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Taocratie directe 2 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-05-2011 00:06

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Pyramides, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Temps, Terreur, Yôkai

 
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Taocratie directe 2
 
On ne s’en sortira pas sans un équilibre entre une royauté et une participation du peuple à une gouvernance. C’est ce que j’appelle « Taocratie » : de TAO et CRATIE (suffixe du grec kratos : force, puissance)

Retourner au NÉANT ? Mais on ne peut retourner que « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le NÉANT, le RIEN. Le fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source. (Jean Coulonval)
 
 
 
 
Voir aussi :
Taocratie (élection du Roi)
Taocratie, Maison Sacerdotale
Taocratie, Maison de l’Économie
Taocratie direct 1



Gouvernement représentatif actuel et mondialisé : représentatif ne veut par dire qu’un petit nombre d’individus (oligarchie) gouvernent à la place du peuple, mais qu’ils soient désignés par l’élection au suffrage uniquement. D’autre part, le TIRAGE AU SORT n’était pas réservé uniquement à la démocratie athénienne, mais traduisait au contraire plusieurs valeurs démocratiques fondamentales. Le tirage au sort facilitait la rotation des charges et reflétait la profonde méfiance des démocrates à l’égard du professionnalisme politique ; le mot politique désigne tout de même le qualitatif, et dans le sens de perfection : celui qui s’occupe de politique et donc qui doit connaître à fond l’être humain, lui en premier...
La république avec son président s’apparentant à un directeur d’entreprise ne permet pas l’harmonie de la société, ne permet pas la reconnaissance de l’être en tant qu’être. La république désacralise tout ; un président n’est pas un guide pour le peuple. On voit bien ce qui a amené la république : les sentiments (domaine du mental), qui décidèrent des idéologies, ensuite on prétend les justifier par des systèmes, des « ismes ».
Le roi par essence est facteur d’unification et d’harmonie et continue l’œuvre organisatrice de la création. Seul le roi représente l’universalité : il est le guide de « tous les vivants ». La charge du roi en est véritablement une : de lui dépend la prospérité du pays, s’il y a une quelconque pénurie, la faute sera reporté sur le roi.
Mais dans tous les cas : chef d’État, roi, chercheurs, seul celui qui reconnaît pour tout être humain la possibilité d’établir le contact avec le Centrum Centri, le Soi, ne sera pas tenté de posséder et de disposer à son grès du psychisme des êtres humains (à moins qu’il ne soit un démoniaque).
 
 
 
Pourquoi le roi représente l’harmonie ?
D’abord par le sacré, tout comme une pierre ou un arbre est sacré, non pas en tant que pierre ou arbre, mais comme symbole de ce qu’ils représentent : quelque chose de tout autre, d’une réalité qui n’appartient pas à ce monde, dans des objets qui font partie du monde spatio-temporel. La pierre et l’arbre sont donc des hiérophanies (de Hiérophante : sacré et révéler. Un Hiérophante est une sorte de prêtre), parce qu’ils montrent quelque chose qui n’est plus ni pierre ni arbre, mais le sacré, le « gaz andere ». (Mircea Eliade : Mythes, rêves et mystères).

Ainsi le roi représente autre chose que sa personne de simple mortel. Le sacré étant plus réel que le profane, il en est d’autant durable que le monde mortel du spatio-temporel. Par exemple ce n’est pas un hasard si le Japon reste le seul pays au monde où il reste un empereur. Le Japon n’a que des religions métaphysiques, cosmiques, il n’a donc pas à défendre l’unité d’un Dieu, comme en Occident ou au Moyen-Orient.

La STABILITÉ se résume par le roi, ou empereur, principe de l’essence métaphysique de la prise de conscience de l’être humain.

Quand l’être humain sera capable de se gouverner lui-même et sa société, alors régnera la Paix sur cette planète ! Si n’importe quel régime : monarchique, oligarchique, républicain, sous-tend des sociétés secrètes dirigeant la politique, alors c’est la fin de la civilisation.

La France depuis Charlemagne avait résolu le problème de l’opinion en se dotant d’un roi, mais à la manière des messes noires, comme l’écrit Jean Coulonval. Mais son apparente indépendance cache en réalité sa dépendance des puissances économiques mondiales et occultes (franc-maçonniques).

Rappel :
On appelle Vérité ce qui n’est que convenance sentimentale, que ce soit en science, en politique, en religion. Il ne peut pas y avoir « ma vérité », « ma foi », ou « notre vérité », « notre foi », mais la Vérité et la Foi tout court, parce que, quand elles sont vraies, elles transcendent à la fois le personnel et le collectif. (D’après Jean Coulonval)


Pourquoi le TIRAGE AU SORT.

Premièrement le tirage au sort ne fut pas seulement le système d’élection des membres d’un gouvernement inventé par les Athéniens, d’autres pays y eurent recourt : les républiques italiennes notamment, au Moyen-Âge et à la Renaissance. Venise élut son premier doge en 697 : Paolo Lucio Anafesto. Et il n’est pas étonnant que la Renaissance ait donné naissance à la fois à la libre pensée ou opinion, et à la république, suite aux grandes expéditions maritimes, à divers inventions techniques notamment la plus importante : l’IMPRIMERIE. Il en découlera directement les révolutions anglaises, américaine, puis 1789.

Les républiques italiennes se dotèrent dès l’an 1190 d’un unique Magistrat exécutif : le Podestà, qui devait être étranger à la cité afin de garantir une neutralité à l’égard des intrigues et problèmes.
Deux périodes républicaines à Florence :
- 1328 à 1434
- 1494 à 1512
En 1530 la république de Florence s’effondra pour faire place au duché de Toscane, aux mains des Médicis.

