Capote d’or à l’État français

 

 

 

Internet dérange tout pouvoir politique, comme au 19ème siècle des dessins ou des textes dérangeaient le pouvoir dans l’alternance de république et de monarchie moribonde. Ainsi l’État français cherche « démocratiquement » à censurer l’Internet en avançant le principal prétexte de lutter contre une « perversion » sexuelle qu’il nomme : pédopornographie. C’est une nouvelle mode placée dans le thème du sécuritaire et de la mondialisation, allant avec la lutte contre le piratage ; mais ce pouvoir oublie que le principal pirate et criminel, ce sont les banques, nommées désormais ‘Banksters’.

 

 

 

L’homophobie de l’État français et des dictatures démocratiques en général.

On parle souvent de pédopornographie mais on n’explique jamais ce que ça recouvre, et on criminalise à tord et à travers.
Là encore tout est une question de symboles : les images que renvoient l’autre. Les symboles, les images ou clichés peuvent aussi tuer, comme la parole ! Un des clichés le plus dangereux se rapporte à la sexualité, lancé maladroitement ou intentionnellement à un enfant en bas âge, cela peut briser définitivement sa vie sexuelle et affective. L’homophobie entre dans cette symbolique, car elle est également source de violence, notamment à cause du business qui tourne autour, il faut être riche pour être homosexuel tout sa vie et se payer ou entretenir « un petit jeune pour avoir sa compagnie dans le cours ses vieux jours ».

« Au-delà des conduites sexuelles quotidiennes des homosexuels et des lesbiennes, il existe d’autres stéréotypes dérivant de l’homophobie [de l’État]. Ainsi certaines « perversions » [là encore il était nécessaire de mettre le mot/maux ‘perversion’ entre guillemets car ce n’est qu’une opinion] sexuelles sont souvent considérées comme caractéristiques ou même exclusives de l’homosexualité. C’est le cas du sadomasochisme, devenu très visible à cause du cuir [seconde peau] et des chaînes [et des masques de cuir et des harnais] qui lui sont attachés dans l’imaginaire social. Mais le sadomasochisme, couramment mis en rapport avec l’homosexualité masculine, existe aussi tout bien dans les rapports hétérosexuels.
Il en va de même pour la pédophilie. De nombreuses études ont montré que celle-ci implique le plus souvent des hommes qui abusent sexuellement de filles, et beaucoup moins de garçons. La grande majorité des cas de pédophilie est donc de nature hétérosexuelle - et implique presque toujours des hommes. Les cas de femmes abusant de mineurs - soit filles, soit garçons - sont rarissimes. La pédophilie apparaît donc comme un « désordre sexuel » [ou en dehors de la ‘norme'] concernant plus les hétérosexuels que les homosexuels - c’est-à-dire davantage à mettre en relation avec le genre d’orientation sexuelle. Cependant cette catégorie de pratiques sexuelles est couramment associée à l’homosexualité, comme le montre clairement des mots « pédé » ou « pédéraste » [aimant un jeune garçon] pour parler des homosexuels ». (Extrait du livre de Marina Castaneda : Comprendre l’homosexualité).
Mais à notre époque où tout est faussé par l’héritage gréco-latin, dans la Grèce antique il était courant qu’un adulte vieux ou moins vieux entretienne un jeune garçon, ce qui ne veut pas dire qu’il y avait systématiquement relation sexuelle ; ainsi le mot « pédé » est devenu une opinion en forme d’injure instinctive.

Donc la lutte concerne le marché aux esclaves qui tourne autour du business et du trafic de la pédopornographie. Ce problème du business de la pédopornographie va avec le fric et donc : les banques, la drogue, les armes ; tout ça est du même thème, qui peut se résumer dans la trinité : armes, sexe, drogues. Mais le jour ou la frontière entre hétérosexuel et homosexuel sera démolie, la pornographie infantile et le fric qui va avec diminuera considérablement. Cela va d’ailleurs avec le ‘to come out of the closet’, ou ‘coming out of the closet’ qui ne se justifiera plus ! Car pourquoi crier sur les toits son orientation sexuelle ? Hélas il y a encore tant de cloisons et de clandestinité... Car on entend encore trop souvent : « Mais non tu n’est pas homosexuel », comme si on rassurait un malade éventuel : « Mais non tu n’as pas un cancer »... comme si c’était honteux, ou une punition divine façon chrétienté.

Envisager le filtrage de l’Internet pour lutter contre ce business de pornographique infantile est de la rigolade, et cache très mal la tentative de censure par le pouvoir ! « Le prétexte de la protection de l’enfance n’est qu’un moyen pour le pouvoir politique de mettre en place une infrastructure de filtrage de l’information circulant sur le réseau » écrit la Quadrature du Net. C’est encore un attrape-couillon démocratique. Démocratie d’ailleurs joliment illustré par la métaphore : « La démocratie, c’est lorsque deux loups et un agneau doivent décider du diner ». (Relevé sur le site incapable de se taire). La démocratie est donc le pouvoir de celui qui a la plus grande gueule.

Je rappel que tout système qui impose est une dictature, tout simplement. La pire censure et pire hypocrisie étant « la raison d’État », ce qui enclenche un État totalitaire et militaire avec « l’État d’urgence ». Si on l’accepte, alors il ne faut pas se plaindre ! Et en matière de sexualité il n’est pas bon de diviser entre hétérosexuel et homosexuel, c’est encore un truc hérité du killer Aristote !

Rappel : un homme peut être masculin ou non, mais il reste toujours un homme ; une femme, même masculine, reste toujours une femme. Si un homme se laisse pénétrer, il restera toujours un homme, et peut-être que symboliquement il se considérera comme « passif ». En fait, il n’existe pas de « moins homme » et de « moins femme ».


M. R.