Mon ARGENT mon CACA.
Aberration mentale de l’économie sur Terre. Problème le plus grave auquel est confronté l’humanité.

Voir aussi la page sur le désir de FAIRE, avec une explication du dessin sur le billet de un dollar et de l’œil : hiéroglyphe du sens de FAIRE, ou FER. Le fer rouille...

A la différence du TROC naturel, on a inventé : FAIRE CE QUE L’ARGENT VAUT (1) et l’INTÉRÊT. Ne pas oublier que le zéro a été inventé, ou il y a eu prise de conscience, par un ou des Babyloniens dans l’antiquité. Monde qui déjà manipulait savamment les nombres, et il y a beaucoup de chiffres en économie...

Voir aussi la page : http://www.fangpo1.com/ja/content/view/326/2/

CACA - MERDE : car au 21è siècle on n’a toujours pas trouvé le moyen de remplacer le charbon et le pétrole pour faire tourner des moteurs et on utilise toujours de l’argent, totalement dématérialisé maintenant, voir plus bas. Aussi, la quantité d’argent disponible dans le monde dépend exclusivement de celle que l’on décide de créer, suffit de taper quelques symboles sur un clavier d’ordinateur. Alors : Où trouver l’argent pour financer la santé, les retraites, etc. Encore une fois, pour les experts en costume cravate et ceux qui sortent des « grandes écoles » : Tapez quelques symboles sur votre clavier d’ordinateur. Mais hélas, « seul la bêtise humaine peut donner une notion de l’infinie », comme l’écrivait Ernest Renan.
Seul la peur, peur de manquer entre autres (à cause de la rareté), nous fait nous accrocher à des problèmes qui ne se trouvent que dans nos têtes : système qui fait qu’on rend l’argent artificiellement rare ! Voir plus haut celui ou ceux des Babyloniens qui ont sut diaboliquement donner une valeur à ce qui est rare ! Car je pense que cela remonte à cette époque, à cause du sens de l’organisation de ce peuple. Plus pitoyables et condamnables sont ceux qui ont un pouvoir et entretiennent ce mythe de l’argent rare.
A chacun d’entre nous de devenir éveillé et de poser des vraies questions et de sortir de ce merdier.

Origine du mot argent : au temps des Rois Carolingiens la monnaie était faite en Argent. Par la suite le mot est resté pour la monnaie en Or.
Travail est le nom d’un instrument de torture : tripalium. C’est aussi le nom d’une sorte de menotte pour immobiliser des gros animaux comme des chevaux ou des bœufs, donc des bêtes de somme, la charge que doivent porter ces animaux !... Le mot SOMME est du même sens que : sel, salaire, profit...
Le mot esclave vient de SLAVE !... J’arrête car c’est trop triste !

La fonction économique actuelle : basée sur des règles arbitraires afin de produire et partager des biens nécessaires à la subsistance. Ces règles ont été construites il y a plus de 200 ans, à l’époque ou la population était 6 fois moindre et ou l’industrie était balbutiante. Ces règles sont toujours en fonction à ce jour, et c’est là le problème car la croissance et le profit actuels sont suicidaires !

Les maux d’argent dont nous souffrons actuellement viennent de ce que l’argent, privatisé, sert les intérêts de quelques nantis au lieu de servir l’intérêt collectif.
Comme l’indique le prix Nobel d’économie Maurice Allais, nous nous fondons sur un principe de base : c’est la collectivité qui, par son travail et sa production, donne la « valeur » à la monnaie, et non pas quelque décision venant de Francfort. Donc la monnaie est un BIEN COLLECTIF et non privé, celui des Français ou des citoyens de la zone euro. Comme le préconise le chercheur Philippe Derudder, il pourrait y avoir création d’une Banque Centrale, politiquement indépendante, qui émettrait et gérerait toute forme de monnaie, et dont le mandat serait de limiter l’inflation et de soutenir le financement :
- Des entreprises et des ménages.
- De l’équipement collectif.
Les ménages, les entreprises et l’État y gagneraient, seules y perdraient les banques commerciales, qui seraient rémunérées à titre d’intermédiaires par de simples honoraires, et NON PLUS EN INTÉRÊTS.
Par ce moyen, les dividendes seraient versés aux États, de sorte que mêmes s’ils ont accepté d’abandonner tout pouvoir régalien sur l’émission monétaire, c’est la collectivité qui recevrait tout les intérêts de base. Par exemple, à un taux de 5%, c’est près de 400 milliards d’euros d’intérêts qui seraient revenus aux populations de la zone euro en 2007.
Il n’y a rien à attendre de ceux dont les pouvoirs et les avantages découlent de la privatisation de l’argent. Nous, citoyens, ne pouvons compter que sur nous-même et réaliser que c’est sous la pression populaire que ce pouvoir de création monétaire pourra être rendu au collectif.
La compétition est suicidaire et non naturelle, ce qui peut marcher est la coopération, le partage au lieu de l’accumulation.

