L’Instant, le Soi, la Source, etc. sont bien résumé aussi par Saint Paul,
Premier Épître aux Corinthiens, chapitre 12,
Diversités et unité des charismes : « Il y a, certes, diversités de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversités d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun ». Ce bien commun là n’est pas le dogme communiste ou socialiste, mais la Totalité qui est autre chose que la somme d’un catalogue de vérités glanées depuis des millénaires... La Totalité c’est le Soi divin, le Cœur ; chacun est le Soi, qu’il le veuille ou non.
Voir aussi la page sur la tragique confusion entre
Universel (de l’Esprit), et général (du quantitatif) qui découle de la révolution de 1789.
Libération
Un visiteur demanda au Maharshi : « Dites-moi quelque chose ».
Maharshi : Que voulez-vous savoir ?
Question : Je ne sais rien, et je voudrais que vous me disiez quelque chose.
Maharshi : Vous savez que vous ne savez rien. Découvrez ce qu’est cette connaissance. Cela est la Libération.
(Enseignement 12, 15 mai 1935)
La volonté de vivre, c’est le pouvoir de la pensée. Elle maintient et conserve la vie et même retarde la mort lorsque toute autre vitalité est presque épuisée. En l’absence d’un tel pouvoir de volonté, la mort arrive plus vite. C’est pourquoi on dit que la pensée transmet la vie dans la chair et ensuite d’un corps de chair à un autre.
Question : Existe-t-il des moyens 1) pour favoriser la concentration, 2) pour rejeter les distractions ?
Maharshi : Du point de vue physique, il faut éviter que les organes digestifs et autre ne soient irrités...
(Extrait de l’enseignement28, 4 février 1935). Ce conseil est essentiel et il est la base de tout.
Question : [à propos du Soi et de la Lumière] Doit-elle être réalisée sous forme de « Je ne suis pas le corps, ni l’auteur des actions, ni celui qui en jouit, etc. » ?
Maharshi : Pourquoi toutes ces pensées ? Pensons-nous à chaque Instant que nous sommes des homme, etc. ? Et en y pensant plus, cessons-nous de l’être ?
Question : Devrait-on réaliser la Conscience suprême comme il est dit dans les textes sacrés : « Il n’y a pas de différences ici... » ?
Maharshi : Pourquoi penser même à cela ?
Question : Si nous pensons « Je suis la réalité », est-ce suffisant ?
Maharshi : Toute pensée est incompatible avec la Réalisation [du Soi]. L’attitude correcte consiste à exclure toute pensée de nous-mêmes et toute autre pensée. La pensée est une chose et la Réalisation en est une tout autre.
...
Question : L’invisibilité n’est-elle pas l’évidence d’un degré élevé de sagesse ?
Maharshi : Dans ce cas, tous ceux qui ont parlé, écrit, vécu en la présence d’autrui doivent être considérés comme des ignorants !
(Extraits de l’enseignement 30, 4 février 1935)
Libération
La première fois que l’un des assistants vint chez Bhagavân [Ramana Maharshi], il demanda : « Quel est le chemin qui mène à la Libration ? » Le maharshi répondit : « Le chemin sur lequel on est déjà engagé conduit à la Libération ».
(Enseignement 38)
Ce qui rejoint :
« Quelle que soit la chose que nous avons décidé de faire, persévérons jusqu’à ce que l’absurde ou la lumière de Dieu nous délivre et nous rende libres dans l’acte et dans le repos ».
(D’après
Louis Cattiaux).
Rechercher l’approbation de quelque chose est de l’égoïsme.
Le doute fait la partie du mental.
Question : Je médite sur neti neti (ni ceci ni cela).
Maharshi : Non. Ce n’est pas de la méditation. Trouvez la source. Vous devez atteindre la source sans faillir. Le faux ‘je’ disparaîtra et le vrai ‘Je’ [le Soi] sera réalisé [être Dans l’Instant]. Le premier ne peut exister sans le second.
(Fin de l’enseignement 41, 22 mars 1935)
Un visiteur : Je vous prie de m’instruire sur la façon de contrôler le mental.
Maharshi : Il y a deux méthodes. La première consiste à rechercher ce qu’est le mental ; alors il disparaît. La seconde est de fixer l’attention sur quelque chose ; alors le mental reste tranquille.
...
Question : Pouvons-nous penser sans le mental ?
Maharshi : Les pensées sont semblables à toutes les autres activités et ne troublent en rien la Conscience suprême.
Question : peut-on lire la pensée d’autrui ?
Le Maître, comme à son habitude, lui recommanda de chercher d’abord son propre Soi avant de se préoccuper des autres. « Où donc se trouve autrui si ce n’est dans votre propre Soi ? » demanda le Maître.
...
Maharshi : ... Demandez à l’homme le plus fortuné du monde s’il connaît son Soi. Il vous dira que non. Que peut-on connaître si l’on ne connaît pas le Soi ? Le savoir humain est bâti sur une fondation si fragile.
(Extraits de l’enseignement 43, 28 mars 1935)
Une visiteuse : Quelle est la différence entre la méditation et la distraction ?
