aurora représenterait non un avion espion satellisable mais un lanceur entièrement réutilisable, beaucoup plus économique que les classiques fusées qui doivent se fonder entièrement sur la poussée de leur propulseur et lutter contre la traîné d'onde liée à la création d'une onde de choc.

   Ce qu'ignorent les occidentaux et que je vais leur révéler dans un livre est que les Américains disposent également d'un bombardier à long rayon d'action hypetrsonique volant à des altitudes et des vitesses comparables. Ces bombardiers, vus de dessous, ressemblent au B2. La forme en dent de scie de leur bord de fuite sert à les stabiliser en phase d'atterrissage. Les tourbillons qui se créent alors consituent des barrières empêchant les décollement qui se produisent en bouts d'aile de remonter vers l'avant de l'appareil (ce phénomène entraîna juste après la guerre la destruction de l'aile volante inventée par Jack Northrop). Les B2 basés à Witheman, dont ont dit qu'ils auraient côté 2 milliards de dollars pièce ne sont que des leurres. Le véritable engin n'est pas subsonique. Il n'a pas non plus de cockpit ni de capotages supérieurs pour ses quatre moteurs. Ceux-ci sont entièrement logés dans l'aile épaisse, de façon que les aubes des turbines ne puissent pas renvoyer d'écho radar

   

Bombardier hypersonique à long rayon d'action

   (Remarque : on sait depuis février 2003 et après examen du film diffusé par Northop Grumman que l'éjection des gaz des tuyère se fait non comme indiqué mais selon une fente qui court sur presque tout le bord de fuite de l'appareil, ce qui donne une diluation maximale et une signature infrarouge minmale).

A la partie avant des ailes se trouvent des convertisseurs MHD pariétaux. Devant les moteurs ces systèmes permettent de recomprimer l'air incident sans onde de choc en l'amenant dans les entrées d'air de turboréacteurs classiques. La machine est une combinaison subtile de régions où les convertisseurs MHD pariétaux fonctionnent en ralentisseurs de gaz (en générateurs de puissance électrique) et d'autres où on contraire le gaz est accéléré. Ce système permet de contrôler entièrement le flux gazeux et d'obtenir la supprssion de toute onde de choc donc de la traînée d'onde. Si celle-ci subsistint ces machines ne pourraient pas voler bien longtemps, étant donnée l'énergie dépensée à les créer. Cette élimination complète des ondes de choc fut obtenue en 1997 et permit les premiers vols antipodaux. En fait ce bombardier est plus élaboré que l'Aurora sur plus d'un point. La décharge électrique qui est effectuée au bord d'attaque par exemple, possède une géométrie mieux maîtrisée ce qui permet de créer un véritable "bord d'attaque virtuel" en diminuant l'épaisseur relative du profil. La machine qui se cache derrière le B2 est ainsi capable de décoller des USA, d'aller bombarder n'importe quel point du globe puis de revenir se poser aux Etats Unis dans l'espace d'une seule nuit, en quatre heures de vol, même si sa cible se trouve aux antipodes, à 20.000 km de distance. Des missions de bombardement ont été effectuées en Europe et en Afghanistan (Kaboul), ces dernières étant présentées comme des vols de 40 heures, en subsonique, avec six ravitaillents en vol, la plupart étant effectués au dessus de la Russie, que les appareils devaient traverser. Sachant à quel point un appareil est vulnérable pendant ces ravitaillements en vol, qui sera assez naïf pour croire une telle version de ces missions ? On notera que les B2 que l'on montre ne possèdent aucune cabine permettant se prendre un quelconque repos. Quelle pilote pourrait supporter, assis sur son siège électable, un vol de 40 heures ?
    Voir sur mon site internet http://www.jp-petit.com/nouv_f/B2/B2_0.htm un dossier consacré au B2.

   Dans de nombreux domaines les Etats-Unis s'efforcent de dissimuler leur avance en matière de technologie militaire. Ils possèdent un drone hypersonique dont l'entrée d'air est contrôlée par un système analogue. Sur les photos qu'ils diffusent :

Le X-47A

ces entrées d'air, furtives, ne pourraient absolument pas fonctionner si l'appareil évoluait à vitesse supersonique, comme pourrait vous le confirmer n'importe quel mécanicien des fluides ou simple étudiant de SUPAERO. Les documents américains sont en général silencieux à propos de la vitesse atteinte par ces appareils, mais, fussent-ils furtifs, on voit très mal les Américains produisant des rones de combat subsoniques ! Ceci étant, la naïveté et l'aveuglement (voir simplement l'incompétence) des journalistes aéronautiques français ou des journalistes scientifiques fait qu'aucun, à ce jour, ne s'est simplement posé la question.

   Ces quelques éléments (il y en a bien d'autres, en particulier concernant les armes à micro-ondes, les systèmes de crowd control (contrôle des foules), etc permettent peut être au lecteur d'envisager que les USA aient pu effectivement acquérir une avance considérable en matière d'armements en utilisant les informations extraites des observations d'ovnis et de l'analyse d'épaves récupérées.

   Je suis d'accord avec Greer. Je pense que dès que les Etats Unis ont disposé de systèmes d'armes à énergie dirigée ils ont descendu des ufos, pour pouvoir les analyser.

Présomptions sur le fait que les US puissent détenir des bombes à antimatière.

   Le public commence maintenant à connaître les générateurs "à compression de flux", tels que les avait expérimenté A. Sakharov dès le début des années cinquante. Ce sont les générateurs qui équipent les E-bombs et les cruise missiles qui furent utilisés pendant la guerre du Golfe. Les spécialistes savent que ces générateurs (voir l'annexe 3) permettent aussi de comprimer des objets à très forte pression ( 25 mégabars en 1952) et de la accélérer à très grande vitesse (50 km/s en 1952). Dès la fin des années soixante les Américains envisagèrent donc de faire fonctionner ces systèmes en utilisant comme explosif des bombes atomiques de faible puissance (1 kT de TNT). Les pression obtenues furent alors si considérables que ceux-ci recréèrent dans cette sorte de "laboratoire" les véritables conditions du Big Bang, la matière se transformant alors en antimatière. Le dégagement d'énergie fit alors cent fois plus important que ce qui était attendu. Ceci fut gardé secret. Russes et Chinois ont par la suite cherché à réaliser de telles expériences mais ne purent y parvenir faute de détenir des supraconducteurs d'une qualité suffisante.

   Les Américains apprirent à séparer de la matière l'antimatière produite et à la stocker dans des bouteilles magnétiques. Depuis, cette antimatière sert par exemple à propulser un drone discoidal capable d'évoluer en airt dense à Mach 10, opérationnel depuis 2000, dont les Américains tentent de garder le secret. Cette machine fonctionne suivant les principes décrits par l'auteur dès 1976 (aérodyne MHD à induction, note aux Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris). A ce stade on notera que les Américains ont pratiquement reconstitué le fonctionnement des ufos en croisière intra-atmosphérique, grâce à la MHD, si on excepte le vol stationnaire sans souffle d'air, qui relève de "l'antigravitation" et les virages à angle vif.. Ils cherchent maintenant à aller au-delà de cette technologie, ce qui les amènerait à être capable de réaliser des voyages d'étoile à étoile. Nous ignorons s'ils ont ou non opéré des progrès sensibles dans cette direction. Certains le pensent. Si c'était le cas, ceci mettrait l'avenir même de l'humanité en danger, les extraterrestres ne pouvant tolérer qu'un peuple aussi barbare que le nôtre puisse aller perturber des civilisation voisines.