La monnaie n’est pas garanti par l’Or, mais est créé à partir de rien, par le biais de l’emprunt avec intérêts.

Limbourg Enfer

L’Enfer, de Pol de Limbourg,
Très Riches Heures du Duc de Berry. Musée Condé, à Chantilly.

 

Le banquier prête son coffre pour défendre le bien du marchand, en échange il donne une preuve de dépôt et une lettre de change pour retirer de l’argent chez un confrère (à l’étranger par exemple). C’est donc un commerce comme un autre.
Plutôt que de laisser dormir cet argent dans ses coffres, le banquier prête de l’argent qui ne lui appartient pas ! Ainsi cet argent en Or lui rapporte DEUX FOIS et donne lieu à une émission de valeur papier symbolique bien-sûr faussement garantie !
C’est peut-être là que l’argent commence à devenir une fin au lieu de devenir un moyen.

Sans rentrer dans les détails, ce qui n’est pas le but de cette page, vers la fin du Moyen-Age le marchand a prit le pas sur le Noble : pouvoir temporel et spirituel du Noble contre pouvoir purement matériel et pragmatique du marchand. Que de riches marchands ont prêtés à des Rois ou des Princes ! Ainsi le droit souverain c’est transformé en marchandise. C’est peut-être cela la République, une vaste foire, une jungle du chacun pour soi, un vaste marché tout simplement... N’en déplaise à Platon. Et surtout une perte de symboles...
En toute logique, du temps de la Féodalité, les Nobles protégeaient les âmes et les corps de leurs sujets, en échange, ceux-ci leur fournissaient travail et richesse. L’un était complémentaire de l’autre.

Comment voler son prochain.
- Le pauvre arrive à la ville avec sa femme et ses gosses, il loue un appartement et se met à commercer : il va à la foire, vend la vieille robe de sa femme un rouble ; avec cet argent, il en achète une neuve et la revend deux roubles. De cette façon, revendant tout ce qu'il achetait le double de son prix, il s'enrichit très rapidement et se fit négociant.
(D'après un extrait tiré d'un recueil de contes populaires russes, d'Afanassiev - Conte : Les deux chances - Index Afanassiev : 304/172 - Index Aarne-Thompson : 735 + 735 A)

Aussi en partant de ce principe, naturel, on peut créer de la monnaie à partir de rien ou presque.
Vous demandez un prêt de 1000 euros, soit il se transforme en billets de banque, cas assez rare, soit il se transforme en une papier appelé : acte de prête, il y a donc transfert de symbole par ce papier qui prend la valeur de 1000 euros.
Si une banque achète un immeuble 100 millions d’euros à une société privée, elle l’inscrit dans son patrimoine immobilier, et elle inscrit ce qu’elle a dépensé pour cet immeuble dans sa dette ou passif (sens de patient/passif/en repos, et actif/agent/mouvement). Comme la banque a payé la société privée en lui ouvrant un compte chez elle, cette société dispose d’un compte de 100 millions d’euros. Il a suffit simplement d’un jeu d’écriture en transformant en argent « des actifs non monétaires ».

