Qui suis-je ? Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-04-2008 18:34

Pages vues : 24285    

Favoris : 79

Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Biographie, Breteuil-sur-Iton, aquarelles, Michel Roudakoff

Index de l'article
Qui suis-je ?
Page 2
Page 3
Page 4

puce sac Je n'ai pas fait exprès de naître le 8 mai 1945 à Paris en France !
Dans la capitale, incapable d'obtenir d'autre diplôme que le Certificat d'Études, je ne savais vraiment pas quoi faire dans la vie. C'est dans la voie de garage d'un cours complémentaire de commerce, qu'un professeur de dessin découvre mon coup de crayon. Ce professeur, Monsieur Dupont, avait bien du mérite pendant ses cours de dessin où les boulettes de papier volaient à travers la classe avec grande cadence. Toujours aussi peu doué, j'échoue au concours d'entrée des Arts Appliqués (rue Dupetit Thouars à Paris), il me faut préparer ce concours à l'école de dessin de la rue Saint Benoît (rue à Paris où se trouvent plein de boîtes de jazz).

Je n'ai pas fait exprès de naître le 8 mai 1945 à Paris en France 

Pendant les 4 ans d'études de dessins, géométrie, perspective, laque, fresque, etc., aux Arts Appliqués, je me découvre un intérêt très vif pour la musique, le cinéma et le dessin animé. C'est aussi à cette époque que je découvre l'Aquarelle. Je la découvre encore actuellement presque tous les jours ; l'aquarelle est magique. A la fin de cette scolarité, je réalise en 8 mm un dessin animé : " Pope Alexis ". Il sera présenté aux élèves des 2 classes de ma section. Les critiques furent diverses mais pas toutes élogieuses.

moi_debrie2.gif

L'auteur du site à 17 ans, avec en bandoulière la caisse du projecteur de 16 mm Debrie MB 15. (Inutile de dire que, vu le poids, j'avais retiré le projecteur !)

Les Arts appliqués offraient 2 années d'études supplémentaires dans la section esthétique industrielle ; je préférais continuer aux Arts Décoratifs, mais au dernier moment dans le style de la " roulette russe " je rentre sur dossier à l'IDHEC (actuelle FEMIS). Il y avait à l'époque une section dessin animé nouvellement créée où il n'y avait pas besoin de Bac pour rentrer. Voulant voler de mes propres ailes, je donne ma démission à la fin de la première année à l'IDHEC et j'entre dans le monde du travail. D'ailleurs le fait d'avoir donné ma démission de l'IDHEC m'a joué des tours par la suite pour trouver du travail, car je n'ai pas pu obtenir le diplôme mais juste un certificat de scolarité de l'IDHEC. Avant de mettre 2 mois pour me faire réformer d'un service militaire non désiré, je crée un ou deux petits spots en gravure animée pour Jacques Samyn. J'ai aussi commencé la réalisation de " En cherchant son père ", qui est un dessin animé tourné en 35 mm à la sauvette sur le banc-titre d'un service de l'ORTF. Le producteur des Films Orzeaux, Jean-Pierre Girard, a bien voulu m'offrir la finalisation professionnelle de ce dessin animée. Il a été présenté au Service de la Recherche de l'ORTF devant Pierre Schaeffer, et à l'université de Censier dans le cadre des différentes techniques du cinéma d'animation. J. P. Girard a présenté à un festival mon film, mais il n'a pas obtenu de prix. Cela est peut-être bien comme ça. Ensuite, grâce à la connaissance du second du Ministre de l'Éducation Nationale, je rentre à la Télévision Scolaire à Montrouge. Hélas, dans cet organisme je ne ferais pas beaucoup de dessins animés, mais pendant mes 4 ans dans cette institution, j'achète la caméra Éclair de 35 mm du responsable du service, j'achète le matériel de prise de vues de Berthold Bartosch (sa caméra Parvo qui marchait image par image avec une pompe ; Bartosch est le réalisateur du film l'Idée), et j'achète pour presque rien le piano droit d'un collègue fervent partisan du communisme ; et tout cela avec la très très très modeste paye de mes premiers mois de salaire de la Télévision Scolaire. C'est pendant ces 4 années que j'écris des musiques tout en prenant de modestes cours de piano. Traité un jour de fonctionnaire, je donne ma démission. Je travaille ensuite une année comme animateur sur le long métrage de dessin animé " La Genèse ", de Pierre Alibert, le producteur des Films du Cyprès. Ce film a servi un peu de teste pour redémarrer la filière dessin animé de long métrage en France, laquelle était en sommeil depuis " la Bergère et le Ramoneur " (le Roi et l'Oiseau) de Paul Grimault Le studio des Films du Cyprès était situé au 36 rue des Bourdonnais, derrière les Halles de Paris. L'espace y était étroit mais l'ambiance très sympathique et enrichissante, et cela malgré les rivalités et accrochages normaux.

banc_titre_2col.png



Dernière mise à jour : 06-04-2008 19:25

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >