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Transformation fondamentale Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 28-06-2010 00:54

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Argent, Banques, Internet, Liberté, Nature, Vie


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Transformation fondamentale
 
Tragique trinité matérialiste : « du lait pour nos enfants, des pilules contraceptives et l’accès à Internet » (une mère de famille argentine)

L’être humain n’est pas défini par les lois ou par l’économie, car ce qui se passe actuellement le met dans une religion inverse, diabolique.
 
Dramatique toutes ces agitations des nations dites les plus riches du monde plus ce qu’on appelle en langue de bois « pays émergent », émergent de la pauvreté ? TOUT EST A CHANGER, les mesurettes des pouvoirs financiers en cheville avec les pouvoirs politiques ne changeront absolument rien, tout sera comme avant ; on le voit avec le simple exemple de l’Acta et HADOPI et autre tentative de contrôler Internet.
 
Les tentatives de mesures ou régulations actuelles ou a prévoir ne feront rien changer. Il faut se situer dans : « L’eau ne peut pas se transformer en eau sèche », comme l’explique Ramana Maharshi, et c’est ce que tentent de faire précisément les hommes et femmes de pouvoirs actuels ! A transformer l’eau des finances en eau sèche, il n’y aura bientôt plus rien... ou que du pétrole, à cause des fuites...

Et en parlant d’eau, seule la recherche de la source permettra de trouver la paix. En ce moment on jette en continue de l’huile sur le feu : achetez, achetez, achetez, on reçoit constamment des sollicitations d’une multitudes de sources pour acheter, n’importa quoi, mais ACHETEZ !

Encore une fois et pas la dernière, le drame remonte à la révolution de 1789 et sa tentative de supprimer le religieux, pour mieux en faire une autre religion, celle de la république et de sa laïcité avec leur package d’intolérances et de dogmes.

Quand je demande un service à n’importe qui, je risque de m’entendre dire en retour : qu’est-ce que tu me donnes (en échange). Et bien non ! Même la soi-disant loi d’équivalence inventé dans la japanimation Fullmetal Alchemist est fausse, car il y a toujours la dualité sujet et objet.


Par ici pauvres cons, passons la monnaie !

Dans notre monde d’horreurs actuel il faut tout acheter, la gratuité serait comme un péché, une anormalité, une « erreur de la Nature ». Tout est inversé.
L’origine se trouve à la révolution de 1789, où le règne de l’opinion en tant que critère de vérité politique a pris sa vitesse de croisière de valeur dogmatique ; et le communisme en est la maturation historique en se parant des prédicats de l’absolu et de l’universel, ce qui aboutit à une religion à l’envers.
Diaboliquement on inverse tout et on fait une RELIGION INVERSE en déclarant comme John Locke et après Marx & Cie que : Dans le principe (la raison de Locke) était la matière (les idées dans la cervelle, le mental) et non le Verbe (Soi supérieur, ou peu importe le nom).

Ainsi dans le cas d’Internet : la gratuité tue le pouvoir ! « Comme si partager un fichier musical s’apparentait au vol à l’étalage d’un pain au chocolat. Comme si l’esprit humain, sollicité par une immense mutation de la société, s’interdisait d’imaginer un espace non marchand, non commercial où les oeuvres deviendraient partageables, tandis qu’une contribution universelle, modeste à l’unité, massive au total, permettrait de rémunérer les créateurs. Frein à l’intelligence, déni de démocratie, dispositif impraticable, offense aux principes et aux libertés du monde numérique, bouée de sauvetage lancée comme une improbable aumône aux artistes, Hadopi faisait ses premiers pas sous nos yeux consternés ».
« Les règles émergentes de la société numérique, l’accès libre à l’Internet, la neutralité, le respect de la vie privée, l’usage de logiciels libres doivent être scrupuleusement respectés » (comme l’écrit un des auteurs du livre : la Bataille Hadopi)

