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Résistance par tous moyens pour Internet libre Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-04-2010 00:16

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Business, Liberté, Mort


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Résistance par tous moyens pour Internet libre
 
 
La libre circulation de la pensée, par quelque moyen que ce soit est UNE, donc effectivement toute entrave contre cette libre circulation, quelle quand soit la raison, surtout mercantile, est un crime contre l'humanité, donc contre les droits humains. Aussi, voici la reprise du texte de Francis Lalanne. Voilà un homme qui va de l'avant et ne reste pas sur son île en attendant la mort, celle du business de l'entertainment actuel ; qui, tout comme le système financier actuel, ne veulent absolument pas bouger d'un pouce !... et continuer comme AVANT. Cautère sur jambe de bois ! Et libre à chacun de s'abrutir sous la propagande hollywoodienne. Mais heureusement, ce système financier ne va pas tarder à s'écrouler totalement.
 
 
Pour la libre diffusion de la pensée :
appel au « droit de résistance à l’oppression »


Dans un monde libre, il n’est pas de droit sans devoir. Le droit d’auteur ne peut donc être exonéré de devoir.
À l’heure où le droit d’auteur est au centre du débat sur la liberté d’accès à la culture, il convient de rappeler aux auteurs quel est leur devoir.

Dire à ceux qui dans le monde artistique ont bénéficié d’une marchandisation sans précédent de la création sous toutes ses formes que si le destin de l’art aura été un temps de devenir lucratif, la finalité de l’art n’a jamais été de faire de l’argent, mais bien de produire de la conscience.

Dans ce contexte, il est du devoir de l’auteur de ne pas faire obstacle à la libre circulation de cette conscience.
Produire de la conscience, de la réflexion, du divertissement au sens pascalien du terme, et incidemment du plaisir, du bien-être intellectuel, ne peut et ne doit donc pas conférer à la société le droit de persécution sur les citoyens à qui la République doit garantir le libre accès à la culture comme à l’air que l’on respire, à l’eau que l’on boit, à la terre que l’on foule…

Toute tentative ayant pour objet d’entraver le libre accès à la culture au nom du droit de ceux qui contribuent à la produire, est une violation pure et simple des devoirs de l’homme par abus de ses droits, et en conséquence relève de l’oppression.

Étant entendu que le droit d’auteur ne peut être opposable aux droits de l’homme, nous voulons proclamer ce qui suit. Toutes les lois visant à initier de manière contraire aux principes élémentaires de la République française une répression tyrannique sur la libre diffusion de la pensée, sont tout simplement en contravention avec ces droits supérieurs au droit d’auteur que sont les droits de l’Homme.

L’action de tous ceux qui se lèvent aujourd’hui pour s’opposer aux mesures liberticides imposées par les détenteurs du pouvoir économique, avec le soutien des artistes qui leur sont désormais soumis, découle de la stricte application du droit fondamental que constitue l’article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 annexée à la constitution du 4 octobre 1958, à savoir : « le droit de résistance à l’oppression ».

Quant au droit de propriété, qui est également un droit de l’homme, il ne peut être opposable de manière certaine au droit d’être un homme. Surtout lorsqu’il s’agit de propriété intellectuelle.

Car la fixation du droit intellectuel est en elle-même une atteinte raisonnée aux droits humains, dans la mesure où le droit de se servir de ses oreilles pour écouter par exemple, ou de ses yeux pour voir, ne peut être contraint par une entreprise humaine quelle qu’elle soit. Cela sans remettre en cause le premier de tous les droits de l’homme : celui d’être un homme, c’est-à-dire de jouir pleinement des facultés humaines que la nature lui confère, et dont l’usage des cinq sens est la fonction vitale élémentaire.
Le fait de procéder librement et gratuitement à la fixation d’un élément activant l’un des sens pour animer la conscience de l’être humain ne peut être considéré comme un vol, car de même que la liberté des uns s’arrête à la liberté des autres, la limite de la propriété intellectuelle doit s’arrêter là où commence la liberté d’en jouir.

De même, il reste à établir ce qui dans une pensée est la part qui appartient à celui qui pense, et celle qui appartient à ceux qui l’ont inspiré. Il revient donc à chacun de considérer que la transaction qui aboutit à la création du droit intellectuel ne peut se substituer aux principes essentiels et constitutifs de la personne humaine. Car nul ne peut dire comment l’idée advient à l’entendement, et nul de ce fait n’a le droit de circonscrire la conscience, au point de réduire sa valeur à celle de l’argent. La valeur vénale de l’art doit donc demeurer une valeur facultative à débattre et non une valeur imposée.

Ainsi, la morale doit donc établir que n’étant pas soumise aux seules lois du marché, la convention sur le droit intellectuel doit être régulée par la conscience humaine sans que l’intérêt particulier ne prévale sur l’intérêt général. Comme l’écrivait Jean-Etienne- Marie de Portalis, fondateur du droit civil : « La loi est faite pour les hommes et non les hommes pour la loi. » A ce titre, aucune loi fût- elle issue de la société des hommes ne peut légalement s’opposer au droit humain.

Voilà pourquoi j’appelle, par la présente, tous les intellectuels et artistes dignes de ce nom à déclarer hors la loi les mesures visant à corrompre la neutralité des réseaux d’échange présents et futurs assurant la libre diffusion de la pensée et qui, en ce début de XXIe siècle, participent du droit humain à la liberté.

L’art est comme l’air, il est l’air de l’esprit. L’être humain n’a pas plus à payer pour l’air qu’il respire que pour l’art qui l’inspire : il doit être établi que l’art est un droit de l’âme.

Fait pour valoir ce que de droit,
au Soleil,
136 bd de Ménilmontant,
à Paris,
le 26 août 2009.

Source Readwriteweb
 
« On s’en doute bien que ce ne sont pas les petites crapules qui font la loi, tout au plus font-elles un semblant de loi dans leurs cercles proches : en réalité, ce sont bel et bien les grandes crapules qui font la loi, et tout laisse à penser que celles-là ont encore de beaux jours devant elles !
Car quand on braque les projecteurs en permanence sur les petites frappes, les banksters en col blancs se retrouvent dans l’ombre projetée et... s’en mettent plein les poches ! ».
Citation extraite de nwo.info, article manipulations sécuritaires, les crapules selon Brice Hortefeux. Effectivement les vrais pirates, les vrais crapules ne sont pas dans les banlieues françaises ou d’un autre pays mais dans la City à Londres et à Wall-Street. Ces hommes politiques qui n’en sont absolument pas se contentent du processus action-répression-provocations et contre-provocations ; bref une escalade sans fin, motivante pour les marchands de dispositifs anti émeutes, caméras de surveillances, patrouilles, etc. Ce sont les forces du désordre qui sont à l’œuvre, et jamais les forces de l’ordre ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres ; c’est le serpent qui se mord la queue ou le côté négatif de l’Ouroboros.
 
 
 
[En haut de page, aquarelle d'après une peinture à l'huile de Serge Poliakoff]
 
 

Dernière mise à jour : 02-04-2010 20:54

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