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Ecrit par Sechy, le 07-05-2010 21:55

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Croissance, Nature, Planète, Terre


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La Croissance

Toujours plus, être le Winner avant d’être le Loser
 
 
Tel semble être le drame de la nature humaine ! Et après on s’étonne qu’il n’y ait pas d’extraterrestres qui nous rendent visite : mais l’humain est le plus grand prédateur de l’univers. Dans le monde végétal, la croissance est la loi, cependant depuis qu’il existe des végétaux sur la surface de la planète Terre, celle-ci est toujours en place, et nous humain ne sommes pas envahit par les végétaux. D’abord la croissance est très lente, puis il y a une autorégulation, par les saisons, les prédateurs visibles et invisibles de toutes sortes ; puis par les Esprits de la Nature qui entretiennent le règne végétal.
 
Chez l’être humain, jusqu’à la fin du 19è siècle (un milliard d’habitants jusqu’en 1800), la croissance(1) est presque aussi lente que chez les végétaux. Hélas, depuis le 20è siècle, la croissance humaine à explosé : nous polluons autant en 100 ans qu’en 8000 ou 10 000 ans ! et pour des millénaire si on tient compte des saloperies nucléaires, toutes de créations humaines. Depuis le Néolithique, la planète Terre a gagné deux milliards d’habitants entre 1975 et 2000 ! Et tout, absolument tout, est dans le même style de progression...
Il va bien falloir que par un moyen visible, invisible, intérieur, ou extérieur, cette croissance humaine se régularise, non pas en nombre de personnes, car la planète semble inépuisable en ressource, mais en technologie de toute sortes. C’est là à mon avis que se trouve le problème. Il ne s’agit pas de stopper la course technologique ni de revenir à l’éclairage à la lampe à huile, mais de revoir totalement ce qu’est la matière, donc nous-même, et de trouver des technologies et des matériaux qui s’AUTO-RÉGULE face à un ensemble : nous, le sol, la terre, l’air, les arbres, les animaux, etc. Par exemple un sol en béton ne respecte pas le sol(2), il étouffe ce qu’il y a en-dessous ; une construction en béton armé ne respecte pas son environnement, ni ses habitants, la construction en pierres, oui. C’est-à-dire que les choses doivent venir NATURELLEMENT. Ressentir naturellement la dureté de la Pierre. Si le Calcaire résiste, c’est que la forme est mauvaise. Si la Fluidité se fait sentir et que le Calcaire “ accepte ” de se laisser tailler (comme par Magie), c’est que la pré-forme devient visible par la “ bonne ” forme, sous le ciseau de l’Ouvrier.
Avec le fric pour base, cela ne sera jamais le cas !
 
 
 
Maintenant un problème difficile voir tragique : pour aborder ces nouvelles techniques, ou à propos de construction tout en pierres, et le nombre d’habitants sur cette planète, on voit tout de suite qu’il y a trop de monde ! Toutes choses naissances et meurent, y compris les civilisations ; tout est cycles et rythmes vibratoires ; il viendra bien un moment où naturellement un nouveau départ s’offrira, mais hélas APRÈS seulement un passage par une phase de putréfaction, ou grande perturbation permettant de repartir sur les bases plus équilibrées et respectueuses d’un ensemble ; ce qui n’a rien à voir avec un mondialisme gouvernemental souhaité par une poignée de riches oligarques, qui, s’ils arrivent à leur fin, empirera le phénomène de la croissance illustré par la légende ci-dessous, obligeant des forces « externes », ou « interne-externe » à intervenir.

Pour avoir une idée de notre croissance folle depuis 100 ans, voici pour ceux qui ne la connaissance pas, cette petite légende indienne :

La légende du blé :
Si sur un damier d’échecs l’on met 1 grain de blé sur la 1ère case, 2 sur la 2ème case, 4 sur la 3ème case, 8 sur la 4ème case, et jusqu’à la 64ème case en doublant à chaque fois le nombre de grains. Au total le nombre de grains de blé s’élève à :
1024 * 1024 * 1024 * 1024 * 1024 * 1024 * 16 =
18 446 744 073 709 551 615 soit :
18 trillions, 446 744 billions, 73 709 millions 551 615 !

