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Pharaon - le Roi - l’Élu Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 24-11-2010 15:28

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Catholiques, Démocratie, Dieu, Égypte, Esprit, Justice, Liberté, Opinion, Pouvoir, République, Roi, Sagesse, Science, Tao, Taocratie, Trinité

 
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Pharaon - le Roi - l’Élu

Les vieilles libertés françaises des États ; la nouvelle liberté anglaise des
communes et du Parlement.

En Égypte ancienne les candidats à la royauté.
 
 
 
D’après Augustin Cochin, dans Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne.

« La conception française est positive, réaliste, organique. C’est bien à la nation entière que s’adresse le roi, mais à la nation telle qu’elle se trouve organisée, encadrée, avec ses hiérarchies diverses, ses divisions naturelles, ses chefs actuels, quelles que soient d’ailleurs la nature ou l’origine de leur autorité : la race aussi bien que le suffrage, les ordres de l’Église comme les charges de l’État, en un mot toutes les valeurs sociales, prises sur le fait, à l’œuvre et telles quelles ». Biens-sûr ces cette organisation, (je ne parle par ici d’administration !), pas question d’élection ! On convoque simplement pour régler un problème. On élit un Parlement, on convoque des États ou provinces.
 
Comme pour un paysage et la diversité dans la Nature, on dit les libertés comme on dit les peuples ; il y en avait à toutes mesures et de toute nature, chacune ayant son histoire et ses titres, aussi nombreux et divers que les corps dont elles étaient le bien propre.
Le roi ou l’élu reconnaît un rôle actif au peuple, positif ; je fais une petite digression est écrivant que curieusement on sent cela dans la superbe série britannique : Merlin, notamment dans la troisième saison.

« Elle [le peuple ou la foule] est capable d’initiative, rédige elle-même ses doléances, désigne ses porte-paroles si elle en a besoin, et les suit pas à pas : le mandat impératif est de règle ici. On ne sait ce que c’est que des représentants à pouvoirs généraux, qu’un personnel politique de profession, intermédiaire obligé entre le roi et la nation. Les rapports de l’un à l’autre sont directs, la nation parle elle-même, sans truchement parlementaire ; et, par ce côté, l’ancien droit populaire dépasse de bien loin nos démocraties », écrit fort justement Augustin Cochin.

Fondamental et claire la différence entre la royauté et la conception anglaise de la démocratie, et du vote, exposé par A. Cochin :
Tout autre est la conception parlementaire et anglaise d’un peuple d’électeurs : ici, c’est à l’être individuel que s’adresse le pouvoir, c’est-à-dire à la conscience explicite et actuelle de chacun, abstraction faite du milieu, de la situation, des devoirs et besoins réels - tout cela du moins ne gardant de sa valeur et de son poids que ce que chacun sait ou veut bien en conserver, c’est-à-dire assez peu de chose. De là l’importance de l’élection, du vote, seule circonstance et seul acte qui permettent à cet être nouveau, abstrait, irréel - le citoyen - d’affirmer son existence. De là la nécessité d’un terrain spécial, la politique, qui lui permette de l’exhiber ; d’un corps spécial, le Parlement, qui soit le dépositaire de ses pensées et de ses pouvoirs ; d’un dogme enfin, la liberté [abstraction], qui consacre sa supériorité sur l’être réel, l’homme concret, engagé dans toutes les entraves de la vie réelle. Mais, par le fait même de leur affranchissement, cette poussière d’atomes politiques ne saurait soutenir le rôle actif, positif du peuple organisé. Un peuple d’électeurs n’est plus capable d’initiative, tout au plus d’assentiment ; il peut opter entre deux ou trois programmes, entre deux ou trois candidats, il ne peut plus rédiger, ni désigner. Il faut que des politiciens de métier lui présentent des formules, des hommes. C’est le rôle des partis, rôle officieux sans doute, mais indispensable sous un tel régime : sans lui, sans ce recours extra-légal, le souverain resterait libre, mais deviendrait muet.

