Après la Génèse,
j'ai la chance de connaître
Jacques Grandclaude, ancien responsable
aux" Actualités Françaises " (les
actualités qui passaient avant le grand film dans les salles de cinéma à l'époque
où la télévision était balbutiante).
Dans le style des patrons américains : sans voir mes diplômes
que je n'ai pas, ni même voir mes dessins, J. Grandclaude me confia
la réalisation de 2 petits films d'animation de 7 minutes : " Le
cheval de Djoha " et " Katika ". L'un d'eux
fut tourné sur
le banc-titre
35 mm que j'avais construit avec l'aide d'un ami : Dominique
Benicheti, le réalisateur de " Cousin
Jules ". J'ai construit les parties électriques.
D'ailleurs après
ma période dessin animé, j'ai effectué un stage électronique
de l'AFPA pour obtenir le brevet, et là, j'ai le diplôme ! Ce
banc-titre a travaillé vaillamment pour plusieurs films d'animation
de l'équipe des amis de Paul Dopff,
notamment pour Bernard
Palacios et Yves Brangolo. Pendant
cette période de construction du banc-titre, j'ai fréquenté Alexeïeff,
Berthold Bartosch, Paul
Grimault dans son atelier du 92 rue Bobillot
à Paris, Kostia
Tchikine, André Martin et Michel
Boschet, Marie-Thérèse Poncet, Étienne
Raïk, qui
m'a gentiment offert une projection de ses réalisations dans la
salle de Jean
Mineur Publicités. J'ai aussi visité le mythique 111
rue Saint-Maur
à Paris, là où se trouvait le siège social des Établissements
André Debrie,
constructeur du Parvo, de nombreux matériel de laboratoire, d'autres
caméras
comme la GV (caméra
prenant de 16 à 240 images par seconde),
et surtout le fameux projecteur de 16 mm Debrie
MB15. Le bâtiment classé des Établissements A. Debrie
existe toujours, mais hélas
il s'y trouve une tout autre entreprise...
J'ai travaillé une quinzaine de jours à Montrouge en banlieue parisienne chez Arcady, l'ingénieur, auteur compositeur de musiques pour Charles Trenet et réalisateur de dessins animés, notamment de " Kapok l'esquimau ". Arcady m'a confié le soudage de composants électroniques afin d'informatiser les mouvements de la table de prise de vues de son banc-titre.
J'avais eu à l'IDHEC comme professeur Robert Richez. Il était un ancien animateur des effets spéciaux aux studios " les Gémaux " de Paul Grimault et travaillait au service dessin animé de l'ORTF, puis fut l'organisateur des dessins animés commandés par Catherine Chaillet, laquelle était chargée de l'habillage de la chaîne de télévision TF1, alors nouvellement créée suite à l'éclatement de l'ORTF en une suite de sociétés d'état sous la poussée du pouvoir de Valérie Giscard d'Estaing. R. Richez m'a demandé si je voulais travailler sur les Tifins de C. Chaillet, j'ai accepté. Je fis donc de 1977 à 1981 environ une cinquantaine de Tifins ; chaque épisode durait une minute et je mettais 10 à 15 jours pour dessiner l'animation. Ensuite, il entrait en action la traceuse et la prise de vues banc-titre.
Ensuite j'ai travaillé comme animateur sur un dessin animé institutionnel pour la Sernam, film réalisé par Dominique Rocher. J'ai fait un parcours avec lui en tant qu'animateur, surtout avec son émission pour Antenne 2 : " la Bande à Bédé " où les possibilités graphiques furent nombreuses et enrichissantes.
Un studio de dessin animé se créait à Montreuil : France Animation. Michel Gauthier était chargé de la réalisation de la série : " Les mondes engloutis ". J'ai eu du mal à animer les plans que j'avais choisis, aussi je donnais ma démission au bout de 7 mois de travail sur cette série ; l'ambiance au studio me pesait trop lourd tant l'atmosphère était peu sympathique.
Ma dernière expérience en dessin animé fut dans le studio Pixibox, de Jacques Peyrache (animation de dessin animé par ordinateur). J'y ai tenu un peu plus d'une année ! et il ne reste aucune trace de mon nom dans aucun générique des séries de ce studio, de même pour " Les mondes engloutis " où mon nom ne figure point. Ces 2 studios sont des souvenirs déprimants.
Musique.
Mon contact avec la musique s'est précisé avec la participation
pendant près de 2 ans avec l'ensemble folklorique de la Cathédrale
Saint Alexandre Newsky de la rue Daru à Paris. Le chef des
chœurs,
Eugen Evetz, conduisait ce petit orchestre
composé de mandolines et
balalaïkas. La balalaïka à été mon premier
instrument, le second fut le piano. Je n'étais pas bien doué ni
pour l'un ni pour l'autre, et j'ai toujours eu des difficultés à lire
une partition ! Nous donnions des représentations au Conservatoire
Rachmaninoff de Musique Russe, quai de l'Alma à Paris.
Grâce au logiciel Finale de MakeMusic, j'ai pu mettre en forme et en sons les musiques écrites il y a plus de 30 ans ; et en composer d'autres... " Ambiance pour un paysage " a été diffusé sur Radio Nova dans le cadre de l'émission : Home-Radio. J'adore Finale dont je ne peut me passer. Depuis juillet 2006, je suis membre de la SACEM. En m'inscrivant, je n'y croyais pas, mais j'espérais.
J'adore aussi l'Alchimie... Et qui dit Alchimie dit Égypte Ancienne.
Suite à l'acquisition d'un Imac en 2000 pour l'écriture de 3 scénarios et à un passage en contractuel à la SNCF, je me décide à faire un site. Sans connaissances techniques et de programmation pour la création de sites, j'achète quelques livres de documentation ; et à force d'expériences et d'exercices, j'arrive au résultat que vous pouvez observer.
Michel Roudakoff
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