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Les Brigands de 1789 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 24-06-2010 23:30

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Mort, Politique, Pouvoir, Société, Vie


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Les Brigands de 1789
Ou la Révolution de 1789 des Franc-maçons
Voulant tuer à tout prix les religions


L. D. P. Lilium Destrue Pedibus (Foulez les Lys aux pieds).
Cagliostro et sentence des Templiers contre Philippe le Bel

Venger les Templiers
 
 
L’Ecclésiaste : 1 - 9-11 : Ce qui fut, cela sera, ce qui s’est fait se refera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
Qu’il y ait quelque chose dont on dise : « Tiens, voilà du nouveau ! », cela fut dans les siècles qui nous ont précédées. Il n’y a pas de souvenir d’autrefois, et même pour ceux des temps futurs : il n’y aura d’eux aucun souvenir auprès de ceux qui suivront.
 
 
Les extraits ci-dessous illustrent parfaitement ce que nous vivons dans ce qu’on ose encore appeler une démocratie et une république. Sans parler de religion, ce qui est maintenant casse-gueule dans nos sociétés, une société sans spiritualité ne peut pas tenir longtemps ; on voit l’état de la notre en ce moment où ne règne que le dieu dollar.
Il est essentiellement question des franc-maçons, ceux qui manipulent le pouvoir dans l’ombre, ceux qui veulent imposer EN SECRET leur opinion, ce qui est hautement condamnable et terrifiant. Tous les franc-maçons ne sont pas comme cela, heureusement ; mais le résultat est là : 1789 et ses abominations jusqu’à nos jours. Il sera question beaucoup de philosophes héritiers du funeste Aristote, dont Voltaire (membre de la loge maçonnique les Neufs Sœurs. Plus près de nous Winston Churchill était membre de la Grande Loge Unie d’Angleterre... Frédéric-Auguste Bartholdi et sa trop célèbre statue de la « Liberté » était membre du Grand Orient (loge Alsace-Lorraine)... Bien-sûr Jules Ferry était maître du Grand Orient. Pourtant, les loges maçonniques vont connaître le régime de terreur de 1789, on soupçonne les frères maçons d’être bien-sûr des contre-révolutionnaire, exactement comme en 1917... Il faut attendre Thermidor pour que la franc-maçonnerie renaisse, comme le Grand Orient en 1799. C’est ce Grand Orient qui a principalement véhiculé le courant laïque et anti-religieux, par des chemins obscures évidemment comme le carbonarisme ; ainsi vient la naissance du profane, du vulgaire, un comble pour une société qui se prétend manipuler des symboles universels ; ceux qui se prétendent sous la coupe du « Grand architecte de l’univers » ! Le côté anti-religieux est arrivé à son climax avec Émile Combes, symbole de l’anti-cléricalisme dans la boîte Aristote & Cie, et qui va aboutir à la séparation de l’Église et de l’État en France en décembre 1905.
 
Comme l’antisémitisme, la théorie du complot moderne, le « complot judéo-maçonnique » est à mettre dans le même sac ! ce qui est bien-sûr une erreur, puisqu’on va associer anti-maçons avec fascistes à cause des « persécutions » contre les maçons entre les deux guerres mondiales et sous le Maréchal Pétain en 1941 en pleine occupation allemande.
Je tiens à repréciser qu’il n’y a pas pire que des sociétés plus ou moins secrètes qui manipulent dans l’ombre, je répète dans l’ombre, le POUVOIR ; non il n’y a pas pire comme DICTATURE de tireurs de ficelles et de manipulateurs d’OPINION. C’est bien pour ça qu’on parle de FORCES OCCULTES, de PIEUVRE MAÇONNIQUE.
On peut lire dans un article du Reader’s Digest (tout un symbole de la même soupe pour tous : circulez, ya rien à voir, et vaste entreprise commerciale US), que d’après des « recherches modernes », la révolution de 1789 n’est pas sortie des loges maçonniques ; la maçonnerie n’étant qu’un véhicule comme un autre (sic) des idées libérales ; et qu’il y a eut de nombreuses autres causes pour l’effondrement du « trône » (sic), qu’il est « imbécile et vain » (re sic) de se mettre en quête de coupable. Dit de cette façon par le rédacteur, c’est un total mépris. Le Digest machin insiste avec un humour idiot ou cruel : « Si nombre de frères ont contribué à la révolution de 1789, et même au tout premier rang (Brissot, Desmoulins, Danton, Marat, Robespierre, etc.), c’est en qualité de citoyens (sic) et non comme délégués des loges ». Là le rédacteur est en train de contredire sa première assertion en forme de guillotine, et nous dit qu’effectivement la franc-maçonnerie a une bonne part de responsabilité dans 1789... de manière indirecte !... Voir quelques détails ci-dessous provenant d’une autre source nettement plus intéressante. 