Plus fort, et tiré du livre de P. Derudder et A.J. Holbecq : Les 10 plus gros mensonges sur l’économie, Éditions Dangles :
- 1. Vendre à un ami un ordinateur 100 euros. Ces 100 euros viennent-ils d’une tirelire ou une épargne ou d’un crédit/emprunt ? Mystère. Donc ces 100 euros qui vont dans ma poche : chez mon banquier Paul. Ce dépôt me donne droit à ma banque de me prêter 100 x 90% = 90 euros.
- 2. Jacques a besoin d’un prêt de 90 euros pour acheter un outil. Il s’adresse à la banque Paul qui lui accorde ce prêt. Au bout d’un temps il revend l’outil à Pierre, lequel le dépose sur le compte de sa banque Marcel, banque qui peut prêter à Pierre : 90 x 90% = 81 euros.
- 3. Henry demande à sa banque Marcel un prêt de 81 euros. Il peut ainsi payer son fournisseur Charles, que celui-si va déposer à sa banque RR, laquelle peut maintenant prêter : 81 x 90% = 72,9 euros.
- 4. RÉSUMÉ : 90 + 81 + 72,9 = 243,9 euros.
En poussant beaucoup plus loin, on s’y perd complètement...
Mais il y a aussi les INTÉRÊTS sur ces prêts. Les banques, comme au Moyen-Age, travaillent avec de l’argent qui ne leur appartient pas !
Depuis que la monnaie n’a plus sa relation avec l’Or, elle n’existe plus que sous forme de crédit : argent qui circule = différence entre argent prêté et argent remboursé.
Pour stopper ce cauchemar : rembourser toutes ses dettes d’un seul coup ! Résultat : plus un centime sur Terre, mais avec l’intérêt il est demandé PLUS que le mise de départ.
D’où « l’invitation à la croissance » de Mr. Sarkozy et Compagnie...
D’où la phrase terriblement humaine qui m’a toujours frappé en pleine gueule, même si je ne crois pas en Dieu, ou tout du moins pas sous ce nom :
" Le temps est un don de Dieu et ne peut donc être vendu "
(Citation d'après : Un autre Moyen Âge, de J. Le Goff)

Ainsi le temps vendu est-il plutôt l’oeuvre du diable des Chrétiens :
- L’intérêt est cause d’inflation : avec un crédit à 5% par an par exemple, c’est le double de la somme emprunté qui doit être remboursé sur 15 ans.
- L’intérêt est cause de course à la croissance et au chamboulement et à la cassure de la branche sur laquelle nous sommes assis : la Terre.
- L’intérêt est premier responsable de la pauvreté dans le monde et donc de la fracture de société.
- Ce système provoque surtout le transfert de richesse des plus pauvres vers les plus riches.
Ainsi la richesse appel la richesse et la pauvreté appel la pauvreté !
Ce n’est pas un Lapalissade mais une sur-réalité ! Ou hyper réalité.
Savoir qu’en France 40% du patrimoine national est détenu par 10% des familles les plus riches. Et dans certains pays très pauvres ça s’accentue : 80% ou 90% de la richesse nationale appartient à 2% ou 3% de la population !
Seulement : à quoi ça sert d’être l’homme qui a le plus gros compte en banque du monde ? Sinon à s’acheter des œuvres d’art, mais alors ce sera les rabaisser au rang de simples marchandises pour flatter un ego !... On en revient toujours à l’individualisme égoïste de notre époque.
Savoir aussi qu’on estime que 300 millions d’individus actionnaires (soit 5% de la population mondiale) détiennent la totalité de la richesse boursière de notre planète.

Oeil Egypte

Si les auteurs de : Les 10 plus gros... ne dénoncent pas au détour d’une phrase la création du système monétaire à partir de rien, où va-ton ! Mais ils se ravisent plus loin et dénoncent le fait des entreprises privées qui se comportent comme si elles étaient propriétaire de l’argent qu’on leur confie.
Le temps c’est de l’argent est-il écrit, donc comme le pétrole, cela appartient à tous, à toutes les nations. Alors d’accord au moins sur ce point :
UN DROIT SOUVERAIN C’EST TRANSFORMÉ EN MARCHANDISES. (Voir au début de la page le transfert de pouvoir entre les marchands et le Roi). Donc les auteurs en reviennent finalement à dénoncer ce système monétaire de création de monnaie à partir de rien.
En plus de la course suicidaire de la croissance, ce que dénoncent les auteurs, c’est le système mis en place par exemple par la dynastie des Rothschild, et qui est superbement illustré par :
- Donnez-moi le contrôle de la devise d'une nation et je me fiche de qui fait les lois. (Mayer Amschel Rothschild, 1743-1812).