Maharshi : Il n’y en a pas. Lorsqu’il y a pensées, c’et la distraction ; lorsqu’il n’y a pas de pensées, c’est la méditation. Cependant, la méditation n’est u’une pratique (à distinguer de l’état de paix véritable).
Visiteuse : Comment pratiquer la méditation ?
Maharshi : Repoussez les pensées.
(Extraits de l’enseignement 68, 21 juillet 1935)
... Ce qui est né c’est seulement le corps. Le corps est une création de l’ego. Mais l’ego n’est pas perçu en l’absence de ce corps. Il est toujours identifié avec le corps. C’est la pensée qui pose problème. Que l’homme sensé se demande s’il était conscient de son corps lorsqu’il dormait profondément. pourquoi le sent-il à l’état de veille ? Mais, bien que le corps ne soit pas ressenti durant le sommeil, est-ce que le Soi n’en existait pas moins ?...
...
Chacun est conscient du Soi éternel. L’homme, bien qu’il voie tant de gens mourir, continue à se croire éternel. Parce que c’est la Vérité. Étant naturelle, la Vérité s’affirme d’elle-même, involontairement. L’homme s’illusionne à cause de la confusion du Soi conscient avec le corps inconscient. Cette illusion doit cesser.
Question : Comment prendre-t-elle fin ?
Maharshi : Ce qui est né doit mourir. L’illusion est concomitante à l’ego qui s’élève et disparaît. Mais la Réalité ne se lève ni ne disparaît jamais. Elle demeure éternelle. Le Maître qui l’a réalisée dit ainsi ; le disciple écoute, réfléchit sur ses mots et réalise le Soi....
(Extraits de l’enseignement 80, 3 octobre 1935)
Question : Comment détourner son mental du monde ?
Maharshi : Existe-t-il vraiment un monde ? Je veux dire un monde distinct du Soi ? C’est vous qui dites qu’il y a un monde. Découvrez le Soi qui dit cela.
Il faut cesser la manipulation de la conception qu’on a de nous-même.
Car le monde n’est pas entré dans une troisième guerre mondiale. Non, le monde est déjà en guerre depuis des millénaires, où chacun chercher à bouffer l’autre.
Visiteur : Comment contrôler le mental ?
Maharshi : Qu’appelez-vous « Mental » ?
Visiteur : Quand je m’assieds pour penser à Dieu, mes pensées se portent sur d’autres objets; je veux contrôler ces pensées.
Maharshi : Dans la
Bhagavad-gîtâ, il est dit que la nature du mental est précisément d’errer. Il faut donc rassembler ses pensées et les tourner vers Dieu. Avec une longue pratique, le mental est contrôlé et devient stable.
L’instabilité du mental est une faiblesse qui provient de la dissipation de son énergie sous la forme de pensées. Lorsque le mental est concentré sur une seule pensée, l’énergie est conservée et le mental se renforce.
Visiteur : Que signifie la force du mental ?
Maharshi : C’est la faculté de se concentrer sur une seule pensée sans être distrait.
(Extrait de l’enseignement 91, 7 novembre 1935).
La « raison », le rationnel ne peut pas être spirituel
Maharshi : La spiritualité ne peut s’accorder avec le rationalisme. La spiritualité est transcendante...
(Extrait de l’enseignement 101, 19 novembre 1935)
Maharshi : Il n’est personne qui, même un instant, ne fasse l’expérience du Soi. Car personne n’admet être séparé du Soi. Chacun est le Soi. Le Soi est le Cœur.
...
Question : Je m’aperçois que je m’approche du ‘Je’.
Maharshi : C’est parce que vous êtes cela depuis toujours, et que vous ne voue en êtes jamais éloigné. Il n’y a rien de plus simple qu’être le Soi. Cela n’exige aucun effort, aucune aide. Il suffit de laisser tomber la fausse identité et de demeurer dans son état éternel, naturel, inhérent.
(Extraits des enseignements 97 et 101 du 19 novembre 1935)
POINT DE VUE (OPINION)
L’aspect des choses varie selon le point de vue de la personne.
Question : Comment peut-on élever le niveau spirituel des gens ? Quelles instructions doit-on leur donner ?
Maharshi : Les instructions spirituelles diffèrent selon le tempérament des individus et leur maturité spirituelle. Il n’est pas possible d’instruire en masse.
(Début de l’enseignement 107, 29 novembre 1935). Ce début de l’enseignement 107 est essentiel et se rattache bien, et de façon prophétique pour l’époque, à notre époque où la moindre chose spirituelle, la moindre personne qui sort « de la masse » semble désormais suspect, probablement encore à cause de la révolution de 1789 et de la ‘Même soupe pour tous’ ou Sainte égalité.
Conscience et Inconscience
Question : Mais je sais que j’étais inconsciente durant mon sommeil profond.
Maharshi : La conscience et l’inconscience ne sont que des modes du mental. Le
samâdhi [Maât ou absorption totale dans la contemplation, expérience directe, il n’y a pas de chronologie]. (Extrait de l’enseignement 110, 14 décembre 1935).