   En attendant les Américains utilisent de petites quantités d'antimatière pour accélérer de la vapeur de silicium à 500 km/s dans des accélérateurs MHD utilisés pour la propulsion spatiale. Avec de tels propulseurs ils ont pu accélérer des sondes à des vitesses atteignant 100 km/s et procéder ainsi à une exploration complète du système solaire, pratiquement achevée depuis 5 ans. Ils ont expérimenté des bombes à antimatière où de très fortes charges étaient alors synthétisées in situ , au moment de l'impact. Les premiers essais de ces bombes, totalement surdimensionnées pour un essai terrestre on été faits en les envoyant sur le Soleil. Pour ce faire des sondes, utilisant ces systèmes de propulsion MHD à très forte impulsions spécifique ont pu se positionner selon une trajectoire très écartée du plan de l'écliptique et être ainsi confondues avec un famille de comètes bien connue. Les essais se sont poursuivis avec des impacts sur Jupiter. Là encore les modules-bombes ont été positionnés de manière à être confondus avec des débris cométaires. Ces modules, initialement chargés à bord de la navette militaire Atlantis ont été amenés à pied d'oeuvre à l'aide d'un cargo à propulsion MHD qui s'est ensuite auto-détruit. Les modules ont créé une magnéosphère de manière à simuler le dégazage cométaire. Les modules ont pénétra dans la haute atmopshère de Jupiter à 100 km/s grâce à leur système de bouclier MHD. La synthèse d'antimatière par compression thermonucléaire, suivie de l'explosion immédiate a permis de confondre entièrement ces impacts avec ceux de débris d'une comête.

   Par la suite des tirs on été effectués sur des satellites de Jupiter comme Io et Europe. A cette occasion, à chaque fois, le satellite Galileo, mis en orbite précisément pour suivre tous ces essais n'a pas transmis ses images au sol, du moins officiellement. Il a connu plusieurs pannes privant les terrienbs d'images rapprochées des satellites de Jupiter.

Une question ouverte.

   La signification de tels tirs reste mystérieuse. S'agirait-il d'armes anti-comètes ? Certains astronomes pensent qu'au moment de la formation du système solaire une planète tellurique aurait été éjectée par effet de marée sur une orbite à la fois très excentrique, à longue période et très inclinée par rapport au plan de l'écliptique (2000-300 years). De plus cette planète aurait été broyée en une multitude de fragments en passant à l'intérieur de la sphère de Roche de la planète qui l'aurait éjectée. Le retour périodique de ce essaim de fragments, de la taille de comètes ou d'astéroïdes, donc indétectables à une distance supérieure à celle de Jupiter poserait quelques problèmes. Des aliens auraient-ils fourni aux Américains des éléments accélérant leur évolution technico-scientifique de manière à leur permettre de gérer la destruction de tels objets, entre 2020 et 2030 ? Cette accélération aurait-elle pu être déclenchée en abandonnant à Roswell une fausse épave ? Toutes les hypothèses peuvent être envisagées. Il faut se dire que si un risque de ce genre existait il faudrait se porter à la rencontre d'objet arrivant à 40 km/s, ce qui ne pourrait se faire avec une propulsion conventionnelle, car il faudrait ensuite faire demi-tour pour se mettre de conserve avec l'objet. Il faudrait alors creuser une galerie avec un jet d'antimatière, sur plusieurs kilomètres afin d'aller faire exploser une charge d'une puissance de plusieurs dizaines de milliers de mégatonnes au centre de l'objet aux fins de le convertir en débris d'une taille inférieure au mètre afin que ceux ci puissent être arrêtés par l'atmoshère. Les tirs sur Jupiter et ceux sur Io et Europe correspondaient-ils à un tel plan ?

   Nous ignorons, en fait, à la fois tout de notre système solaire et le futur de la Terre. Ici, en France, notre groupe a été prévenu plusieurs fois, téléphoniquement, à propose d'approches de comètes, les messages indiquant avec précision la date du périhelion, et ce bien avant que l'objet ait pu être détecté par les téléscopes terrestres.

   Récemment le docteur Greer a mis sur son site un texte où il évoque des possibilités de manipulation à une échelle planétaire. On ne peut rejeter cette thèse a priori. De toute manière le lobby militaro-industriel (devenu de nos jours essentiellement américain) surfe sur ses propres intérêts politiques et financiers. Dans le milieu des années soixante dix la revue Aviation Week and Space Technology n'en finissait jamais de décrire la fantastique menace constituée par une guerre des étoiles façon soviétique. Il était dans ces conditions indispensable et urgent de financer massiveement l'équivalent américain, c'est à dire l'IDS. Dans les années qui suivirent, après un réveil brutal, le Général Gallois, porte-parole des militaires français, édita chez Fayard un ouvrage intitulé "La Guerre des cent Secondes" où il développait des thèses semblables. Bien sûr les Russes n'ont jamais été des manches sur le plan technico-scientifique, loin s'en faut. Mais à l'époque où Gallois écrivait son livre il aurait été strictement incapable d'imaginer l'effondrement brutal de l'empire russe, qui serait aujourd'hui bien incapable de menacer qui que ce soit, si ce n'est à travers les ripostes dévastatrices de ses sous-marins géants Typhons ou des transferts technologiques incontrôlés (vente de mini-bombes A à des groupes terroristes ou de technologies de pointe à des bélligérants potentiels comme la Chine).

   Il est bien difficile de savoir la vérité. On pourrait par exemple arguer que le document "SL9", diffusé sur le net, n'est qu'une manipulation supplémentaire destinée à accréditer la possibilité d'une menace cométaire afin de justifier de nouveaux investissements en matière de technologie militaire. Peut-être. Mais alors pourquoi le nombre des "géocroiseurs" qui frôlent la terre de plus en plus près semble-t-il s'accroître d'année en année ?

A propos d'antigravitation.

   Les travaux de cosmologie théorique que nous avons publiés, inspirés par des informations fournies par les aliens nous ont amenés à construire un modèle cosmologique constitué par deux univers, qui prolonge les idées émises en 1976 par Andréi Sakharov (article Twin universe cosmology publié en 1995 dans Astrophysics and Space Science). Nous pensons d'ailleurs que celui-ci a été aussi contact avec des aliens. Voir la teneur étrange de la fin de son discours de réception de prix Nobel, lu en Suède par sa compagne Héléna Bonaire. Dans ce modèle il existe deux feuillets d'espace temps, deux univers jumeaux. Aujourd'hui deux australiens, Foot et Volkas, chevauchent un projet également gémellaire, l'univers jumeau étant cette fois appelé "mirror sector" (secteur en miroir). Ils sont les auteurs d'un article publié dans Physical review. Dans ce modèle le second univers est "P-symétrique" ("en miroir, P signifiant "parité"), alors que le mien est CPT-symétriques. Voir ce modèle sur mon site Internet. Selon celui-ci la "masse apparente" des particules du jumeau est négative. Si celles-ci s'attirent selon la loi de Newton, elles repoussent nos propres particules selon "anti-Newton". Un des effets de cette répulsion se trouve être cette ré-accélération de l'expansion cosmique, qui se confirme de jour en jour, le jumeau "poussant en quelque sorte" notre propre univers "vers l'avant". On notera que si l'action de l'univers jumeau relance l'expansion du nôtre, ce dernier induit dans ce jumeau le phénomène inverse (lire "On a perdu la moiotié de l'univers", Albin Michel, 1997).