Cette terrible, monstrueuse et criminelle phrase de M.A. Rothschild est attaqué indirectement par le Premier Ministre du Canada : William Lyon Mackenzie King :
... Une fois qu’une nation s’est séparée du contrôle de son crédit, les gens qui font les lois importent peu... Les usuriers, une fois au pouvoir, détruiront la nation. (En citation plus longue dans le livre : Les 10 plus gros...)

http://www.syti.net/SilentWeapons.html

Les Rothschild, ce sont ceux qui ont financé des guerres, car toutes guerres rapportent, quelles soient du fait des militaires ou des économistes ! Et ça se fait toujours sur le dos des populations...

OR CACA.
AISANCE : cabinet d’aisances. L’aisance de la richesse matérielle (l’Or ! ?)
Pauvre, être DANS LE BESOIN Excréments = produit de la DIGESTION RICHE, venant de la Transformation. (Merde riche en vitamines)

http://www.fangpo1.com/Dos_Alchim/Dos_Alchiwb5/Doss_feces/feces1.htm

Il paraît que le niveau des pris prix (P) et le volume de production (Q) s’exprime sous la forme : MV = PQ. M représente la quantité de monnaie. PQ fait penser à papier cul... Non, il n’y a pas de hasard !
Dans le même sac : les radiesthésistes expliquent que les vibrations de l’Or sont les même que les excréments.

Encore un exemple tiré du livre : Les 10 plus gros mensonges sur l’économie :
Le voyage du billet : Pierre paye 50 euros à un boulanger, lequel les reverse à son plombier. Le plombier une fois la réparation effectuée chez le boulanger va acheter avec ces 50 euros de l’essence chez le pompiste. Cela tombe bien, le pompiste en avait besoin pour s’acheter un nouveau pantalon pendant sa pause. et ainsi de suite. Ce billet de 50 euros a circulé et tous les acteurs en ont profité dans leur pragmatisme et leur sueur. Et c’était un unique billet que chacun s’est échangé pour ne pas avoir de dette envers l’autre ! LA DÉPENSE DE L’UN FAIT LE REVENU DE L’AUTRE. IL N’Y A QUE TRANSFERT, PAS CONSOMMATION D’ARGENT.

Ce qui est dramatique et nous coupe de la Terre, de la Nature dont nous faisons partie, c’est l’égoïsme dans lequel nous emprisonne ce système économique en vigueur sur cette planète, système qui encourage les brevets et autres bêtises des droits d’auteurs et culture du moi et de l’individualisme triomphant, donc de l’égoïsme. Si l’égoïsme du monde actuel pouvait rapporter de l’argent, cela en rapporterai beaucoup !
Toujours cité par les auteurs de : Les 10 plus gros mensonges... La logique des règles économiques nous incite à considérer les choses à partir d’une logique individuelle et non collective. Donc l’individu est égoïste et cherche la satisfaction de son propre intérêt : combien de fois on peut entendre : si je te fais ça combien tu me donne ? L’altruisme est un effet de société.

Et il y aurait beaucoup à dire sur l'organisme : La Française des Jeux, miroir aux alouettes (piège), oui piège des choses brillantes comme l'Or, puisque on donne l'espoir, le rêve ou plutôt le cauchemar de gagner un jour, ce qui encourage un matérialisme diabolique. Mais les loteries et autres jeux d'argent existent depuis qu'on a donné une valeur à ce qui est rare, comme le métal Or.
Il est rare de gagner à une loterie, alors ce qui est rare, comme les choses extraordinaires, les merveilles, les trésors, les miracles, les surprises, ça attire !...
Puisque il y individualisme triomphant, l’impôt est passé du patrimoine (19è siècle) à l’impôt sur le revenus (fin du 19è siècle), pour passer par l’impôt boursiers (1896) alors que Gambetta avait proposé dès 1876 la création d’un impôt proportionnel sur tous les revenus. L’individualisme et la « privatisation » de l’État sont : l’impôt, qui s’alimente principalement sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) représentant en France 45% des recettes de l’État, ensuite viennent le produit de l’activité des personnes et la fiscalité du patrimoine. Vient aussi nouvellement la ponction sur les soins, destinée à financer les maladies lourdes et invalidantes, un comble : on prend à des malades pour le donner à d’autres malades !

