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Darker than Black Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 23-08-2010 18:50

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Dessins animés, Dimensions, Espace, Guerres, Illusion, Japon


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Darker than Black
-黒の契約者-


Tokyo et le Pacte avec Satan
 
 
Sur le Wiki
Sites officiels :
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Japanimation de 2007 en 26 épisodes, produite par le Studio Bones et réalisé par Tensai Okamura. Musique de Yoko Kanno (Cowboy Bebop). Il existe une deuxième saison. La caractéristique et la sensibilité des personnages sont très bien travaillées, tout comme l'animation, probablement aidé par l'assistance de l'informatique.
 
Résumé : ça ne va pas bien du côté de Tokyo, une dimension appelée dans l'histoire Hell's Gate (Porte des enfers) a fait interférence avec la notre, et "bouffe" ce qu'elle touche : paysage, ciel et étoiles, pour les remplacer par les siennes. Une autre porte est apparut au Brésil, celle-là on l'a dénommée : Heaven's Gate (Porte du Paradis). Dans un cas comme dans l'autre, il y a fausseté. Les conséquences de la Hell's Gate sont l'apparition d'êtres humains appelés "contractants", issus des fausses étoiles et dotés des super pouvoirs de l'illusion de notre illusion.
Pour remédier à cette dimension trompeuse, on a construit un mur protecteur. Les contractants peuvent s'apparenter à des signes astrologiques vivants, mais faux, ou en inverse, puisque issus du Hell's Gate et de ses fausses étoiles, ils n'ont donc pas de morale. Qui dit pouvoir dit utilisation des contractants par quelques gouvernements pour servir d'arme. Dans la catégorie des contractants, il y en a une partie qui ne contrôlent pas leur pouvoir : les Moratorium.
Autre inversion : les dolls ou robots, ou disques durs sur pattes, poupées vidées de leur âme, projetant un mirage. Bref, ça s'avère assez compliqué ! mais converge vers l'idée centrale : le FAUX.
 
 
 
Comme c'est marqué dans le titre, le héros porte le nom de noir : Hei. C'est un faux contractant doué, fabriquant d'électricité. Il ne s'encombre pas de scrupules, et peut pour le compte d'un "syndicat" aussi bien assassiner que protéger. Faux contractant car ayant reçu ses pouvoirs de sa sœur. Il a donc une âme... et des émotions, on s'en apercevra avec quelques personnages féminin.

Mine de rien, ça illustre ce qui est en train de se passer dans notre "réalité" : tout se dirige vers le FAUX, le virtuel, à tel point qu'un possible futur gouvernement mondial affublé d'une monnaie mondiale, en arrivera à remplacer toutes les religions traditionnelles par une unique religion mondiale. Bref, une universalité de plus... et donc du FAUX, car il ne peut y avoir qu'une universalité, tout comme la vérité est, ou n'est pas ! Et dans Darker than Black c'est carrément le Ciel qui est faux... Comme certains encore à notre époque croient que la Terre ressemble à un Camembert. Comme dans l'histoire les vrais étoiles ont disparues, les êtres touchés par les fausses étoiles deviennent des êtres sans âme ni émotion.
En attendant de lutter contre le faux, c'est tout le Japon qui est possédé par les Yôkai !
A savoir que les Yôkai sont terriblement joueurs, et qu'ils ne s'encombrent pas de notre morale, laquelle d'ailleurs vient se placer selon la mode du moment ; "Bien que tout soit possible, tout n'est pas permis", écrivait l'Alchimiste Roger Bacon.
 
 
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Dès les premières images on voit que le graphisme est soigné ; l'animation maitrisée pour le genre de produit ; le design des personnages agréable et pas infantilisant ; les décors sont trop classiques, on reste dans l'hyper-réalisme sans aucune recherche graphique ; par contre la lumière est bien étudiée. Tout ça est codifié comme les caractères idéographiques Kanji et autres du même genre. Par contre, dans la deuxième saison, les décors sont très travaillés et de toute beauté. Le layout (mise en place des éléments dans le cadre) en général est de très bonne tenu et soigné.
L'ouverture du premier épisode ressemble au premier Matrix : une poursuite surnaturelle sur des toits. Puis comme dans le Matrix, on bascule dans le surnaturel à cause des "lois de la Nature" totalement inhabituelles : un personnage en fait voler un autre puis il s'envole lui-même dans un ciel sombre. Le type au pouvoir qui volait atterrit lourdement, dans une animation certainement copiée selon la technique rotoscopique. En tous cas c'est étonnamment bien animé, là aussi les animateurs doivent utiliser l'aide de l'informatique. Côté attachant aussi, la psychologie des personnages très travaillée, surtout dans la saison 2.
 
