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Nature Humaine - 2 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-03-2011 21:35

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Monarchie, Mondialisme, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Pyramides, Religions, République, Révolution, Russie, Sagesse, Satan, Sexe, Supplices, Synarchie, Temps, Terreur, Tortures, Travail

 
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Nature Humaine - 2
 
 
Il y a un « chemin » de la bigarrure à l’absence de couleurs ; la couleur est semblables aux nuages, et l’absence de couleurs à la Lune (1).
Quelque lumière et splendeur que tu voies dans les nuages, sache qu’elles provient des étoiles, de la Lune et du Soleil.
(Mathnawî, Versets 3476-3477, Livre premier)
 
 
 
 
Comment le sourd alla rendre visite à son ami malade.

Un homme possédant de grandes richesses dit à un sourd : « Un de tes voisins est tombé malade ».
Le sourd se dit à lui-même : « Étant dur d’oreille, que comprendrai-je aux paroles de ce jeune homme ?
« Surtout qu’il et malade et que sa voix est faible ; mais je dois y aller, je ne peux y échapper.
« Quand je verrai ses lèvres se mouvoir, je ferai une supposition concernant ce mouvement.
« Quand je dirai : « Comment vas-tu, ô mon ami malade ? » Il répondra : « je vais bien » ou « Je ne vais pas mal ».
« Je dirais : « Dieu soit loué ! Quelle potion as-tu bue ? » Il répondra : « Un sorber », ou « Un bouillon de haricots ».
« Alors je dirai : « Puisses-tu recouvrer la santé ! Qui est le médecin qui te traite ? » Il répondra : « Untel ».
« C’est quelqu’un qui apporte la chance, remarquerai-je, puisqu’il est venu, tout ira bien pour toi.
« J’ai fait l’expérience de la chance qu’il apporte : où qu’il aille, l’objet désiré est atteint ».
Le brave homme imagina ces réponses, et alla voir le malade.
« Comment vas-tu ? » lui demanda-t-il. « Je suis au seuil de la mort », dit-il. « Dieu merci », s’écria le sourd. Le malade devint indigné et plein de ressentiment,
Se disant à lui-même : « Quels remerciements sont-ce là ? Il est mon ennemi ». Le sourd avait fait une supposition et, comme on le voit, elle se révélait fausse.
Après quoi, il lui demanda ce qu’il avait bu. « Du poison », répondit-il. « Puisse cela vous faire du bien et vous rendre la santé ! » dit le sourd. La fureur du malade augmenta.
Puis il demanda : « Lequel des médecins vient-il vous soigner ? »
Il répondit : « Azraîl (l’ange de la mort) vient. Va-t-en ! »
« Son arrivée, dit le sourd, est bénie, sois heureux ! »
Le sourd dit gaiement : « Dieu soit loué ! A présent, je vais prendre congé ».
Le malade se dit : « Celui-ci est mon ennemi mortel ; je ne savais pas qu’il était un homme aussi pervers ».
L’esprit du malade cherchait cent termes insultants pour lui adresser un message rempli d’injures de toutes sortes,
De même que, lorsqu’on a mangé un aliment (indigeste), cela retourne l’estomac jusqu’à ce qu’on vomisse.
La suppression de la colère est ainsi : ne la vomis pas, afin que tu puisses obtenir de douces paroles en  récompense.
Étant donné qu’il n’avait pas de patience, il était tourmenté.
« Où, s’écria-t-il, est ce vaurien, cet infâme éhonté,
« Que je déverse sur lui les mêmes choses qu’il a dites ? Car alors le lion de ma pensée était endormi.
« Puisque visiter les malades est destiné à leur apporter la tranquillité, ce n’est pas là une visite à un malade : c’est la satisfaction du souhait d’un ennemi.
« Pour voir son ennemi affaibli et que son méchant cœur soit en paix ».
Bien des gens font des œuvres de dévotion et désirent être approuvés et récompensés à cause d’elles.
En vérité, c’est un péché caché : si on le croit pur, en réalité on se trompe.
Comme dans le cas du sourd qui s’imaginait témoigner de la bienveillance, mais cela eut des résultats opposés.
Il s’assied, tout content, disant : « J’ai présenté mes respects, j’ai accompli ce que je devais à l’égard de mon voisin ».
Mais il a seulement attisé du feu contre lui-même dans le cœur du malade et s’est brûlé.
Prends donc garde au feu que tu as allumé : en vérité, ton péché s’est accru.
Le Prophète dit à notre Arabe du désert : « Fais la prière rituelle, car en vérité tu n’as pas bien prié, mon ami ».
Comme moyen de prévenir ces risques, Guide-nous se trouve dans chaque prière rituelle.
C’est-à-dire : « Ô Dieu, ne mélange pas ma prière avec celle de ceux qui sont égarés et des hypocrites ».
A cause du raisonnement par analogie que le sourd adopta, une amitié de dix années fut détruite.
En particulier, ô mon ami, évite l’analogie tirée des sens charnels concernant la Révélation [Soi, Instant], qui est sans limites [Infini, seul endroit où l’on puisse employer ce mot].
Si ton oreille sensuelle est capable d’en comprendre la lettre, sache que ton oreille qui perçoit le sens secret est sourde. (Mathnawî, Versets 3360 et suivants, Livre premier)


« Sans qualités morales, le « plus grand financier du monde » n’est qu’un spécialiste de « combinaisons », et dans ce cas celles-ci touchent, la plupart du temps, à de la haute ou basse filouterie... L’argent avec une morale est au service de la société, sans morale l’argent devient nuisible... » (D’après le Docteur A. Stocker)

La société actuelle étant dans un tel état de désordre, d’où la diarrhée chronique nous coulant sans arrêt des lois sécuritaire qui n’y peuvent rien, sauf supprimer un peu plus chaque jour nos libertés ; il n’est pas étonnant que cette société du désordre engendre des forces du désordre : police, juges, diverses autorités dont les politiciens, délinquants, « terroristes », etc. Ces milieux rappelleront sans cesse à la société son désordre. Un sujet se sentira tantôt inquiet, voir coupable, tantôt agressif et prêt à troubler l’ordre social. C’est donc cette société qui fabrique un individu « aberrant », même si celui-ci est en bonne santé.
La synergie, la coopération et correspondance harmonieuse entre individu et société, est une affaire bien plus difficile dans une société égarée que dans une société harmonieuse. Ainsi dans une société qui n’a plus de stabilité et d’harmonie, des individus entreprenants, sans scrupules, et disposant d’appuis financiers, peuvent facilement s’emparer des leviers de commande dans un gouvernement. En agissant ainsi, ils se hissent à des positions qu’ils n’auraient jamais pu atteindre dans une société harmonieuse. « Là où le grand vent souffle, les ordures s’élèvent dans les hauteurs », dit un proverbe oriental. C’est la situation habituelles des oligarchies, des dictateurs de toutes sortes, des lobbys. Dans la plupart des cas, ces apprentis sorciers finissent noyés dans le bourbier qu’ils ont remué ; ils déchaînent des orages qu’ils appellent « révolutions libératrices ». Ce sont des tsunamis qui déferlent sur les sociétés ainsi prisonnières et planifiées. Donc ce désordre révolutionnaire balaye et anéantit l’édifice social dans ce qu’il pouvait encore avoir d’authentique.


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Selon le Docteur Stocker, l’ordre ou le désordre dans une société ne sont pas plus étrangers à la nature humaine que ne le sont les dispositifs de la collectivité animale à la nature de l’animal. Les premiers ne viennent pas plus « du dehors » que les seconds. Mais chez l’animal tout est réglé par l’instinct, tant individuel que collectif ; chez l’être humain tout est commandé par l’âme, acte existentiel capable de liberté et de responsabilité, tant individuellement que socialement.

Il est important de distinguer les mots : loi, norme, et canon de la personne (être en tant qu’être) ; c’est bien-sûr le « canon de la personne » le plus important (sens métaphysique).
Il est évident qu’une société harmonieuse est toute entière tourné vers la spiritualité, et que le matériel passe au dernier plan. Pouvoir spirituel et pouvoir temporel sont équilibrés, du moins pour un temps... Dans l’harmonie de ces deux pouvoirs, le Roi tire son origine et sa valeur dans le spirituel. Mais dès qu’il y a confusion entre pouvoir royal ou politique et pouvoir religieux, les problèmes commencent. D’un autre côté, en l’état actuel de la connaissance de la Matière, on ne peut pas encore se passer de l’économie !
Quant au troisième pouvoir : économique, les individus qui composent une société arrivent à se donner un gouvernement et des institutions « économiques » assez satisfaisantes. Mais cela reste boiteux, comme nous pouvons nous en apercevoir maintenant, car il reste la coupure, véritable faille, fracture énorme dû à l’absence de tout fondement religieux authentique : c’est la maladie, la claudication de toutes les sociétés qui se contentent d’une « relativité généralisée » en même temps que d’innombrables faux-absolus ((baptisés ‘universelle’, ‘valeur’, ‘moral’, ‘qualité’, etc.), le tout aboutissant sur la même soupe pour tout le monde.


Universalité et Juifs communistes : début de la mondialisation

« Le peuple d’Israël : ce fut le seul qui adorait un Dieu transcendant et universel, unique vrai Absolu. Encore faut-il dire que même ce peuple, à la nuque raide, et de la peine à se soumettre à son Maître ; il ne cessa de tenter de le réduire à ses dimensions spatio-temporelles très relatives de « peuple élu ». Pour Israël, Dieu ne pouvait être que... le Dieu d’Israël ! En vain prophètes et Patriarches clamèrent-ils le pouvoir universel du Dieu unique, Père des tous les hommes : le « clan » des Scribes et des Pharisiens l’emporta jusqu’à la fin de la nation juive [peuple qui aspirait surtout à convertir Dieu au judaïsme] » (extrait d’après le Docteur A. Stocker).

L’être humain quel qu’il soit a besoin de surnaturel (de nos jours c’est exploité plus bas que terre par les jeux de la sinistre Française des Jeux : un impôt déguisé pour faire baver les pauvres gens).
Les deux excès, selon Pascal (Pensées 253) : « Exclure la raison et n’admettre que la raison. Le premier conduit à l’égarement et à la déchéance de l’homme ; le second, au rationalisme et à son frère soi-disant ennemi, le matérialisme ».
Chez les « primitifs », les préoccupations d’ordre religieux tenaient une place bien plus importante que les préoccupations du domaine matériel.

Rappel :
En français, le mot CULTURE se rattache à la fois à la terre de l’agriculteur, et au remplissage du mental par divers savoir : développement de certaines facultés de l’esprit par des exercices intellectuels appropriés. Par ext. Ensemble des connaissances acquises qui permettent de développer le sens critique, le goût, le jugement, etc. Donc la culture est un bourrage de crâne ! « La Culture ! Quelle glu pour les âmes !! » écrivait Jean Coulonval dans son livre : Synthèse et Temps Nouveaux.
Alors en toute fluidité, le mot culture est à côté de CIVILISATION, CIVILISÉ.

Quand la connaissance est acquise par l’expérience mystique, elle devient une aide (yâri) ; quand la connaissance est acquise par les sens, elle devient un fardeau (bâri).
Dieu a dit : « Chargé de livres (comme un âne) » : la connaissance qui ne provient pas de Lui est un fardeau.
La connaissance qui ne provient pas immédiatement de Lui ne dure pas, comme le maquillage de la dame d’atours.
Mais si tu portes bien ce fardeau, il sera retiré et l’on te donnera la joie.
(Mathnawî, Versets 3447-3450, Livre premier).

CIVILISÉ : rendre sociable, poli, polir les mœurs. Civiliser c’est aussi cultiver son potager, au mieux apprivoiser les plantes.
« Il ne peut y avoir de progrès (vrai, c’est-à-dire moral) que dans l’individu et par l’individu lui-même » écrivait Baudelaire. Mais civilisation s’entend comme : ‘si’ et ‘vile’, et que villages et villes reflètent ces deux mots... De plus nos sociétés occidentales sont construites selon le modèle des cités gréco-romaines : EN DUR, EN PIRE ‘empire’ ! Et c’est dans les cités romaines et grecques où les religions avaient tendance à se « laïciser », que les empires commencèrent à sombrer, le jour où les empereurs devinrent eux-mêmes des dieux.
On se rend bien compte que le « progrès technologique » va de pair avec l’enfer économique... et que le pauvre ne disposera pas des derniers gadgets à la mode... sauf s’il les vole (d’où la mode du sécuritaire...) Mais où est la morale alors ??? Dans cet état de fait on voit bien que la morale, le spirituel c’est totalement envolé.
Les choses se sont inversées :
- Autrefois le faible était protégé.
- Maintenant dans une société dite civilisée, le faible est écrasé par l’égoïsme et la force brutale de la société de consommation.