Comme par rapport « à l’ancien temps », où il fallait avoir les pièces d’Or dans son gousset pour s’acheter quelque chose, ce qui n’est plus le cas maintenant puisque l’argent est dématérialisé (carte Bleue notamment) : d’ailleurs un comble ou paradoxe pour notre société si matériel, ainsi aucune loi n’empêche un État, un banque de créer toute monnaie nécessaire à une création d’emplois. Si cela ne se fait pas, effectivement c’est une question de volonté.

Vrai aussi que l’argument : « les dépenses de l’État sont trop importantes il faut les réduire » ne tient pas la route, car la dette de l’État provient de l’effet cumulé de l’abaissement des recettes et de l’effet néfaste de l’intérêt.

http://hussonet.free.fr

Paysage économique :
- Les losers : les salariés, et ceux qui appartiennent à la couche sociale des défavorisés et que l’on endort en annonçant des réformes fiscales dans le sens : allègement d’impôts pour relancer la consommation. Mais le résultat est zéro : le bénéfice est épargné et pas consommé ! Les mesures de désendettement profitent au monde de la finance mais pas à la population.

- Les winners : les plus riches, les actionnaires, ceux qui bénéficient des allègements fiscaux, puis ensuite trouvent dans l’alourdissement de la dette une nouvelle source de placement rentable. Ceux qui veulent être les premiers. Les winners, ceux qui préconisent le recours au marché pour satisfaire les besoins (encore un rapport à la merde) : à chacun selon ses moyens (au lieu de besoins) et non selon ses besoins.

Cette page n’est pas un discours de gauche, mais j’essaye de dire que dans toute société qui se dit civilisée, il serait normal que chacun puisse avoir au minimum un toit pour s’abriter du froid de la pluie et du soleil, et de pouvoir se remplir le ventre correctement, puis ensuite de pouvoir le chier confortablement.
Voir la page du site sur l’impôt des Romains sur les Latrines.

http://pagesperso-orange.fr/textes.histoire/Dureau/E_423.htm

Actuellement la fracture sociale dans le monde est en train de s’agrandir et pourrait bien provoquer un tsunami, puisque ce mot semble avoir pénétré dans le langage courant vu qu’il se produit à une fréquence accélérée ces derniers temps. Fracture sociale du toujours plus riche et du toujours plus pauvre. Et l’État français est en train de marchander tout ce qui est commercialisable : instruction, santé (dans un hôpital vous êtes un client et plus un patient), distribution de l’eau potable, télécommunications, routes, moyens de transport ferroviaire, etc. pour ne conserver que les services ou le paiement individuel n’est pas possible.
D’ailleurs, comme dit plus haut à propos d’individualisme à la mode, l’État français se désolidarise lui-même de ses responsabilités en faisant porter le chapeaux aux chômeurs : il faut leur mettre la pression pour qu’ils retournent au travail, donc propositions d’emplois avec deux heures de transport aller-retour maximum, aide sociale renforcée, mais sanctions sévères si les chômeurs refusent un emploi pour diverses raisons. Il faut s’adapter comme ils disent. L’État fait peser ses erreurs, façe aux défis de notre temps, sur le dos de ceux qui en souffrent : les chômeurs, et pour les convaincre que ce sont eux qui doivent s’adapter. C’est comme si l’État français voulait faire rentrer un pied qui chausse du 40 dans une chaussure qui ne fait que du 38 : il n’est pas question de changer la chaussure.
Plus le marché de l’emploi est « flexible » ou en d’autres mots, plus le salarié est taillable et corvéable à merci (esclave moderne), moins s’accélère l’inflation. Plus le salarié est soumis à la pression et plus il doit s’adapter et être « compétitif », comme un sportif, le sport qui est également un business ! Et l’État tente de le rendre responsable : honte à vous chômeurs ! Il va falloir vous secouer, car le générosité des institutions à ses limites. On entre dans une loi de la jungle à l’avantage des plus riches au désavantage des plus pauvres.