En somme, la liberté française fait la plus grande part à la souveraineté populaire, puisqu’elle lui attribue un rôle actif, positif, direct, mais à la condition d’ignorer l’individu et de ne s’adresser qu’à des corps organisés - la liberté anglaise isole et affranchit l’individu, mais ne lui laisse qu’un rôle négatif et passif, et se repose du reste sur l’organisation du parti. La première reconnaît l’autorité de droit des corps, la seconde suppose la discipline du fait des partis.

Il est vrai qu’autrefois le sens du mot opinion prenait le sens du mot CABALE. On disait : cabaler (faire une cabale) ; cabaliste (celui qui sait la science de la cabale). Antoine Furetière dans son Dictionnaire universel donne l’exemple pour cabaler : « Cette ville est remplie de gens qui cabalent contre l’État ».
Et opinant indique : celui qui donne son avis en une compagnie, en une délibération, en une assemblée. Opiner indique : donner son suffrage, dire son avis lors d’une élection...



Pharaon - le Roi - l’Élu
 

Précision :

Après la Révolution de 1789, et certainement aussi avant, des catholiques de l’Église romaine mal intentionnés ont détournés le sens du sacré et du spirituel en l’associant avec le business, ce qui s’appel : simonie.
Cela à donné la litanie du diable de l’ordre religieux et financier : amour du travail, ordre, propreté, honnêteté, soumission. Nous la subissons encore maintenant, ce qui est scandaleux !

Ainsi le monde religieux de concert avec celui de la finance, mélangeant les deux pouvoirs, ont inculqués aux pauvres d’obéir à ceux qui ont l’autorité, en entretenant la confusion entre le pouvoir dans le monde spatio-temporel et Dieu lui-même. L’Église catholique romaine est coupable de simonie, elle s’est salie avec les puissance de l’argent. L’esclavage a lieu aussi bien chez les pauvres que dans le monde pénitentiaire des bagnes pour enfants des 19 et 20ème siècles. Souffrir par le travail est la première vertu chrétienne, comme veulent le faire croire ces simoniaques de l’Église, les pauvres doivent se faire un honneur et un devoir d’accomplir leur esclavage ! Obéir à ceux qui les commandent : les chefs et surtout le patron, c’est plaire à Dieu, C’EST OBÉIR À DIEU LUI-MÊME. Toute l’éducation religieuse du peuple à été inculquée pour cela.
« Mon Dieu je remet mon âme entre vos mains », pour mieux être compétitif pour son patron... En plus c’est considérer un dieu à l’extérieur (au Ciel !)

Donc au 19ème siècle le Maître était vraiment Dieu régnant sur ses esclaves : l’aimer quel qu’il soit, le respecter et donc lui obéir, mais en plus lui porter un amour : « une sincère reconnaissance ». Ainsi dans les bagnes pour enfants ceux-ci devaient se rappeler que leurs maîtres étaient des représentants de Dieu sur Terre.
On trouve là un détournement diabolique, tout à la gloire de la finance mondiale passée et actuelle, prit chez les Anciens Égyptiens, car eux aussi avaient leur représentant de Dieu sur leur Terre : Pharaon.
Le roi ou l’élu (Pharaon) est le ‘dernier des dieux’ et le premier des Hommes ! Tant qu’il ou elle est sur Terre, il ou elle ne jouit pas d’une divinité véritable, mais il a quelque chose qui le ou la distingue des autres et qui ressemble à une harmonie divine. Ce qui n’implique pas qu’il ou elle doivent régner en tyran et écraser son peuple selon ses caprices et celui des financiers ! L’Église catholique a manifestement détourné à son profit et aux personnes riches le sens du mot travail ! Ramana Maharshi est très clair en ce qui concerne la notion du mot TRAVAIL :
Car le travail accompli façon esclave : avec ATTACHEMENT, comme l’inculque l’Église, est une ENTRAVE, une CHAÎNE, alors que le travail exécuté avec détachement (gigantesque différence entre la personne et la fonction...) n’affecte pas son auteur. Ce dernier, même lorsqu’il exerce une activité demeure en état de solitude.
Nous ne savons pas vraiment ce qu’est l’énergie, la matière et le temps, donc la notion de travail est encore une CONVENTION...
Donc le travail se déroule toujours en la seule présence du Soi. Il ne se fait pas pour Dieu, le Petit Jésus, ou je ne sais quel maître ou Pharaon ! Le travail n’est donc pas un obstacle à la Réalisation (du Soi). Encore une fois, il faut bien distinguer la personne de la fonction qu’elle exerce.

