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Matérialisme, cervelle et comportement Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-08-2010 22:51

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Cervelle, Matérialisme, Nature, Psychologie, Pulsions, Vie

 
Matérialisme, cervelle et comportement
Technologie biologistico-matérialistes
Ou : les mécaniciens de la pulsion
 
 
 
Cette trinité "Matérialisme, cervelle et comportement" découle encore de l'époque de la Renaissance, avec ses découvertes de nouvelles terres, l'astronomie de Galilée et Tycho Brahe et Kepler, l'étude et la découverte de la perpective avec la chambre noire et les fresques de Piero della Francesca et surtout ce qui en découlera : la libre pensée avec notamment l'arrivée de Giordano Bruno.
 
Cela nous donnera en Occident le Siècle des Lumières, les encyclopédistes et la Révolution de 1789. Puis deux tendances virent le jour puisque le côté religieux était devenu beaucoup trop gênant pour certains, notamment les franc-maçons : le religieux non officiel ou en dessous ou plus ou moins caché et le mesmérisme, puis le matériel ou monde sensible avec l'empire des banquiers qui commence à s'installer avec surtout Mayer Amschel Rothschild.
Il ne faut pas s'étonner depuis lors que l'on considère l'humain comme une machine, et aujourd'hui une machine a consommer. Darwin est de la partie avec son évolutionisme, lui aussi découlant de la logique à la Aristote et autres grecs.

Ainsi au 19è siècle, époque si matérialiste qui donna la naissance de l'ère industriel et chimique, où l'on voulu tout analyser, classer, ordonner, mesure, bref ce qui se pontifie comme "scientifique : mesurable, comptable, pondérable, voir entrant dans des courbes et graphiques de "savants".
Le pauvre être humain là-dedans a commencé à y perdre son état d'être humain, on inventa le behaviorisme, encore, un "isme", ou le conscient ou la conscience commençait furieusement à s'évaporer.

Le "découvreur" de cette technique du comportement qu'est censé être le béhaviorisme fut John Broadus Watson, qui en fonction de la mode du matérialisme depuis la Renaissance entendait "révolutionner" la psychologie classique, en supprimant tout contact avec toute conception abstraite ou relevant du spirituel. Dans cette "nouvelle psychologie", tout comme la mesure de n'importe quoi, il s'agissait d'observer et de tenter de réaliser des expériences partout où c'était possible. On voit ce que cela à donné avec la CIA, Guantanamo et le criminel "docteur" Ewen Cameron. Bref, le pauvre être humain était considéré comme un robot, un disque dur à programmer. Commence alors l'ère des dangereuses drogues, des électro-chocs et autres tortures. Des patients furent réduit à rien et furent obligé de réapprendre à écrire, lire, faire leurs activités quotidiennes. En elle-même l'idée du "docteur" Cameron est démentiel !

Ainsi l'ère des machines humaines et du béhaviorisme a une aversion pour le conscient, cette technique se veut une psychologie "sans conscience psychologique" ou psychologie de l'inconscient.
Puisque on mesure tout, le nombre permet d'obtenir une "expression mathématique" des êtres et des choses. Un portrait comme un numéro de sécurité sociale ou de carte d'identité et bientôt un machin biométrique, une machine à impulsions instinctives (impulses) avec des "forces mentales qui maintiennent et gouvernent toute la vie des individus et des sociétés, ce qui permettrait de parvenir au mystère central de la vie de l'esprit et de la société". Bref, tout ça découle du sensible, de l'affectif, de ce qu'il y a au plus bas, le "Purposive behavior".
Le passage à ce behavior, à cette robotisation de l'humain passe évidemment par Sigmund Freud, qui a élaboré une instinctologie connu dans le monde entier. Freud est un pure produit de la seconde moitié du 19è siècle et ne s'en est jamais éloigné. Cette époque fut la plus funeste, la plus matérialiste avec la montée en puissance des banquiers et de leur industrie, du chemin de fer, chimie, etc.