La monnaie ne pouvant être obtenue que par l’emprunt, vous imaginez si quelqu’un mettait sur le marché de grosses quantités d’Or pur à plus de 24 carats ! - « Et bien Messieurs, nous sommes foutus ! » Et c’est le cas pour l’Or alchimique, lequel est plus pur que l’Or métal brut...

Un mot horrible, au sens du 666 : RENTABILITÉ

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_la_b%C3%AAte
Le sens de rentable : qui produit une rente, une somme d’argent, un résultat, une SOMME : comme le sel, un scellé, le salaire, dont les sens sont les même. Mais actuellement ce mot de rentable ne va pas sans le mot de compétitivité, donc est lié au temps, à la matière et à la course au toujours plus : toujours plus rapide, toujours plus efficace et plus petit, mais toujours moins cher. Donc destructeur plutôt que d’en tirer un « bénéfice »... Un profit...

Exemple de rentabilité et de compétition :
L’argent public est donné pour la création de nouvelles entreprises, ce qui les rends plus compétitives que leurs aînées. Alors on paye deux fois : une fois pour soutenir les nouvelles entreprises à leurs débuts, et une autre fois pour payer le chômage créé dans les entreprises fragilisées par la venue des nouvelles...
Non l’État n’est pas une entreprise commerciale et le mot rentabilité ne peut pas, ne doit pas se mélanger avec l’art de la politique : organisation de la cité. Le BESOIN et le SERVICE doivent resté du domaine de l’État. Alors halte à la course aux fermetures d’hôpitaux, gares et voies ferrées, postes, écoles, etc. Comme dit dans : Les 10 plus gros mensonges... Le problème vient du fait que le résultat, la rente, est le seul critère d’appréciation.
L’État est entré dans ce qu’on appel : idéologie néolibérale : moins d’État, plus de marché !

Personnellement je pense que si nos lointains Ancêtres vivants dans des cavernes et s’habillants de peaux de bêtes étaient passés de la chasse à l’horticulture au lieu de passer de la chasse à l’agriculture, le monde ne marcherait pas sur la tête actuellement. Mais aussi l’homme d’autrefois produisait pour ses besoins : lui et sa famille ; il fallait vivre et ne pas crever de faim tout simplement.

- Autrefois : économie de service. Moralité, respect du travail et qualité. Bref, l’envers de la rentabilité. RICHESSE RÉELLE.
- Maintenant : économie de profit (donc d’égoïsme). Salaire et esclavage moderne ou corvée obligatoire. Seul compte la quantité : LE RÉSULTAT DU TRAVAIL RÉMUNÉRÉ. L’utilité ou le besoin ne sont plus que très secondaire. Il ne reste plus qu’un profit purement financier. Aussi il faut créer des besoins ! RICHESSE SYMBOLIQUE.
On retrouve cette logique Richesse Réelle (RR) et Richesse Symbolique (RS) dans l’enseignement :
- L’éducation doit-elle former des futurs gestionnaires de business, des managers, etc. (RS) ? On aurait à faire ici plus à une déformation qu’à une formation, ou à une formation déformante !...
- L’éducation doit-elle former des jeunes à être aptes à découvrir simplement le monde qui les entoure, pour mieux exploiter son esprit et exprimer au mieux ses talents (RR) ?
Car comme l’écrivait Ernest Renan, cité en début de page : « L'essentiel dans l'éducation ce n'est pas la doctrine enseignée, c'est l'éveil ». Éducation : moyens mis en œuvre pour assurer la formation et le développement de l’être humain, nous dit le dictionnaire Le Robert.

Des trous en France.
On ne parle pas des trous de l’armée ou de celui de l’éducation nationale mais uniquement de celui ou ceux de la Sécurité Sociale.
Car comme le souligne les auteurs des 10 plus gros mensonges sur l’économie, quand la Sécu rembourse un médicament ou une visite chez le médecin, l’argent « dépensé » revient dans le circuit économique générale de la France et participe à son enrichissement. Aussi le « trou de la Sécu » n’est rien d’autre qu’une différence comptable entre les entrées et les sorties. A aucun moment il y a évaporation de la monnaie.

