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Pauvres Terriens - Suite 1 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 24-01-2011 01:21

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Démocratie, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Inquisition, Instant, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Opinion, Pouvoir, Prisons, Religions, République, Supplices, Synarchie, Terreur, Tortures, Travail

 
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Pauvres Terriens - Suite 1

Ils ont perdus leur SOURCE
 
 
« Le sens, l’Esprit, est l’oiseau. La forme, les mots, la grammaire en sont le nid. La tentation des scolarisés [des écoles du franc-maçon Jules Ferry et de l’influence des ergoteurs grecs] qui partent de la « lettre » pour invoquer le sens, est d’imaginer l’oiseau à la convenance du nid ». (Jean Coulonval)
 
anipucsac1.gifPremière partie.



ATTENTION : texte dense (danse) et complexe.
 
Le moment où je parle, où j’écris, est déjà loin de moi.

Ainsi est décrit l’Instant, la Source, Dieu, etc. peut importe le mot.

Mais dès qu’il y a sorti de la Source, c’est foutu ! L’inconnu devient connu, et ce connu est dramatiquement MORTEL. Or seul le Soi est immortel : « Ce qui se meut soi-même est immortel », ce qui correspond un peu à l’entéléchie des ergoteurs Grecs, mais plus au Soi de Ramana Maharshi ; ce Soi que Grasset d’Orcet appelle : « le moi se mouvant en chemin de fer, comme un voyageur filant vers l’éternité assis sur une banquette de devant (tournant le dos à l’avant), et qui n’aperçoit les objets défilants devant ses yeux qu’une fois qu’il les a dépassés, il ne les suit de l’œil que pendant un certain temps, puis ils sont remplacés par d’autres qui en effacent jusqu’à sa mémoire ». Mine de rien Grasset d’Orcet est dans l’ère du temps qui annonce la dé-couverte du cinématographe et de sa persistance rétinienne. Grasset d’Orcet aboutit naturellement à la Lunel, ou lit en elle (une femme lisant dans son lit...) représentant la quintessence : une Arche nommée Jéhovah (voir plus bas après le texte encadré).
Le plus extraordinaire, c’est que Grasset d’Orcet rejoins en tous points Savinien de Cyrano de Bergerac et Ramana Maharshi, à propos de ce moi ou voyageur filant vers l’éternité : « Ce n’est pas le voyageur qui se déplace [Ni aucun être sur cette Terre], c’est le chemin de fer qui chemine comme une sorte de panorama qui se déroulerait devant un spectateur ayant l’œil au verre d’un diorama ». Grasset d’Orcet est près d’inventer le cinématographe... Il poursuit : « De temps en temps, le trou par lequel il communique avec le non-moi se bouche et le laisse seul avec lui-même [le Soi divin] comme le grand moi central de l’univers. Alors il lit en lui, comme Dieu lui-même, pour lequel il ne peut pas y avoir d’autre vie. La Nature extérieure n’est donc pour nous qu’un chemin qui chemine », comme le terrible vagabondage mental ou intellect.   
Et la grande question à l’époque de la Renaissance était de savoir qu’est ce qui bougeait : la Terre, le Ciel, l’individu ??? lequel est d’ailleurs parti détruire les civilisations Aztèques et Incas et autres ; il fallait bien trouver une utilité à la boussole et aux cartes géographiques, et à la religion... Et le fait de savoir si la Terre tournait bien autour du Soleil a beaucoup influencé les religions.
 
Ou encore :
- Le péché de Nephesh (Psyché) (âme) a gâté sa beauté.
- L’union de la loi avec l’abstrait (Instant) a engendré ce qui finit (le crime éternel du solaire). Le Soleil dessèche bien l’eau de la Source.
Ainsi, « Ce qui est Réel doit exister toujours ; ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître » enseignait Ramana Maharshi.
Depuis des millénaires nous en sommes rendu là !
Comme écrit dans la précédente page, l’Instant correspond à la VIERGE, la PAGE BLANCHE, le BLANC de l’AUBE. Dès que la Vierge a été violé sont sorti tous les maux et les vices. « C’est le péché de Nephesh, l’âme du monde, la loi, la pucelle-homme, celle qui conçoit éternellement sans cesser d’être Vierge », écrit Grasset d’Orcet.