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Notes suivantes d’après un livre d’un certain De Lannoy (1911), livre très bien argumenté et avec de nombreuses références, mais avec une opinion fortement imprégnée du catholicisme.

Révolution de 1789 et la franc-maçonnerie

... Mais la Révolution, au contraire, fut une oeuvre sacro-sainte, une bénédiction, car elle marqua la fin du despotisme et de l’ignorance et fit lever sur le monde l’aurore de la liberté et de la fraternité... cette thèse est mensongère et que la Franc-Maçonnerie doit porter la responsabilité des crimes de la Révolution aussi bien que de ses principes.

...
La Révolution est satanique du haut en bas ; les abus qu’elle se vante d’avoir abolis auraient disparu sans elle et les réformes dont on lui fait honneur auraient été accomplies sans elle et beaucoup mieux et sans nous coûter une goutte de sang. Cette thèse fut un scandale pour certains libéraux. Incorrigibles utopistes, ils défendaient la vieille idole.

...La Révolution, je le répète, est détestable en tout ; elle l’est dans ses excès sanglants, mais elle l’est beaucoup plus dans ses principes, à commencer par les immortels principes de 89.
Les meurtres sont passés, ils ne font plus de mal et leurs victimes sont au ciel. Les principes restent, ils sont toujours féconds et leurs victimes vont en enfer. Ils engendrent toutes les erreurs et toutes les anarchies de nos jours.

... Sous sa phraséologie pédantesque, la déclaration des droits de l’homme est antichrétienne et par suite antisociale.
Elle ignore les droits de Dieu [Note : ignore l’universel] ; elle prétend ouvrir l’ère de la justice et de la vérité, comme si l’Évangile n’existait pas [Note : elle devient une religion à l’envers] ; elle s’inspire du Contrat social qui est une insanité ; elle n’admet pas d’autre autorité que celle qui émane de la nation et par là même rejette celle de l’Église. [Note : la laïcité n’a rien résolu mais divise et provoque des guerres].
En réalité, la Révolution, contrairement à la thèse libérale, fut dirigée beaucoup plus contre la religion que contre la monarchie. Elle n’attaqua la monarchie que parce que celle-ci était catholique, et pour se faire la main en vue d’une guerre plus formidable contre le christianisme. Les abus de l’ancien régime ne furent pour elle qu’un prétexte. Elle en voulait à Dieu. Elle a été le grand frémissement luciférien, prédit dans l’Écriture, contre le Seigneur et contre son Christ. L’Inquisition fut aussi une cause de la Révolution de 1789, on voulu se venger de ses atrocités... en en commettant d’autres...

Comme l’écrit l’auteur, l’histoire est le plus souvent un complot contre la vérité... Nous avons la même chose avec nos médias à la solde du pouvoir... des banques.

Effectivement, Joseph de Maistre pouvait raisonnablement s’exclamer : « La Révolution est satanique » (Considérations sur la France). En effet, aucun historien n’a pu donner une explication plausible de ce mouvement en apparence national, en réalité purement superficiel et factice.
En effet nous dit l’auteur : « En 1789, les ennemis de la religion et de la monarchie se chiffrent par un nombre infime. Hippolyte Taine constate que les révolutionnaires ne sont élus que grâce à des abstentions inimaginables : 74.000 abstenants à Paris en 1791 sur 81.000 électeurs ; à Limoges, 2.350 sur 2.500 inscrits ; à Grenoble, 3.000 absents sur 2,500, etc.


Lavage de cerveaux par l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, ou triomphe de l’OPINION.

