Ensuite j'ai travaillé comme animateur sur un dessin animé
institutionnel pour la Sernam, film réalisé par Dominique Rocher. J'ai
fait un parcours avec lui en tant qu'animateur, surtout avec son
émission pour Antenne 2 : " la Bande à Bédé " où les
possibilités
graphiques furent nombreuses et enrichissantes.
Un studio de dessin animé se créait à Montreuil : France Animation.
Michel Gauthier était chargé de la réalisation de la série : " Les
mondes engloutis ". J'ai eu du mal à animer les plans que j'avais
choisis, aussi je donnais ma démission au bout de 7 mois de travail sur
cette série ; l'ambiance au studio me pesait trop lourd tant
l'atmosphère était peu sympathique.
Ma dernière expérience en dessin animé fut dans le studio Pixibox, de
Jacques Peyrache (animation de dessin animé par ordinateur). J'y ai
tenu un peu plus d'une année ! et il ne reste aucune trace de mon nom
dans aucun générique des séries de ce studio, de même pour " Les mondes
engloutis " où mon nom ne figure point. Ces 2 studios sont des
souvenirs déprimants.
Musique.
Mon contact avec la musique s'est précisé avec la participation pendant
près de 2 ans avec l'ensemble folklorique de la Cathédrale Saint
Alexandre Newsky de la rue Daru à Paris. Le chef des chœurs, Eugen
Evetz, conduisait ce petit orchestre composé de mandolines et
balalaïkas..
La balalaïka à été mon premier instrument, le second fut le piano. Je
n'étais pas bien doué ni pour l'un ni pour l'autre, et j'ai toujours eu
des difficultés à lire une partition ! Nous donnions des
représentations au Conservatoire Rachmaninoff de Musique Russe, quai de
l'Alma à Paris.
Grâce au logiciel Finale de MakeMusic, j'ai pu mettre en forme et en
sons les musiques écrites il y a plus de 30 ans ; et en composer
d'autres...
" Ambiance
pour un paysage "
a été diffusé sur Radio Nova dans le cadre de l'émission : Home-Radio.
J'adore Finale dont je ne peut me passer. Depuis juillet 2006, je suis
membre de la SACEM. En m'inscrivant, je n'y croyais pas, mais
j'espérais.
J'adore aussi
l'Alchimie... Et qui dit Alchimie dit Égypte Ancienne.
Suite à l'acquisition d'un Imac en 2000 pour l'écriture de 3 scénarios
et à un passage en contractuel à la SNCF, je me décide à faire un site.
Sans connaissances techniques et de programmation pour la création de
sites, j'achète quelques livres de documentation ; et à force
d'expériences et d'exercices, j'arrive au résultat que vous pouvez
observer.
La colonie de vacances de la Mairie du 17ème arrondissement de Paris : Breteuil-sur-Iton.
Ma mère m'y a envoyé au moins 4 fois (entre 1953 et 1958), et ce
jusqu'à l'âge de 13 ans ; après ce fut les scouts... Comme mes parents
ont toujours eut des difficultés d'argent, lorsque je posais la
question à ma mère en lui demandant pourquoi elle m'envoyait dans cette
colonie, elle me répondait que c'était pour me faire prendre l'air.
L'un des autocars qui prenaient les enfants stationnait devant la
Mairie du 17ème
(l'ancienne mairie), puis venait l'instant déchirant et si cruel pour
moi de quitter mes parents lorsque l'autocar se mettait en route.
Lentement, je voyais s'éloigner les immeubles familiers de la rue des
Batignolles avec une douleur dans la poitrine, puis mon angoisse
augmentait lorsque le car traversait le périphérique. Puis,
régulièrement, à chaque voyage vers cette colonie, au bout d'une demie
heure à une heure, j'avais mal au cœur et, étant très timide, je me
retenais de toutes mes forces pour ne pas vomir ; hélas n'y tenant plus
je me revois recrachant tout ce que je pouvais à travers la porte entre
ouverte du car. Comme je fus envoyé au moins 4 fois dans cette colonie,
je retrouvais les mêmes enfants, qui d'ailleurs m'étaient si étrangers,
et bien-sûr ceux-ci ne manquaient pas de se moquer de moi.
Au bout d'une heure et demie nous arrivions dans le parc immense de la
colonie de vacances de Breteuil-sur-Iton. (Les retours de la colo
s'effectuaient le plus souvent en train avec arrivée à la gare Saint
Lazare).
Dans ce lieu ressemblant plus à une caserne (entre 200 à 500 enfants),
sauf le bâtiment central datant du 18 ou 19ème siècle, et abritant au
rez-de-chaussée le grand réfectoire et à l'étage un grand dortoir, je
revois les autres bâtiments plus récents (1948-1950), puis la rivière
Iton passant devant le grand réfectoire et glissant sous les escaliers
du péron conduisant à ce réfectoire.
Comme souvenirs importants, je me rappel surtout des odeurs d'urine
très fortes et de grésil censé combattre cette puanteur. Pourtant les
WC n'avaient pas l'air si minables que cela puisque s'étaient des WC à
la "turc". Les WC situés à l'entrée de chaque dortoir dégageaient le
même genre d'odeurs : mélange d'urine et de grésil ; quand les WC
étaient bouchés, une grande flaque se répandait jusqu'au milieu du
dortoir. Heureusement que l'accident ne durait pas longtemps. D'autres
WC en formes de petites cahutes étaient "encore plus rustiques". Ils
étaient situés dans chaque grands parcs : 3 ou 4 WC pour le parc des
petits, même nombre pour le parc des moyens, et même nombre pour le
parc des grands.