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Dangers de l’humanisme Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-08-2011 23:15

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Temps, Terreur, Yokaï

 
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Dangers de l’humanisme

Nous sommes tous des Caïn !
 
 
 
Nos maux actuels sont liés en grande partie à cette horreur humanistique : l’existence créant son essence.
 
 
Comme déjà écrit ici maintes fois à propos de l’époque de la Renaissance, le phénomène de l’humanisme remonte bien-sûr à la Renaissance, et la source en est bien les ergoteries des philosophistes grecs. Tous les philosophes sont des criminels ; tous. Et Bernard-Henry Levy est l’empereur réincarné des criminels philosophes.
 
HUMANISME : (1845) Philos. Théorie, doctrine qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement.
(1877) Hist. Mouvement intellectuel européen de la Renaissance, caractérisé par un effort pour relever la dignité de l’esprit humain et le mettre en valeur, et un retour aux sources gréco-latines.
Formation de l’esprit humain par la culture littéraire classique ou scientifique [donc le mental].
(Dictionnaire Le Robert)
L'humanisme est une convention de plus.

« L’épanouissement de la personne humaine » s’entend hélas dans le sens « d’évolution », de libéralisme façon 1789 et matérialisme. Or ce n’est évidemment pas ça. Il n’existe qu’une seule libération, et il n’y a besoin d’aucun Grec ergoteur philosophiste ; seul le Centre du Centre, le Centrum Centri peut apporter une réelle libération qui est naturellement présente en chacun de nous !
L’humanisme est la même chose que l’existentialisme de Jean-Paul Sartre. L’humanisme est l’orgueil de l’être humain qui défie les lois cosmiques pour mettre les siennes à sa place. La tentation des scolarisés qui partent de la « lettre » (convention) pour invoquer le sens, est d’imaginer l’oiseau à la convenance du nid... comme écrivait Jean Coulonval.

Il n’existe que deux voies :
- Vous êtes dans l’Univers.
- Vous êtes « en dehors de l’Univers »
On voit que la deuxième voie est impossible. Aucune civilisation n’établit le Ciel sur Terre. Comme déjà écrit, les êtres humains ne sont pas ici chez eux, ils ne sont que des promeneurs sur cette planète Terre.
Donc il n’existe qu’une seule voie ; l’actuelle division qui remonte à Caïn et Abel (mythe des frères ennemis), genre le gentil et le méchant, le soumis et le rebelle, ce sont des conneries déjà multi millénaires. De toute façon, la stratégie enfantine et vieille comme le monde, qui consiste à faire passer un opposant pour le méchant ne marche plus bien en ce moment avec la Libye et son guide. Mais les pouvoirs américains sont les maîtres en ce domaine, avec les Indiens, l’esclavage et la ségrégation des Noirs, et leur tripoté de super héros père-la-morale en bandes dessinées et films, divertissements sous la houlette de la construction de scénarii tous bâtis d’après les règles du killer Aristote.
Caïn : le « premier » meurtrier et donc le révélateur, l’initiateur de la mort (il a tué son frère Abel favori du Ciel). Caïn est le symbole de la responsabilité humaine puisqu’il tue pour avoir sa valeur propre et se passer de Dieu. Il a une certaine relation ambiguë avec l’humanisme : la possession de lui-même : « Tu m’a eu selon le vouloir et avec l’assistance de Dieu, dit-il à sa mère. J’ai compris très tôt qu’il ne m’aiderait en rien et que je n’aurais à compter que sur ma seule volonté ». (Cité dans le Dictionnaire des symboles de Chevalier et Gheerbrant). Caïn rêve de réconcilier la terre avec Dieu ! Mais il est condamné à l’errance vers un avenir sans cesse à bâtir. Et c’est pour cela que sur le front de Caïn, et de chaque humain, on pourra lire : DANGER DE MORT.
« Maintenant, l’homme selon Caïn n’affronte plus de Dieu que l’absence. Mais il lui reste sa propre présence d’homme à affronter, comme le rappelle Temech, l’impitoyable épouse : Ta propre présence, Caïn ! Dans la succession des hommes désormais : Caïn présent dans chacun d’eux. Dans le miroir de sa conscience, tout homme apercevra les traits d’un Caïn. Comme le dit Adam : mon fils Caïn est cette seconde part de moi-même qui n’en finissait pas de se projeter, sachez-le : vous êtes l’essaim de mes propres songes ». (Dictionnaire des symboles).


Caïn s’approche du thème de Prométhée qui a voulu conquérir, pour l’humanité, un pouvoir divin.
Caïn est le symbole de l’homme qui revendique sa part dans l’œuvre de création ; et c’est là que le drame commence...

