Aka Tenshi Angel
Un Ange, ou plutôt une Ange (joué par Fukada Kyoko, et qui avait joué dans Onmyoji 2) débarque chez un beau jeune homme.
Une femme Ange au Japon ça fait un peu trop Occident et Chrétienté. Ou alors les Japonais ont voulu copier. Mais les Japonais sont en majorité Shintoïstes, et ils accordent une sens sacré à la Nature, aussi l’Ange du film m’apparaît plutôt comme une des Sylphes, ou Élémentals de l’Air, un des quatre Éléments dans la conception européenne de toutes choses.
Donc nous aurions a faire à une Sylphide, plus gracieuse en tous cas qu’une super woman en combinaison criarde et volant sans rien dans le dos !
D’où vient-elle ? Nous ne le sauront pas !
Pour en revenir au jeune homme, évidemment il est le seul a pouvoir voir la Sylphide, ce qui donne lieu à des expressions de personnages cocasses lorsque ceux-ci observent le jeune homme en grande discussion avec sa Sylphide. Mais il n’est pas le seul à pouvoir la voir, de temps à autre d’autres personnes peuvent l’apercevoir, dont une petite fille : Chii, qui joue d’ailleurs très bien.
Curieux film où la vie s’écoule simplement, sans que la Sylphide n’intervienne pendant un long moment. Univers charmant, tout rose, et par sa naïveté assez émouvant. La Sylphide est là aider les personnes qui souffrent, et elle semble ne pas s’avoir s’exprimer par la paroles. Mais elle est là comme pour éviter d’aller chez le psychiatre ou de prendre des cochonneries de médicaments douteux. Cela fait donc des économies !
On a droit à une chanson karaoké avec Chii accompagné de la Sylphide.
Dommage que l’intrusion de la Sylphide dans le monde des humains ne donne pas lieux à plus de drôleries, elle est bien porté sur le gin qu’elle vole dans les cuisines, mais ça manque de rythme par moments.
Voilà, j’ai parlé de Sylphide tout au long de ce commentaire, mais vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec moi, vous pouvez aussi l’appeler Ange, puisque dans une séquence, deux jeunes collégiennes se plongent dans une documentation tournant un peu autour des anges de la Chrétienté ; ou vous l’appeler « Fille oiseau », comme l’appel la femme aux chats. Mais la manière dont elle vole dans le film me fait penser à un génie de l’air plutôt qu’à un Ange.
Plein de tendresse ce film, comme les plumes de l’Ange et les cristaux de flocons de neige, il mérite trois étoiles.
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Dernière mise à jour : 23-04-2008 11:06
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