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République totalitaire des Opinions 2 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-11-2010 15:03

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Communisme, Démocratie, Dictature, Inquisition, Justice, Libéralisme, Liberté, Opinion, Pouvoir, Prisons, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail

 
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République totalitaire des Opinions 2

Naissance du totalitarisme
 
 
 
 
« La liberté de l’homme socialisé, c’est l’individualisme ». Augustin Cochin.
Distinction fondamentale : INDIVIDU : produit de la société négative ; PERSONNE : condition de la société réelle où vivent des ÊTRES HUMAINS.
 
Ainsi les INDIVIDUS sont identiques, c’est l’égalité ! Comme des patates sont des patates. Dans ce cas, allez vous y retrouver... sauf si vous pucez ou digitalisez les patates pour les contrôler... Nous y arrivons dans notre société moderne.
 
Rappel : Individu vient du latin : corps indivisible, ce qui correspond bien à l’esprit analytique des ergoteurs grecs (l'atome le grain), car son sens varie un peu en 1791, pleine période révolutionnaire : personne QUELCONQUE, que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas nommer. Nous sommes en plein paradoxe : à la fois la naissance du communisme, le totalitarisme et le général, et à la fois dans l’individualisme et le libéralisme... sorte de magma sans forme, innommable, et en 1791 apparaîssent les variantes suivantes : bonhomme, citoyen, gars, particulier, type, paroissien, zigoto, etc. Le paradoxe réside dans le fait que de plus en plus et depuis 1789, le pouvoir républicain VEUT CONTRÔLER PERSONNE (la personne) : éclairage public au 19ème siècle, moderne carte d’identité à puce et autres cartes codées, caméras vidéo de surveillance partout, etc. Alors dans ce paradoxe on arrive à l’absurdité :  contrôler à la fois la personne et personne... ! Monde de fous...
Bref, on ne sait pas sortir de la dualité, et dans le contexte des philosophes du Siècle des Lumières et des révolutionnaires de 1789, l’individu est vraiment personne, dans un sens méprisable ! car vidé de « Je suis ce JE SUIS », vidé de sa « substance » d’être humain d’âme de chair et de sang et de ses coutumes et de sa métaphysique.

L’individualisme intellectuel des sociétés philosophiques est la fixation, la réalisation immédiate. Elle fixe arbitrairement l’être humain, tel le démiurge Staline ou tous dictateurs, le proclame arrivé, alors qu’il est en route.
Les individus entre eux sont parfaitement isolés, aucun lien ne résulte d’un engagement formel, d’un contrat, on tombe dans l’égoïsme. Comme écrivait Jean Coulonval dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux : nous sommes des numéros de sécurité sociale, une carte d’identité, un matricule dans une administration et une usine ou un lieu de travail, un nom sur une fiche électorale ; nous comptons pour « un » en tout (l’individualisme) ; notre voisin est le « 2 », etc. Alors oui, le lien d’union sera la solidarité impersonnelle et forcée, et surtout il n’y aura AUCUNE CRÉATION D’ENVERGURE.
Il s’ensuivra un manque de repère et les drames de notre société actuelle, avec violences dans les écoles de Jules Ferry, dans les banlieues, les bandes, les casseurs dans les manifestations, etc. Cette liberté individuelle consiste à refuser l’effort, à déclarer tyrannique et contre nature tout ce qui l’exige, à se révolter contre toute force morale, contre toutes les formes du devoir et du respect. On voit ce qui se passe de violences entre les professeurs et les élèves dans les écoles, lycées et collèges.

« La liberté individuelle écarte de même les affinités de nature, la famille et les sentiments humains. En principe, l’homme est esclave quand il n’obéit pas à lui seul. Ne va-t-on pas, de nos jours, jusqu’à parler des droits de l’enfant, du droit qu’a l’enfant à être affranchi, c’est à-dire à ne relever que de lui-même ? affranchi de ceux qui sont ses éducateurs naturels et responsables, qui ont devoir et mission de l’aider à développer son être moral et à constituer sa personnalité ? L’individualisme sape la famille comme les autres édifices sociaux. La cité de rêve ne sera faite que d’atomes humains directement agglomérés », écrit en vision futuriste A. Cochin. Il prend soin de préciser que cet individualisme est l’œuvre propre de la Révolution, de l’esprit jacobin.

