EMPIRISME
Le Dévouement.
C’est quelque chose de l’ordre du vivant et donc en rapport avec l’expérience, qui est variable selon les saisons, et une foule d’autres choses.
Par exemple : l’Astrologie est empirique, mais un empirisme bâti depuis plusieurs millénaires. L'Astrologie s'apparente d'ailleurs plus à un art.
L’empirisme pourrait être le contraire de sciences dites “ exactes ” ! Et c’est Merveilleux car il y a au moins une tentative, même si le résultat est approchant.
“ Qui retrouve sa racine sans le savoir ne s’écartera pas de l’Indistinction Primordiale, alors que qui prend conscience de sa racine en est définitivement écarté ” (TCHOUANG-TSEU. 11 : Laisser Faire et Tolérer. Traduction Liou KIA HWAY)
(Extrait d'un projet de Glossaire)
L'Alchimie par exemple est un Art empirique mais basé sur un hyper rationalisme (ou rationalisme outré). (Consulter : Aspects de l'Alchimie traditionnelle, de René Alleau ; Éditions de Minuit, 1986)
Je ne sais pas si l'expérience vient avant l'effet, et si c'est bien la source de la connaissance ; car si je découvre que j'ai plusieurs doigts et que j'ai deux mains, je peux facilement m'en servir pour compter.
Puisque je parle de mains, en ce qui concerne la con naissance par exemple :
Celui qui travaille avec ses mains établit avec les choses un contact que la raison ne connaît pas.
(Raison pouvant se comparer à la théorie).
Donc utilisons nos 5 sens pour apprendre et manipuler. Et Dieu n'aime pas "les mains vides".... (Je ne sais plus d'où provient ce caractère prêté à Dieu ?)
Le biologiste anglais Rupert Sheldrake parle de la base de la Science : l'Empirisme, dans son livre : Sept expériences qui peuvent changer le monde ; Éditions du Rocher, 1994.
En premier, les expériences, observations et recherches scientifiques, dans le passé, étaient le fait d'amateurs, et dans le sens du terme : aimer avec passion son labeur. Charles Darwin, par exemple n'occupa jamais aucun poste officiel et travailla en indépendant chez lui dans le Kent. C'est à la fin du 19ème siècle que les sciences se sont de plus en plus professionnalisées. Il ne reste plus maintenant qu'une poignée de chercheurs indépendants. Les chercheurs et inventeurs indépendants ont été hélas marginalisés.
L'expérience n'est qu'une forme spécialisée d'un processus fondamental que l'on rencontre dans toutes sociétés humaines, et même dans tout le règne animal, en l'occurrence l'apprentissage par l'expérience. Le latin experire, "faire l'essai de", est la racine du terme "expérience" (et aussi "expert" et "expertise"), qui recouvre les mots anglais "experience" et "experiment", comme le fait le grec empeiros, origine de l'adjectif "empirique".
Les expériences scientifiques sont délibérément et consciemment conçues pour répondre à des questions. Elles permettent d'interroger la Nature, de se prononcer entre deux hypothèses en laissant la Nature elle-même fournir les données. En ce sens, les expériences représentent des formes modernes d'oracles. Chamans, devins, sages, prophètes, prêtres et prêtresses, sorcières et magiciens étaient les divinateurs et interprètes traditionnels des oracles. De nos jours, les scientifiques assument en grande partie leurs fonctions.
L'observation permet de vérifier les hypothèses, les meilleures étant celles qui "collent" le mieux aux résultats de ces observations. Seules les expériences permettent de progresser dans la connaissance de la Nature ; seule la preuve empirique autorise la formation d'un paradigme et la vérification expérimentale permet de faire avancer les sciences. (C'est ce que font les Alchimistes depuis des millénaires !)
Cette foi en la méthode expérimentale est essentielle à la pratique scientifique ; presque tous les chercheurs la pratiquent.
Le scepticisme, d'après le biologiste Rupert Sheldrake.
Ceux qui veulent empêcher de prendre au sérieux les phénomènes paranormaux entre autres. L'existence de ces phénomènes par exemple, jetterait un doute sur la vision mécaniste du monde, qui représente toujours une sorte de règle pour la science dite officielle ou "science institutionnelle". Le paranormal est généralement ignoré ou nié par le grand public.
Les Septiques entretiennent activement cette censure digne de l'Inquisition. Certains organisent des comités de surveillance intellectuelle (sorte de censure), toujours prêts à pourfendre quiconque fait état d'un phénomène paranormal. Ce sont les fondamentalistes de la science. Bien-sûr le doute est normal et sain et constitue une des composantes du sens commun. Les Septiques purs craignent que, si le paranormal était reconnu, la civilisation scientifique serait submergée par une vague d'obscurantisme. Leur stratégie favorite consiste à rejeter les phénomènes paranormaux comme des non-sens, et à considérer le fait d'y croire comme une aberration née de l'ignorance ou de l'auto-suggestion ; ou encore comme une faiblesse d'esprit ou un manque de maturité.
Pour certains esprits cultivés et des gens dits respectables, l'intérêt pour le paranormal est assimilé à une sorte de pornographie intellectuelle.
Hélas de nombreux Septiques militants confondent défense de la science (ou de la technique !) et la défense d'une vision particulière du monde.
Si les Septiques s'opposent à la recherche empirique en raison de partis pris doctrinaires, ils renoncent par là même à toute prétention à la crédibilité scientifique. Si au contraire, ils croient réellement, comme ils le professent, à la recherche expérimentale impartiale, ils devraient accorder leur appui à ces recherches, et non y faire obstacle.
Je suis contre cette forme de censure, ou de vision limité qu'est le scepticisme. J'ai très souvent des doutes, mais cela ne m'empêche pas, par exemple, de me soigner à l'Homéopathie depuis plus de 40 ans, et je ne changerai pas cela, de peur de mourir empoisonné par la chimie allopathique des pouvoirs du business. Je doute constamment en faisant des aquarelles depuis plus de 40 ans, mais cela ne m'empêche de pratiquer avec satisfaction l'aquarelle presque chaque jour.
Je doute quand je soigne mes plantes ou quand je plante des graines de pommier ou de citronnier, mais cela n'empêche pas ce pommier ou ce citronnier de pousser.
M. Roudakoff
Voir aussi la page sur Lavoisier et le matérialisme.