Les délires d’opinion de certains politiques ou gens de pouvoir :
- « Des communistes d’un genre nouveau, cachés sous différents masques. » Bill Gates, à propos des logiciels libres et gratuits.
- Anciens ministres de la culture tels Renaud Donnedieu de Vabres qualifiant la copie de « crime contre l’esprit. » (sic) avant l’examen de la loi DADVSI ; et Christine Albanel accusant ses adversaires de caricaturer son projet d’« Hadopi comme une sorte d’antenne de la Gestapo. »
- Christophe Lameignère (président du Syndicat National de l’Édition Phonographique (SNEP), pour qui les opposants à Hadopi « auraient vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre ! »
- Pour la MPAA à propos d’échanges de logiciels sur Internet : « une forme de conspiration contre la création. »
Diaboliser tout contradicteur est un procédé de rhétorique hélas classique, et j’ajoute un héritage d’Aristote & Cie. jusqu’au Siècle de lumières.

« Les différents lobbies ont lancé leurs armées de juristes dans quantité de procès contre des particuliers ou des concurrents. En parallèle, ils ont fait passer ou tenté de faire passer nombre de textes de loi pour durcir les réglementations.

Toujours le diabolique profit
Des individus naguère ont inventé la valeur de quelques objets ou idées, plus tard pour que cela soi plus pratique ils ont inventé la monnaie. De nos jours avec la virtualisation du numérique de l’informatique : « L’objectif affiché par les tenants de la « propriétarisation » à outrance est de créer artificiellement de la rareté et d’établir un contrôle de l’usage dans le cercle privé, jusqu’ici impossible à mettre en oeuvre. Alors que le numérique permet de multiplier à l’infini de l’information pour un coût dérisoire, qu’il est possible d’échanger cette information plus rapidement que jamais, et qu’elle peut être échangée sans venir à manquer à quelqu’un (elle est copiée), ils se battent pour interdire toutes les formes de copie, pour limiter les échanges, pour assimiler la copie à du vol, pour considérer des oeuvres immatérielles comme des biens physiques. Ceci a pour but que les spécificités des industries informationnelles bénéficiant au public soient ignorées, afin de recréer de profitables monopoles dans ce nouvel eldorado régi par les rendements croissants ».
Les brevets commencent à envahit tout, jusqu’au vivant, avec la multinationale Monsanto.

De la patrie du copyright atterri à l’Assemblée nationale le projet DADVSI, système encore plus liberticide que ce que « prévoit les accords internationaux ». « 1994-2009 15 ans d’histoire où l’on comprend comment l’administration Clinton qui avait besoin du soutien des industries culturelles pour des raisons électorales a imposé un traité international pour contourner l’opposition de son opinion publique à un projet de loi demandé par ces industries, et comment ce traité international a mené à une directive européenne qui fût transposée dans la loi française via le projet de loi DADVSI. Imposant le principe de riposte graduée obligeant à légiférer une fois de plus. Hadopi était né ».

Dès l’invention d’une machine pouvant reproduire du son et de l’image, les industriels se sont affolés de perdre de l’argent (toujours le profit) ; même des compositeurs de musique comme Berlioz étaient féroce avec leur droit d’auteur en cas de copie de leur musique sur support papier. Effectivement, dès que le papier est inventé, la copie ne plait pas à tout le monde... et c’est encore pire avec l’invention de l’imprimerie.
« En 1984, Jack Lang reparle des pirates. Il s’agit néanmoins de véritables contrefacteurs [en Asie], qui inondent le marché de la vidéo de copies illégales et s’enrichissent. Toutefois, cela n’est possible qu’avec des complicités dans le milieu du cinéma. En 1986, il va faire un cadeau qui aujourd’hui se monte à 160 millions d’euros annuels à la musique et au cinéma : la taxe sur les supports au nom de la copie privée. Le montant, à l’origine basé sur la cassette audio et la cassette vidéo concerne aujourd’hui tous les espaces de stockage de données, et le montant est fixé arbitrairement par une commission (ALBIS) avec la bénédiction du Ministère de la Culture. À cette époque, le boum des radios libres et les nouvelles chaînes de télévision dopent les revenus de la SACEM ». Puis vient l’arrivée du compact disque de Philips.