On en arrive au lavage de cerveaux des écoles de Jules Ferry et à ce paradoxe : « Cette rage d’égalitarisme ennemi de toute élite et cette fièvre de nivellement rêvant pour tous le même programme d’instruction, d’éducation et de fonction, tous étant décrétés également capables ». Paradoxe car on demande à la fois de se couler dans un moule et d’être le meilleur, le plus « compétitif »... le winner.

« Toutes les lois révolutionnaires sont des lois d’affranchissement (action de rendre libre) : la loi des départements, les lois contre les congrégations religieuses, contre les corps de métier, contre les corps d’Etat, Sorbonne et Parlement, contre les corps provinciaux. C’est l’individualisme révolutionnaire qui est, on le voit, la première condition du bon fonctionnement des rouages de la machine. Destruction de tout organisme politique, corps d’Etat et corps professionnels, destruction de toute foi, de toute idée commune, de tout esprit de corps et surtout de l’idéal religieux », écrit avec ferveur et justesse A. Cochin.
Ainsi nous arrivons à L’ISOLEMENT MORAL, dans le sens métaphysique, au dépouillement de toute attache, au lavage de cerceaux comme le veulent tous les dictateurs, genre Staline et Mao Tsé-toung, etc. Quel merveilleux moyen d’assurer l’isolement et la docilité que la liberté révolutionnaire ! écrit A. Cochin.

Même sens pour ces mots/maux : conformité (anglais), régularité (américains), patriotisme (Jacobins de 1793). Bien-sûr le mot patriotisme date de 1750 : amour de la patrie, se sacrifier pour elle si on l’attaque ; c’est la définition du dictionnaire Le Robert. Ce mot vient de patrie, qui lui est plus ancien : 1515 : pays du père, et évidemment c’est plein pot sur les expéditions et ethnocides chez les peuples du Soleil, Mayas, Incas, etc.


A. Cochin explique en parallèle le dogmatisme révolutionnaire d’un nouveau genre :


- L’ancien pouvoir donne des raisons, prêche, pérore, convainc. Fondé sur le métaphysique, l’enthousiasme et la ferveur. Il repose sur l’autorité reconnue, ou élue aussi. L’ancien régime est naturel parce qu’il est le fait des êtres humains et des idées, tout comme est naturel et instinctif le loyalisme. Loyalisme qui dépend de la volonté de chacun, il ne saurait de mutualiser, ainsi chacun était libre de s’enrôler dans un corps d’armée pour défendre son territoire. Le loyalisme unit, rapproche les personnes aux mêmes idées. Le loyalisme porte sa ‘garantie’ en son cœur, voilà pourquoi il est naturel.
Dans la monarchie, aucun moyen matériel pour la maintenir ! seule la ferveur, l’amour, le métaphysique permettait la cohésion. L’armée, les gendarmes ne servaient pas à maintenir l’ordre dans le pays, mais à faire la guerre à l’EXTÉRIEUR ; le lien social était d’un autre ordre.

Rappel :
LOI, LEI (1080) : religion, écriture, serment, légale - coutume, usage, manière de vivre - raison, argument.
LOYAL, LOIAL (1080) : légal, de bonne qualité, fidèle, chrétien, légalité, légitimité, bonne foi, loyauté, honorable.
LIANCE : alliance, lige.
En Hiéroglyphes de l'Égypte ancienne nous avons :
SM (sem) : prêtre, herbe, plante, secourir, veiller, passer le temps.
ALLIÉ (s'allier à) : sm3 (sema) : joindre, unir, participer, s'allier, être enterré, enterrement. En changeant bien-sûr de déterminatif nous aurons : touffe de cheveux, cuir chevelue, tuer, massacrer, abattre. Sm3y indique le compagnon, le familier.
FIDÈLE : hr (hcer)
DROIT : jmn (jemen) : se cacher, être caché (ce qui indique bien quelque chose AU CŒUR) ; de là on arrive à l'essentiel du mot loyal : la déesse MAÂT. Un dieu en général est caché ! Jnm indique le contraire de jmn : l'extérieur, la peau, l'enveloppe ou le sac.