D’après l’auteur et ses recherches, que je crois pertinentes, c’est au cours du 18è siècle, qu’on a baptisé « Siècle des Lumières », surement un clin d’œil aux franc-maçons, que ceux-ci « maçonnisèrent » la société française. Et c’est là que l’on manipule l’opinion publique. Parmi tous les 150 rédacteurs de l’Encyclopédie, il y eut 10 franc-maçons. L’encyclopédie de Diderot fut l’une de premières armes des conjurés, pour « miner sourdement et sans bruit l’édifice et l’obliger à tomber de lui-même », comme l’écrivait, le 13 août 1775, Frédéric II à Voltaire.
L’auteur explique que dans cet encyclopédie, la religion est bien-sûr mentionnée, respectée, mais que grâce à l’art des renvois : « Voyez préjugé, voyez superstition, voyez fanatisme », on détruisait d’un sarcasme pu d’un épigramme ; bref on orientait dans le sens d’un pouvoir, un comble pour une encyclopédie. D’Alembert excellait dans ces ruses, Diderot, encore plus hardi...

« Voltaire et d’Alembert, dans leurs lettres, se saluent en Belzébuth et en Lucifer (juin-août 1760).
D’Alembert écrit à Voltaire : « Il est évident, comme vous dites, que l’ouvrage (le Dictionnaire philosophique) est de différentes mains : pour moi, j’en ai reconnu quatre, celle de Belzébuth, d’Astaroth, de Lucifer et d’Asmodée. »
Diderot écrivait en 1768 : « Il pleut des bombes dans la maison du Seigneur ; ce sont mille diables déchaînés. » D’après le témoignage de Mercier, il s’échauffait parfois jusqu’à la fureur, et s’écriait : « Le genre humain ne sera heureux que quand on aura étranglé le dernier roi avec les boyaux du dernier prêtre. » (Voir Éleuthêromanes et Pensées.)
Oui, la Révolution est bien « satanique ! »

« l’Encyclopédie, c’est la Franc-maçonnerie dogmatisante du XVIIIe siècle, qui prépare les voies à la Franc-maçonnerie sanglante de la Terreur (Baron, Les sociétés secrètes, leurs crimes).

La seconde arme des conjurés fut d’écarter les Jésuites. N’en déplaise à l’auteur, avant 1789, les Jésuites tenant en main l’éducation, ne furent qu’un système de lavage de cerveaux de plus. Et les franc-maçons se permettent de régner dans l’ombre en despote aveugle dans le genre : « nos vues philanthropiques sur le genre humain ! En assujétissant, au nom de Dieu, tous les chrétiens à un Pape et tous les hommes à des Rois, vous tenez l’univers à la chaîne. Vous passerez les premiers [Destruction des Jésuites], après vous, les despotes (les Rois) auront leur tour. » (Proyart, Louis XVI détrôné avant d’être roi, p. 160).

C’est à cette époque que la philosophie et le mental et le rationnel à la Aristote font fureur, avec Voltaire en bonne place hélas. Il fut décidé la suppression de l’Ordre des Jésuites, qui fut aussi spolié de ses biens, et sans aucun profit pour le pouvoir, sauf les secrétaires chargés de l’affaire et qui s’enrichirent subitement. Ils s’empressèrent d’acheter des charges qui les anoblirent ! Encore une histoire de fous.

La franc-maçonnerie puisant son origine dans le travail manuel, dérive vers le mental le plus diabolique pour ne conserver que l’aspect matérialiste, ce qui donnera la Révolution de 1789 ; car une fois les Jésuites supprimés, ce fut au tour des autres corps religieux.
 
 
Les Templiers et les Illuminés de Bavière

« La secte des Illuminés professe l’irréligion le plus décidée, emploie la magie dans ses opérations ; sous le prétexte spécieux de venger la mort du Grand-Maître des Templiers, elle a principalement en vue la destruction totale de la religion et de la monarchie ». Vie de Cagliostro et compte-rendu de son procès. Effectivement une des causes de 1789 peut avoir été le drame des Templiers et, surtout de Jacques de Molay, Philippe le Bel et le pape Clément V. La franc-maçonnerie a peut-être une part de vengeance envers les abominations de ce roi et pape, comme on peut le deviner chez un franc-maçon de la Société Théosophique : Charles W. Leadbeater (33è degré) dans son livre : Une brève histoire de la Franc-maçonnerie.