Question : Les Occidentaux considèrent le mental comme le plus haut principe [la raison, du siècle des falots], alors que les Orientaux pensent l’inverse. Pourquoi ?
Maharshi : Là où la psychologie prend fin, la philosophie commence. C’est un fait d’expérience ; le mental naît ; nous le voyons ; mais nous pouvons aussi exister sans le mental. L’expérience de chacun le prouve.
Question : En sommeil profond, je ne semble pas exister.
Maharshi : Vous dites cela quand vous êtes éveillé [toujours la terrible chronologie]. C’est votre mental qui parle maintenant. En sommeil profond, vous existez au-delà du mental.
(Extrait de l’enseignement 126, 4 janvier 1936).
L’EXPÉRIENCE ou TRANSFORMATION
Maharshi : L’expérience est éternelle, elle ne se termine jamais.
(Extrait de l’enseignement 128, 5 janvier 1936). Ici Ramana Maharshi rejoint Saint Paul cité plus haut.
Question : Qu’est-ce que le
prâna principal ? (énergie vitale)
Maharshi : C’est là d’où l’ego et le
prâna s’élèvent et que l’on appelle parfois
kundalinî [sorte d’énergie symbolisée par un serpent, lové dans le
chakra au bas de la colonne vertébrale. Le
chakra est un centre d’énergie subtil dans le corps humain]. La conscience n’est jamais née ; elle reste éternelle. Mais l’ego prend naissance ; de même que toutes les pensées. Ils ne peuvent exister qu’en étant associés à la conscience absolue ; pas autrement.
INSTANT
Maharshi : ... L’état d’être est depuis toujours ici et maintenant. Vous avez perdu contact avec vous-même et vous demandez aux autres de vous guider. Le but véritable de la philosophie est de vous tourner vers l’intérieur. « Si vous connaissez votre Soi, aucun mal ne vous arrivera. Puisque vous me l’avez demandé, je vous ai enseigné.
L’ego surgit en s’agrippant à vous (le Soi). Agrippez-vous à vous-même [Centrum Centri] et l’ego s’évanouira. Jusqu’alors le Sage dira : « Il y a », et l’ignorant demandera : « Où ? »
Conclusion : Connais-toi Toi-même.
(Extrait d’après l’enseignement 132, 6 janvier 1936)
Question : Accordez-moi la Grâce.
Maharshi : La grâce est toujours et n’est pas donnée. [Les croyances peuvent changer, mais pas la Vérité].
OPINION
Maharshi : ... On ne devrait pas se contenter de disciplines, d’initiations [les actuels maîtres à penser], de cérémonies, de soumission, etc. ; ce sont des phénomènes extérieurs. N’oubliez jamais que la Vérité est sous-jacente à tous les phénomènes.
(D’après l’enseignement 133 du 6 janvier 1936).
À propos d’UNIVERSEL
Des visiteuses : ... Le Plan (système universel) est-il vraiment bon ?...
Maharshi : Le Plan est bon, à vrai dire. L’erreur est de notre côté. Lorsque nous corrigerons cette erreur en nous, le système universel sera rétabli.
(Extrait de l’enseignement 135, 15 janvier 1936).
Donc les lobbys de l’Inquisition aveugle qui se trompent totalement en écrivant, comme par exemple le
MRAP, dans un article ils écrivent :
« La République et ses valeurs universelles » ; on peut leur pardonner leur erreur, alors qu’eux ne pardonnent pas et font mettre leurs opposants sur la paille du cachot. Mais jusqu’à preuve du contraire ces gens sont des simoniaques : ils inversent Esprit et matière, comme le dogme communiste qui fait de la matière temporel une chose de l’Esprit. (Voir la page sur le
Général et l’Universel)
J’ai de sérieux doute en cette mode antiraciste fabriqué à partir de la guerre de 1939-1945. Car on ne fait pas d’une guerre, et de cette guerre, un symbole immensément douteux. La fixation sur 1939-1945 ça commence à bien faire. Et 1917 ?
La dictature du socialisme, de tous les ‘ismes’, ÇA SUFFIT !
D’ailleurs le mot RACE d’après le dictionnaire
Le Robert date de 1500, époque de la Renaissance et de l’invention de l’imprimerie permettant d’imprimer de jolies cartes de géographie en couleurs pour allez casser et laver la cervelle des « bougnouls » en Amérique du Sud : au nom de « Notre Saigneur ».
Bougnoul : daté de 1890, nom donné par les Blancs du Sénégal aux Noirs autochtones. Évidemment depuis les deux guerres mondiales ce terme est qualifié de raciste. Et se bombarder du terme de « civilisé », ce n’est pas raciste non !?
M. R.
Note.
1.
FALOT : de l’italien
falô, altération du grec
pharos « phare ». Mais ce mot désigne aussi une personnalité qui manque d’éclat, de terne, ou qui est insignifiant.
Falot indique aussi quelque chose de joyeux, de ridicule.
Faloir en français du Moyen Age indique manquer ;
falue : tromperie, erreur.
Fals, faus : faux... FARCE.
Le siècle des lumières est une FARCE TRAGIQUE.
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