    Quand des vaisseaux interstellaires se déplacent d'une étoile à l'autre ils utilisent cet univers jumeau comme une sorte de "métro-express". . Dans cet univers, extrêmement raréfié dans la partie qui est adjacente à la nôtre, les distances sont raccourcies et la vitesse de la lumière y est importante. Ceci rend alors possible les voyages en obéissant au principe "on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière dans l'univers où on se trouve". Une équipe américaine travaille sur une idée qui consiste à essayer de modifier localement la valeur de la vitesse de la lumière (warp driving concept, en français "tordre l'espace"). Notre approche est différente et déjà beaucoup plus avancée.

   Dans le principe l'engin doit transférer sa masse dans le second univers. Or, lorsqu'il effectue cette opération dans le voisinage de la Terre celle-ci devient invisible pour lui, mais se comporte alors comme une masse négative, répulsive. Si l'engin alterne rapidement les stations dans notre univers et dans la région adjacente de son jumeau, ceci n'est pas perçu par l'observateur, mais dans une des phases la nef tombe, attirée par la Terre, dans dis que dans l'autre elle monte, repoussée par elle. Globalement, ceci se traduit par une annulation apparente du poids de l'engin (quelle que soit sa masse). C'est notre interprétation de ce que les gens appellent l'antigravitation. Nous ignorons si les aliens auraient ou non communiqué ces techniques à des terriens.

Conclusion.

   Considérons ce que nous savons déjà, le texte de Greer nous a beaucoup interpellé. Il est clair qu'un groupe d'humains possède des éléments de technique et de science très en avance sur le reste du monde. Comment se sont-ils procuré ces éléments, pourquoi ? Est-ce simplement à cause du crash accidentel d'un engin extraterrestre à Roswell ? Y a-t-il derrière tout cela un plan beaucoup plus complexe ? Y aurait-t-il eu des contacts entre des aliens et ce groupe ? Quels sont les buts des uns et des autres ? L'hégémonie et la domination de ce groupe d'humain sur le reste de la planète serait-il une simple conséquences d'une politique visant à aider les terriens à survivre à une proche passage dans un essaim de fragments de planète ? Nous aimerions bien le savoir. Les hommes pourraient-ils, en prenant enfin conscience qu'ils ne sont pas seuls, acquérir enfin un peu de sagesse et se décider à utiliser leur technologie, parvenue à un niveau leur permettant de le faire, pour transformer leur planète en Eden ?

   Quoi qu'il en soit nous pensons que le temps est venu pour que les gens qui sont dans ces secrets se mettent à parler et c'est le sens de la démarche que nous avons effectué en direction de disclosure.

    Adressé en version anglaise au groupe Disclosure en décembre 2002

Pr. Jean-Pierre Petit,
Directeur de Recherche au CNRS,
Astrophysicist, specialist in MHD and theoretical cosmology.
(André Dufour, translator)


Bibliographie :


(1) J.P.Petit : "Is supersonic flight possible ?" Eigth Inter. Conf. on MHD Electr. Power Generation. Moscow 1983.

(2) J.P.Petit & B.Lebrun : "Shock wave cancellation in a gas by Lorentz force action". Ninth Inter. Conf. On MHD Electr. Power Generation Meeting. Tsukuba, Japan, 1986

(3) B.Lebrun & J.P.Petit : "Shock wave annihilation by MHD action in supersonic flows. Quasi-one dimensional steady analysis and thermal blockage". European Journal of Mechanics; B/Fluids, 8 , n°2, pp.163-178, 1989

(4) B.Lebrun & J.P.Petit : "Shock wave annihilation by MHD action in supersonic flows. Two-dimensional steady non-isentropic analysis. Anti-shock criterion, and shock tube simulations for isentropic flows". European Journal of Mechanics, B/Fluids, 8 , pp.307-326, 1989

(5) B.Lebrun : "Approche théorique de la suppression des ondes de choc se formant autour d'un obstacle effilé placé dans un écoulement d'argon ionisé. Phd n° 233. Université de Poitiers, France, 1990.

(6) B.Lebrun & J.P.Petit : "Theoretical analysis of shock wave anihilation by lorentz force field". International MHD symposium, Pékin 1990.

Annexe 1 : MHD
Annexe 2 : autres types d'armements
Annexe 3 : La torpille MHD


Janvier, février 2003 : Pas de réactions.

Je finis par relancer plusieurs fois Debbie Foch en lui demandant si mon mémoire (que j'avais rendu aisément accessible en le logeant chez mon serveur, où l'ensemble était donc téléchargeable par n'importe quelle personne connaissant son adresse dans le site) avait été lu par un membre de l'équipe de scientifiques qui entouraient le Dr Greer. Pas de réponse. j'insistais à plusieurs reprises. Elle prétexta un départ en vacances pendant deux semaines, en janvier. Quelqu'un finit par me communiquer l'adresse e-mail de la propre secrétaire de Greer à qui je signalais l'existence de ce document, donc la possibilité de le télécharger en un tournemain. Pas de réaction non plus.

On est à même de se poser des question. Quand on considère les fracassantes et récentes déclarations de Greer à la radio il n'y a qu'un nombre fini d'interprétations.

1 - Greer a effectivement mis la main sur une découverte bouleversantes, faite par un non-physicien (...) lequel serait capable d'inonder la planète d'énergie gratuite et inépûisable en un temps incroyablement bref.

2 - Greer, totalement naïf, se serait fait absuser par un habile charlatan. Mais ceci aurait impliqué que cela ait été également le cas pour tous les membres scientifiques de son équipe. De toute manière le résultat serait un discrédit complet sur le projet Disclosure et sur tous ses buts : découvrir une énergie gratuite et attirer l'attention des gens sur des programmes secrets américains, issus éventuellement de relations fort troubles avec des "Aliens". Tout la démarche de Greer s'amalgamerait alors avec la fanbtasmagorie style Startrek, Mars Attacks, Inependance Day, etc....Par la suite ce discrédit s'étendrait a priori à toute personne qui tenterait de soutenir des positions semblables.

3 - Greer était parfaitement au courant des buts réels de "l'opération Disclosure", c'est à dire dans un premier temps émoutsiller l'intérêt des gens en criant "on nous cache des choses !" puis faire brutalement retomber le soufflé au prix d'un auro-discrédit, éventuellement très correctement rémunéré.

