On parle du marché du travail, comme si c’était une marchandise, une vente aux esclaves. Travail indique l’instrument de torture des Romains.
L’argent est associé à une unité de travail. Mais le véritable sens du mot travail devrait être LABORATOIRE.
[LABOREOR] Occultisme pratique, LABORATOIRE. Labourage : travail dans un sens de peiner/fatiguer..... pour retrouver l’Origine.
LABOR : fruit d’une activité en propre, aider à “ s’organiser ”.
LABORARE : labourer la Terre : agriculture ou horticulture.
LABOR et ORARE : Agriculture Céleste. Labourer et Prier.
Et celui qui labour est l’OPÉRATEUR : Opéra / Opératoire dans le sens Ouvrir / Ouvrier / Œuvrer / Opérer / Communiquer / Échanger. Le geste bien fait qui est une forme de pensée.
L’Opérateur précède l’événement, d’où l’échappatoire de la chronologie tueuse.
Homme c’est OM (Homme) ou MO (Maux Mots) : Pensée de L’Opérateur. Pensée de la Matière.
Le seul qui travaille ne devrait être que la Nature : d’un chien mort, il se forme des vers. C’est la Nature qui travaille, sauf si on aide la Nature : il suffit d’observer la qualité de l’air, le lieu où le chien a été tué. La Nature trouve d’elle même les mânes favorables pour la transformation. Donc avoir du “ bon sens ” et observer, “ être naturel ”.
Le vrai « travailleur » c’est l’ouvrier : il TRAVAILLE POUR LE PLAISIR, le goût de la Matière ouvrée. C’est celui qui agit. Celui qui fait des choses efficaces, il SAIT, il CONNAIT.
Tout travail doit être accompli pour lui-même, de la manière où l’on se trouve. (
“ Je suis le chat qui s’en va tout seul et tous les lieux se valent pour moi ” du lieu, sens de détachement).
Ne pas penser au résultat. C’est comme cela que le travail sera bien fait et bien réussi.
Une oeuvre sincère est communicative ; elle sera donc appréciée par beaucoup.
Ainsi, le travail accompli avec attachement est une entrave (le travail sans conscience), alors que le travail exécuté avec détachement n’affecte pas son auteur.
L’expression de
Kipling avec son
« chat qui s’en va tout seul et tous les lieux se valent pour lui » s’exprime également dans l’enseignement 313 de
Ramana Maharshi :
- Question : Mais mon travail risque de souffrir si je n’y prête pas attention.
- Maharshi : C’est parce que vous vous identifiez au corps que vous pensez que le travail est fait pour vous. Mais le corps et ses activités, y compris le travail, ne sont pas séparés du Soi. Qu’est-ce que cela peut bien faire que vous fassiez attention ou non au travail ? Quand vous marchez d’un endroit à un autre, vous ne prêtez pas attention à chacun de vos pas. Et cependant, vous arrivez à destination au bout d’un certain temps. Vous remarquez alors comment le travail, c’est-à-dire la marche, s’est déroulé automatiquement sans même que vous y prêtiez attention. Il en va de même pour les autres genres d’activité.
Mais le problème c’est que travail comprend : attachement (droguer par le travail et l’obligation de gagner sa vie), détachement (le sens du chat qui s’en va...). Comme l’exprime Ramana Maharshi clairement, il peut y avoir détachement à l’intérieur et attachement en apparence...
L'homme condamné au travail dès le départ avait réussit à lui donner une dimension liturgique et spirituelle ; mais maintenant dans les sociétés industrielles modernes il est entièrement laïcisé, sécularisé ; véritable « découverte du feu » par l'homme, mais quel feu !
Les nations sont comme les individus, elles se réalisent grâce à leur vocation propre. Les nationalismes divisent. Au contraire, le respect des colorations différentes, diversité de penser, de vivre, doit créer l’unité dans la diversité. Attention à ce que l’on appelle actuellement la mondialisation !
Toute notre société depuis des siècles repose non pas sur les banquiers, MAIS SUR DES MORTS, ce sont eux qui dominent le monde, ce sont eux qui nous ont laissé les théories qui nous emmerdent, comme ceux du Siècle des Lumières. Ce n’est pas la jeunesse qui domine le monde, alors que cela devrait être elle. Siècle des Lumières veut dire : SÉDUCTION, TENTATION, TROMPERIE, SOPHISME. Le Siècle des Lumières fut un éblouissement, donc une tromperie ; les gens se sont laissé hypnotisés comme des enfants avec leur appétit du merveilleux. Le Siècle des Lumières c’est Satan qui fait prendre des vessies pour des lanternes. Le philosophe Socrate s’est battu contre ces emmerdeurs de Grecs et sophistes et rhéteurs de coupage de cheveux en quatre, c’est-à-dire contre l’art de la séduction, de l’hypnose, comme sait si bien hypnotiser Hollywood et autres médias, jusqu’à certains présidents de Républiques bananières ou de fausses démocraties.
L’Origine a été perdu. On fait les choses « par la force de l’habitude », plus que sous le joug du chef. Lorsque l’homme est apparu sur Terre, il ne possédait pas de langage. Mais il pouvait voir une multitude de choses dans la Nature et a fabriqué un langage pour les fixer, échanger avec ses frères et sœurs. [Le mystère de l’apparition soudaine du langage des Anciens Égyptiens est certainement dû à un apport extraterrestre].
Le sens du mot travail actuel est l’UNIFORMISATION, puisque des forces tendent à mondialiser les peuples uniquement dans un but de rentabilité, telles des abeilles ou des fourmis. Hors chacun est unique. Maintenant avec un si grand nombre d’habitants sur Terre, donc avec une telle richesse de cerveaux et d’idée, c’est le contraire qui se produit : une PAUVRETÉ GÉNÉRALE et UNE UNIFORMISATION QUI DEVIENDRA DRAMATIQUE.