Mais en vertu de la loi des Croisements et comme tout est double : positif et négatif, ésotérique et exotérique, Caïn le révolté contre Dieu n’est pas le méchant ni l’humaniste qu’on croit ; et le béni du Ciel Abel n’est pas le gentil et la pauvre victime qu’on croit.
Tout comme il y a inversion chez Darwin, où selon lui, c’est l’homme qui descend du singe ! Alors que c’est le contraire !!! (Je simplifie).
Caïn est en fait le libéré, celui qui possède la maîtrise de (soi) et Abel est le gardien du troupeau humain, l’ordre établi ; et Caïn est l’insoumis condamné à être errant et le fugitif sur Terre. Mais ici ce n’est pas lui le bâtisseur, c’est son frère Abel, qui en devient donc le fossoyeur de la civilisation.
On voit que la symbolique des deux côtés Caïn-Abel est très riche, et qu’elle se rapproche de la savante ingénierie du Yin et du Yang ayant pour origine le positif et le négatif. Mais en résumé à propos de Caïn et Abel : le « bien » c’est la soumission, le « mal » c’est l’insoumission !

Notez que dans CAÏN il y a AMÉRICAIN AFRICAIN MEXICAIN, etc.

Dans son Glossaire Théosophique (inachevée) H.P. Blavatsky écrit que Caïn est identique à Jehovah (4è chapitre de la Genèse) ; et que son frère Abel et le côté féminin de Caïn. Dans la Doctrine Secrète, Vol.3, H.P. Blavatsky écrit que Caïn est fils du « Seigneur », et non celui d’Adam.
« Le « Seigneur », c’est Adam Kadmon, le « Père » de Yod-Héva, « Adam-Eve » ou Jéhovah, le fils de la pensée coupable, et non le fruit de la chair et du sang. Seth, d’autre part, est le chef et le progéniteur des Races de la Terre, car il est, exotériquement, le fils d’Adam, mais, ésotériquement, il est la progéniture de Caïn et d’Abel, puisqu’Abel ou Hébel est femelle, la contre-partie et la moitié femelle du mâle Caïn, et qu’Adam est le nom collectif pour homme et femme :
Mâle et femelle (zachar va nakobeh) il les créa... et leur donna pour nom Adam.
Les versets de la Genèse, du chapitre 1er au chapitre V, sont intentionnellement mêlés pour des raisons Cabalistiques. Après l’HOMME de la Genèse, 1, 26, et Enos, le Fils de l’Homme, du chapitre 4, 26, après Adam, le premier Androgyne ; après Adam Kadmon. – Le Logos sans sexe (le premier) – après la séparation d’Adam et d’Eve, viennent finalement Jéhovah-Eve et Caïn-Jéhovah. Tous représentent des Races-Racines distinctes, car des millions d’années les séparent.
Ainsi les Théo-anthropographies des Aryens et des Sémites sont deux feuilles de la même branche ».
(Doctrine Secrète, Vol.3)

On a ainsi la Trinité : Caïn-Jéhovah-Abel.

Et à propos du matérialisme et de la volonté de Caïn, la Bible nous le montre comme le premier qui ait travaillé les métaux et les ait extraits !
« Le « Père » des Pharisiens (1) c’était Jéhovah qui ne faisait qu’un avec Caïn, Saturne, Vulcain, etc. – la planète sous laquelle ils étaient nés et le Dieu qu’ils adoraient... » (Doctrine Secrète)

« C’est la présence continuelle au milieu de nous des éléments de lutte et d’opposition, la division des races, des nations, des tribus, des sociétés et des individus en Caïn et en Abel, en loups et en brebis, qui constituent la cause principale des « voies de la Providence ». C’est journellement et de nos propres mains que nous traçons le cours sinueux de nos destinées, alors que nous nous imaginons poursuivre notre chemin sur la grande route royale de la respectabilité et du devoir, et nous nous plaignons de ce que ces détours sinueux soient si compliqués et si sombres. Nous restons saisis en présence du mystère qui est notre Œuvre et des énigmes de la vie que nous ne voulons pas résoudre, puis nous accusons le grand Sphinx de nous dévorer. En vérité, il n’y a pas un accident de notre vie, pas un mauvais jour ou une infortune, dont on ne puisse faire remonter la cause à nos propres agissements dans cette vie ou dans une autre. Si l’on trouble les lois de l’Harmonie ou, suivant l’expression d’un écrivain Théosophe, les « lois de la vie », on doit s’attendre à tomber dans le chaos qu’on a créé ». (Doctrine Secrète).

Cet humanisme qui découle des Grecs, qui travaillaient si bien du chapeau qu’ils inventèrent l’esprit. En effet, on estime qu’ils y sont parvenus à une époque située entre celle d’Homère, poète de l’oral, auteur de L’iliade et de L’Odyssée, et celle des philosophes Socrate, Platon et Aristote. Ensuite avec l’époque de la Renaissance on arrive à la « mise en conformité » de la société (invention de la perspective), parachevée dans le courant de l’industrialisation du 19è siècle avec l’instruction obligatoire dite « universelle » (sic), instrument franc-maçonnique destiné évidemment à apporter la fameuse liberté sous formatage de « Même soupe pour tout le monde », super CONVENTION.