On remarquera une chose. Avant même que sa société de recherche de l'énergie du vide ne soit constituée Greer avait lancé dans son manifeste un vibrant appel aux chercheurs travaillant sur de supposés projets secrets impliquant une rétention d'informations scientifiques et techniques, fort dommageable à l'humanité toute entière. Suivaient quelques témoignages d'officiels retraités, sans grand intérêt. Dans les faits, personne ne se manifesta. Question : cette manip était-elle destinée à inciter les bavards à se manifester afin de mieux les localiser et de les "effacer", pour reprendre l'expression utilisée dans le manifeste ? Dans cette optique la diffusion des informations que j'avais tenté de faire inserrer dans le site web de Disclosure n'aurait pas été bienvenue car elle aurait pu .. faire des émules. D'où cette étrange absence de réaction.

On peut difficilement croire que les gens de l'équipe scientifique de Disclosure, dont les physiciens, soient tous des imbéciles incompétents. De plus j'ai en général la réputation d'avoir quelque talent pour présenter les choses de manière simple et abordable. Dans ces mois qui suivirent l'envoi une réaction logique aurait été un mail d'un des membres de l'équipe, disant "je suis le physicien que Greer a chargé d'évaluer votre envoi. Pourriez-vous répondre aux questions ci-après..."

Ce ne fut pas le cas et plus le temps passe plus s'amenuise l'espoir qu'il y ait une réaction du même genre.

Je vous suggère d'écrire (en anglais) au docteur Greer ou à Debbie Foch en m'envoyant la copie de vos mails.
Je reproduirai également les réponses obtenues, s'il y en a.

Démarches effectuées depuis le 10 mars 2003

Pour le moment cette affaire Diosclosure ne me paraît pas être d'une limpidité évidente. Je la verrais plutôt s'inscrire dans le cadre d'une politique générale de désinformation. La MHD est un discipline très construite. Tout ce que j'ai écrit dans mon ouvrage tient parfaitement debout. On a pu voir que dans un film présenté sur son site par la société Northop Grumman le B2 semblait, en transonique, révéler un bien étrange comportement qui semblait lié à une puissante décharge électrique. On remarquera en parallèle que beaucoup de bruit a été fait autour de l'effet Biefled-Brown que d'aucuns n'hésitent pas à lier à quelque phénomène d'antigravitation. Vous trtouverez sur le web des papiers où on suiggère que le B2 et d'autres appareils correspondant à des programmes d'essais en cours pourraient mettre en oeuvre de l'antigravitation. Il y en a des pages entières là-dessus. De la MHD, on en parle moins, sinon de la façon la plus stupide, en logeant l'ensemble sous une machine hypersonique alors que la clef du problème consiste à déplacer l'entrée d'air sur le dessus et de ralentir l'air incident avec un générateur pariétal.

Autre étrangeté : le comportement d'un journaliste comme Alexandre Szamès qui en fait fut le premier à me mettre sur la voie de ces hypersoniques américains en publiant dans le dunméro de décembre 2000, je crois, un fracassant article sur le projet Ajax russe, la revue ayant mis une superbe image d'artiste de l'appareil sur sa couverture.Quand je relis l'article de Szamès je ne peux pas m'empêcher d'y trouver un grand nombre de "clés" comme le pontage MHD,; l'effet Hall, l'idée avancée par Fraidstadt, le concepteur d'Ajax, que celui-ci puisse évoluer en hypersonique avec des turboréacteurs conventionnels. Par la suite j'ai vainement tenté de garder le contact avec Szamès en lui proposant au moment de la sortie de mon livre de lui fournir la matière à produire un article qui aurait pu être assez intéressant. Avant même que l'ouvrage ne sorte je lui proposais même de lui passer un certain nombre de tuyaux, concernant par exemple le bord d'attaque en dents de scie du B2, qui assure sa stabilité aux grands angles, etc.

Szamès ne donna pas suite. Par contre il consacra de nombreuses pages à l'effet Biefled-Brown. Il faudra un jour prochain que je monte voir J.L.Naudin "dans ses oeuvres". De toute manière ces travaux sont fort intéressants en eux-mêmes. Mais ont ils un avenir réel en matière de propulsion d'avenir. Il faudra en discuter. Est-ce que cette "électronautique" (je repense aussitôt à la photo d'Orville, le premier "électronaute") n'a pas pour effet de détourner toute attention d'un sujet autrement plus chaud que serait la MHD ?

Au titre des réponses que j'ai pu avoir des uns et des autres.

En voici une, très laconique, mais au moins extrêmement parlante.

http://www.disclosureproject.com/shop.htm

Aux Etats-Unis les choses passent fréquemment par l'argent. Mais cliquez par curiosité sur ce lien. Vous y découvriez une remarquable activité boutiquière. Quand on connait le volume du marché américain on peut imaginer qu'en dehors de vouloir sauver le monde, Greer a pu trouver là un moyen tout à fait efficace pour s'emplir les poches (pour ce genre de choses, les yankees sont en général assez dénués de complexes). Ce qui n'exclut pas au passage qu'il ait participé activement à une opération de désinformation, telle qu'évoquée plus haut. Ceci étant, puisque tout apport ( un témoignage, par exemple ) est immédiatement converti en document vidéo mis à la vente ou en passage d'un nouveau livre, pourquoi l'équipe "marketing" de Greer ne s'est-elle pas intéressée au versant "black programs" que je lui ai servi avant Noël 2002 sur un plateau ?


DOCUMENT A

Transcript of Dr. Steven Greer's Interview
on Coast to Coast AM Radio with George Noory
January 30/31 2003

George Noory's web site

Click Here to read some key excerpts of this transcript.

George Noory (GN): Tonight, this hour, we're going to talk about Zero Point Energy. Welcome, Dr. Greer. How are you today?

Steven Greer (SG): I'm fine, thank you. How are you?

GN: Good. Always a pleasure. Zero Point Energy. Is there an organization or an individual actually working on this?

SG: Well, we are of course. I'm not so sure it's really zero point energy. Some would say it's the quantum vacuum flux field energy. There are a lot of people with different theories about it. But as you know, we have formed a group called Space Energy Access Systems, which is a company that is in the process of identifying and testing technologies, machines, devices that claim to - put simply - put out more energy and electric power than we have to put into it, which of course, supposedly cannot be done, but in fact it can be. The reason I'm speaking with you tonight is that we have apparently - and I'm going to qualify my words very carefully here --

GN: OK

SG: But it appears that we have found such a "Holy Grail"-type device, a very serious invention held by an inventor. My scientific advisor and the board of directors of this group - our group - have recently done an onsite inspection and testing of this system and I can tell you that, except for some of the extraterrestrial devices in UFOs that I've seen, this is the most astounding material object I've ever seen in my life. And that's saying something.

So the reason I am speaking about this at this very early stage of its discovery is that the millions of people listening tonight are our protection. Those of you who are listening to this should tell everyone they know that this is a thing coming down the path. It is our intention to protect this system, get it tested, get it perfected, get it out to the public and terminate the need for gas and oil and coal and start an entirely new sustainable civilization on this planet, and that is long overdue. It could have happened probably fifty years ago or more. But it's now time for us to do it as a people. The people who are hearing this for the first time need to understand that I have considered carefully whether or not to even talk about it at this stage, but we felt for security reasons it's very important to talk about this.