Ceux qui ont voté pour Sarkozy en 2007 doivent s’en mordre les doigts.
« Les « Accords de l’Elysée » signés sous son toit, le 23 novembre 2007, n’étaient pas un traité de paix. Mais au contraire un pacte d’agression conclu entre le gouvernement et des industriels, à l’encontre des internautes. Donc à l’encontre des citoyens, du peuple français ».

Et c’est la que se mélange pouvoir politique et pouvoir financier, chez nous, en France :
Premier temps
« Fidèle à une promesse de longue date qu’il avait faite aux industries culturelles, le nouveau Président de la République a organisé dès juillet 2007 un rassemblement entre ayants droit et fournisseurs d’accès, autour d’un accord de sanction massive du téléchargement illégal sur Internet. Quatre mois plus tard, l’engagement était signé par tous les principaux FAI et organisations d’ayants droit. Une quarantaine de signataires, tous représentants d’intérêts commerciaux privés ».
« Le leitmotiv des Accords de l’Elysée - avertir et punir les pirates récidivistes, n’est pas nouveau. Déjà en 2005, le projet de loi sur les droits d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information (DADVSI) avait suivi les recommandations des majors de l’industrie du disque pour imposer des amendes aux petits téléchargeurs du dimanche ».

Deuxième temps
Toujours en mélange des deux pouvoir : on fait appelle à Denis Olivennes, président d’un magasin d’audiovisuel et de livres, et ancien dirigeant de Çacal plus et autre Noos ou Numericable.
« Au début de l’année 2007, Denis Olivennes avait en effet eu l’idée clairvoyante de publier chez Grasset un petit livre au titre sans ambiguïté, contre le téléchargement : « La gratuité, c’est le vol : Quand le piratage tue la culture ».
Ainsi : « En désignant Denis Olivennes « pour conduire une mission de réflexion et de concertation destinée à favoriser la conclusion d’un accord entre professionnels » contre le piratage, le gouvernement et les professionnels de la culture connaissaient déjà d’avance les conclusions ».

Il s’agit vraiment d’une industrie qui a transformé la culture en profit : ses mirages ont pour nom « droits d’auteur », « maisons de disques », « royautés », « passages télé et radio », « concerts géants ». Jamais le mot « créativité » n’est prononcé dans la société du spectacle, à part si elle sait vendre des marchandises. Comment peut-on être « artiste professionnel » ? C’est complètement contradictoire : l’art n’est en aucun cas un business ! On ne vend pas une inspiration, une idée... Avec cette religion républicaine inversée, les oeuvres culturelles sont des produits du marché dans lequel les détenteurs de monopole peuvent influencer fortement la législation (on mélange pouvoir politique et financier).
Dans le cas de la religion à l’envers de 1789 et sa suite en forme de communisme, les législateurs de 1789 on rédigé une loi sur les idées, et bien-entendu firent table rase du « privilège » du roi. Deux siècles plus tard, sous sa forme de religion à l’envers, ce privilège est rétablit, mais au profit du profit... de l’industrie naissante du 19è siècle.
Sous l’ancien régime, le privilège d’édition durait trois ans afin de rentabiliser les frais d’impression. Dans le cas de 1789 et sa fausse religion à l’envers, puisque se parant des prédicats de l’absolu et de l’universel, en toute logique la législation de 1789 aboutit au « droit inviolable et sacré » au profit, je répète au profit de l’auteur. Voilà encore une preuve de cette religion à l’envers !


« Que penser par exemple de la durée de protection des oeuvres après la mort de l’auteur : passée de 5 ans à l’époque de Mirabeau, 50 ans au 19ème siècle et dans la convention de Berne, puis 70 ans en Europe aujourd’hui, ces durées excessives créent des rentes de situation pour des éditeurs qui ont, du coup, bien d’avantage intérêt à rééditer des ouvrages déjà rentabilisés que de risquer la publication d’oeuvres nouvelles. Elle est loin l’époque du Front Populaire où Jean Zay prévoyait – avant d’être assassiné par la milice de Vichy – de limiter de nouveau à 10 ans cette durée avant laquelle un livre pouvait être diffusé par n’importe qui. », explique Laurent Chemla.