Roberto Rossellini cite une phrase de
Karl Marx :
« Le concret est la synthèse de déterminations multiples ; l’unique du multiple », c’est extraordinaire, parce ça conforte que le communisme est bien une religion à l’envers : le principe ou essence est la matière et non le Verbe ou souffle de l’Esprit ; cela entraîne donc un dogmatisme auquel doit se référer toute action individuelle et sociale. Nous en sommes là en France avec notamment la laïcité, la franc-maçonnerie, les sectes, etc. L’Esprit n’a pas d’ennemis, alors que le marxisme, l’anti-Esprit, tout comme 1789 en ont besoin pour s’en nourrir.
Le groupe et les partis, c’est se fondre dans une opinion, dans le psychisme et les dominantes de ce groupe ou ce parti, et ainsi renoncer à toute opinion personnelle et se mettre au service de la Vérité en renonçant au « moi ». Cette vérité ne peut être que l’uniformité des psychismes à la mode communiste.
Le sens actuel du mot travail est démoniaque car il est lié à la chronologie tueuse : labourer (travailler) pour combler le Temps, pour ne pas perdre de Temps !
Noter l’heure de ses rendez-vous dans un cahier, ou maintenant dans un outil informatique avec des repères de temps. Compter l’an zéro à partir du Christ de la Religion Chrétienne.
Compter le Temps actuellement avec une horloge étalon à Césium avec la précision du “ milliardième de seconde ” ?
Ça tourne/Saturne comme les aiguilles sur un cadran d’horloge, ou bien les anneaux autour de Saturne. Ça tourne aussi sur le cadran solaire : l’heure selon le Soleil sur une ombre d’un cadran solaire sera différente à cause du méridien de Paris ; par exemple : Midi à Gérardmer et 11h 50 à la Rochelle.
Le début de l’ère industriel remonte au Moyen-Age : au Roi Charles V, qui en 1370 ordonne que toutes les cloches se règlent sur l’horloge du Palais Royal, qui sonne les heures et les quarts d’heures. (D’après Jacques Le Goff, dans
“ Pour un autre Moyen Âge " chapitre
Temps et Travail, page 76). De cette invention de l’horloge découle l’ère productif, et l’argent et ses problèmes terribles. Qui a pu dire que le travail ennoblissait ? Une chanson dit que le travail c’est la santé mais que de ne rien faire c’est la conserver... Le texte ne dit pas s’il s’agit de travail physique ou de travail intellectuel, car dans le deuxième cas ça conserve. Et aussi dans ce deuxième cas, se poser des questions ça ne plait pas à tout le monde...
Le sens actuel du mot travail est aussi associé au POUVOIR et à la soumission :
- La société
(2)
- La police
- La justice
- Le prêtre et les églises
- L’hôpital psychiatrique
- La famille
- La mère
Une des premières idée de travail fut le forgeron ou l’Art de travailler les métaux. Par exemple les Cabires
(1) symbolisent les forces souterraines de la Nature dans laquelle ils ou elles avaient “ trouvé ” le Fer et les Métaux et l’Art de les travailler.
Le véritable Artiste, dans le sens ancien de ce mot, labourant à fixer l’Instant le plus pur, n’est actuel ou dans le temps profane que le temps de FAIRE son labeur ; icelui terminé, l’Artiste est en dehors du temps profane. Car un Artiste pratique un métier délicat, difficile. La déformation du sens du mot Artiste est apparu bien-sûr au Siècle des Lumières : introduction de la notion de valeur avec ce qui est rare, et du beau et donc d’une certaine utilité détachée d’un contexte d’ensemble de la vie.
Notes.
1. Les Cabires : divinités mystérieuses d’Égypte, Phénicie, Asie Mineure, Grèce.
Grecs = Kaiein = brûler.
Hébreu = Kabir = grand, puissant.
Les Phéniciens adoraient 8 Cabires comme protection de la navigation.
En fait, le nombre exact des Cabires reste un Mystère !
Les Cabires symbolisent les forces souterraines de la Nature dans laquelle ils ou elles avaient « trouvé » le Fer et les Métaux et l’Art de les travailler. Orphée y était dit-on initié.
Ce sont les plus hauts Esprits Planétaires, sorte de Chefs des dieux. Ils correspondraient au mystère le plus caché de l’énergie divine, et on en a fait le symbole des pouvoirs inconnus de l’esprit ; c’est pourquoi ils doivent rester cachés, sinon il serait dangereux de les appeler sous peine de déclencher des catastrophes à la façon des apprentis sorciers.
2. A bien en prendre conscience, la société n’est qu’une idée, une opinion comme toutes les opinions.
Ramana Maharshi, enseignement 17 : Qu’est-ce qui a poussé l’assassin à commettre le crime ? Le même pouvoir lui infligera également la punition. Que ce soit la société ou l’État, tous deux ne sont que des instruments entre les mains de ce pouvoir. Encore ne parlez-vous que de la suppression d’une seule vie. Que dire alors des millions de vies qui disparaissent durant les guerres ?
Et oui ! et Maharshi ne mentionne pas, peut-être par discrétion ou pudeur, que ce sont ces mêmes États qui provoquent les guerres. Maharshi cite le chapitre 18, vers 17 de la
Bhagavad-Gîtâ : « Celui qui est délivré de la notion de l’ego, dont l’intellect n’est pas conditionné, celui-là, même s’il détruit tout les mondes, ne tue pas, pas plus qu’il n’est enchaîné par les conséquences de ses actions ».
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