If the testing and development of this holds up, it will be the single most important scientific breakthrough in the history - the recorded history - of the human race, and that is not an overstatement.

Let me describe what I saw, if you have a moment.

GN: Sure, and tell me how big it is, Steven.

SG: It's not very big at all! I picked it up - you can pick it up with one hand. Took it out actually on a sidewalk. This device gathered, very passively, less than one watt of power from the environment - I won't say how it was done, I'm not allowed to at this point - and the machine started up. It generated hundreds of watts of power in usable form, actually running, and we were astonished to see this. We hooked this up ourselves, so it was no mystery about it. We even selected the things to hook up to this thing. It ran a 300-watt light bulb, a 100-watt light bulb, a stereo and an oscillating fan with an electric motor, all at the same time with literally no artificial manmade input of power. So, this is of course an extraordinary scientific breakthrough. The inventor certainly deserves to get the next Nobel prize, or the one that would be awarded after this is fully tested by the scientific community, if indeed what we see holds up.

Now I have to say, our criteria - those who are familiar with our search for this, and we've been doing this for some years because we know that they're not traveling through interstellar space using Exxon Jet-A fuel.

GN: Right!

SG: And we know that these technologies could run our planet without pollution, without poverty, and without any more oil wars forever. So, you know, when we began to look for this, our criteria was that the inventor had to be sane and rational enough to allow it to be transparently vetted or tested, and in fact, this person was exactly that kind of very brilliant, humble, realistic man who allowed us to transparently see this device - look at it in its entirety. There were no hidden power sources. As I said, it could be picked up and taken outside and put on the sidewalk, and there it ran! And this is something obviously which could be put in every home, in every car and every industry and would enable the world to leave the era of want and war and enter an era of abundance and peace for as long as we want to create it. So this potentially is one of the greatest breakthroughs I've ever seen. And one of the things I'm so grateful for is that, you know, we have heard of these things coming and going in the time of Tesla, in the time of Floyd Sweet, in the time of T. Henry Moray, and others, but to actually stand in the presence of a man who could build such a circuit and see it run. If I had to go to my grave tomorrow, at least I would know that such a thing was possible, which shines an enormous ray of hope into the world of humanity as we apparently march off to the next oil war.

So, I think that it's a very significant breakthrough. However, it's preliminary. We are requiring that - we have an agreement with the inventor to have a more robust version of this device made in the coming month or two. It will then go through further research and development and reproduceability studies, meaning we must be able to independently reproduce the effects. It will then be tested in at least three independent government and university labs which we have already pre-selected for their honesty and cooperation, and when all those ducks are lined up and we are certain of what we have - I'm telling you this now in a preliminary way - it will then be massively disclosed to the world in what has to be regarded as one of the most important scientific announcements in our time.

GN: Very good. Is this person, Steven - if you can tell me - is he a physicist by any chance?

SG: Um - no. Well, I guess anyone dealing with this kind of energy would be a type of physicist, but not a formally trained physicist. This is somebody who is what you would consider an innate genius in this area and since childhood had a very deep, almost intuitive knowledge of electromagnetism, electrical circuits and things of this sort.

GN: One of Albert Einstein's protégés many years ago, his name was John Wheeler, once said about this kind of energy that in the volume of a cup of coffee there is enough energy to evaporate all of the world's oceans. It's that powerful and could provide that much energy to the world and if you are able --

SG: If you can harness it, yeah.

GN: Yeah, I was just going to say, if you can harness it - my gosh, you're going to save humanity!

SG: Well, this is why I'm talking to you. I returned from this trip, … and I wanted to be very very clear that this information got out …because I have to tell you that this is the sort of thing that people have unfortunately in the past been absorbed into operations where these technologies have been suppressed. People have been murdered, people have been imprisoned, people have had these things bought out only to sit on the black shelf at a major corporation.

GN: Mm Hmm.

SG: That is not a conspiracy theory. We can prove this in a court of law that this has happened over and over again. And the reason that we are moving quickly to let the world know that this exists is that the ultimate shield against that happening is two things: Number one - my absolute assurance that I will take a bullet before I will let this be suppressed, and number two - that there is no amount of money, that you cannot put enough zeros after a one, to buy us out and keep this thing from getting out to the public. In addition to that, the public needs to understand if anything is to happen to this prospect that is a suppressive effort, that they should absolutely, if they have to, march in the streets to see that it is released again. This is the time for this nonsense, where these sorts of inventions have been suppressed and where humanity has been left basically in a state of downward spiral of poverty and pollution and what have you. We simply have to reverse that trend.

And of course, you're taking on a five trillion dollar global energy and utility and transportation sector that deals with fossil fuels. But it is really time for that era to close and for another era to open. Even as the President said in his State of the Union address after 9-11, it is a national security imperative that we become energy independent.

GN: Absolutely!

SG: And there's no question that the situation we're facing around the world today and the vulnerability of so many nations is related to our unnecessary addiction and dependence on fossil fuels - oil, coal, things of this sort. And these technologies, which have been so long suppressed, they're almost legendary. But I have to tell you, the other important thing - and anyone technical listening to this will know what I'm talking about - we have seen in the last few years a number of devices that looked very promising, but they don't put out energy in a form that's usable. This thing, if you can imagine as I've described it operating, put out energy at 60 hertz, 110 volts, correct amperage, ran whatever we wanted to plug into it and did so for as long as we left it to do so. Now this is something which, in all my experience going all over the world studying this, I have never witnessed anything like this!

We can see no explanation in the way of a hoax for this and the scientist is completely without guile, honest, straightforward and it was an honor to be with this person. I felt like I was in the presence of someone like Tesla as I saw this person work and to see my science advisor, Dr. Ted Loder, who is a tenured professor of science at the University of New Hampshire, there working beside the man who very openly showed everything and let everything be hooked up by our scientific team. It was just an extraordinary experience and I just hope and I pray and I hope others will be praying with us that we can be guided aright to get this out as quickly as possible to a world that, at this virtually the twelfth hour, certainly needs to find some way of living on this planet without cannibalizing the Earth that sustains us.

GN: Steven, I sense this air of immediacy coming from you. Have you or has this inventor been threatened at all about this?

SG: No, not at all, and the reason we haven't is that immediately, I have moved this into some very high circles. I mean, you know we have in our network - in the Disclosure Project network and in the corporate entity, the Space Energy Access Systems, which by the way, the website for that is seaspower.com. We have access to virtually anyone of significance in the world today. I mean, literally not six degrees of separation, not really one degree of separation, and we are beginning to notify the correct people that such a thing exists. It would be very very difficult, with me talking on this show tonight and with the phone calls we've made this week, quite frankly, for this thing to disappear. So we have not received those threats.

Remember, in 2001, we had over a hundred military and intelligence witnesses and their testimony put out in book and video form and many of them with top secret SDI-TK clearances, holding very sensitive information. Not a single one of them were ever visited and told to be quiet and the reason they haven't is because we have strategically created security around what we're doing such that it would be extremely dangerous for that group to do that. However, the reason I feel it very important for the public to know this, and everyone listening needs to refer this show to their friends - very important because I think that people need to understand that the kinds of operations that have kept these things secret do so only in the shadows. They cannot do it in a spotlight shining on them. They function only like vampires in the dark shadows and in the darkness of night. And if we put this thing out into the light and the people understand what it's worth to the future of humanity and to our children's children's children, the people will not let it be suppressed again.