Mondialisation, ou : VOIR L’ENSEMBLE.
Mondialisation : prospérité pour le monde entier. Tel devrait-être le sens de ce mot. Hélas, dans le mot prospérité, et selon la définition du dictionnaire : Le Robert, prospérité possède un sens de : richesse, succès, fortune, abondance, croissance, profit. Bref on en sort pas, et c’est l’Ouroboros, le serpent qui se mort la queue, et dans le mauvais sens de ce symbole c’est la prison. Mondialisation peut faire penser aussi à un empire, mais plutôt à l’empire du Star Wars de George Lucas ; avec ce que cela peut comporter comme : carotte ou bâton, ou récompense et punition ! Mais l’empire de Star Wars c’est aussi la mort et la tyrannie.
Autrefois, chez les Anciens, ils savaient bien qu’il existait d’autres pays, d’autres mondes, mais ils ne cherchaient pas à agir sur ces mondes. Et effectivement, mondialisation fait penser à capitalisme, selon ce que dit de ce mot Le Robert. Le départ de la mondialisation remonte à la fin de la guerre de 1939-1945, époque où les conquêtes sociales sont les plus importantes et où le plaisir de la consommation prend de l’ampleur, et ou les industries se reconstruisent et se multiplies. Cela se gâte vers 1965 aux USA avec la chute des capitaux investis, et pour rayonner ensuite sur l’Europe.
Aussi pour rebondir et sortir de la crise, l’économiste Milton Friedman apporte entre autres l’idée de jeter tout ce qui peut nuire à la rentabilité de la production. Et si l’on veut un profit à la hauteur des appétits, il faut s’ouvrir sur le monde, ou, utiliser le monde (prendre comme un objet !). (On est donc bien dans le matérialisme à fond la caisse).
Mondialisation ne veut pas dire : augmentation des échanges commerciaux entre les peuples, mais sortir de la crise du capitalisme amorcée il y a plus de trente ans.
Ce qui est diabolique c’est que tout est fait pour que personne ne puisse s’y retrouver. On utilise pour cela LE CLOISONNEMENT. Cellule veut aussi dire PRISON ! Quand on veut cacher une organisation sale, ou secrète, on cloisonne : les tâches sont réparties et atomisées, sans contact entre elles. Il est alors impossible de voir l’ensemble. C’est ce qui se passe avec la Banque mondiale et autres organismes agences gouvernementales des USA, véritables états dans l’État.

Recette de la Banque mondiale pour ruiner un pays :
- On prête de l’argent à un pays pour qu’il puisse investir dans des biens d’équipement : routes, ports, etc. Le pays ne peut pas payer ses dettes. La Banque mondiale intervient en force et propose une nouvelle aide, sous condition : accepter des « ajustements structurels ». Ajustement qui consistent en des exportations pour avoir plus de devises afin de rembourser ces dettes, donc modification de l’agriculture locale pour pouvoir l’exporter vers un monde avide de consommation et de surcoût ; ensuite le pays endetté se désorganise en privatisant, en abandonnant des subventions, en facturant des services publics, etc. Conséquence pour ce pays : appauvrissement encore plus grand et au détriment des plus pauvres, et colonisation du pays par les bailleurs de fonds ! Cela risque d’être une rente à vie pour ces bailleurs de fonds, car le pays emprunteur, faute de pouvoir rembourser, ne rembourse plus que les fameux intérêts, qui à la longue, se monte à plusieurs fois le capitale emprunté...
Pour moi, mondialisation c’est : faire avec la Nature, car nous en faisons partie puisque nous habitons et respirons l’air de notre planète bleue : la Terre. Alors, pourquoi ne pas utiliser systématiquement nos déchets (compostage) pour produire de « l’énergie », les rares entreprises qui pratiquent cela on beaucoup de demandes et donc sont très « rentable ». Pourquoi ne pas produire sain, sans poisons chimiques et autres cochonneries de Monsanto. Dans la mondialisation tout devrait être fait pour améliorer la qualité de vie, et donc la joie d’entreprendre pour les uns et pour les autres et pour nos enfants et ceux qui viendront après, joie et pas compétition entre les personnes, JOIE D’ENTREPRENDRE tout simplement. C’est-à-dire : avoir une désir de travailler pour s’épanouir, comme une fleur, et avoir en contre partie de ce travail quelque chose (à trouver). Et surtout pas, pour en revenir à la merde, au caca, surtout pas entreprendre pour s’en mettre plein l’intestin : la commission, et ne pas le chier après, d’où la constipation et l’empoisonnement qui va arriver. Sûr qu’un banquier n’est pas dans le besoin, puisqu’il ne les lâche pas, ses cacas, il bouffe sans cesse et toujours plus. C’est anti naturel cette constipation mais c’est comme ça...