Il faudrait remonter même au temps des gnostiques (bien imprégnés des enseignements d’Hermès) aux idées ressemblants un peu aux notre, puisqu’à  travers tout le Moyen-Age, nous subissons leur influence. Selon Papus (docteur en médecine, docteur en kabbale, président du Suprême Conseil de Tordre Martiniste, délégué général de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix), n’en jetez plus ! Les Templiers sont initiés aux mêmes secrets que les gnostiques. « On peut en conclure qu’une « chaîne » interrompue a relié, dès la plus haute antiquité, les principales sociétés secrètes les unes aux autres. Comme l’écrit Drumont dans la préface d’Eurêka : « ... Elle ferait croire que la Franc-maçonnerie n’est au fond qu’un rejeton vivace du vieux matérialisme païen, qui aurait traversé dix-neuf siècles de christianisme. » (Eurêka, Louis Brunet, Paris 1905, cité dans les Sociétés secrètes et leurs crimes, Baron, p. 367) » (Mentionne De Lannoy dans son livre). En fait, beaucoup de choses partent des Grecques et de l’Égypte ancienne.
Les Templiers seraient les successeurs des manichéens (division ou dualisme), selon Papus et Stanislas de Guaita (dans son livre Le Temple de Satan) ; mais aussi des dogmes et pratiques de cultes ophites.

Les Templiers n’étaient pas des enfants de chœurs ! peut-être au début de leur création les intentions étaient nobles et encore : casser de l’infidèle ! puis ce fut la perte avec le drame de l’argent et de son pouvoir... Ce n’est pas plus compliqué que ça. Après la mort du Grand maître Jacques de Molay, les loges maçonniques s’organisent activement pour abattre la royauté et instaurer une république « universelle » (sic). Les Rose-Croix sont aussi dans le coup, selon Stanislas de Guaita. Qui dit Rose-Croix dit aussi Alchimie, une branche que cette société secrète étudie activement, avec la théurgie (haute Magie) ; aussi on peut comprendre que l’Alchimie ait parfois mauvaise presse de nos jours. un peu avant la Révolution, 1754, les martinistes de Martinès de Pasqually s’y mettent aussi.

Dans le Pronostication de Paracelse (1536, in-4), une gravure montre trois lys sur un arbre desséché, et la légende annonce que la fleur la plus illustre (le lys des Bourbon) sera jetée dans le four, ce qui veut dire qu’elle disparaîtra dans la solitude, la ruine, l’exil, dans un abaissement universel et sans exemple ! J’ajoute que l’abaissement universel est bien là, ce que j’avais annoncé il y a plus de dix ans dans un projet de Glossaire.
« De même Augustin Barruel, au tome IV de ses Mémoires (p. 119), dit tenir d’un haut maçon, que le but spécial des Rose-Croix était alors (en 1773) : 1° de venger les Templiers ; 2° de s’emparer de l’île de Malte pour en faire le berceau de la religion naturelle. Le roi de Prusse s’y intéressait spécialement, et Barruel donne à ce sujet les détails les plus curieux.


Le Droit de propriété abolit et la manipulation d’opinion par le maître Weishaupt.

D’Alembert, Diderot, Turgot, Condorcet, Lamoignon, Voltaire & Cie, même Grimm, sont des dictateurs qui tentent d’imposer leur cervelle, leurs opinions à toute la France, et même jusqu’à la Russie ! semant une graine du communisme. Avec le nouveau dogme philosophique, on inonde les colporteurs pour répandre l’opinion à travers le pays. Adam Weishaupt, fondateur des Illuminés de Bavière s’y met aussi, c’est très connu : « Il faut à l’Ordre des artistes, des ouvriers en tout genre, des peintres, des graveurs, des orfèvres, des serruriers, mais surtout des libraires, des maîtres de poste et des maîtres d’école. Il (le Frère insinuant) saura par la suite l’usage que l’Illuminisme doit faire de tout ce monde-là. » Il est bien connu que « Qui tient l’école tient le monde », juste derrière les banquiers... C’est-à-dire que « Qui tient les écoles tient tout », comme le disait Jean Macé. Ce qu'avait probablement compris Jules Ferry.

