Vouloir « désacralisé la science » est tout aussi idiot que de parler « d’opinion catholique », car c’est ravaler le sens du mot science à celui de technique et donc du domaine du monde spatio-temporel. D’ailleurs on parle de « chercheur », celui qui cherche dans la science, celui cherche ce qui est caché et qui peut être éventuellement re-découvert, comme des « lois de la Nature », car tout est cyclique ; il n’y a rien de nouveau mais seulement des choses oubliées.

Il n’y a pas à « désacraliser » le mot science, celui-ci commençant par le Hiéroglyphe S, qui indique une idée de perfection : Savance, Sacré, Svelte, Silence, Serein, Saint, Sel, Sincère... mais cette lettre reste relative à la manifestation dans le monde spatio-temporel. Le mot ESSENCE, cher à Jean Coulonval et à d’autres Sages, est de la même famille : S en Ciel, Essence du Ciel. Et ESPÉRER décrit bien le chercheur espérant trouver un « bout de science » ; ce chercheur qui ATTEND (du A privatif : ne pas tendre vers T) et espère. Une expérience donnera un ESSAI, donc un mouvement... Une tentative réussit donnera un ESSOR : S dans le Tout (O) se déploie (R). Et une tentative plus physique donnera un ELAN : E lent, ou pénétration au sol (L) pénétrant en...

Il n’y a pas à « désacraliser » la Science, pour la bonne raison qu’elle est sacré, ce serait aussi absurde que de désacraliser l’Esprit Saint : « Le génie scientifique a dit Keyserling, est un saint aussi authentique que le saint religieux. Ils se rejoignent pour la fin des rivalités du Ciel et de la Terre », écrit Jean Coulonval. Ce n’est pas l’homme qui atteint Dieu, c’est Dieu qui nous atteint. C’est-à-dire que ceux que l’Esprit a atteints, auront à dire des choses différentes parce que chacun aura reçu selon sa nature, mais ils ne pourront jamais être en contradiction, ils seront complémentaires, chacun selon sa nature spirituelle, ce qui exclut toute uniformité ou ‘même soupe pour tout le monde’. Il y aura harmonie. Les dons sont divers mais c’est le même esprit (Saint Paul, Corinthiens). C’est en ce sens qu’il est très souvent fait allusion à la musique et aux rythmes en Alchimie.

« Désacraliser » la science pourrait correspondre à en faire un moyen, un outil, ce qui correspond bien à notre époque matérialiste, comme de pratiquer des exercices pour arriver en quelques semaines au septième Ciel. Cela conduit effectivement à une désacralisation de la science, ou plutôt à un rationalisme spirituel !!! sorte de maraboutisme chrétien, ou sorte de soufisme ; ou plus encore aux démons de la fornication de Raspoutine, qui ne pouvait pas prier sans commettre des péchés notamment celui de la chair et de l’alcool. Pour lui sans péché il n’y a pas de vie, parce qu’il n’y a pas de repentir, et sans repentir, il n’y a pas de joie... Il fonctionnait façon sado-maso, et ne trouva jamais la paix, car il s’était enfermé dans son système qui exigeait toujours plus de femmes et plus d’alcool, et plus de pouvoir aussi.

« Désacraliser » la science ce serait « désacraliser » la philosophie, absurde ! car le mot science englobe le sens de philosophie : Φ PHILO : l’élève et SOPHIE : le sage, la science. L’élève de la science.
Toute co-naissance se situe entre deux pôles : le Révélation et la science, et la science se fait théologie. La théologie peut éclairer la science et aussi l’inverse.

L’INTUITION entre dans le thème Science et MÉTAPHYSIQUE : car c’est une connaissance directe des choses, « par opposition à l’intellect discursif : s’il existe un moyen de posséder une réalité absolument, au lieu de la connaître relativement, de se placer en elle au lieu d’adopter des points de vue sur elle, d’en avoir l’intuition avant d’en faire l’analyse, enfin de la saisir en dehors de toutes expression, traduction ou représentation symbolique, la MÉTAPHYSIQUE est cela même. La métaphysique est donc la science qui prétend se passer de symboles », écrit Jean Coulonval en citant Henri Bergson. Mais lorsque Bergson écrit que la Métaphysique est un moyen, il suppose le problème résolu... c’est-à-dire il emprisonne, il fixe !
Précision : c’est le journaliste, philosophe et chercheur Roger-Pol Droit qui parle de « désacralisation de la science » !... Site de Roger-Pol Droit.

