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Vivent les mauvaises Herbes Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 09-06-2008 22:35

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Arbre, Bon sens, Connaissance, Culture, Herbe, Jardin


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Vivent les mauvaises Herbes

 Différence entre CULTURE ET CON NAISSANCE
 
J’ai séparé con de naissance car con en Latin veut dire : AVEC. Donc la connaissance est une nouvelle naissance, celle qui éveille, donne la Lumière. La connaissance protège de bien des malheurs (mauvaises heures). Elle ne jaillit pas d’un amoncellement d’informations de toutes sortes, mais elle jaillit d’une recherche de la SIMPLICITÉ, et de L’HUMILITÉ. Elle ne se situe pas sur le plan de la manifestation (monde physique), mais en son Centre créateur. Le travail dans le plan de la manifestation peut permettre le retour à l’Origine, mais ce travail forme un Tout, aussi il ne doit pas être séparé de l’Origine ; le Mental est un outil pour cela. Toute recherche doit avoir pour fin la découverte de sa propre voie et dans la fluidité de la Voie unique dont elles découlent, car le plaisir de l’érudition n’y a pas sa place. Alors on ne peut être attaqué par quoi ou qui que ce soit si on ne se coupe pas de l’Origine par cette recherche de connaissance.

Seuls réussissent à sortir quelque chose de la Matière les humbles.
(D’après Auguste RODIN, Sculpteur)
 

Dans la connaissance rentre aussi le « bon sens ». Difficile de savoir exactement ce que c’est, même par instinct, qui peut être trompeur et on peut faire des bêtises avec ce bon sens : faire en dépit du bon sens ! Alors dans quel sens et de quel bon sens s’agit-il ? Car il y le bon sens des apparences (nous n’avons que 5 sens), celui du sens commun, et cultiver le bon sens. Par exemple il y a le bon sens de Bernard Le Trévisan : « Chaque chose fuit son contraire et se réjouit de son semblable ». Ce qui ne correspond pas au système du courant électrique du plus attiré par le moins ! Et : être au courant c’est être FLUIDE. Donc pas si simple le bon sens. Mais la connaissance est aussi efficacement secondé par l’INTUITION, et par la CIRCONSTANCE.

Le MOT est comme le NID, le sens est l’OISEAU
. (Jean COULONVAL)


Pour le mot culture, il est terrestre, puisque on « cultive » les plantes, il est horizontal par rapport au mot connaissance qui lui est verticale, dans le sens d’élévation. Mais si on cultive des plantes, cela veut dire aussi qu’il y a des plantes qui poussent toute seule et n’importe où, sans culture, et surtout sans demander son avis aux humains. Ces plantes dérangent, on estime qu’elles ne servent à rien, et surtout elles dérangent parce qu’elle surgissent à l’endroit où on ne voudrait pas ! Ainsi un rosier au milieu d’un champ de maïs est une « mauvaise herbe ». Donc une herbe est mauvaise parce qu’elle contrarie les plans de l’homme. Les façons de faire de la Nature et du faite que nous sommes aussi la Nature nous devraient faire abandonner cette qualification erroné, et surtout de respecter toutes plantes sans distinctions, car elles sont toutes belles et étaient là bien avant nous...
Alors le mot culture est mal a sa place en ce qui concerne l’éducation, ou le faite de « se cultiver » par différents médias, sorties et lectures. Le mot culture à l’école ou au lycée ou ailleurs prend plus le sens de former, ou déformer pour reformer !... On les dresse, ou redresse avec un tuteur (le prof), comme pour un jeune arbre cultivé. Les hommes « cultivés » ne sont pas nécessairement meilleurs (non, pas pour les manger !), ni plus beaux, parce que la culture dans notre société actuelle implique souvent un vernis extérieur du paraître, et qui s’écaille facilement dans l’épreuve (donc aucune protection par rapport à la connaissance). La sois-disant « culture pour tous » est démagogique en diable, car elle dissimule le caractère artificiel et la ruse qui conduit à la réussite, à la compétition. Certains de ces gens « cultivés » auront tendances à vouloir détruire les sois-disant mauvaises herbes. L’école doit être un lieu d’éveil, comme l’écrivait Ernest Renan, ainsi la doctrine ou formation-déformation ne devrait pas y avoir sa place.
L’homme cultivé par ce faite doit avoir un bon job et en principe bien gagner sa vie ; alors que le pauvre non cultivé surgit là où l’on ne veut pas de lui, et en plus il a parfois la témérité de faire connaître ses besoins !

En triste comparaison, mais restons positif, l’appellation de « grands de ce monde » (qui me fait penser au SDS, Service De Soi des supposés Cassiopéens de Laura Knight-Jadczyk), car ces messieurs ou femmes ne reçoivent pas cette étiquette en fonction de leur qualité ou vertu de vie, mais à cause de leur réussite et de leur puissance. Et allez, passons la monnaie braves gens !......

Pour terminer en douceur et avec lenteur cette note d’herboriste empruntée en partie à Radha Burnier, dans le journal The Theosophist (Les mauvaises herbes ça n’existe pas), juillet 1985 : Peut-être n’y a-t-il pas de mauvaises herbes mais seulement des « jardins secrets ».

M. R. 

Dernière mise à jour : 09-06-2008 22:43

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