L’autorité n’a pas à être « légale » ou volonté de tous, mais PERSONNELLE. Elle se présentera sous la forme d’une volonté souveraine, concrète et réelle, et non fictive [dans le mental]. Le sens du mot ÉLITE est a retrouver !
L’élite c’est l’Homme ou la Femme extraordinaire, intermédiaire entre le peuple et le spirituel (Tao, Cœur, Soi, Instant...), et qui sera utile à l’humanité. Voilà le sens du mot élite. Le roi ou l’élu de par sa fonction sera d’origine divine, par théogamie ou accord. Ainsi la récompense de l’élu ou roi sera son initiation par le pouvoir spirituel uniquement. Par son initiation le roi ou élu est récompensé d’être l’intermédiaire entre le Ciel et la Terre. Le roi ou l’élu a droit à la révélation initiatrice parce qu’il ou elle est fille ou fils de Dieu, du Tao, de l’Instant, etc. ceci est fondamental ; mais il ou elle n’est pas directement dieu... sinon on retombe dans le style de la série Stargate SG1 avec les Goa’uld parasites !

‘Le sens ne vient jamais d’un homme, Dieu seul en dispose’
, ce sont les dieux qui engendrent les rois ou les élus qui conviennent à la race terrestre DU MOMENT, c’est très important. Le roi ou l’élu est le ‘dernier des dieux’ et le premier des Hommes ! Tant qu’il ou elle sur Terre, il ou elle ne jouit pas d’une divinité véritable, mais il a quelque chose qui le ou la distingue des autres et qui ressemble à une harmonie divine. L’âme destinée à régner descend sur la Terre, soit parce qu’elle est sans reproche et qu’elle mérite l’apothéose, la royauté étant une préparation à la libération ; soit cette âme a commis quelques infractions, la royauté atténuera le châtiment et la honte d’une nouvelle incarnation. Dernier exemple cité par S. Mayassis dans Mystères et initiations de l’Égypte ancienne. Le roi ou l’élu sera donc un instructeur, un guide, car naturellement imprégné de haute morale qui se dégage de l’enseignement initiateur et sont dictées par l’entourage vertueux des prêtres formant la « Maison de la Spiritualité ».

Dans le pouvoir politique ou « Maison de la politique », le roi ou l’élu sera couronné par une classe de prêtres « laïques », n’appartenant pas à la « Maison de la Spiritualité ». Ces prêtres « laïques » seront comme des ‘rois prêtres’ sans couronne et sans terres, mais possédant toutes les vertus d’un haut initié royal.
Il est essentiel de séparer les trois pouvoirs : politique, spirituel, économique ; car par exemple, pour le couronnement du roi ou de l’élu, il se trouve le politique, le sacre, et l’intronisation.
Ainsi, au couronnement, l’officiant dit au roi ou à l’élu : « J’établis pour toi la dignité de roi du Sud et du Nord [cas de l’Égypte ancienne], qui se lève sur le trône de l’Horus, guide de tous les vivants, éternellement et à jamais » (tiré du livre de S. Mayassis).