La reine Entéléchie (voir aussi cette page), dans le Cinquième Livre, de la mouvance Rabelais (typiquement un libre-penseur, et pour l’époque il devait être riche), guérissait tous les maux grâce à ses chants (vibrations), comme toutes les enchanteresses. On aboutit à Chantereine, et en hébreu QN indique une plainte. Ainsi l’occupation de cette reine, ou éternelle féminin, est naturellement de passer le « temps » à travers un tamis de soie blanche et bleue : entre le Blanc de l’Instant et le Bleu du futur... mais hélas toujours ici en une vision euclidienne... D’ailleurs pourquoi depuis 1789 on parle de « droits de l’Homme », en excluant la femme ? alors qu’on devrait parler de droits humains, tout simplement. Voir aussi Diane de Poitiers.

Cela nous amène à une maître bien délaissé, et surtout écrasé : l’OUVRIER, qui est pourtant celui qui ouvre, comme son sens l’indique ; ce n’est pas le politicien qui ouvre ! L’ouvrier était déjà méprisé au Moyen Age, pourtant il fut constructeur de cathédrales...
- Main [Manovrier] : ouvrier manuel.
- Bras [Braceor] : celui qui charge quelque chose avec ses bras.
Ainsi le problème de l’Instant pour nous humains est qu’il est en apparence MOUVANT, ou partout à la fois ! Impossible à imaginer dans un cerveau de terrien...

Jean Coulonval dans son livre Synthèse et Temps Nouveaux résume de façon fulgurante le problème, grâce à son expérience vécue d’ouvrier tourneur sur métaux. Comme il écrit superbement, la franc-maçonnerie spéculative [note : celle qui travaille du chapeau] est une singerie de la franc-maçonnerie opérative. Elle ne construira jamais une cathédrale sociale. Elle n’a fait que des H.L.M. [ceux de l’après 1789...]. Jean Coulonval est exactement dans le même flux que Ramana Maharshi ; je crois qu’il ne connaissait pas ce grand maître de l’Inde contemporaine, sinon il en aurait au minimum parlé une fois dans son livre qui groupe sa correspondance. Tout comme il ne devait pas savoir ce qu’est la Langue des Oiseaux.
Rappel : la franc-maçonnerie, tout comme l’Alchimie et autres sciences cachées, étaient autrefois les seuls moyens d’exercer une libre pensée plus ou moins équilibrée avec le reste de la société humaine. Aujourd’hui tout comme après 1789, elle n’est plus guère qu’une société d’opinion et de pouvoir, et une société « d’admiration mutuelle » et le mystère commence à la gêner plus qu’il ne peut lui servir désormais, comme l’écrit Grasset d’Orcet. Évidemment le Grand Orient de France est une secte solaire... surtout avec tous les politiciens et autres dirigeants qui y pullulent.
Les fous ou les niais étaient censés montés sur des palefrois de bois (chevaux de parade en bois, donc pas encore rendu vivant à l’instar de la marionnette Pinocchio), et ils étaient un des Hiéroglyphes les plus communs des Pul-forbans ou maçons d’Afrique...