« La loi Création et Internet alias Hadopi 1 et 2 est donc une loi faite pour les grandes industries culturelles et leurs actionnaires. Cette loi ne rapportera pas un centime supplémentaire aux auteurs, aura des coûts certains et favorisera la mise en place du filtrage des contenus numériques. Au final, on s’apercevra qu’aucune étude sérieuse n’a démontré les effets nuisibles du piratage sur l’économie culturelle. Les personnes identifiées comme les plus grands pirates étant par ailleurs de grands consommateurs de produits culturels ».

Comme celui qui tient les écoles tient le monde, les grandes industries culturelles continuent de grandir et deviennent de plus en plus puissantes. Elles cumulent les activités de producteur, de diffuseur télé et radio, de fournisseur d’accès à Internet, de gestionnaire de salles de spectacle, etc. D’où nous assistons à une dangereuse uniformisation de la culture : la même soupe pour tous.

PRINCIPE DU VIVANT
Plus l’État va essayera d’espionner et de bloquer Internet, plus Internet évoluera (mutera, comme le fait le vivant, puisque tout bouge constamment) pour continuer à fonctionner de manière plus sécurisée contre ce nouvel intrus. C’est la nature d’un réseau qui reproduit les caractéristiques de l’organisme vivant qui l’a créé : l’humain. On peut deviner qu’il se mettre en place une nouvelle guerre sans fin contre le pouvoir, contre tout pouvoir.

« La loi « Création et Internet » souhaiterait que l’on installât un logiciel sur chacun de nos ordinateurs pour prouver que nous ne sommes pas des copieurs d’oeuvres numériques interdites. Absurdité fondamentale : l’informatique, Internet, sont intrinsèquement copie, comme le rappelait Intel Corporation dans son Amicus brief lors du procès MGM vs Grokster.
L’argument de la culture en danger, servi à satiété, est un mensonge [Note : oui car les pouvoirs assimilent culture et commerce]. La culture foisonne, les créateurs, de plus en plus nombreux, ne cessent de créer. Le public a soif d’oeuvres auxquelles il accède de plus en plus en amateur, participant, cocréateur, et non plus en consommateur. La dissémination et l’accès de tous et par tous à la culture, voilà ce qui est en danger.

Cela me fait penser au compositeur Gustave Samazeuilh, qui avant le seconde guerre mondiale, faisait écouter à une amie une de ses compositions de piano au téléphone depuis Bordeaux jusqu’à Paris. Outre le prix de la communication, il était en infraction avec les droits d’auteurs pour diffusion illégale à travers un réseau de communication d’État ! Les personnes qui mettent des musiques en sonnerie de leur téléphone commettent une diffusion publique non autorisée, et il s’est trouvé des parlementaires pour proposer très sérieusement de taxer
cette diffusion... Enfin avec la propriété intellectuelle, on peut voir où peut se nicher les absurdités d’un État républicain et celui du profit.

Démocratie à la française (intervention du député Nicolas Dupont-Aignan)
« C’est une manoeuvre connue, quand les gouvernements souhaitent faire passer un projet qui va à l’encontre de l’intérêt général, ils confient une mission à une personnalité « indépendante », en général marquée à gauche, et qui invariablement rend un rapport dont la quasi totalité des mesures va dans le sens des lobbies pour lesquels cette personnalité travaille ou a travaillé par le passé. » (Voir le cas de Denis Olivennes)
S’en prendre au partage c’est s’en prendre à notre société, à notre nation. S’en prendre au partage c’est vouloir isoler les individus afin de les fragiliser. Le but est simple : effacer le citoyen pour qu’il ne reste que le consommateur.


Livre pdf de la Bataille Hadopi
 
(Aquarelle du haut par Michel Roudakoff)


 
Tous ruinés dans dix ans ? par Jacques Attali.
 
 
 

Dernière mise à jour : 28-06-2010 01:38

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