 
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Le "voleur" est rattrapé par Hei : le héros masqué d'un "masque de porcelaine" style puppets, qui sadiquement lui enfonce son long poignard dans diverses parties du corps. L'histoire commence donc de façon devenue banale. Le début montre l'installation du jeune Hei (Li ShunSheng), beau comme un camion mais mange comme un cochon, sans masque, dans un appartement typique du Japon dans une grande citée de société de consommation, atteinte de jeunisme où on ne voit presque aucun personnage de plus de 50 ans.
Le jeune Hei observe les étoiles dans le ciel, puis "sauve", trois fois, une jeune femme poursuivit par un inspecteur de police et un jeune homme, certainement un contractant.
 
 
 
 
On s'apercevra vite que le courant électrique, ou un fluide inconnu joue un grand rôle dans l'histoire.
Au deuxième épisode, la jeune femme que sauve pour la troisième fois Hei, se retrouve avec lui dans son appartement. Cela nous vaut une séquence étonnante, attachante, bien mise en scène, dans des coloris parcheminés. Le style de personnage de cette jeune femme me rappel quelques actrices hollywoodienne des années 1930.
Décidément, Hei sauve encore une fois cette jeune femme ; est-ce une doll ? Les poursuivants utilisent leur pouvoir "électrique"... et bien-sûr leur téléphone portable... Il y a comme un problème : pourquoi n'ont-ils pas encore inventé la télépathie ?
Au cours du second épisode, tel Superman, nous voyons un bout de la transformation de Hei, avec seulement son long manteau ou imperméable noir. il est confronté à des contractants et les étincelles fusent !
On voit aussi un chat parler ! Il est à n'en pas douter possédé par quelqu'un, par un Yôkai !
 
 
 
Quand j'écrivais en début de page que le caractère des personnages était travaillé : épisode trois, Hei fait sa lessive de célibataire, sa cuisine, pendant que les Yôkai de l'électricité courent le long des câbles. Le chat parleur vient rendre visite à Hei, et celui-ci descend son sac à ordures... Tout est soigné dans les détails.

Dans la deuxième saison le graphisme s'est encore perfectionné, mais des séquences sont toujours aussi sadiques et gores... Dommage, je ne croyais pas que le Ciel soit si vengeur ; mais si vous campez et qu'une météorite vous tombe dessus... vous devenez un contractant : vous avez signez un pacte avec Satan, ou celui qui fait prendre des vessies pour des lanternes. Voilà le fond de l'histoire de Darker than Black.
 
 
 
Seulement trois étoiles sur quatre, il y a trop de violence, ce qui tue l'aspect fantastique ; l'histoire est trop compliquée et pas assez fluide ; mais on a le temps de s'attacher aux personnages principaux et de les suivre d'épisode en épisode. Bravo au réalisateur : Tensai Okamura, et au chef animateur. Dans les épisodes que j'ai vu, le pouvoir des personnages reste heureusement discret, sinon ça devient gore ; tout comme Hei met rarement son masque. L'aspect hyper-réaliste me crispe, à la limite, pourquoi ne pas traiter ce genre d'histoire et d'atmosphère dans un drama, avec de vrais comédiens, de vrais décors ? Surtout que dans le dessin animé il y a tout de même un abus de changement de plans et de très gros plans, ce qui fait plus une bande dessinée animée...
 
 
 
Sadiques ces Japonais d'inventer des fausses étoiles ! Mais c'est un dessin animé plus important qu'il n'y paraît au premier abord, et probablement prophétique, comme savent le faire les Japonais, grâce aux Yôkai... Mais presque à égalité avec eux : les Japonais enregistrent, et en ressortent des histoires étonnantes comme Darker than Black, Noein, Real Drive. Je suis sûr que les Anciens Égyptiens pouvaient faire d'aussi beaux dessins animés, grâce à la calligraphie de leurs Hiéroglyphes et écriture démotique, en imaginant qu'ils aient inventé un moyen de restituer le mouvement visuel sur une surface autre que le mental !

M. R.
 
 
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Dernière mise à jour : 23-08-2010 19:59

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