Accueil arrow Yôkai arrow Élémentals, Divinités, Yôkai arrow Aube et Origine
Aube et Origine Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 09-11-2010 22:06

Pages vues : 8507    

Favoris : 50

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Aube, Instant, Nature, Origine, Sentier, Silence, Tao, Voix

 
Free Image Hosting at www.ImageShack.us
 
Aube et Origine
 
 
 
Bhagavad-Gîtâ - Chapitre 2, 18
Les corps limités ont une fin, mais ce qui possède et emploie le corps est infini, illimitable, éternel, indestructible. Ainsi donc, ô Bhârata, lutte !

BG - Chapitre 2, 19
Celui qui regarde ceci [l’âme] comme ce qui tue, et celui qui pense que ceci est tué, ni l’un ni l’autre ne perçoivent la vérité. Ceci ne tue pas, ni n’est tué.
 
BG - Chapitre 2, 22-24
L’âme incarnée rejette les vieux corps et en revêt de nouveaux, comme un homme échange un vêtement usé contre un neuf.

Les armes ne la peuvent pourfendre, ni le feu la consumer, ni les eaux la pénétrer, ni le vent la dessécher.

On ne saurait la pourfendre, on ne saurait la brûler, on ne saurait la mouiller, ni la dessécher. Stable éternellement, immobile, pénétrant tout, elle est pour toujours et à jamais.

BG - Chapitre 2, 25-27

Elle est non-manifestée, elle est impensable, elle est immuable ; ainsi est-elle décrite [par les Écritures sacrées] ; donc, la connaissant telle, tu ne devrais point t’affliger.

Même si tu ne penses pas que ceci [le moi, le soi] est constamment sujet à la naissance et à la mort, même ainsi, guerrier au bras puissant, tu ne devrait point t’affliger.

Car certaine est la mort pour qui est né, et certaine la naissance pour qui est mort ; c’est pourquoi ce qui est inévitable ne devrait te causer d’affliction.

BG - Chapitre 2, 62-63

En celui dont le mental s’attarde sur les objets des sens avec un intérêt absorbant, il se forme un attachement à ces objets ; de l’attachement naît le désir, et du désir la colère.

La colère conduit à l’égarement ; de l’égarement vient la perte de la mémoire, par quoi l’intelligence est détruite ; par la destruction de l’intelligence, l’homme périt.

BG - Chapitre 2, 67-68
(vagabondage du mental, connaissance de soi)
Tel nos sens vagabonds auquel s’attache le mental emporte la compréhension, comme sur l’océan les vents emportent un navire.

Aussi, guerrier au bras puissant, chez celui qui a refréné entièrement l’excitation des sens par leurs objets, l’intelligence est fermement établie dans une calme connaissance de soi.

BG - Chapitre 2, 71
Qui abandonne tous désirs et vit et agit libre de tout appétit, qui n’a ni « moi », ni « mien » [extinction de l’ego], il parvient à la grande paix.

BG - Chapitre 6, 19
Immobile comme la lumière d’une lampe dans un endroit sans vent est la conscience maîtrisée (1) du yogin qui pratique l’union avec le Moi [Soi].
Autre traduction et sens d’après La Voix du Silence :
« Avant que la flamme d’or puisse brûler d’une lumière régulière, la lampe doit être bien protégée dans un lieu à l’abri de tout vent ».

BG - Chapitre 18, 17 (l’ego)
Celui qui est délivré du sens de l’ego, dont l’intelligence n’est pas affectée, il ne tue pas, même s’il tue ces hommes, ni n’est enchaîné.



PRÉCEPTES D’OR ou LA VOIX DU SILENCE
 
(Extraits)
7 - Lorsqu’il [le disciple] aura cessé d’entendre le multiple [la dualité, les divisions], il pourra discerner l’UN - le son intérieur qui tue [purifie] l’extérieur.

Le Soi divin et les sons mystiques
79 - L’élève doit regagner l’état d’enfance qu’il a perdu, avant que le premier son puisse frapper son oreille.

41 - Avant de poser le pied sur le degré supérieur de l’échelle des sons mystiques, tu devras entendre de sept manières la voix de ton dieu intérieur [Soi divin ou Supérieur]

42 - Le premier son est comme la douce voix du rossignol psalmodiant à sa compagne un chant d’adieu.