Freud n'est même pas un scientiste, c'est un technicien, un mécanicien comme Ewen Cameron. Si Freud fut si connu, c'est qu'il savait utiliser la propagande, faire de la réclame comme on disait à son époque. Mais il arriva à remuer uniquement ce qui était en-dessous de la ceinture. Comme il ne savait parler que d'instincts, il mit la pensée sous tutelle : Flectere si nequeo superos, acheronta movebo, (Si je ne puis fléchir ceux d'en haut, je franchirai l'Achéron) phrase de l'Eneide de Virgile (VII 312) devint sa devise. Ne pouvant pas toucher les palier supérieurs de l'homme, ou ce qu'il y a au-dessus de la ceinture, il se contenta d'en remuer ce qu'il y avait en-dessous de cette ceinture. Freud fait tout simplement appel à l'enfer, si l'enfer sont des forces telluriques, le seul monde des perceptions sensibles du spatio-temporel... Il appuya donc sur le sexuel et les poussées instinctives qu'il baptisa libido (force pulsionnel, nous somme donc toujours dans la mécanique d'un électricien).

Freud échafauda toute une idéologie trouble qu'il baptisa "psychanalyse", et pour mieux vendre sa lessive, Freud inventa une sorte de "mariage mixte" : il célébra les épousailles de son idéologie avec une "méthode" de psychothérapie : psychologie des associations d'idées. Malgré que dans le système de Freud il manquait visiblement un des deux pôles du courant (celui d'en haut), sa psychanalyse se répandit dans le monde à la vitesse d'un virus.
Malgré ça, Freud ne fit point abstraction de l'aspect intellectuel et morale de l'être humain, car ces aspects étaient obligatoirement présent chez les "patients" qu'il suivait. Mais c'est là que "biologisme instinctologique lui joua des tours de cochon : il imagina une "conception originale" concernant les phénomènes moraux et religieux qui apparaissaient devant lui. Ces faits, il s'acharna à les faire entrer dans sa "doctrine".
Observateur attentif, Freud ne nia jamais ces faits, mais il les ajusta, comme sur un lit de Procuste. Au lieu de revoir constamment ces faits, il s'en servit comme d'un passe-partout, ou mieux, d'un "gobe-tout", du genre : "tant pis pour les faits". Donc une grave erreur d'électricien.

Bien-sûr il y a bien dans l'être humain une vie instinctive, ce qu'à essayer même d'effacer le criminel Ewen Cameron. Mais les instincts essentiels à la vie ne peuvent être effacés ni reprogrammés sous peine de mort. Et ces instincts de base (genre mouvement des entrailles) sont commun aux mammifères ; mais l'être humain porte en lui ses capacités intellectuelles et morales qui ne sauraient être réduites à des automatismes purement biologiques, ce que n'avait pas compris Ewen Cameron, pourtant effectuant ses tortures entres 1956 et 1962, c'est très proche de nous.

Tous ces mécaniciens, ces biologistes étudiants de la chimie du corps humain et de son "électricité" ont accordé une attention uniquement que sur un pole du courant : le mental, et uniquement son automatisme, et cela, même quand ils ont abordé ce que l'on peut appeler les couches supérieures de la psychologie du comportement : "Monsieur, je ne soigne pas l'âme" me disait un psychiatre, ce qui ne l'empêchait pas de donner des pilules toxiques de la chimie de Big Pharma.
Mais même quand ces mécaniciens du mental ne pouvaient pas éluder les phénomènes de la vie psychologique la plus élevée, ils se sont efforcés de ramener ces phénomènes à des tendance et à des pulsions genre instinctives. C'est Freud qui élabora toute une théorie sur "l'introjection" : celle-ci lui permettait, croyait-il, de "prouver" que la vie spirituelle n'était pas immanente à la nature humaine comme c'est le cas pour la vie animale. Aux yeux de l'instinctologue Freud, spiritualité et morale ne pouvaient venir que du "dehors". C'est en totale contradiction des enseignements de Ramana Maharshi ! que Freud ne devait pas connaître...

Les mécanistes comme Freud ne peuvent nier le sixième sens chez l'être humain, ils le considèrent comme une "sens artificiel", acquis par "introjection" (problème de fixation sur un symbole, genre fantasme) : c'est l'attitude adoptée, notamment par Freud et ses disciples qui se refusent de reconnaître l'immanence du sens moral chez l'être humain ; la nature animale de la nature humaine étant érigée en dogme par Freud. On voir cela dans "l'évolutionisme" à la Darwin : l'homme a évolué, il s'est "civilisé" !