- Le nouveau pouvoir n’à que ceci : la volonté générale a parlé ! ce qui rejoins le règne de l’opinion... L’autorité est « anonyme », on vote et son candidat ne sort pas ! Ce nouveau pouvoir sera matérialiste : il marche à la ‘force des choses’, à la volonté, il est donc mécaniste, cérébral, mental et technologique. Le solidarisme ne concerne que le nombre d’individus : d’où le paiement des impôts. La solidarité égalise les chances en les répartissant ; mais tout cela, paradoxalement, en abandonnant la personne, le sentiment personnel ! On ne mutualise pas les sentiments, sous peine de le nier par le fait même, d’en faire une dette ou une créance.
D’ailleurs le mot MUTUIALISER date de la fin de la Renaissance, donc plein pot sur la libre pensée !!! Ainsi mutualiser ôte tout contenue métaphysique, il ne s’agit que du côté économique : profits ou pertes. Une charge mutualisé comme payer un impôt n’a pas de sens moral, alors que faire un don possède un caractère moral, c’est pourquoi autrefois, dans chaque maison existait la place du pauvre à la table du repas, pareil devant les églises, etc. On a remplacé cela dans un effroyable mélange de mercantilisme et de charité, où les associations caritatives de toutes sortes vous sollicite par tous les moyens possibles, au risque de devenir insupportable.
Le pouvoir républicain est paradoxalement plus sévère, plus autoritaire que le pouvoir royaliste ! car le pouvoir républicain n’est qu’un RÉGIME D’OPINION. Le reste évanoui, il ne reste rien et il est perdu ; la force ne le sauve pas : « Un peuple est libre dès qu’il le veut » clament les ennemis de l’autorité.
La cohésion sociale de la République est diabolique : elle ne concerne que le bas-ventre, le matérialisme, le sensible et le psychologique. il n’y en a que pour le FRIC : il est urgent de surveiller son voisin pour savoir s’il gagne plus ou moins, avec l’aide des syndicats de travailleurs, et en cas de fraude de déclencher contre lui ou contre son groupe tout le poids du ressentiment collectif : le cri contre l’égoïsme « qui s’engraisse des sueurs du peuple » est toujours entendu. Ainsi par rapport à la monarchie : le ressort de cette union-là, de cette cohésion est l’intérêt et le profit, et non le devoir de chacun, la surveillance (aspect sécuritaire à la mode) et non la conscience, la contrainte et la peur et non l’enthousiasme et l’amour.
Cela donnera la Terreur : règne de la peur qui tient une société et forme sa cohésion ! Terreur qui régna en France en 1793. « Avant le Terreur sanglante de 1793, il y eut, de 1765 à 1780 dans la république des lettres une Terreur sèche dont l’Encyclopédie fut le Comité de Salut public et d’Alembert le Robespierre. Elle faucha les réputations comme l’autre les têtes ; sa guillotine, c’est la diffamation, « l’infamie », comme on disait alors... Et les têtes tombent en grand nombre. Nous avons le même système actuellement où l’on fait un procès en diffamation pour un oui pour un non.
La machine politique révolutionnaire met sur pied un peuple impersonnel : la solidarité sociale fonde un gouvernement impersonnel.

Distinction entre RESPECT et AUTORITÉ

- L’État est personne morale et source d’autorité. L’État, pouvoir de contrainte collective qui nous commande au nom du contrat et de la volonté générale. Évidemment l’État comme personne morale peut être critiqué, on peut lui demander des comptes, etc.
Dans ce système républicain c’est un état de servitude inévitable, nécessaire. Là où le peuple règne, le peuple - les participants - sont esclaves, asservis dans leur liberté même à la cause de la liberté de pensée.
Ainsi on atteint l’œuvre du Grand Organisateur Satan : « L’opinion ne pourrait régner si elle n’était organisée ; elle doit servir dès qu’elle l’est : pas de liberté sans organisation ; pas de liberté avec l’organisation »
écrit A. Cochin.
« C’est la décision des autres, « la loi », qui remplace la conviction de chacun ; c’est l’intérêt des autres, « le bien public », qui remplace sa volonté, et c’est la peur des autres et la surveillance qui détermineront l’effort. Nous avons, dans toute la force du terme, le gouvernement par l’étranger [vision moderne de l’extérieur vers l’intérieur, alors qu’il faudrait le contraire]. Et la conclusion sera l’année terrible de 1793-94 ».
- Le loyalisme est respect et personne réelle, dans le sens métaphysique sous l’ancien régime.