43 - Le second arrive comme le bruit d’une cymbale d’argent des Dhyânis éveillant les étoiles scintillantes.

44 - Le suivant ressemble à la plainte mélodieuse de l’océan emprisonné dans un coquillage.

45 - Il est suivi du chant de la Vînâ [instrument à cordes ressemblant à un luth].

46 - Le cinquième siffle dans ton oreille comme le son d’une flûte de bambou.

47 - Puis il se change en une sonnerie de trompette.

48 - Le dernier vivre comme le grondement sourd d’une nuée d’orage.

49 - Le septième engloutit tous les autres sons ; ils meurent, et on ne les entendra plus.

50 - Quand les six [6 principes, quand la personnalité inférieure est détruite et que l’individualité intérieure est plongée et perdue dans le Septième principe ou Esprit] sont tués et déposés aux pieds du Maître, alors l’élève est plongé dans l’UN, devient cet UN, et il y vit [être dans l’Instant].

54 - Lutte avec tes pensées impures avant qu’elle ne te dominent. Agis avec elles comme elles le feraient avec toi ; si tu les ménages, qu’elles prennent racine et poussent, sache-le bien, ces pensées te terrasseront et te tueront. Prends garde, disciple, ne souffre même pas que leur ombre t’approche ; car, croissant en grandeur et en force, cette chose de ténèbres absorbera ton être avant que tu aies bien pu te rendre compte de la sombre présence du monstre immonde. (2)

158 - O lanou [disciple], sois comme eux. Éclaire et réconforte le pèlerin en peine, et cherche celui qui en sait encore moins que toi ; celui qui s’assied, abattu par la désolation, affamé du pain de Sagesse autant que du pain qui nourrit l’ombre..., sans instructeur, sans espoir, sans consolation ; fais-lui entendre la Loi.

Et en vertu de la loi des Croisements :

243 - Tu dois étudier la vacuité de ce qui semble plein, la plénitude de ce qui semble vide.

260 - Ton « île » est le daim, tes pensées sont les chiens qui le fatiguent et le poursuivent dans sa course vers le fleuve de vie. Malheur au daim qui est rejoint par les démons aboyeurs avant d’avoir atteint le Vallon du refuge, dont le nom est Dhyâna Mârga [Sentier de la pure connaissance].

Les Quatre modes de vérité

En Bouddhisme septentrional :
- Ku, « souffrance ou misère »
- Tu, « le rassemblement des tentations »
- Mu, leur destruction
- Tao, « le Sentier ».
Les cinq obstacles sont la connaissance de la misère, la vérité sur la faiblesse humaine, les abstentions pénibles et la nécessité absolue de se séparer de tous liens de la passion et même des désirs ; le « Sentier du salut » est le dernier.

CŒUR - SOLEIL (intérieur)    ŒIL - LUNE (extérieur)

Il y a presque plus fort que le « Je suis ce JE SUIS » de Ramana Maharshi :
« Voilà ce que j’ai entendu dire », signifiant un peu la même chose, puisque au sein même de la Source, et plus dans la tradition des Écritures bouddhistes.

Même la fumée dispersée ne reste pas sans traces.

A propos de UN : le Sentier est un pour tous, les moyens d’atteindre le but doivent varier avec les Pèlerins.

RAPPEL : Une note de ces Préceptes d’Or précise ce qu’est la Terre et les terriens : l’Enfer, et notre Terre est le plus grand de tous les Enfers pour l’école ésotérique. La doctrine ésotérique ne connait pas d’autre enfer ou lieu de punition qu’une planète ou Terre portant des hommes. Ce qui confirme un flash que j’ai eu vers 1987 et qui m’inspira l’histoire de la Légende du Chat au Miroir.

M. R.


Notes.
1. Libérée de son action agitée, enfermée et empêchée de se livrer à son mouvement extérieur.

2. La doctrine de Shen-Siu enseigne que l’esprit humain est comme un miroir qui attire et reflète chaque atome de poussière, et doit, comme un miroir, être surveillé et épousseté chaque jour. Shen-Siu fut le sixième patriarche de la Chine du Nord qui enseigna la doctrine ésotérique de Bodhidharma.


(Photo du haut de Dominique Kubler)
 
 

Dernière mise à jour : 09-11-2010 22:28

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >