Ain

 (son aïn) - bras et main - Unilitère.

Le signe représente l'individualisation.

Sémantique :
L'aïn est une consonne et une lettre à part entière dans les langues sémitiques et apparentées. Si ce hiéroglyphe figure dans l'ensemble du disque solaire, c'est peut-être pour suggérer que les ailes sont les bras du Soleil. Le bras est tendu, c'est comme une invitation, une demande. Il peut y avoir un rapprochement avec le hiéroglyphe de la main ouverte : d, c'est-à-dire : rien de caché, donc le monde de la manifestation. Ââouy [dormir], ând(j)ou [aurore] sont représentés avec 2 bras-mains et font penser aux bras de Morphée. L'aurore est plus parlante encore : les 2 bras-mains, l'onde du N, la petite caille et des rayons de soleil : les signes parlent d'eux-mêmes.
Ââret [Ureus : l'œil de Rê], avec le déterminatif du cobra, n'a ni bras ni main mais le poison du cobra est craché : " il crache le feu ". Comme la chaleur d'Isis, et le soleil, il peut réchauffer mais aussi tuer. Tout symbole est à double sens !