Le général transformé en conformité et confondu avec l’universel
(1)
C’est la conformité qui remplace les anciens arguments de raison, de sentiment ou d’intérêt. Telle est la volonté du peuple. Voilà le nouvel et unique argument. On ne prêche plus, on fait voter, on présente un arrêt favorable - le jeu des adresses, le Cut and dried - avec l’argument du fait accompli.
La conformité a la raideur extérieure d’une orthodoxie : con et forme : avec forme, dans le même moule ; « c’est ce qui fait dire aux ouvriers anglais du Caucus : We now think in battalions, nous pensons en régiments, et aux Américains, que la discipline de la machine [politique] est plus stricte que celle de l’Eglise catholique, comparaison familière aux philosophes du dix-huitième siècle et à leurs héritiers les jacobins... »  écrit A. Cochin.

Autre paradoxe de la République : supprimer la foi et vouloir instituer un « credo » (le ‘Je crois’ des apôtres, le principe de son opinion), alors que cette république n’est qu’un dogme, une orthodoxie à elle toute seule ! La République ayant fait table raze avec ses lois d’affranchissement n’a plus de credo, ni de foi, ni de loyalisme, puisqu’elle remplace cela par un « contrat » (sens de matérialisme) et la « solidarité » (qui existait aussi dans l’ancien régime, même plus solidement que maintenant : on se regroupait facilement par petits groupes [familles, meutes] pour faire face à la dureté de la vie). Alors dans cette solidarité moderne vide de foi et de métaphysique, il ne reste que le matérialisme de la société de consommation et autres jeux de mode du sécuritaire ou autres inventions du même genre à venir, si on ne réagit pas. Cette solidarité est vide de sens, elle n’a pas de moteur pour la faire fonctionner, d’où les violences dans les banlieues, etc. Il lui manque le moteur : adversaire, la contrainte, l’amour et la haine, l’attrait, etc., bref, tout ce qui fait le sel du monde spatio-temporel.

Ainsi A. Cochin écrit une superbe et lumineuse description : « La différence se sent aux termes mêmes dont on se sert pour désigner le pouvoir effectif. Sous la démocratie de parti ils sont déjà de nature assez basse. Les mots de whips, piqueur, en Angleterre, de « chien de berger » dans nos anciens Etats l’indiquent assez. Mais sous le régime social les termes sont plus brutaux encore : les secrétaires des sociétés anglaises sont des wire-pullers, l’organisation sociale américaine est la « machine » [politique], terme déjà familier à nos théoriciens du dix-huitième siècle ; les agents sont des machinistes [politiciens], leur travail, le machinisme [l’intrigue, la magouille]. Le peuple souverain devient le « bétail à voter » ou « la matière électorale » ; ses délégués sont la « marchandise » qui se « livre » au jour dit. Nous passons de la meute à la machine, du fouet aux ficelles ».


Principes staliniens pour diriger le peuple, ou plutôt les révolutionnaires Juifs bolcheviks se sont inspiré de ceux de 1789.

« Dans les communes, on va mettre en oeuvre, progressivement, l’émeute, la commune légale, la commune révolutionnaire.
L’émeute : les gens se révolte pour réclamer à manger, leurs droits, etc. Souvent il ne s’agit que d’une poignée d’agités. Et tout ça toujours au nom hypnotique de la liberté et de l’égalité. Alors, comment agir sur le vrai peuple tranquille ? (Lire le traité de la psychologie des foules, de Gustave Le Bon (1895).
Dans toutes révolutions, en Europe comme en Russie, la violence et la ruse - l’émeute et la démarche précise et calculée - sont toujours d’accord, note A. Cochin.
La manipulation de l’opinion, des lobbys ou corporations allait bon train. « De là, le jeu si curieux des adresses, procédé courant de la propagande jacobine. Ces adresses sont publiées sans cesse, chaque jour, sur chaque question. Elles sont nécessaires pour « fonder » l’opinion, comme on dit alors, pour fixer « les tarifs du patriotisme », l’orthodoxie du jour, ce que les Anglais appellent la « conformité » [le moule] ».
« Quand la machine est bien en main, que toute opinion divergente est étouffée, toute résistance individuelle vaincue d’avance - c’est le cas de 1790 à 1794 dans toute la France, et de tout temps au sein d’une société tant soit peu prospère et bien assise - on peut dire que dans la société toute discussion est anéantie, toute pensée vient du centre - et alors l’obéissance est instantanée, universelle, et les résultats merveilleux » écrit A. Cochin.