Weishaupt lui-même le déclarait : « Le grand art de rendre infaillible une révolution quelconque, c’est d’éclairer le peuple, c’est-à-dire d’amener insensiblement l’opinion publique à désirer, à vouloir, à exiger les changements qui sont l’objet de la révolution voulue. »

Ensuite l’auteur aborde deux personnages acteurs de 1789 : le comte de Saint Germain, et Joseph Balsamo (plus tard comte de Cagliostro) devaient frayer avec la franc-maçonnerie. Chez les Illuminés de Bavière, selon les théories de Weishaupt : « Toute femme admise aux mystères devenait commune aux Frères. » C’est merveilleusement illustré par le dernier film de Stanley Kubrick : Eyes Wide Shut, qui lui valu peut-être sa mort...

Associer Cagliostro à l’Alchimie est un fumisterie, tant le personnage se veut « clinquant » et profiteur (voir l’Affaire du collier de la Reine). D’après le livre de De Lannoy, Cagliostro estime « tous les souverains sont despotiques ».



L’argent le nerf de la guerre ou révolution


Mais l’arme la plus important c’est l’argent ! On ne fait pas une révolution sans argent. Les franc-maçons ont intérêt à casser leur tirelire. Mirabeau confirme l’existence d’une cagnotte provenant de 180 000 maçons payant chaque année leur contribution. Je peux confirmer qu’il ne faut pas être pauvre pour entrer chez les franc-maçons. Selon un compte-rendu d’un auteur de 1790, M. Girtaner, de la Loge de la rue Coq-Héron : « En 1790 , il y avait dans la Caisse générale de l’Ordre vingt millions de livres, argent comptant ; suivant les comptes rendus, il devait s’y trouver dix millions de plus avant la fin de 1791 » (Girtaner, 3e volume, p. 470, en allemand), M. Girtaner poursuit : « Ce club (de la Propagande) a pour but, comme chacun sait, non seulement de consolider la Révolution en France, mais, de l’introduire chez tous les autres peuples de l’Europe et de culbuter tous les gouvernements actuellement établis. Les statuts ont été imprimés séparément. Le 23 mars 1790, il y avait en caisse 1.500.000 francs, dont Mr le Duc d’Orléans avait fourni 400.000 ; le surplus avait été donné par les honorables membres à leur réception. Ces fonds sont destinés à payer les voyages des missionnaires, qu’on nomme apôtres, et les brochures incendiaires que l’on compose pour parvenir à un but aussi salutaire ! Toutes les affaires, tant internes qu’étrangères, sont préparées et proposées au club par un comité de quinze personnes, présidé par Mr l’Abbé Sieyès. » (Papiers secrets, trouvés chez le cardinal de Bernis).
« Les agents des Loges de Suisse, d’Italie, de Savoie, d’Espagne accourent à Paris pour y ourdir leurs complots et s’entendre avec le Comité de propagande. Il faut assurer le triomphe des armées de la Révolution, déchaînées par les Loges sur l’Europe. Il faut préparer les trahisons, et creuser la mine sous tous les trônes. Dès la première année, trente millions sont tirés du trésor public pour subvenir aux frais de la propagande. Dumouriez en fait l’aveu dans ses Mémoires.
Quelques années plus tard, au témoignage de Barruel, une autre somme de vingt et un millions est employée à préparer les insurrections, qui éclatent à l’approche des armées républicaines.
Ces soulèvements sont fomentés par les clubs qui se sont multipliés depuis 1789. » (La Maç.-, et la Révolution Française, Hello, II, p. 33-43). La liste des sommes d’argent continue !

« Les sociétés troublées donnent ainsi, hélas, prise à toutes les folies, à tous les snobismes les plus extravagants. Elles s’y jettent tête baissée sans réflexion aucune.
N’avons-nous pas, nous aussi, été témoins, il y a quelques années, de l’engouement d’une partie de la société française pour une grande dame exotique et théosophe, dont le succès était dû au mystère et à l’habile mise en scène dont elle avait su s’entourer ? » Sans me tromper, il s’agit ici d’un attaque contre H. P. Blavatsky ! Mais aussi de la mode de l’ésotérisme de cette fin du 19è siècle.