Dans notre société dite civilisée, l’esclavage existe toujours, comme au temps de Romains ! et cela malgré toutes nos inventions technologiques censées nous faciliter la vie !
Avec la révolution anglaise de 1640 et le développement du commerce britannique, le matérialisme fit un bond fulgurant : création de l’industrie cotonnière et métallurgique ; tout cela nécessitant une armée de travailleurs. Seul compta désormais LE COMMERCE, la PROSPÉRITÉ DU PAYS au niveau du bas ventre... Rappel : la révolution anglaise de 1640 fut un plan de la franc-maçonnerie.

Le déséquilibre commença : oligarchie et lobbys à tout va avec profit à n’en plus finir, et travailleurs toujours plus exploités : les yeomen anglais se virent obligés de quitter leurs terres, et vers la moitié du 18è siècle déjà ils avaient été presque entièrement éliminés.
Résultat :
- Exode rurale en masse - campagne vers les villes.
- Prolétariat urbain (façon empire romain : EN DUR, en « UNIVERSEL », EN PIRE ‘empire’ : em et pire, soit la Mère en pire... La MÉTROPOLE : met tro pôle = centre de manifestation dense qui rayonne, d’où les tentacules : trop, dans le sens de tout contrôler, etc.)

Le résultat de cette machine esclavagiste : les seuls bénéficiaires du « progrès de la civilisation » sont une oligarchie de banquiers et de leurs industriels. Même un certain Karl Marx ne put s’empêcher d’être un « économiste » avant tout : au service de la « masse humaine » (les patates actuelles que nous sommes devenues, bref, des marchandises, les foules). Titre du livre de Marx : le Capital, véritable cours d’économie

Chez Marx tout est uniformisé en un mot : le prolétariat. Or un prolétaire, dans le sens originel, était un citoyen de la dernière classe du peuple, exempt d’impôt, et ne pouvant être utile à l’État que par sa descendance. Donc de la viande pour les banquiers et pour aller au casse-pipe.
Le rêve de l’émancipation de la classe ouvrière, tant prônée, qui est une variation du thème de la démocratie, testera ce qu’il a toujours été, comme la démocratie : un attrape-couillons.

Pour Carl Gustav Jung, le socialisme collectivisme est dangereux à cause de l’uniformité imposée : la même soupe pour tous. Et pour Jung, l’origine de ce collectivisme forcée serait au 19è siècle s’industrialisant sous l’enrichissement des banques, quand les masses de paysans viennent dans les villes grossirent les industries ; des paysans où « chaque jour suffit sa peine », deviennent alors encore plus esclaves en des travaux monotones, en des masses humaines citadines déracinées qui ont perdu les instincts les plus sains, jusqu’à l’instinct de conservation !
Hélas le lavage de cervelles a fait son job, la mentalité collectiviste fait que dans beaucoup d’endroits, on attend tout de l’État, ou de ce qu’il en reste, sinon on attend aussi tout des autres : qui on le fric et le pouvoir (la sécurité de l'emploi...).

Le vrai socialisme est de s’occuper principalement du sort de l’être humain dans le monde spatio-temporel, chose qu’a totalement raté le système communiste. Que de crimes on a commit au nom « du bien commun et de la liberté ». Même le syndicalisme a foiré à cause de l’introduction et du mélange de la politique et de l’économie : on en revient toujours à L’INTÉRÊT et au PROFIT de quelques-uns... quand ce n’est pas au conflit de personnes ; et dès qu’on en revient au « bien commun », les problèmes sont toujours là.
Mais peut-être que le vrai « bien commun », comme la vraie vie, ne sont pas de ce monde : « Dans le sein (de ce monde), on ne peut distinguer l’Indien du Turc, mais quand chacun est né dans l’autre monde, on voit qui est misérable ou glorieux ». (Mathnawî, verset 3525, Livre premier). Ici c’est en inverse en passant par le Point Focal.