1. Le tour, ou toute autre machine pour usiner le métal avec des outils de coupe. Il possède une essence : la conjonction de deux mouvements, l’un circulaire de la pièce à usiner, et l’autre de translation de l’outil sur la pièce (ou l’inverse). Cette conjonction, ou sa possibilité, existe de toute éternité dans les essences de la Création, avant même qu’aucun homme ait eu l’idée, dans le temps et l’espace, de construire un tour. Les tours, fraiseuses, perceuses, imaginés à partir de ces essences géométriques pour une multitude de besoins particuliers, je les appellerai des « accidents ». Il se trouvera toujours un imbécile pour essayer de faire fonctionner la machine à l’envers, c’est-à-dire renverser l’ordre essences-accidents. Résultat : il bousille quelque chose.
La révolte de Lucifer, le péché originel, ce n’est rien de plus. C’est simple comme le fil à couper le beurre.
2. L’équerre à centrer. C’est un outil qui sert à trouver le centre approximatif d’une surface qui ressemble plus ou moins à une circonférence. A la façon dont on a décidé que Bourges est le centre géométrique de la France.
La circonférence fort irrégulière représente la section d’une barre d’acier plus ou moins cylindrique. En portant l’appui des tétons en plusieurs points on trace autant de lignes AB. On obtient un petit polygone irrégulier qui est le centre approximatif. Ce sont les accidents externes du contour de la pièce qui en ont décidé. En quelque sorte, ils l’ont imaginé, fabriqué. C’est ce que fait le mode de pensée qu’on appelle « opinion », scientifique, métaphysique, ou même religieuse, quand l’homme se fait de l’Absolu une conception qui convient à ses appétits, dans le monde des accidents, du spatio-temporel.
Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents opère à la façon de l’équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu’elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu’on appelle à tort l’infini). Pas plus que l’équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l’Absolu. Il est toujours couillonné. L’Homme ne peut atteindre l’Absolu que si l’Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c’est-à-dire en LUI.
Tous les philosophismes, avec leur miroitement verbal, sont des miroirs à alouettes qui ne sont guère dangereux tant que leurs promoteurs se contentent de pondre des bouquins, mais sont des catastrophes quand ils s’incarnent dans des structures politiques concrètes, dans des « Partis » qui n’existent en tant que tels que parce qu’ils prétendent être détenteurs de la Vérité, du centre de toutes choses, ce qui fait que tous sont des dictatures, des totalitarismes, en acte ou en puissance.
La Vérité, pour l’Homme et pour chaque homme, c’est l’idée qu’il se fait de sa nature d’homme. Et il se trouve que, de même que l’équerre à centrer situe le centre d’une façon subjective, par approximation imaginative, aucune idée de l’Homme acquise par le discours logique, et qu’on appelle « opinion », n’a de valeur scientifique, quoi qu’elle en prétende.
En fait, la connaissance par l’Homme de sa nature humaine ne peut être une science puisque toute science naît d’un dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que par ailleurs l’Homme étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’ex-istant, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur. C’est, géométriquement, impossible. C’est pure illusion satanique fondée sur le renversement des rôles entre essences et accidents.
 
 

Jéhovah (YHWH) est androgyne, comme toute Source ou Instant, et bien-sûr Dieu. Alors pourquoi on a l’idée reçu que les Juifs sont des matérialistes ? S’ils ne niaient pas la vie présente, les Jéhovistes la maudissaient d’avoir mis le Soi en communication avec le monde extérieur, qui lui apportait la souffrance, et ils ne demandaient qu’à reprendre leur rêve interrompu. Reste avec ça le paradoxe du social : individu face au collectif ; nation face au monde... Bon travail aux chercheurs de la Paix. Jean Coulonval nous a déjà donné beaucoup, et en tout humilité.

La franc-maçonnerie lunaire ne jure que par cet astre. Son mot d’ordre est SCJ (en hébreu : forestier), mais en français on prononce saccage. SCJ seraient les initiales de Sem, Cham et Japhet, les fils de Noé.
Selon Grasset d’Orcet, dans Œuvres décryptées, les doctrines lunaires ont imprimé à toutes les sectes protestantes qui en procèdent une âpreté particulière, incarnée dans l’axiome : « Force prime le droit [comme le machiavélisme]. Soyons frères, ou je t’assomme », est au contraire la quintessence et aussi la déviation du principe solaire. Ainsi le premier n’aime pas assez son prochain, et l’autre l’aime trop. On ne peut cependant pas dire que cela revienne au même, car la Révolution française, qui est solaire, est destinée à faire progresser davantage l’humanité, que le principe lunaire du protestantisme de Cromwell... écrit Grasset d’Orcet.

Différence fondamentale :
- L’église de Rome et les chrétiens se font leur Ciel. A leur propos, la Phénicie et les Étrusques donnent naissance au christianisme, selon Grasset d’Orcet. Le mythe du dieu expiateur existait chez tous les anciens peuples (voir Osiris chez les Égyptiens). Mais pire, autrefois tous les enfants qui naissaient du solstice d’hiver à l’équinoxe du printemps étaient sacrifiés sans pitié. Plus tard ils furent bannis et s’exilèrent pour fonder des colonies : Sacrani, en hébreu : Nasir, Nazaréen...(1)
- Le maçon (forban) se fait sa destinée. (Forban vient de bannir, donc c’est celui qui vit caché).
Alors la différence des deux religions est tout entière dans ces deux débuts de phrases. Pour le chrétien il n’y a qu’une seule existence après la terrestre, éternellement heureuse ou l’inverse. Pour le maçon le nombre d’existence est indéfini tout comme le caractère. Bref, il croit à la réincarnation.

SOLEIL - YANG LUNE - YIN
Plein Vide
Souffre Mercure
Or Argent
Ville Forêt
Extérieur Intérieur
Patient - Effet Agent - Cause
Effet - Alarme Cause - Incendie

Solve - Entropie

Perte - Mort

Coagule - Négentropie

Gain - Vie

Mouv. Centrifuge

Divergence Bruit

Mouve. Centripète

Convergence Silence

RELIGION RELIGION
Suc-loi - Sicile

Suce-raison ou

Sois-Sarrasin

Masculin Féminin
Positif Négatif
Repousse Attire
Évolution/endroit Involution/envers
Sec Humide
Rosée Pluie
Sommeil Veille
Crayon Pinceau
Anode Cathode
Expiration Inspiration
Mars Vénus
Quart Quinte
Physique Métaphysique
Art Science
Élohistes Jéhovistes

La suite est indéfinie...



Dans le schéma Soleil et Lune, nous voyons la loi de succion ou centripète, nommé Trinq (en hébreu TR-INQ) n’a pas attendu ce brave Newton pour être mise au goût du jour ; et cette loi est autrement plus intéressante que la loi d’attraction qui emmerde beaucoup de physiciens, y compris les terriens. D’ailleurs quand on observe un jeune enfant, il porte tout à sa bouche pour le sucer ! Et le mot ‘succès’ indique bien une puissante force... A tel point que c’est ce qui a permis les recherches de Viktor Schauberger sur les si intéressantes forces des Vortex et des implosions. L’Eucharistie des chrétiens est du même ordre...
Grasset d’Orcet nous apprend que les députés du Dauphiné et de l’Auvergne jouèrent un rôle capital dans 1789, notamment à cause de symboles venant de Delphes (religion ‘commune’ et solaire)

Pour terminer, temporairement, nous avons toujours nos Anges : les médias modernes ; et leurs Archanges, les puissantes agences de presse, le tout aux mains des banques... Maintenant tout ça va beaucoup plus vite.

Bonne promenade et sortie du Labyrinthe ou Mandala.

[Références à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux ; Grasset d’Orcet : Œuvres décryptées]

M. R.



Note.
1. Durant tout l’hiver, les Saces étaient gâtés, engraissés : on leur accordait tout ce qu’ils voulaient, ils pouvaient même choisir des concubines royales. À l’équinoxe de printemps : couic, on les enfermait dans des sacs et on les pendait, ou on les précipitait du haut d’un rocher. Les Juifs, plus humains, avaient remplacés l’être humain par le symbolique ‘bouc-émissaire’. Sace et sac s’est conservé dans les farces populaires avec le masque blanc de Pierrot ou clown anglais, c’est le colonus ou paysan (clown, colon), éternellement destiné à être pendu, pour expier les péchés sociaux ; aujourd’hui ceux de Nikolas Sarkozy. Mais au 19ème siècle l’habit d’Arlequin, compagnon de la Commedia dell’arte et du Pierrot, fut pendant un temps le costume des enfants bagnards, histoire d’encore plus les humilier. Tout ça tourne autour du Carnaval et de sa saison, qui autrefois se nommait : saturnales. A l’équinoxe, Pierrot était pendu et tout rentrait dans l’ordre.
Saturne, ‘ça tourne’, symbolise donc la chronologie (Chronos). Une caricature citée par Tertullien, représente un chrétien avec une tête d’âne ; ainsi pour les païens, les pagans (les provinciaux des districts ruraux pratiquant un culte de Zoroastre), les paysans donc, Jésus n’était pas autre chose que Saturne. Des auteurs antiques parlent bien d’un dieu à tête d’âne... notamment Tacite (Histoire, V.4). Paistre (paître) indique manger les produits de la terre, comme Osiris représente aussi ces produits... Ce qui amène à la forêt et à ses immenses ressources (un monde à elle toute seule), mais ça nous mène trop loin. Le Jésus-Saturne est du bon sens, car tout est mouvement...
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 08-02-2011 21:36

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