PROFIT DOIT AVOIR LE SENS DE COHABITER AU MIEUX AVEC LA TERRE, AVEC L’UNIVERS, AVEC SES VOISINS. Si nous continuons à saloper notre Terre, à alimenter le « chacun pour soi », nous disparaîtrons et les Blattes prendrons notre place, sans la merde de l’argent.

L’économie moderne est a vomir tant elle est fausse, non vivante, morte, et est aussi une drogue faite pour emprisonner psychiquement. L’économie moderne est la mort, dans le sens où c’est elle qui fait mourir de faim les gens des pays qu’elle entretient dans la pauvreté en ne leur donnant par cet argent virtuel maintenant, alors qu’autrefois on mourait de faim faute d’une production insuffisante à cause de guerres, épidémies, etc.
Pour essayer d’en sortir, on peut dans un premier temps se rendre sur le site du projet : EMS (Entreprise à Mandat Sociétal) http://tiki.societal.org/tiki-index.php

Grand merci à P. Derudder et A.J. Holbecq pour leur si intéressant livre : Les 10 plus gros mensonges sur l’économie.

Michel Roudakoff

Autorisation avec encouragement de diffuser ce texte ou ses parties.

Allez, CHICHE ! comme l’écrivent Derudder et Holbecq, nous VOULONS SORTIR DE LA PRISON : RENTABILITÉ & COMPÉTITION. Alors l’autre pourra dire : c’est pas possible ! Et nous répondrons : ET BIEN SI C’EST POSSIBLE AVEC DE LA VOLONTÉ.

Cette page en PDF, avec un complément.

Sites à consulter :
- ADED : sur la question essentielle de la création monétaire : http://assoc.orange.fr/aded/
- Chômage et monnaie : http://www.chomage-et-monnaie.org/
- Sociétal : site de A.J Holbecq et du GRESSO : http://tiki.societal.org
- Soutien aux économies sociétales : http://www.aises-fr.org/
- Site de Michel Husson : http://hussonet.free.fr/
- TVA : http://www.tva-sociale.org/
- Démontage des idées reçues en économie : http://didierlacapelle.over-blog.com
- Histoire de la F.E.D. et des banques : http://www.consciencedupeuple.com/html/jekyll_island.html
- Aberration de la société mondialisée : http://www.wikisocrate.org/
- Site du projet SOL : http://www.sol-reseau.org/
- Nouvelle approche de la monnaie : http://www.caracoleando.org/
- Informer sur la gravité de la situation : http://www.h-50.fr
- Problème de la dette : http://www.cadtm.org/
- Critique de l’ultralibéralisme : http://ultraliberalisme.online.fr/index.html

John Law et le mercantilisme :
http://fr.wikipedia.org/wiki/
John_Law_%28%C3%A9conomiste%29

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_Law
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercantilisme

Voir aussi cette fable :
http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm


Édition du 18 juillet 2008 - Michel Roudakoff

 

Note :
1. VALEUR. Comme un aimant, car grande est la force du V, comme les mots : Vie, Voir, Vérité, Virilité, Vitesse, Vertu, Verdeur, Vent, Verbe, Vide, Vain, Voter, Vanité, Voler. Comme un aimant : AVE disaient les Romains, soit : du A privatif, donc AVE signifiant de plus désirer ardemment, c’est-à-dire : ne pas déployer l’Unité ! Mais avoir du désir sans le sacrilège envers l’Unité (dans le sens : sois hors du E, qui représente l’état Trinitaire). (D’après : Hiéroglyphes français et Langue des Oiseaux, de Yves Monin).