Il est absurde de faire d’une science un dogme, car par principe le vrai sens du mot science est vivant et ne peut pas être « fixé », ou dogmatique, ou emprisonné indéfiniment, ou le temps qu’un autre chercheur fabrique un autre dogme. Nous avons à faire toujours à l’OPINION.
Je rappel tout de même que le mot DOGME vient de dogma « OPINION », « croyance ». D’autre par, Science ne doit pas non plus être confondu avec CULTURE (le bagage culturel)

Se « soumettre à une croyance scientifique » et en faire un dogme, c’est tout simplement donner son OPINION !!! D’un autre côté le mot science est un Centrum Centri, alors si on le condamne, on s’expose à une multitude de croyances pouvant dériver en chapelles et divers sectes. Donc le mot science dans son sens exacte est très proche du Centrum Centri, du Soi, de l’Axe ; il est le ‘Point’ de con-naître, la fin de la dualité connaissant-connaissance se faisant par naissance instantané (con = avec), il n’y a absolument pas quelconques mots et analyse puisque aucun « bagage scientifique » n’est nécessaire ; cette naissance, ce « je suis celui qui Est » naît pas émission du Soi et n’a donc rien à voir avec une « culture » ou un amalgame de connaissances apprises.
Le co-naissance vient de l’Esprit, par delà les mots et la syntaxe, et les lettres de l’alphabet ne sont que la résonance d’un « tambour que frappe l’Esprit ».
Ainsi les grandes oreilles du Bouddha symbolisent le fait que chacun reçoit l’Esprit selon ses besoins qui ne sont jamais ceux de l’autre, et le tout n’est unifié que par ses essences ontologiques. C’est donc tout le contraire de l’opinion qui prétend illusoirement légitimer l’uniformité (le côté ‘puisque c’est scientifique alors c’est vrai) en disant que les accidents créent l’essence, ce qui se concrétise par le GOULAG MONDIAL ou dépotoirs perpétuels pour les déchets que laisse la fusion de cette uniformité du psychisme social dans un monde unique. Toute fusion laisse des scories, les fèces, mais ces fèces sont des humains. Fèces et fesses et la merde sont du même symbole que l’OR, alors nous voyons et sentons dans quel monde nous nous trouvons en ce moment...
Le vrai sens du mot Science laisse entendre l’ART, les ARTISTES, et l’Alchimie est qualifiée d’ART SACRÉ ou Antique Science, ou Haute Science.
Science sous-tend aussi une initiation. Nous avons bien à faire à un ‘Point’ unifiant le Divin et la Matière.

L’opinion entre malheureusement dans la mode consistant à dire que la Terre est ronde, alors il se trouvera toujours quelques personnes pour dire qu’elle est plate, c’est ce qu’explique d’ailleurs Jean Coulonval dans son livre : Synthèse et Temps Nouveaux, où un brave paysan, n’appartenant bien-sûr à aucune secte, voit la Terre plate comme un camembert.

Le ‘Point’ SCIENCE par son sens même est une « fixation cavalante » car il est du domaine de l’Alchimie, aussi il ne peut qu’être MOUVEMENT. Les mauvaises idées scientifiques sont donc des opinions qui nous fournissent un « cimetière de théories », ou de choses à la mode, c’est bien pour ça que l’Alchimie ne peut se travailler que sur l’expérience.

ADEPTE : personne hautement compétente, un expert, non dans les arts ou les métiers ordinaires, dans la philosophie ou la science, mais dans l’art de vivre et la science de la vie.
L’Adepte est « Celui qui a atteint ».
C’est celui qui met toute sa Foi dans le labeur qu’il a décidé d’entreprendre.
Il PARTICIPE à l’action. Il fait les 12 Travaux d’Hercule.
On peut dire encore que l’Adepte, « c’est celui qui a obtenu ce qu’il désire par son travail, son Amour ” (D’après Jean Vauquelin 1651 – 1716)

Ainsi le mot Science étant mouvement est synonyme de LIBERTÉ. C’est le monde d’une conscience différente, parce que c’est un monde de complète liberté par rapport à soi, un monde d’unité et de pureté, d’harmonie, de sagesse et d’amour.
SCIENCE : « La porte est toujours ouverte à l’homme juste qui frappe », donc au chercheur sincère, non prisonnier du fric et de la rentabilité et compétition.
La véritable science mène à nul diplôme, ne mène pas à plus de satisfactions, il n’y a aucune richesse a espérer, aucune position à occuper, aucun statut à atteindre. Avec la vraie Science, nous ne pouvons pas échapper aux difficultés et aux pressions, parce que c’est nous-mêmes qui les créons toutes, nous générons ces forces qui créent les conditions que nous trouvons difficiles : dualité connaissant-connaissance.
Chercher n’est pas facile, il faut une FERVEUR (le ‘feu de Nature’ alchimique). « Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et Mammon ». Nous ne pouvons pas nous accrocher à ce monde et espérer entrer dans le monde des Adeptes et de la Science ou jouer un va et vient entre les deux.