Tous ces mécaniciens veulent affirmer que l'être humain n'est qu'un animal comme les autres, et c'est cela qui guide la "psychologie scientifique", branche des sciences naturelles ; bref, on coupe, on divise, on tue, pour paradoxalement classer le vivant dans la case : biologie.
En résumé, le béhavioriste ou psychanalyste freudien ne saurait viser ce qui dans le vie psychologique d'un être humain est spécifiquement humain. La psychologie naturaliste s'intéresse à "ce qui dans l'homme n'est pas le plus humain".
Pavlov, en bon mécanicien avec ses expériences sur des chiens et le conditionnement étaient passé par là, et avant et pendant la Révolution russe de 1917 ! C'est un peu une ancêtre de Cameron.
Pavlov déclara : "Tôt ou tard, la science, en s'appuyant sur l'analogie des manifestations extérieures, reportera sur notre monde subjectif les données objectives obtenues et, éclairant brusquement et intensément notre nature si mystérieuse, élucidera le mécanisme et le sens réel de ce qui préoccupe le plus l'homme, c'est-à-dire la conscience, la souffrance d'être conscient".
En tous cas, même inconscient, un acte humain reste un acte humain.

Pour Freud et compagnie et tous ces mécanistes, l'inconscient joue un rôle de tout premier ordre dans la vie psychologique ou mental. Malgré l'immense effort que tous ces psy déploient, paradoxalement, à rendre conscient ce qui se "cache" dans l'inconscient, c'est à ce dernier qu'ils entendent accorder la palme. C'est le moteur de toute activité psychologique. Il paraît que les manuel de psychologie de l'époque de Freud définissent ainsi la psychologie : "la science des faits de conscience".
De toutes façons, comme pour l'électromagnétisme, on ne sait trop ce qu'est l'inconscient. Et chaque être humain est différent.
Pour la "science moderne", le cerveau n'est qu'un organe où l'on peut observer avec la technique d'imagerie les zones de mémoire, de formation de ceci ou de cela, donc encore du mécanisme. On ne peut pas "couper" comme ça un individu, IL FORME UN ENSEMBLE, et comme tous symboles, IL FAUT LE VOIR EN MOUVEMENT : ÂME, ANIMA.
Toujours d'après les ravages causé par le killer Aristote, dont d'ailleurs se perçoit l'ombre du futur communisme à venir en 1917 avec sa religion à l'envers, il ne peut y avoir que deux éléments en présence : la forme et la matière, et c'est la forme qui a le rôle de l'âme. Comme absurdité on ne fait pas mieux, et c'est le duel tueur.
L'âme qui fait sourcer les éléments du non-être vers l'être : une existence concrète et organisée. Et chez les êtres qualifiés d'inanimés, je n'hésite pas à écrire qu'ils sont aidés dans leurs mouvements par les Esprits de la Nature, Élémentals ou Yôkai au Japon. Si le "savoir" est une qualité de l'être humain, le savoir de la Nature peut être contenu chez les Esprits de la Nature. Ainsi tous les êtres, formes, sont animés comme l'être humain. C'est en ce sens qu'un humain peut parfaitement rencontrer un Élémental, genre Sylphe, Ondine, etc.

L'être humain peut être considéré arbitrairement comme d'essence TRINITAIRE :
- Vie morale et spirituelle (se Réaliser), sixième sens
- Vie intellectuelle, le mental
- Vie corporelle sensible motrice et affective
(Voir le dessin en haut de page)

Plaisir et douleur sont du domaine du sensible, voir au-dessous de la ceinture ; et c'est ce qui gouverne le monde actuel !

N'en déplaise aux existentialistes, on ne peut partir que de l'invisible vers le visible : mise au monde dans l'existence d'un individu, bien en chair et en os : ce n'est que dans des individus vivants et concrets que l'essence peut passer à l'existence ; il faut un "terrain".
Pour terminer : ce n'est pas l'erreur (la maladie) qui fera comprendre la vérité (la santé), mais la vérité l'erreur. Toujours l'invisible vers le visible, comme en sculpture... Depuis la Chute du Paradis, on passe son temps dans l'erreur...

(Partie psychologique en référence à : De la psychologie à la vie, Folie et Santé du Monde, du Dr. A. Stocker)

M. R.
 
 
Rappel pour Freud et ses disciples : "Les maux physiques demandent du secours. Les maux de l'esprit demandent du temps". Savinien de Cyrano de Bergerac, 1619 - 1655.
 
 

Dernière mise à jour : 20-08-2010 20:26

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