Mode des médias et en particulier des images projetées sur un mur ou dans une boîte (écran plat maintenant : la télévision, mais dans le futur ce sera directement dans le cerveau)
Furetière nous explique dans son dictionnaire, à l’article
LANTERNE MAGIQUE :
Nom féminin. Petite machine optique qui fait voir dans l’obscurité, sur une muraille blanche, plusieurs spectres et monstres si affreux que celui qui n’en sait pas le secret croit cela fait par magie.
Étonnant, non, car tout est dit d’une manière simple, directe et un peu naïve dans cet article du dictionnaire
d’Antoine Furetière (1619 - 1688). Il paraît qu’il a été exclu de l’Académie Française. Incroyable, car les vérités qu’il avait écrites ont certainement dérangées les hommes de la science officielle de la langue françoise...
Les mots du dictionnaire de Furetière sont drôles, insolites, et très imagés, et ils révèlent les coulisses du 17è siècle. C’est un dictionnaire TRÈS HUMAIN.
L’article sur la LANTERNE MAGIQUE évoque le « lavage de cerveau » médiatique, ou la même soupe pour tous (les monstres si affreux). C’est cela que je vois traduit par : si affreux
(1) ; mais ce mot révèle aussi la « triste réalité », celle que nous nous accordons à construire-détruire et l’inverse.
M.R.
1. Hypnotiseur : la télé qui diffuse une information officielle (même soupe pour tous) : nous y croyons, et surtout nous pourrions en arriver à nier l'évidence de ce qui se trouve souvent devant nos yeux : on ne veut pas le voir ! Et il n'y a pas besoin d'un journaliste pour s'en rendre compte... C’est un évitement de vérités inconfortables, du genre : non ce n’est pas possible ! Seul le petit garçon du conte d’Andersen :
Les habits neufs de l’Empereur, peut voir que l’Empereur a été escroqué par les deux gredins qui lui ont fabriqué un magnifique habit invisible, si bien qu'au cours d'une fête l’Empereur est nu devant la foule, qui ne veut pas voir cette nudité sous peine de crime de lèse majesté et sous peine de passer pour idiote. Conte d’une grande profondeur et vérité assez « monstrueux », je parle de la chute du conte révélant brutalement le fin mot de l’histoire. Le peuple devant son Empereur nu est coupable de
DÉNI (refus de reconnaître la réalité), tout comme l’Empereur lui-même. C’est un mécanisme de défense complexe et inconscient. Ici dans le conte et de la part du peuple le déni est dans le subconscient : Tout le monde dit que l'Empereur a de beaux habits, alors c'est vrai. La duperie vient des deux gredins, et ces deux gredins ont manipulé l’Empereur et la foule (sauf l’innocent petit garçon), on appel ça : propagande, manipulation, fausse information ou désinformation, etc.
Mais qui dit Empereur dit POUVOIR, et aussi détenteur de la VÉRITÉ, c’est l’Origine, le Chef de l’état, et si on se réfère au :
Savoir, Pouvoir, Oser, Se taire, de la Philosophie Alchimique, et si l’on nie la vérité, on renonce à un pouvoir !... L’Empereur perd son pouvoir simplement à cause de la manipulation des deux gredins, mais s’il en prend conscience grâce à l’innocence du petit garçon, il ne peut pas changer son comportement immédiatement à cause de sa « dignité », ainsi il continue imperturbablement sa progression devant la foule.
Cela peut aller très loin à la lumière de ce simple et « innocent » conte, mais imaginez l’Empereur remplacé par un groupe de politiciens, manipulant les gens de façons à obtenir des profits pour eux-mêmes. Tout le monde sait que ça se passe, presque, tout le temps, mais personne n’oserait crier :
le Roi est nu ! Alors : il n’existerait qu’une immense tromperie politique depuis bien longtemps !.... La moralité n’a pas sa place, et dans le conte elle est bien illustré par les deux gredins : paysage mercantile et de tromperies en tous genres pénétrant le paysage noble et spirituel du souverain.
Le déni sera employé sous toutes ses variantes, pour que ces politiciens, si on porte des accusations contre eux, gardent leur pouvoir. J’observe que c’est un peu ce qui se passe, indirectement, quand on interroge sur
France Info, à l’approche des J.O. de Pékin, des Chinois à propos de censure et des droits de l’Homme, ces Chinois ayant une petite responsabilité « noient le poisson » ou font des variantes de déni pour appuyer leur « bon droit » ou justification, tentatives peu convaincantes en exposant par exemple l’immensité de leur pays et surtout leur nombre d’habitants, et ils poussent le "bouchon" en nous renvoyant à nos propres problèmes en France. Terriblement humain en faîte !