Il est évident que lorsque le spirituel s’est envolé, il ne reste que le règne de l’opinion manipulatrice, comme c’est le cas maintenant. Il s’agit de « former l’opinion » comme disaient les Jacobins dans leur orthodoxie. Imprimer ainsi à la masse une série successive d’impulsions discrètes, mais régulières et mesurées : mouvement irrésistible et pourtant presque automatique... Il s’agit encore de laisser croire que c’est le peuple qui a tout fait... Action toujours identique : « Tout le monde veut », voilà le seul et unique argument et le grand moyen de le faire croire. C’est le genre « vote à l’unanimité ».


LES MACHINISTES OU MAGOUILLEURS OU POLITICIENS OU AGITATEURS PROFESSIONNELS


Avant tout, là-dedans se trouve la dynamite : LE POUVOIR (et accessoirement s’en mettre plein les poches y compris les honneurs).

« Désagréger la matière votante, isoler les individus, pour les rendre inorganiques, ce qui s’appelle liberté - indifférents et homogènes, ce qui s’appelle égalité - leur imposer néanmoins cette mutuelle adhérence qu’on nomme fraternité ; en un mot les réduire à un magma docile et périssable [le consommateur], tel est l’effet du machinisme ». Augustin Cochin. Telle est la République !

Les meneurs d’une révolution, d’une épuration sont-ils une élite ? Vers 1789 le public le croyait, mais maintenant plus personne n’est dupe !
Je vais résumer d’une courte phrase : « A la tête des foules, un âne suffit ». Et seul souvent celui qui a la plus grande gueule parvient à ses fins ; seul celui qui sait tirer les ficelles et donc manipuler les autres parviendra à les diriger. On voit facilement qu’il n’y a pas besoin de moral ou de métaphysique là-dedans ! Alors que ces fonctions politiques qui sont de l’ordre du qualitatif devraient être confié à des êtres humains de la plus haute valeur morale.

Bien savoir que l’arme, l’outil le plus important du politique, c’est LA PAROLE. Et quand on sait tous les pièges que cela comporte depuis que l’être humain est capable de sortir un son de ses cordes vocales... Je ne connais aucun homme ou femme politique qui soit muet...
Augustin Cochin explique que le pays du monde où la corruption politique est le plus éhontée est hésité l’Amérique, car ce pays depuis sa fondation est livré à des sociétés politiques issues des loges maçonniques. Le politicien américain c’est : le boss, le winner et donc le self-made man. « Il a du ressort, de l’énergie, mais de la plus basse qualité ; il est parti de bas, n’a aucune éducation, une instruction primaire tout au plus ; pas même la plus vulgaire éloquence ; tel boss, souverain maître d’une grande cité, n’a pas trois cents mots dans son vocabulaire... Pas de moralité : ils sont tous tarés. Encore moins d’idées, de doctrines... » Bien-sûr c’est la bagarre entre les deux partis : républicains et démocrates.
Une seule et délicate technique est nécessaire à ce genre de politiciens : la manipulation électorale, « l’art royal » des franc-maçons. Cela passe pour tout une série de grades hiérarchiques dignes des franc-maçons.
« Parvenu au sommet [et devenu winner], le politique américain est tout-puissant, mais à la condition de n’être qu’un instrument, non un homme ; sa volonté décide de tout, mais appartient à la machine sans laquelle il ne serait rien. Il est condamné à demeurer sous terre, comme l’esprit du mal. Il n’est le maître qu’à condition de ne pas s’appartenir, n’exerce la tyrannie que pour autrui. Les seules passions qu’il pourra satisfaire sont des passions négatives, c’est-à-dire impersonnelles : vengeance, envie, haine ; ou les orgies grossières ». C’est tout-à-fait la situation des derniers présidents américains, surtout Obama !

M. R.


Note.
1. Le général est quantitatif, il est de la terre, alors que l’universel est de l’ordre de la Nature, il est de l’Esprit : unité de la vision métaphysique et qualitative commune à tous les êtres.
 
 

Dernière mise à jour : 22-11-2010 18:04

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