GN: All right, Steven. Stay with us because I want to chat with you a little bit about how this kind of energy actually works and how soon you think in terms of it being a reality, could get into households. I'm George Noory. Stick with me. This is Coast to Coast A.M.

(Commercial break)

GN: Welcome back to Coast to Coast. I'm George Noory with Dr. Steven Greer. Steven, because of your heavy involvement in really defining proof of extraterrestrial existence, and what you know, what are the possibilities that this individual who has invented this apparatus might have reverse-engineered it from some source up there?

SG: Zero.

GN: OK

SG: Yeah, I'm very confident that's not the case. In fact, that's one of the criteria we have is that the pedigree, or intellectual property pathway, has to be clean so that it can safely be brought out to the public without the risk of it being legitimately held back by some interests. In this case, I have high confidence that this is a clean pedigree. And, what's more, that the technology is extraordinarily simple. Now, of course, I guess the genius in all simple things is to understand how to do it. And I don't pretend to know that. This is - I tell people - I remember when I was at the Pentagon doing a briefing for the head of the Defense Intelligence Agency I said, you know, "I'm just a country doctor here in Virginia."

GN: (chuckles)

SG: And you know, really, I don't pretend to be a physicist or theoretician. We have some very good people who are and who would understand that better, but I can certainly say that this particular inventor, I think that there is zero chance that he discovered this from anything other than his own ability to experiment - the good old fashioned empirical scientific method - and came up with this after many many years of looking into it. But the astonishing thing is the relative simplicity of it. I know that this device had to have weighed less than twenty pounds, that it was small, no more than a foot to foot and a half in diameter. We could see straight through it, see all the components of it, no hidden battery or energy sources and it operated as I described it. So, this of course meets the criteria of what we've been looking for and wanting to get protected in our network and get it disseminated and secured and out to the public, we hope at least in terms of it being in a form that would be very stable and functioning and easy to use. If not commercially available, at least something that would be disclosable and transportable to any scientific lab. We hope to have that done in the next few months and known by the public certainly this year and hopefully mid-year. So again, it's hard to say. This is a very very early stage of an important and rather rigorous process on our part, but we're going to go with all due speed.

GN: Why would you rule out its - I don't want to say authenticity - but its use within your organization if something did come from extraterrestrial technologies? So what? If you can get it, and harness it, and use it. What's wrong with that?

SG: Oh no, that would be fine, but if it has been ripped off out of a government lab or out of a classified project....

GN: Ah, I get it!

SG: Which are the ones who are doing all that work, George. We wouldn't want to - we really at this stage wouldn't want to deal with that. Although, because I believe those projects are unconstitutional and illegal, one could probably make the legal case. But it would be an encumbered and difficult pathway and this is why we have been searching for what I call a clean or virginal pathway for these technologies, and indeed this is what I believe we have found. Again, I'm sharing this information very early. Some have said that I shouldn't even be discussing it at this stage. However, I think that for security reasons there's safety in numbers. The thing that has had made most of these inventors disappear and most of these efforts disappear are their obscurity. And so, Coast to Coast A.M. is providing a very important service to humanity by letting the people know about this.

GN: Well, when I was talking to Producer Lisa today, she said, "George, I've talked to Steven before, but I've never heard him this immediate, this energized, where he felt he had to say something and say it now." So I said, "All right, let's set it up. Let's get him on!"

SG: Yeah. No, this was something that was just so astonishing and I have to tell you that I felt like we were walking through history as we saw this thing functioning, and the implications of it - if I can just sort of, in a thumbnail sort of sketch, give you the implications of this. Imagine having free energy so that you could desalinate all the water you need to for agriculture and for returning these vast areas of the Earth that have become desert that used to be lush, could be returned to their original condition. Imagine being able to manufacture things with no cost for the energy component, no fuel costs. Imagine the poverty that could be eliminated and the disease and suffering. Most death and suffering into the world is because basic sanitation, clean water, refrigeration, etc., is not available. This can change all that without building multi-billion dollar power plants with transmission lines. Imagine civilizations that do not have electrification now. Just like people went from having no land line phones to having cell phones, they could go from having no power lines to having these devices in their villages and their areas where they could then have a growing level of prosperity and abundance. All the studies have shown that when civilizations move into greater abundance, and with that greater educational opportunity, that the birth rates go down remarkably from ten or eleven per woman down to two or three. So the Malthusian dilemma of all these teeming large populations booming areas and poverty could be corrected. I mean the implications of this are just enormous. In addition, we know that all manufacturing effluent is largely related to the high cost of energy. We have had -- Buckminster Fuller and Archibald MacLeash told me back many years ago in the early seventies, that we already have the technologies to scrub to zero pollution all the manufacturing processes, but they use so darn much electricity that it became a point of diminishing return because the energy sources we were using were polluting.

GN: Of course.

SG: So, In this case, where the energy source is clean and non-polluting and free, you could scrub everything to completely and virtually no pollution into the environment. So you're talking about the ability to literally transform the way humans live on the Earth and therefore lay a real foundation for living together peacefully and eventually going out in space together peacefully. So --

GN: Just, just -- go ahead, Steven.

SG: Yes, I mean, so these are the sorts of implications of this kind of breakthrough. Of course, as people say, there will be winners and losers. Well, 99.999 % of humanity will be the winners. The Earth will be the winner. Our children's children's children will be the winners. Now there are people who have very key interests in the fossil fuel area and this is not to be trivialized. But I think that our goal is to do this in a way that would protect and empower those segments by having them have some kind of a cushion as these technologies are phased in and the old smokestack technologies are phased out. This can certainly be done if we're wise about it and if the current holders of the existing technologies are wise in allowing the transition to happen in an orderly fashion.

GN: Tuesday, George Bush in his State of the Union address was pushing for the use of hydrogen fuel in cars, which is something I've been jumping up and down for, for years now. But, one of the problems today with the hydrogen fuel is to generate the kind of electricity in order to generate the hydrogen.

SG: That's right.

GN: And that has been a serious problem, so my two-fold question - my question two-fold is will your zero point energy concept - would that work directly in automobiles or could you use it to create the electricity to make the hydrogen for the cars?

SG: Well, the answer is both. In other words, you already have two hundred million cars on the road in America, and six hundred and some million in the world. Those are using oil and gas. The ideal thing to do initially - because most people are not going to yank the engine out of their car and buy a multi-thousand dollar engine.

GN: No, they can't afford it.

SG: So what you want to do is use this free energy to have a way of cracking the hydrogen off of water and then have that hydrogen run the cars. I have just met with an inventor who has a fuel injector that you can screw into where your spark plug goes and the car will run on hydrogen! So this technology would allow that to be feasible what the President called for. So the existing internal combustion cars and trucks could be converted to clean burning hydrogen until such time that all the cars that are made come out with a purely electric propulsion system that would be running off of this generator. So I think that, you know, this can be done. Again, we intend to get this information, when we have the final scientific reports in a few months, to the President and to his inner circle. We certainly can get access to that. And I think that this would be an important thing for the National Security Council, the aspect of it that deals with economic security and energy issues, to know about because there's no question. I mean, whether you're on the left or the right, or whatever, everyone acknowledges today that it is in the long term, and even short term interest of the United States to wean ourselves off of this addictive black gold known as oil. And I think that the sooner that can be done, the sooner we can move on to a new and more hopeful phase in our history.

GN: Zero Point energy results from the principals of quantum mechanics, which has to do with the physics of subatomic phenomena. Would you explain that for us so that most of us can understand just what we're talking about here?

SG: Well, as I understand it, if you look at the space around us, not outer space, just the space in the room where you're sitting. That space and the structure of space and the actually fundamental level at which matter and energy is fluxing out of some very potent field of energy. That's in some type of a sort of homeostasis. And what these technologies do is that it sort of perturbs the homeostasis enough to tap into that baseline energy or that energy that's in the quantum vacuum, some would call it, that's around us, that matter and energy are sort of fluxing in and out of and can tap into it and it's almost like pulling energy out of a reservoir of energy that's there all the time but isn't in a form that can actually be used. What these systems do is tap into that energy and in the case of the device that we saw, actually converts it into usable controlled energy on demand, which was the astonishing thing. I have to admit I have seen some other "over unity" systems where there's more energy coming out than put in, but it was in a form that was not electric power that was easily usable or convertible and therefore wasn't really immediately practical and in some cases people were estimating upwards of fifteen million dollars to get it into a form and an access form that this brilliant inventor had in this very simple system that you could literally pick up with one hand and carry out on a sidewalk and turn things on with. So I think that there's such an enormous body of information on this. If you look, there's a new almost thousand page book that Dr. Tom Bearden has put out that's almost encyclopedic in the information on this and he sent me a copy of it. I'm very grateful to him for that and I encourage people to get it if they have the stomach to go through the details. But I think that many people, as I said, Dr. Gene Mallove, Tom Valone, and many people, have studied this and have written about the fact that this has happened and have done sort of an ethnography of this where they've studied where there have been a whole culture of scientists over the last hundred years who have in fact discovered this and have invented devices that worked like this, but they have all met some terrible fate out of, of course, the big special interests and cartels that would like to keep us all metered to the public utility companies and to the gas pumps and while that's certainly understandable, it's no big surprise that people of vast economic and power and geopolitical interests would do such things. We're at the point now that it cannot go forward any further without jeopardizing the entirety of the human future.

GN: How long had your inventor been working on this project?

SG: Seven years.

GN: That's not bad! That's not bad in R & D [research and development]. Did he ever explain to you why this revelation came to him? Why he decided to do this?

SG: Well, this is an individual who has had a passion for electromagnetism and electricity since apparently age seven. By age ten was taking things apart and coming up with just extraordinary innovative little inventions all on his own, as a ten year old person - child. And now, of course, put his focus on this and also did study the - very carefully the study of the early greats like Tesla and Faraday and Maxwell and what have you. And in fact, apparently, between that knowledge and his own experimentation, intuition, insight - a gift if you want to call it - was able to devise this system. I have to say we were stunned.

I know that three of the members of our board of directors were there, and one of them is a very successful businessman who was just completely in a state of - stunned - because of the implications of this thing. Because this particular businessman was telling me how he spends two hundred and fifty thousand dollars a year just in electric utility bills for his business and I went "My god in heaven! I would like to make that much as a doctor!"

He said, "Yes, that's just my electric utility bill."

I said, "Oh my gosh. Imagine what that would do!" And this person is not General Motors, of course, but what … efficiency it could add to our civilization and the cost reduction it could bring to manufacturing and the ability for each home to have its own - even micro-agricultural greenhouse where you have a computer controlled delivery of water, heat, and what have you, under controlled circumstances. The energy would be free. You could, almost in any climate, have and grow organically almost anything you would need. The rate-limiting thing to most of these developments is the high cost of energy and the very polluting forms of energy. If you change that equation you fundamentally change the way humans live on Earth.

GN: Now realistically, Steven, if you had no obstacles, and you're going to have some, but if you didn't have any, when do you think you might be able to get something like this to market, or at least to a practical test phase?

SG: A practical test phase - we're shooting for two to three months, and out to then a manufacturable prototype after the test phase, perhaps a year or so, and then after that to market. We hope that by the first quarter or mid-2004 these can be made available. Now, of course, we don't know what we're going to encounter and when you get into these sorts of engineering issues you may run into all kinds of disappointments and so I'm speculating here, but this is our intention and we intend to be able to do that. And remember, there are many applications for this. Imagine if you had a power up system for satellites so that you didn't have them failing in their power or having solar panels that had micro-meteorites damaging them, you could extend the life of satellites and save an enormous amount of money. If you had these things, these sort of power systems eventually could be in every appliance so that every appliance wouldn't even need to be plugged in. Eventually you could have construction so homes wouldn't even have wiring. Every lamp and every appliance could have its own power source. This thing is efficient and miniaturizable, if there is such a word - so that you could do this and you would be able to have everything that is made have its own power source and it would completely change the way architecture and construction takes place. Of course the list just goes on and on, but our goal is to be able to do this at least in a generation one stable, usable system, certainly within a year to year and a half. I would like to think sooner, but knowing how things happen in the world, I think it could very well be that long or a bit longer. I would caution we don't want to take too much longer. We are going to be very aggressively capitalizing this, putting the funds into this, so that that can be done and we can collapse the timeframe because, frankly, Tom Bearden and I were discussing this one time just before we were meeting with members of, doing a briefing for, the staff of the senate environment committee. He said that if these new technologies don't begin to roll off of the conveyor belt like sausages by the first quarter, or some time around that, of 2004, given the fact that the biosphere is being so strained, given the geopolitical tensions, we may simply just be out of time. So, I think it's a stroke before midnight and we really need to make this project succeed. I hope that this technology holds up to the scrutiny. I can't say that at this point. I can say that the onsite testing was extremely promising and I'm hopeful that it will hold up to reproduceability studies and to the scientific analysis that are required in our society and which our team requires, so that will be done in the next few months and we will hope for the best.

GN: All right. And you're still going to continue to follow up with your Disclosure Project, I'm sure.

SG: Yes, this is the first part of it and in fact this is one of the big disclosures. Remember, UFOs are secret not because people are so afraid so much of extraterrestrials but because UFOs themselves are running off of energy and propulsion systems that would replace the need for oil and gas. So, the secrecy has been mostly out of greed, not out of a security.

GN: Very good. Thanks Steven. Keep us in touch! Dr. Steven Greer. Just go to my website and link up to his. He has two websites disclosureproject(.org) and seaspower(.com)…

End of hour


DOCUMENT B

From Dr Jean-Pierre Petit (France) to Steven Greer december 2 nd 2002

Dear Sir,

I belong to the french CNRS (Centre National de la rechercheScientifique). I am 65 and I am "Directeur de Recherche". I attended in 1958-1961 the french aeronautical School (Ecole Nationale Superieure de m'Aeronautique de Paris). Then I worked as a test engineer on solid propellent rockets (missiles for submarines)

1965 I join the french research and build MHD convertors (many years before they would become the main sources of electrical power for battle space
stations).

1972 : Astrophysicist, theoretical cosmology, geometry.

I wrote 32 books.

That's for my curiculum vitae. In 1975 I started to be interested in MHD propulsion and published several papers on the subject. I directed a phd thesis on shock wave cancellation par Lorentz force field action. This was evidently closely related to ufo's technology. Papers in international MHD meetings (Moscow 1983, Tsukuba, Japan, 1987, Pekin, China, 1990).

I am close to publish a book, at the very begining of 2003 (january) whose title is "UFOS and secret US weaponnery". I think the content of this book brings elements related to what you say in the disclosure project. I explain. In 2001 I attended an international meeting devoted to advanced propulsion.There I met US scientists involved in black programs, like Aurora. At the end of the meeting what I learned there completed my own conslusion on the subject. I will try to resume that as briefly as I can.

- I was told there that US got some "unconventional" ship in Roswell, 1947. This ship was not designed to cruise from a star to another star. It was just an hypersonic shuttle. For uncleared reasons this ship crashed on ground and was recovered by the US army. Immediatly this bought to the US official the absolute proof that ufos were vehicules coming from other planets. The goverment decided to try to pick technology from that and to desinform other countries. That is for a great care was bought to show the ufo suject as insane and ridiculous. This politic is still active in Europe. The goal was to use alien technology to make new weapons and only that
(...). At the begining of the seventies they began to understand that MHD (Magneto Hydro Dynamics) had something to do with ufos. It does not make an interstellar travel possible but corresponds to shuttle flight, for example. Then the american decided to develop MHD in deep secrecy, while the succeded to convice other countries that such technics could not bring very interesting things. They let civil MHD (oriented towards electricity production) starving and finally it died. At the same time they developped MHD torpedo, for example. I went in USA in 1984 and attended some MHD international (civil) meeting. There, the atmosphere was quite sad. People claimed their goverment were definitively not interested in MHD. I remember a guy named Solbes, working with Kerrebrock, who said, when he saw me :

- Gentlemen, may I present to you a man who still believe in MHD projects...

and he laughed. But in secrecy the first military applications were already operational. In 2001 I was told in England that the US MHD torpedo
cruised at 1000 knots in ... 1980. Now its velocity is close to 1500 knots. Very few people know that this weapon is a reality. I know how it is designed and if
this corresponds to yout disclosure project I can describe it and give all desired technical details.

At the begining of 1990 the americain started to test the spy aircraft "Aurora". This is an extraordinary machine and if you have some place for that (does disclosure have a website ? ) I can send you all details about Aurora. This is an hypersonic machine. it takes off by its own, with ordinary turbofans. Then it climbs and cruises at supersonic velocity, up to Mach three. At such velocity and altitude the air inlet which is located down is closed. The supersonic air is driven through another inlet, located on the flat top of the machine. Before the air entry : a wall MHD generator. The gaz is slowed down, compressed but not heated. This transformation is
achieved without creation of a shock wave. So that this compressed air can be admitted in a ... normal turbofan, mixed with kerozen, and so on. The electric power produced by the wall generator is directed to a wall accelerator located juste behind the outlet of the motor (four units).An additional thrust is bought. They call it "MHD bypass".

The so-called Hall effect gives high voltage. An electric discharge creates a plasma which protects the leading edge, working like a protecting cushion. In such configuration, Aurora gets a 100,000 ft altitude and 6000 knots velocity. It flies as a "wave rider", surfing on its own shock wave. Then an additional thrust given by rocket transforms it into a low altitude spy satellite. The re-rentry process is operated using wall MHD convertor to transform kinetic energy into electricity, moderate heat and radiation. Aurora can take off and land by its own. Aurora is directly derived from the carefull study of the Roswell machine. The Russian had the same project, called "Ajax", but not enough money.

On another hand the B2 are not the "real ones". The machine that are shown to people are nothing but delusions. The "real B2" fly only by night. Their technology is different. They fly at 100,000 feet and 6000 knots but do not create shock waves. They can take off from US, fly to antipodes, drop bombs and come back in a night. As Aurora they are completely surrounded by a plasma and are full Stealth machines. I can describe these machines too. I talk about all that in my book and
if you have somebody who can read french I can sent one book to you in january.

At the middle of the sixties American discovered new sources of energy. The discovered that by accident, operating underground nuke tests in Nevada. The goal was to compress material by "magnetic compression" ( a system invented by Andrei Sakharov in 1952). In the sixties Sakharov got 25 megabars with simple chemical explosive. The US military decided to use a "small fission bomb", but the result was fairly different. The pressure was so high that they synthetized a certain amount of antimatter. Later they discovered how to store this antimatter, un magnetic bottles. These are the source of energy of a new kind of machine, disk-shapped, propelled by MHD, which can cruise at Mach ten at low altitude. It is the "perfect hypersonic cruise missile" that no rocket can put down.

They can store antimatter un cristals (electrostatic confinment) and have produced billions of "bucky balls", as large as an egg, including its thermal shield for re-rentry. Power : 40 tons of TNT. This power is so small that they can... be used (no nuclear winter !). The American have produced enough of such bombs that the could destroy a country as large as China. They tested bigger antimatter bombs on othert planets. In such weapons antimatter is not stored in the bomb but synthetized by compression when the bomb hits the target.

They developped high specific impulse MHD accelerators, used for space propulsion. All the solar system was explored in secrecy.

This is weaponnery, but if that was used for pacific purpose that would be this fantastic source of energy that would "put flowers in deserts". All was derived for military purpose.

By the way if ones has antimatter he owns enough energy to make transmitations and produce any kind of atom he wants, from the nitrogen of the air or from the stones of the roads. Aliens have no industrial productions. Any object can be copied, transformed in many copies, through this technique. That's for they are not interested in our materials and "treasures".

This leads to antigravity systems. We know how they work. It is probably différent from that you can imagine. Presently American search how build interstellar vehicules. That's for they came at this international workshop.

I think you are true. They have destroyed ufos with energy beams. All this is not controlled. We are close to face a "Space Folamour effect".

I am ready to say all that I know. It is up to you. You just say how and where. I hope other scientists will do the same. They must do it.

We have had some contacts with aliens, since 20 years, from time to time. Generally they sent simple letters. Sometimes, rarely, there were short physical contacts. But this is not the most important. They wrote me in 1991 that we must achieve disclosure.I read yout text as some sort of call. In answer no matter is the risk for me. We were trying to set up an organized group in France, but it is hard. People don't care. We have understood since many years that the only goel of french officials was to build weapons. See the Cometa report, which has been translated in English.

I give you my website : http://www.jp-petit.com

and I wait your answer.


Le site de l'organisation disclosure en anglais : http://www.disclosureproject.com

Pour contacter l'organisation Disclosure : Disclosure2001@cs.com

Pour contacter Debbie Foch, la webmaster du site disclosure webmaster@disclosureproject.org

Pour contacter la secrétaire de Greer, Emily Kramer :    ekramer@cs.com


Nombre de consultations entre le 5 mars 2003 et le 16 mars 2004 (un an) : 18.508

Nombre de consultations depuis le 9 avril 2004 : 45515

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