La roi ou l’élu après son intronisation sera comme animé par Horus, incarné en lui. Il sera alors un descendant d’Osiris, manifestation du mystère de la régénération, et donc des cycles, comme chaque levée du Soleil est un recommencement. Horus comme fils d’Isis et d’Osiris dans la théologie osirienne est donc comme UNE GRAINE qui donnera un nouveau fruit : le privilège de la succession, un autre état, comme la perfection osirienne. Osiris est le prototype du moderne Jésus de Nazareth, mort sur la croix et ressuscité.
« Par l’intronisation et le couronnement, le roi ou l’élu mime Osiris : il subit sa passion, ressuscite ensuite en Horus-héritier, divinisé et lumineux, en maître des cieux, des régions lumineuses, participant à la compagnie de dieux qui lui procurent les moyens de servir d’intermédiaire sacré entre les humains et les dieux pour le bonheur de son peuple », d’après S. Mayassis.
Le roi ou l’élu est un messager transcendant, il est le seul à posséder les deux pouvoirs : politique et religieux. Le pouvoir économique ne lui appartient pas, il n’en est que le chef militaire ; cet équilibre trinitaire en sa personne transcendée permettra de gouverner son pays en un accord de paix et de bonheur.

OSIRIS - FOCALE
Le sexe/graine pourrait correspondre au POINT FOCAL. Il y a bien les 3 phases correspondant à la FOCALE :
Osiris dans le coffre : l’individualité et l’enfermement dans le noir des illusions humaines ; Osiris mutilé : désintégration et Chaos ; Osiris Âme du monde. Osiris fait aussi partie intégrante du cycle solaire : il est le soleil nocturne, l’astre mort, qui renferme en soi le principe régénérateur de la vie.

Mais comme expliqué plus haut à propos de ne pas mélanger la fonction avec la personne, le roi ou l’élu n’est que le DÉPOSITAIRE TEMPOREL de la puissance osirienne qui l’anime, IL OU ELLE RESTE UN HUMAIN ET DONC UN MORTEL. Dans la cérémonie de son intronisation, le roi ou l’élu possède aussi la fonction de prêtre, puisque étant trinitaire des trois pouvoirs. (Reste à décider si le chef de la Maison de la spiritualité déléguera son pouvoir au roi !) Dans l’intronisation le roi ou l’élu est couronné par la puissance des dieux comme s’ils agissaient eux-même, c’est essentiel ; ils font de lui un être sacré muni du fluide de vie.

Il est évident que pour être roi ou élu, donc élite, tout le sens du mot élite prend son éclairage, car le futur ou la future reine ou élue sera éduquée, initiée dans les trois maisons ou trois pouvoirs. Cela constituera vraiment le sens du mot élite : la meilleure graine.
Dans les trois maisons : politique, économique, religieuse, des concours, des votes ont lieux pour sélectionner les futurs candidats au poste de roi ou d’élu. Il s’agit de ne jamais sortir du sens premier du mot élite.
Comme déjà évoqué sur une autre page, à propos du symbole imagé de l’ampoule lumineuse qui s’allume au-dessus de la tête d’une personne pour figurer une idée, le roi ou l’élu sera une lumière, l’Or ou la chair de Rê : « Rê d’Or », titre remontant au fameux roi Djeser (3ème dynastie, -2800). L’Or inoxydable symbolise la longévité des dieux ; et effectivement cela fait longtemps que l’on se bat et se tue pour ce métal, même du temps de Pharaon (voir les incessants pillages des tombes).
Mais le sens de l’Or chair des dieux ne concerne pas une quelconque partie physique, mais INVISIBLE, L’ÂME, le KA du roi ou de l’élu.


L’élection des rois - Les candidats à la royauté

Comme indiqué plus haut les aspirants au poste de roi ou d’élu ont subit des initiations, des épreuves : ils doivent être choisit parmi une catégorie de gens se distinguant par leur éducation, innée dans certains cas autodidacte ; parfois leur naissance ; parmi les trois pouvoirs ; mais avant tout se distinguant par leur sagesse. En dernier ressort c’est le peuple qui décide de son roi ou de l’élu lorsque celui-ci ou celle-ci est porté en triomphe devant lui, exactement comme un acteur sur une scène de théâtre.