On raconte que cette légende indienne a été un jeu proposé par un paysan à un roi, et bien celui-ci a perdu et n’a jamais pu payer la totalité des grains de blé !
Tout ça pour montrer l’intéraction de notre espace, et quand on voit la pollution exceptionnelle actuelle avec le pétrole qui s’échappe de la plateforme de forage de BP, qui a coulé dans le golfe du Mexique, on songe bien-sûr aux dramatiques dégâts pour les humains, les animaux et les végétaux ; mais en parallèle, que penser de l’action : « Qui cueille une fleur dérange une étoile », comme écrivait un poète anglais. On peut imaginer ce que dérange cette pollution, et les millions d’autres, notamment nucléaires... et les autres déchets de toutes sortes.

Curieusement les américains, avec Hollywood, révèlent leur propre secret et en même temps un prise de conscience, on a eu Matrix, puis à peu près à la même époque le démarrage de la série Stargate SG1 avec les réplicateurs, qui ont fait un bon nombre d’épisodes, et pour cause : ils croissaient à n’en plus finir et envahissaient toutes les planètes qu’ils colonisaient. Fable sur la croissance avec pour seul solution de détruire ces réplicateurs, dans la logique à la Louis Pasteur et de la destruction des microbes ; alors que tout a son utilité... ou non utilité !

Pour bien faire avec la croissance, il faut une DIGESTION, d’où une évacuation, qui correspond à une FLUIDITÉ(3) : la Digestion est le Langage du Ventre de la Terre. Tout mange et digère dans la Nature. Digérer/Rédigé. La mouche est mangé par la vache qui est mangé par l’homme. Fluidité : recevoir, donner, manger, digérer, rejeter : c’est l’une des fonctions de la Matière que d’échanger.

Question population, les pays les plus pauvres, ou en voie de développement, ou « pays émergent » comme ont dit maintenant dans une sorte de Novlangue ont un plus fort taux de croissance que les pays riches. En 1970 des chercheurs du MIT se sont penchés justement sur ce problème de croissance, et de ce qu’en pouvait supporter ou non notre planète.

Car il y a croissance et croissance : dans l’Alchimie, la transmutation est multiple, puisque que simple expérience en forme de PREUVE, mais le Grand Œuvre est unique, comme tout tableau de peintre ; même une copie ne parviendra pas dans certains détails à atteindre le niveau de la peinture original, ne serais-ce qu’à cause de la période où à été exécuté l’œuvre. Car la copie d’une œuvre ne sera pas en phase : « Les paroles se rapportant à une SITUATION DÉTERMINÉE ont seules une influence », Yi King, Hexagramme La Famille. Donc on doit toujours tenir compte des CIRCONSTANCES, ce qui n’est pas le cas de constructions en béton armé, de routes, etc. qui ne tiennent pas compte d’un ensemble (sol, cosmos, personnes)(3). En fait, ce n’est pas la réalisation en soit qui compte, ni l’objet, mais c’est la circonstance qu’il importe de découvrir : UN TEMPS POUR TOUT, qui sera plus important que le visible. On voit bien que notre civilisation actuelle fait totalement le contraire ! et qu’il lui pend au nez des catastrophes bien proches à venir.
Aussi, comme tout est vibrations et oscillations, le plus important est : Se fixer sur ce que l’on croit être la bonne PÉRIODE de l’oscillation.
Question de circonstance : « y avoir été invité » (invité ou inspiré). « Je n’y ai pas été invité, par conséquent je ne peux profiter de ... »
« Quelque chose d’invisible à mes yeux et révélé seulement par le Soleil sortant de derrière un nuage ».

