On ne sait s'il faut en rire, ou en pleurer, mais il paraît que les banquiers avaient un cœur. En tous cas s'ils n'en ont plus à notre époque, leur cœur s'est transformé en Couilles en or...
Voici donc un Hommage aux Couilles en Or, quasiment en forme de prière : donnez-donnez-moi ! C'est ce que tente de faire l'actuel gouvernement d'une république française mourante. Cette prière est un encouragement à la
ploutocratie. Jean Coulonval dans son livre :
Synthèse et Temps Nouveaux, avec humanité dénonce vigoureusement le mélange du pouvoir politique et du pouvoir économique.
Hommage au noble cœur de M. le baron
James de Rothschild, par F. Campadelli, le 22 décembre 1857.
Dans le cours de la vie il est trois grandes causes
D'estime de succès, de noblesse et d'honneur ;
Et ces suprêmes biens, ces précieuses choses,
On les nomme fortune, intelligence et cœur.
La Nature et le Ciel en sont toujours avares,
Et les plus fiers humains n'en sont point accablés ;
Mais si pour l'homme, hélas ! ce sont des biens fort rares,
Il est plus rare encore de les voir rassemblés.
A celui-ci richesse, à l'autre intelligence,
A celui-là le cœur et les beaux dévouements ;
Votre famille et vous, avez en abondance,
A la fois, or, esprit et nobles sentiments.
Aussi, tout ce que Dieu sur cette terre donne,
Vous l'avez, et personne ici n'en est jaloux ;
Rien ne manque aux fleurons de la riche couronne
Que vous savez porter pour le bonheur de tous.
Car des riches trésors dont votre main abonde
Vous savez dispenser à qui vous fait appel ;
De ce qui fait bonheur et gloire dans ce monde
Vous faites profiter le plus humble mortel.
Aussi, l'on vous bénit à l'égal d'un bon père ;
On ne dit votre nom que le cœur attendri ;
On vous garde en tous lieux gratitude sincère ;
On ne pleura jamais où vous avez souri.
À réciter chaque matin tous les jours ouvrables et avant les études dans toutes les écoles de Jules Ferry.