Les candidats à la royauté sont confinés dans un endroit afin qu’ils ignorent les délibérations de l’assemblée de la Maison de la Spiritualité. A l’intérieur : le précédant roi et les prêtres les plus éminents en sagesse, les plus distingués par leurs fonctions. Tous sont réunis en un cercle, comme devant une table ronde. Un peu en arrière se trouve un deuxième cercle de membres hautement qualifiés des trois autres maisons ou pouvoir : politique, économique, spirituel (par exemple des servants au temple). Enfin un troisième cercle est formé par des gens du peuple de toutes les provinces qui auront été sélectionné pour participer à l’élection. Ils ne participent à l’élection que par applaudissement, aucune main levée n’est autorisée. Lorsque le moment de voter arrive, le roi autour du premier cercle commence avec les prêtres les cérémonies sacrées : on croit que la divinité est présente et concourt à l’élection. On propose un premier candidat à la royauté : c’est le second cercle qui doit voter à main levée en premier. On comptabilise le premier vote. Puis on procède de même pour le candidat suivant, de nouveau le deuxième cercle lève la main et vote. Si les deux partis sont à égalité, c’est le premier cercle où se trouve le roi qui aura à voter à son tour ; le roi ayant le dernier mot pour choisir seulement si le troisième cercle, celui du peuple, approuve.
Tout cela ne se fait pas sans sollicitation des dieux, bien-sûr il s’agit de s’octroyer leur accord : on les invoque sans relâche, se purifiant de tout péché, jusqu’à ce qu’ils se manifestent sans voile, et viennent, non par des signes, exprimer leur volonté ; le peuple entend ainsi, de ses propres oreilles, les dieux décider qui sera roi ou reine. (Interprétation d’après Synesius, évêque de Ptolémaïs +370 - +414, cité par S. Mayassis)

Une fois la sélection terminée commence l’initiation horuenne du candidat ou candidate à la royauté : à la fin de la cérémonie, le futur roi est censé être revêtu et imprégné de puissance divine, ce dont il était dépourvu auparavant ; ses facultés divines déjà acquises aux étapes initiatrices précédentes se trouvent rehaussées et il s’en suit une renaissance. Le rite du couronnement du roi, ou de la reine, fait de lui ou d’elle un être sacré, muni du FLUIDE DE VIE.

Voici une description de la cérémonie d’intronisation de l’élu vers -2000, selon la description de S. Mayassis :
1 - Purification et présentation aux dieux du futur roi.
2 - Présentation par le roi régnant ou par le dieu principal aux gens de la cour [Maison politique].
3 - Proclamation du nom officiel du nouveau roi.
4 - Remise des couronnes de la main des dieux.
5 - Donation et offrandes solennelles du roi aux dieux.

Le scénario de cette intronisation comporte 46 scènes classées en trois catégories :
- Scènes préparatoires
- Scènes du couronnement
- Scènes complémentaires

1 - (scènes 1 à 7) Préparatoires des accessoires (des barques), quelques sacrifices [que je remplace par des offrandes...]
2 - (scène 8) On apporte certains insignes royaux d’une salle du temple, destinés au nouveau roi. Il est possible que le nouveau roi fasse une marche processionnelle dans la ville pour montrer qu’il est le nouveau roi.
3 - (scènes 9 à 18) Nouveaux préparatifs : pour les barques, les lieux, les participants. On pleure la mort du grain (symbole d’Osiris) ; on consacre l’emplacement où aura lieu la représentation du Mystère du couronnement. À nouveau des offrandes [je supprime les sacrifices d’animaux]. Cérémonie du Pilier Djed (résurrection dans l’au-delà). Les princes montent dans leurs barques. Une bataille est simulée, elle symbolise la fin de la discorde à l’avènement du roi.
4 - (scènes 19 à 25) On présente les produits du pays. Un repas est offert au roi.
5 - (scènes 26 à 32) Le couronnement, point central de la cérémonie. Procession. On apporte deux sceptres et deux plumes qui vont orner la tête du roi ou de la reine. On apporte ensuite le bandeau d’Or, élément essentiel et capital de la couronne. Pendant la durée de cette cérémonie le roi ou la reine est abondamment encensé. Le roi ou la reine couronnée distribue à une partie du peuple, puis aux dignitaires des petits pains, symbole de toute subsistance de la vie.
6 - (scènes 33 à 46) Le nouveau souverain va effectuer le rituel de la transfiguration du défunt monarque [le précédent roi] en faisant de lui une puissance de l’au-delà. Partie de la cérémonie comme faisant suite à l’enterrement d’Osiris...