La marxisme avec le siècle des lumières ont engendré le libéralisme : laissez faire ! Tout est permis, mettez-vous en plein les poches, laissez circuler pour que l’argent coule à flot : tsunami à prévoir et radiations nucléaires à prévoir !
Les États sont à vendre dans le mondialisme. Dans une telle société presque morte, sans ouverture vers la spiritualité, l’individu n’est plus qu’une marchandise privée de ciel, comme les poules élevées en batterie dans des hangars, une pauvre créature humaine sans possibilité d’élévation spirituelle et morale, ni possibilité d’incarnation authentique dans le monde matériel à travers une corps vivant et sensible.
Le tremblement de terre et le tsunami au Japon en ce mois de mars 2011, plus la catastrophe nucléaire de Fukushima, sont les signes parfait de l’effondrement de nos sociétés dans le monde entier.


Technologie et croissance : MIEUX.

FAIRE MIEUX, est la devise du Grand Administrateur : SATAN.

Ainsi l’être humain veut faire MIEUX QUE LUI-MÊME. La preuve, bientôt, ou si ce n’est déjà fait de façon embryonnaire : le clonage humain, les cellules souche de ceci ou cela, etc. C’est donc une refus de la nature humaine, d’ailleurs on se coupe de la Nature depuis le fameux et funeste siècle dit des « lumières ». Vous serez des dieux disaient les philosophes, pardon, Satan, à l’oreille du « premier couple humain ». Vouloir être des dieux c’est refuser d’être des humains ! et c’est illustré pas si mal que ça dans la série télé canadienne Stargate SG1 et ses suites. Les scénaristes se sont parfaitement documentés et ont puisé aux bons documents : c’est du solide.

Non, la Chute du Paradis n’est pas un péché de la chair, mais un péché de la chaire : ou plutôt contre la chair (existentiel de la nature humaine), essence commune à tous les être humains, qui doit venir s’incarner, concrètement, dans une individuation unique et propre à telle ou telle personne rendue unique.
Comme les Goa’uld : vous serez des dieux. Or, en Dieu, l’essence, l’existence et le lien qui les unit sont indissolublement accordée en une Unité trinitaire, ou mieux : en VOLUME (rouge, blanc, bleu). Comme le montre Ramana Maharshi avec le Soi divin ou Instant, Dieu ne devient pas, Il Est (Instant). Devenir, c’est le lot de celui qui naît dans le monde spatio-temporel, et est donc condamné à disparaître.

Si plus haut j’emploi le mot de chaire (dans une église, tribune, enseignement supérieur), c’est justement à propos du mental et de l’idéation tueuse. L’être humain de dispose que d’une liberté de moyens, et non d’une liberté de la fin...
Pour faire court, en refusant les essences (la chute), que l’âme ne put attaquer elle-même, elle se rabattit sur le versant existentiel de la nature humaine qui était précisément le versant de l’être en tant qu’être et unique.

Désormais, les serviteurs du Grand Administrateur Satan proposent un monde nouveau (le NWO ‘New World Order’) : le paradis terrestre à venir, sous forme de gouvernance mondiale et d’union des Universalités !!! Donc l’oligarchie du Prince de ce monde crache bien-sûr sur les sentimentaux qui pleurent le Paradis perdu !

Les bons riches doivent être aussi rare que l’Or, tout comme les riches pétrie de misère pour leurs frères et sœurs humains.

Quand tu as déchiré le voile, où sont la peur et l’espoir ? La puissance, la majesté et la mise à l’épreuve appartiennent à l’Invisible. (Mathnawî, Verset 3617, Livre premier)



Note.
1. La citation se complète par :
« Les Byzantins, ô mon père, sont les soufis : ils sont sans études, sans livres, sans érudition.
Mais ils ont poli leurs poitrines et les ont purifiées du désir, de la cupidité, de l’avarice, des haines ». (Mathnawî, Versets 3483-3484, Livre premier).
Cela se rapproche de l’Orient, du Taoïsme, et des Japonais, lesquels préfèrent toujours l’obscurité à la lumière, la modestie à l’esbroufe. Un proverbe dit que l’ombre de l’arbre est plus belle que l’arbre lui-même. Ce qui est comparable à la Lune reflétant le Soleil. Une trop grande lumière aveugle. Le lointain, l’ailleurs est préférable à ce qui est proche, directe, en pleine gueule.
 
 

Dernière mise à jour : 29-03-2011 23:44

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