« Nous la trouvons [la franc-maçonnerie] enfin en 1787 établie en 282 villes, comptant rien qu’à Paris 81 loges. Lyon en avait 16, Bordeaux 7, Nantes 5, Montpellier 10, Toulouse 10, etc ; tous ces ateliers, étroitement reliés ensemble, furent autant de foyers d’organisation pour le soulèvement général (Barruel, t. V, page 65).
La reine Marie-Antoinette s’enticha des franc-maçons... pour cruellement s’apercevoir de la tromperie : « Oh ! que nous avons été trompés ! » (Barruel, tome 1)


Préparation de la Révolution

« Écoutons M. de Molleville, ministre de Louis XVI ; il nous prouvera, une fois de plus, que tous les crimes avaient été prémédités, notamment dans le comité de propagande de la Loge les Amis Réunis, en juin 1789.
...Après de longues discussions sur ce mémoire (d’Adrien Duport), Lafayette... prit la parole et dit à Duport : « Voilà sans doute un très grand plan ; mais quels sont les moyens d’exécution ? En connaissez-vous qui soient capables de vaincre toutes les résistances auxquelles il faut s’attendre ? Vous n’en indiquez aucun — Il est vrai que je n’en ai point encore parlé, répondit Duport, en poussant un profond soupir ; j’y ai beaucoup réfléchi... j’en connais de sûrs... ; mais ils sont d’une nature telle, que je frémis moi-même d’y penser... Ce n’est que par les moyens de terreur qu’on parvient à se mettre à la tête d’une révolution... Il faut donc, quelque répugnance que nous y ayons tous, se résigner au sacrifice de quelques personnes marquantes. » Il fit pressentir que Foulon devait être la première victime... M. Berthier est généralement détesté ; on ne peut empêcher qu’il ne soit massacré !... »

Des instructions conformes à ce plan furent données aux principaux agents du comité des insurrections, qui était déjà organisé ; l’exécution suivit de près : le massacre de MM. de Launay, de Flesselles, Foulon et Berthier, et leurs têtes promenées au bout d’une pique furent les premiers effets de cette conspiration philanthropique !

Marmontel avait connu ce plan par Chamfort, qui le tenait lui-même de Mirabeau. Il écrit dans ses Mémoires : « L’argent surtout et l’espoir du pillage sont tout puissants parmi ce peuple. Nous venons d’en faire l’essai au faubourg Saint-Antoine et l’on ne saurait croire combien peu il en a coûté au duc d’Orléans pour faire saccager la manufacture de cet honnête Réveillon, qui, dans ce même peuple, fait subsister cent familles. Mirabeau soutient plaisamment qu’avec un millier de louis on peut faire une sédition. »

« On voyait des gens exciter le tumulte et même distribuer de l’argent », et Duport serait, d’après Louis Blanc, l’organisateur des massacres de Paris et des extraordinaires paniques qui se répandirent simultanément d’un bout du territoire à l’autre, affolant, terrifiant les populations : « Les brigands, disait-on, arrivent, ils pillent les demeures, incendient les récoltes, égorgent les femmes et les enfants... »


Les Brigands, qui inspira surement Vladimir Ilitch Lénine pour son 1917

Les brigands, terme infamant qui doit rester la marque, la caractéristique des hommes de 1793. Un exemple de ce terme de brigands : l’Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire était menacé de démolition par une de ces bandes de brigands (la Bande Noire) ; elle ne dû son salue qu’au versement d’une forte somme d’argent ! Comme en Russie en 1917, la plupart des brigands, en Russie les « camarades », la plupart étaient ivres, voir drogués (voir le récit de Ferdynand Ossendowski : Bêtes, Hommes et Dieux)

« Le jour de l’insurrection générale est fixé au 14 juillet 1789... Paris est hérissé de haches, de baïonnettes et de piques ; la Bastille est tombée ; les courriers qui en portent la nouvelle aux provinces, reviennent en disant que partout ils ont vu les villages et les villes en insurrection ; que sur toute la route les cris de liberté et d’égalité retentissent, tout comme auprès des Frères de la capitale. En ce jour, il n’est plus de Loges, plus d’antres maçonniques ».

Le pire, c’est qu’à travers les obscures trafics maçonniques, et après de l’Assemblée Nationale et de ses Girondins, ont a fait croire que la Révolution de 1789 a été spontané et voulue par le peuple !