Après d’autres cérémonies comme des donations et des offrandes solennelles du roi aux dieux, s’ensuit un grand repas symbolisant l’abondance qui prévaudra pendant le règne du nouveau roi. Puis : purification. Puis fêtes d’allégresse.

Ce qu’il faut souligner c’est que nous avons à faire à un semblant de « démocratie », car non seulement le roi est élu et n’est pas imposé automatiquement au peuple, mais c’est le peuple en définitif, les hommes (ceux du troisième cercle), qui proclament le roi régnant. En début de cérémonie on rappel que le roi est toujours un être humain, malgré sa fonction ; une fois élu, il prononce ceci : « Voici venir vers toi la consécration que je donne de mes deux bras... » Ensuite l’ancien roi régnant l’embrasse et lui fait des passes qui donnent le FLUIDE DE VIE. Ceci se fait devant les nobles de la cour couchés à terre. Je veux bien croire que cette partie est le point culminant de la cérémonie, à cause du FLUIDE DE VIE.
Donc tout doit se passer en harmonie, pas question de rivalité, de violence genre pouvoir à conquérir. Le roi ou l’élu doit mener son peuple à la LIBÉRATION (le salut d’une nation, la félicité de Ramana Maharshi). Du point de vue harmonie, il n’y avait donc point besoin de défense et de violence que conduisent les armes et autres corps d’armées. Comme l’exposent divers auteurs actuels, pour sa défense, l’Égypte ancienne devait utiliser et maîtriser la science des vibrations. Sa chute ne fut dû qu’au sable... mais surtout à cause de son « Cœur devenu trop faible ». Civilisation qui dura tout de même près de 4000 ans, sinon plus.

Rappel : en France la royauté ne fut héréditaire qu’en +987 pour former une dynastie. Le fameux « sang bleu » faisant désormais le roi. C’est cela qui a dû crisper plus d’un franc-maçon, et les persécutions juives aussi ! Sous la royauté en France au Moyen-Age il y avait aussi une Trinité de trois pouvoirs : Oratores (pouvoir spirituel), Bellatores (pouvoir économique noblesse), Laboratores (pouvoir économique paysan), le roi faisant la synthèse de cette Trinité un peu bancale ; car cette époque fut hélas trop imprégnée du funeste Aristote à partir du 13ème siècle... Cependant des libres penseurs estimaient que la royauté était le juste milieu entre la tyrannie destructrice et la démocratie bordélique... Effectivement nous voyons le résultat en 2010.
Notons tout de même que le lien entre le roi et son royaume fut très fort à la fin du Moyen-Age, juste avant la Renaissance et la catastrophe de la libre pensée, comme un sursaut d'énergie avant de s'éteindre.

Voilà résumé en gros, et pour donner une idée, de ce que pourrait être un début de Taocratie, ou Théocratie à la mode de l’Égypte ancienne, interprété un peu d’après le livre de S. Mayassis : Mystères et Initiations de l’Égypte ancienne. En comparant avec notre logique actuelle, on peut se demander combien pouvaient coûter les cérémonies d’intronisation du Pharaon, mais comme c’était essentiel pour la nouvelle vie du pays, la notion de valeur pécuniaire comme nous l’entendons n’entrait pas en fonction.

M. R.
 
(En haut de page, gouache de M. Roudakoff d'après une enluminure du Moyen-Age)
 
 

Dernière mise à jour : 24-11-2010 16:48

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