L'esclavagisme par la loi est tellement ancrée dans les esprits que les journalistes n'hésitent pas à parler de « vide juridique » quand une nouvelle activité n'est pas « encadrée ». Il y a au moins 61 codes avec 10 millions de mots En plus des lois, il y a les décrets d'application, les circulaires et les interprétations jurisprudentielles. Le désordre est si total que personne ne sait où se trouve la loi. L’incertitude juridique avec ses innombrables et puissants recours est totale et peut se prolonger sur des années.
Il y a peu le premier ministre lui-même avait inventé un système invraisemblable de notation des ministres. Sur quoi les notait-il ? Sur leur aptitude à fabriquer de nouvelles lois. Ce trait de génie s'est éteint comme la fusée retombante d'un mauvais feu d'artifice.
Malgré cette absence du gouvernement et malheureusement la déferlante des lois continue en sourdine. C'est ainsi que nous avons pour le malheur de l'activité du logement un secrétaire d'État au logement, Monsieur Benoist Apparu. Il réfléchit publiquement à une modification du dispositif Scellier. Rappelons que le logement voit se succéder depuis des années une foule de dispositifs qui, par nature, ne peuvent jamais marcher ; il en était ainsi du dispositif Robien et maintenant nous avons le dispositif Scellier qui va précisément être aménagé. Quand ces gens comprendront-ils qu'il faut libérer le logement et non pas l'asservir à des « dispositifs », annonciateurs épouvantables de galaxies d'usines à gaz administratives ?
(Extrait de
la Lettre de Michel de Poncins)
Le site
Tocqueville Magazine
J'ai souvent dénoncé cette diarrhée législative qui remonte déjà au 19è siècle, alors maintenant le patient est en phase d'agonie !
Dans les pays du bord de Méditerranée il est fréquent d'attraper la diarrhée, même en prenant des précautions de ne boire de l'eau ou des boissons dans des bouteilles encapsulées. J'ai attrapée la diarrhée dans le sud de la Tunisie de
Bourguiba. Certains appellent ça
"la Tourista". J'ai donc laissé des souvenirs aux scorpions et cafards du coin.
« Que nous devions obéir à toutes les lois,
qu'elles soient bonnes ou mauvaises,
est une invention récente » (Gandhi)
« Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire
à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes,
aucune tyrannie ne peut l’asservir » (Gandhi)