« Le bonnet rouge que nous avons vu en 1793 devenir l’emblème des Jacobins, fut l’ornement des Indépendants britanniques lorsque Cromwell s’éleva au pouvoir. Sans aller plus loin, n’est-il pas singulier qu’au plus fort de notre Révolution les premiers rôles fussent remplis par les Pache, les Marat, les Clootz, les Lazowski, les Buonarotti, les Miranda, tous Illuminés suisses, allemands, polonais, italiens, espagnols. Jamais les Illuminés ne s’étaient vus si puissants ; ils disposaient en 1793 de la hache du bourreau. Le génie, la valeur, les vertus, tout passa sous le fatal niveau de la guillotine... Rien ne fut épargné : on vit disparaître sous la faux des Illuminés triomphants tout ce qu’il y avait de majestueux et de sublime, il ne resta que la bande noire »


Précision sur Jacques de Molay et Jacobins


Ne pas oublier aussi que les Jacques (Jacques Bonhomme), étaient les paysans au Moyen-Age, et qu’il y eut des « Jacqueries » ou révoltes paysannes contre les seigneurs. Le Paysan c’est plus le PAIS, ou habitant du pays, qui venait du mot pagan, paganisme, etc.

« Le nom de Jacobin vient de Jacobus Molay, et non comme on le croit communément de l’église des religieux jacobins, lieu de réunion que la secte occulte de la Maçonnerie dut, à raison même de la coïncidence nominale, choisir de préférence à tout autre. Ces conspirateurs avaient antérieurement fondé rue Platrière une loge Jean-Jacgues-Rousseau, dans la maison du publiciste fameux dont le parti de Robespierre devait réaliser les théories. Lors de l’inauguration de cette fameuse loge, le jacobinisme était déjà nommé de longue date.


Assassinat de Louis XVI

Voici la scène affreuse qui, au témoignage d’Eliphas Levi, se déroula dès que la tête fut tombée dans
le panier de Sanson le bourreau : « Après la mort de Louis XVI, au moment même où il venait d’expirer sous la hache de la Révolution, l’homme à la longue barbe — ce juif errant du meurtre et de la vengeance — monta sur l’échafaud devant la foule épouvantée ; il prit du sang royal plein ses deux mains, et le secouant sur la tête du peuple, il dit d’une voix terrible ; « Peuple français, « je te baptise AU NOM DE JACQUES et de la liberté ! » (Histoire de la Magie, p. 444-)
Tout est cycle et se répétera presque à l’identique pour l’assassinat du Tsar Nicolas II, et l’inscription dans la cave de la maison Ipatiev : « un roi non-juif venait d’être tué, en un acte de vengeance juive ».

« Quelques-uns (des Templiers) échappent et créent la maçonnerie active politique. Les Chapitres et les aréopages poursuivent leur oeuvre en silence. Un jour, un cri retentit : « Vengeance, Nekam, Nekam ! » le couteau de la guillotine s’abat, une tête couronnée roule dans un panier. La moitié de la vengeance de Jacobus Burgondus Molay est accomplie. A quand le prochain coup de canon ? » (Journal de la Société Théosophique le Lotus, de juillet 1887 : Franc-maçons et Théosophes - Papus (Gérard Encausse). Voir aussi l’index des Lotus de 1887 à 1889.

La Révolution qui a commencé par la proclamation des droits de l’homme ne finira que par la proclamation des droits de Dieu ! (Donc à l’opposé du matérialisme de Satan).
C’est au peuple qui a propagé à travers le monde les droits de l’homme, qui se réveil maintenant d’un long sommeil de plusieurs millénaires, qu’il appartient de réparer le mal causé par lui, en se contentant de vivre en esclavage moderne de l’argent sous ses maîtres les banquiers. La France devra de nouveau, comme à Reims, « brûler ce qu’elle a adoré, adorer ce qu’elle a brûlé », et cela, solennellement, à la face du monde entier, qu’elle illuminera de sa lumière, en abattant à ses pieds ces têtes orgueilleuses et superbes, rendue triomphante de tous les ennemis du divin.
 
 
Capitalisme et évasion fiscale des multinationales, histoire de s’en mettre plein les poches : toujours plus de vol des Couilles en Or. Simple : L’ARGENT NE CONNAÎT QUE LE CRIME.
 
 
 

Dernière mise à jour : 25-06-2010 01:19

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