Dragon Tiger Gate 龙虎门最新片花
Très peu vu de ces films de combats, et je découvre Dragon Tiger Gate. Aussi je trouve superbe ces véritables chorégraphies dignes de Maurice Béjart, et avec une musique assez travaillée et qui va bien avec le côté nostalgique qui règne tout au long du film. C'est du eyes candy. Bravo aux 3 acteurs principaux : Donnie Yen (Dragon Wong), Nicholas Tse (Tiger Wong), Shawn Yue (Turbo Shek, celui aux cheveux blonds longs et au nunchaku déchaîné).
Ce qui me frappe, c'est le cas de le dire, c'est la technique, digne de Saint Paul, qui écrivait dans la Bible la possibilité d'une technique pour maîtriser la longueur, la largeur et la hauteur. Et bien dans ce film l'équipe des trois personnages principaux la maîtrise cette technique, tout au moins sur le plan physique ; car Saint Paul n'a pas indiqué dans quel plan de maîtrise se passait les trois dimensions... Par exemple, Tiger Wong dégomme 50 personnes à lui tout seul, il se réalise comme une boule possédant une infinité de pointes. Superbe. Mais, mais, le problème, c'est quand l'adversaire utilise la même technique à un très haut niveau... Ce qui se produit selon la règle du scénario à la Aristote vers le deuxième tiers, et donc le dernier tiers sert à recoller les morceaux de la casse avec de "l'Eau de mort", ou "combat final", avec curieusement des emprunts à Saiyuki de Kazuya Minekura (les perles dans l'escalier du temple, chapitre 8).
Cette technique de maîtrise de l'espace se retrouve également dans l'extraordinaire YASHA.
Donnie Yen a l'air de connaître son affaire, il est en même temps qu'acteur, dirigeant d'acteurs chorégraphe et co-producteur, et empêche que le film ne sombre dans un film plus que secondaire pour salles de quartiers des années 1950 - 1960 ; car c'est l'adaptation d'un manga, et il y en a des mauvais comme chez nous certains illustrés vendus en hall de gares avec plein de violences en tous genres. Il y a de l'humour, de la maîtrise et de l'invention dans la mise en scène.
Dans le scénario un peu compliqué ou peut-être trop simpliste dans ses descriptions psychologique, mais il y a tout de même de l'émotion, la Dragon Tiger Gate, l'école de combats de Kung Fu sert à se libérer de l'oppression, et cette école adopte des enfants abandonnés, côté de la compassion et de l'entraide du Bouddhisme ; c'est donc un honneur pour tous les enfants d'entrer à l'école. Si ça pouvait être comme ça chez nous ! Un des jeunes quitte l'école et se sépare ainsi de son frère : Dragon. Alors commence cette histoire, ou pour beaucoup, seul compte les affrontements à coups de pieds, de bâtons (superbe la séquence aux bâtons), de poings et de nunchaku pour la maîtrise de l'espace cher à Saint Paul... Car s'il y a libération de l'oppression, ou autres organisations du crime, il s'agit surtout de se libérer soi-même... Mais cela est une autre histoire ! Et comme disait Tiger : "mieux vaut compter sur soi que sur les autres". Il parlait certainement de la libération, de soi.
En résumé : pour moi c'est un bon film, et j'irais jusqu'à lui donner quatre étoiles, car c'est une réussite qui supporte plusieurs visions et quelques larmes, et c’est frais et naïf. Les dieux étaient avec l'équipe du film. Qu'ils en soit remercié.
Eh ! La technique de Saint Paul, c'est être synchrone, puisque tout est double... Ou se retrouver au Point focal, un Point c'est Tout... Lire par exemple Synchronicité et Paracelsica, de Carl Gustav Jung, Éditions Albin Michel.
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Dernière mise à jour : 24-04-2008 20:10
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