Deuxièmement ce qui est gênant chez les Grecques, c’est leurs ergoteries et leur géométrie, laquelle déboucha sur le rationalisme et le binaire de nos ordinateurs, bref une jolie prison ! En effet, les Athéniens ne semblaient pas connaître le hasard, les probabilités ; ils semblaient ne connaître que le oui ou le non, et beaucoup de certitudes fabriquées... Les probabilités, le hasard, la chance leur étaient inconnus, sauf le sort du tirage... Lequel semble pour certains ne pas relever de l’égalité des chances, puisqu’il ne distribue pas le pouvoir en fonction des talents (à la base le tirage au sort peut porter dans un gouvernement un parfait crétin). Ainsi on ne jugea de l’égalité que sur le résultat ; de plus le tirage au sort distribuait également à tous ceux qui se portaient volontaire la faculté d’exercer le pouvoir.

Pour la géométrie (1), les Grecques distinguaient deux types d’égalité : arithmétique et géométrique, ce qui est tout l’inverse de la conception métaphysique Orientale, et notamment du Taoïsme. La pensée orientale insiste sur le fait que la seule réalité ne saurait être l’objet d’un raisonnement ou d’une analyse. La connaissance ne fait pas entrer le mental...
- Arithmétique : les membres d’un ensemble reçoivent des parts égales de ce qui est distribué (biens, honneurs, pouvoirs).
- Géométrique : ou proportionnelle que l’on obtenait en attribuant aux individus des parts dont les valeurs présentaient le même rapport que les individus, ceux-ci étant évalués ou estimés d’un point de vue quelconque.
Évidemment que dans le géométrique, Aristote y a une bonne place... Pour lui la justice est de proportion géométrique, donc hyper rationnelle, voir caricaturale : tous les citoyens possèdent une part arithmétiquement égale. Mais pour Aristote ça se complique lorsqu’il y fait entrer une oligarchie d’aristocrate (notion de valeur et de caste) : la géométrie en prend un coup ou s’emmêle en un sac de nœuds ; d’autant que l’égalité géométrique pouvait faire entrer les bons comme les méchants... comme la bêtise du binaire et de la logique de la machine informatique...

Je rappel que le tirage au sort concerne ceux qui sont volontaire. Il fallait être candidat à Athènes pour se présenter le matin à la porte du tribunal.

Si à la base le tirage au sort peut comporter les risques de porter au gouvernement des incapables, l’élection au suffrage comporte les mêmes risques : l’OPINON : porter au gouvernement des élus dont les prétendus mérites dépendent uniquement de l’opinion de leurs concitoyens, et que ces élus n’ont pas tous la même qualité de fonction.

Montesquieu estimait que les républiques étaient des gouvernements du passé et que l’avenir appartenait plutôt aux monarchies.

Les Romains pratiquaient les trois formes de régimes :
- Monarchique : les Consuls et les Magistrats.
- Aristocratique : le Sénat.
- Démocratique : les Assemblées du peuple.

Le gouvernement mixte a joué un grand rôle dans la pensée occidentale. Bien-sûr dans l’empire romain la hiérarchie était importante puisqu’il y entrait la notion de richesse, et donc de classes. Si bien que le régime romain ne permettait pas une démocratie directe au « premier venu ».
Dans le paganisme romain, on attribuait au sort un aspect religieux. Comme pour le mélange des trois régimes politiques, les élections se passaient suivant trois systèmes : élection indirecte, le tirage au sort, la désignation par les Magistrats.
L’élection indirecte comme le tirage au sort était destinée à empêcher que la vie politique ne soit dominée par des clans qui auraient mis à l’élection leurs propres membres.

À suivre...


(Référence à Bernard Manin : Principes du gouvernement représentatif)
       

Note.
1. La géométrie déductive constituait l’apanage des mathématiques grecques et eut une profonde influence sur la philosophie hellénique. Sa méthode, consistant à partir d’axiomes (vérités indémontrables, donc PRISON-OPINION) pour en déduire des théorèmes par l’intellect et donc la logique, devint caractéristiques de la pensée philosophique grecque ; la géométrie était par conséquent au centre même de toutes les activités intellectuelles et formait la base de la formation philosophique. Pas de place au hasard et à la probabilité que les Grecques ignoraient par la force des choses, ce qui fait penser à une société totalitaire : celle du « pouvoir du peuple »... On dit que la porte de l’Académie de Platon à Athènes portait l’inscription : « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ». Ainsi les Grecques croyaient que leurs théorèmes mathématiques étaient les expressions des vérités éternelles et immuables du « monde réel », et que les formes géométriques étaient les manifestations d’une beauté absolue. Ils considéraient la géométrie comme la combinaison parfaite de la logique et de la beauté, et la croyaient ainsi d’origine divine. De là l’adage platonicien « Dieu est géomètre ». (Référence à Fritjof Capra : Le Tao de la Physique). Du Dieu géomètre au Grand Architecte franc-maçonnique, il n’y a qu’un pas ! Qui conduit au Grand Administrateur : Satan...

La philosophie orientale, à la différence de celle des grecques, a toujours soutenu que l’espace et le temps sont des constructions du mental. Les mystiques orientaux les considèrent comme les autres concepts intellectuels : relatifs, limités et illusoires. (Voir Ramana Maharshi)


(En haut de page, une variante du Tribar dans une urne transparente, comme pour faire voir « la vérité »...)
 
 

Dernière mise à jour : 16-05-2011 00:30

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