La circonstance favorise le Point de rencontre des entrelacs des deux courants évolution et involution.
1 - Cause et Effet (effet ou huile/pénétration, ou résultat).
2 - Le croisement du sens et de la simultanéité.
C’est pour cette raison que l’on admet de façon générale que toutes coïncidences sont le fait du Hasard et ne réclament donc aucune explication de nature non causale.
« C’est ainsi que le Saint dose l’affirmation et la négation en se reposant sur le cours du ciel. Cela s’appelle une validité ambivalente ». (Autre définition de la circonstance par Tchouang-tseu)

Dans la circonstance, chaque chose est à sa place, et donc il ne peut y avoir pollution, ou trop de monde sur la planète, etc... Et pour y arriver ? on voit bien que nous n’y arriverons pas sans une crise majeur, les délais sont dépassés, il est déjà trop tard pour ralentir comme pour faire machine arrière, ou préconiser une décroissance, il ne nous reste plus qu’à avancer, avec les conséquences que cela aura... d’où une agitation et une peur politique et financière... pour le moment. Car les pouvoirs sont aux abois, les événements risquent de devenir exceptionnels ; alors selon le Yi King : « Pour entreprendre quelque chose d’exceptionnel, on doit prendre des précautions exceptionnelles, ou observer une extrême prudence dans les DÉBUTS et les PRINCIPES ». Mais je doute que les gens de pouvoir aient trouvé un quelconque principe... par contre, il pourrait bien y avoir des « débuts exceptionnels ».

 

Notes.
1. « Toute loi naturelle, ou raison d’être doit nécessairement avoir un effet correspondant : c’est là l’origine de la Vie et de sa reproduction infinie ». (Yi King, Hexagramme 22, Pi ‘Orner et Régulariser’)

2. « Sous une grande surface de bitume, de béton, se modifient certains paramètres naturels du sol. On le recouvre d’une large chape imperméable (par les immeubles, les voies d’accès, de dégagement, de stationnement, etc.). De ce fait les conditions thermiques et hygrométriques du sol sont modifiées sur une profondeur importante... Toutes les conditions sont réunies pour favoriser la prolifération microbienne, en général anaérobie (microbe vivant sans air). Dès lors il faut connaître la composition de l’immédiat du sol... Il y a là un aspect qui a été très peu étudié ». Louis Kervran : Preuves en géologie et physique de transmutation à faible énergie. J’ajoute que si ces propriétés n’ont pas été étudiées c’est à cause de l’argent... On étudie le sol uniquement pour savoir si la construction tiendra bien dessus ! et pour faire passer une route on bousille même des vestiges archéologiques, en prenant des empruntes comme « souvenir »... peut-être pour les générations futures.
Pour ce problème du sol, La Matière étant vie, elle ne meurt pas, elle se transforme : tendance vers la dégradation (entropie), puis vers autre chose.
Fatigue ou accumulation de la mémoire, et si elle est mal entretenue et mal protégée, obstrué par des produits chimiques, il y a transformation sous forme d’information (ou absence de forme !)

3. « Quand nous voyons quelque chose qui passe sans cesse d’un état à l’autre, le feu par exemple, nous ne devons pas dire que cela est du feu, mais qu’une telle apparence est celle du feu ; ni que cela est de l’eau, mais qu’une telle apparence est celle de l’eau... » (D’après Philolaos). Évidemment, tout bouge d’Instant en Instant... comme tout symbole.
Un autre ensemble qui n’a rien à voir avec le mondialisme : les Contraires. Ils sont nécessaires et même inséparables, car les Contraires se soutiennent l’un et l’autre. Il n’y a pas de « guerre » entre eux. C’est un peu le principe du pôle positif et du pôle négatif, du Yin et du Yang, etc. la liste est infinie.
ENSEMBLE veut dire FLUIDE. Il doit y avoir CIRCULATION, hors si on concentre beaucoup de choses dans un mondialisme, y compris la culture, l’appauvrissement sera total ! par manque de circulation, par asphyxie ! Ceux qui prônent le mondialisme ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, ou ils ont peur de tout perdre. Un ensemble fluide ne pourra JAMAIS être un totalitarisme, car LA FLUIDITÉ EST UN JEU, celui de l’infinité des NUANCES.


M. R.
 
 

Dernière mise à jour : 07-05-2010 22:29

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