De l’humanisme découle le marxisme qui affirme que l’existence crée son essence, ou que la cognition et la conscience (le mental) sont des produits (effets) et non des causes de l’activité humaine. Il y a inversion.
Le killer John Locke procède de même : « Dieu n’a pas été avare avec les hommes au point de les doter de deux jambes et de laisser à Aristote le soin de les rendre rationnels ». (Cité par David R. Olson dans L’univers de l’écrit). C’est la même chose que cette citation de Joseph Prudhomme crée par l’Écrivain Henry Monnier :
« Admire, mon fils, la sagesse divine qui a fait passer les fleuves, juste au milieu des villes ! »

La Renaissance fut la fin de l’enchantement et le début de la « conception moderne » du monde. Ce fut la séparation entre la science et le sacré pour aboutir à la technique, nommée faussement « science » de nos jours. Nous entrions chez les « cerveaux gauches », celui de la logique et analyse, le mental.
En résumé : deux étapes de désacralisation :
- Révolutions intellectuelles ou ergoteries de la Grèce classique des 5è à 3è siècles avant zéro.
- La Renaissance, entre le 12è et le 17è siècle, surtout avec l’apport de l’invention de l’imprimerie, où comme aujourd’hui avec l’Internet, des documents devenaient accessibles au plus grand nombre (boîte de Pandore).

Le langage écrit amène le pouvoir : les lois et autres brimades sur le peuple : les écrits deviennent outils de pouvoir sur les peuples conquis et colonisés. Ensuite l’écrit est utilisé comme outils de pouvoir par les rois pour contrôler les impôts, les fonctionnaires, le marché économique ; la notion d’État central prenait forme.

Au lieu de s’engager vers la voie de l’Horticulture, les chasseurs cueilleurs s’engagèrent vers la voie de l’Agriculture, et par là même vers des conventions de symboles servant à calculer à des fins comptables et matérialistes évidemment. On commença à comptabiliser les moutons, les bœufs, l’huile, les grains, etc. La notion de VALEUR était né. Il en est autrement dans la voie de l’Horticulture... mais c’est une autre ligne chronologique... et il faut la vivre...

Conclusion :
L’humanisme ou existentialisme de Jean-Paul Sartre est l’existence qui donne son essence, ce qui correspond au bouleversement par lequel, grâce aux étapes énumérées ci-dessus, nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est à dire à une pensée sur une pensée. Notre conception moderne du monde et de nous-mêmes est, en quelque sorte, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier grâce à l’imprimerie. Comme déjà écrit ici maintes fois, l’écrivain Isaac Asimov a décrit cette perte de l’Origine dans sa suite des Fondations.

Et rien ne permet de penser que nos « manières de comprendre » sont culturellement universelles, car ce sont encore des conventions... et du mental...
Enfin, l’OPINION est bien une dictature, car une idée parlée ou écrite bien assimilée ou entrée dans le crâne des gens, représente un modèle, alors il est extrêmement difficile de s’en distancier et d’imaginer comment celui qui ne la partage pas peut percevoir le langage. « Ceux qui pratiquent un alphabet trouvent étonnant que quelqu’un d’autre ne réussisse pas à entendre les constituants « alphabétiques » de leur discours ; pour eux, ces constituants sont évidents », écrit David R. Olson. Notre modèle écrit n’est qu’un modèle parmi d’autre... comme l’indéfini des lignes de chronologie... Aussi, la convention admise l’est parce qu’elle prend la forme d’un modèle, et finit pas être considéré comme objective ! Et ceux qui n’admettent pas cette objectivité « conventionnelle » seront considéré comme des délinquants, des Caïn, ou des malades mentaux.
Avec l’humanisme, tout devient possible par le dogme de l’opinion et du libéralisme : tout est récupéré et manipulé. Tout est bon pour attirer le client.
Il faut sortir de la tyrannie de la démocratie, synonyme du « bien » des super héros américains et franc-maçonniques, ces « vengeurs » de la morale et de la justice divine ; la tyrannie républicaine est bien en place.
Comme l’écrit le Docteur A. Stocker dans Folie et santé du monde, « l’être humain ne dispose, en effet, que d’une liberté des moyens et non d’une liberté de la fin ».

L’humaniste c’est l’être humain qui a perdu le Soi. « Dieu m’a abandonné ! » croit-il en se prenant pour Dieu puisqu’il lui prête cette intention-convention.


(En haut de page, portrait du duc d’Urbino Frédéric III de Montefeltro, par Piero della Francesca, époque plein pot sur les débuts de la Renaissance)




Note.
1. À propos de Pharisien et d’initiation : Pontife est associé à l’INITIATION. Être initié c’est être passé au-delà d’une barrière, d’un pont, d’un seuil, et celui qui fait passer ce pont, c’est le Pontife (haut dignitaire, grand prêtre). L’initiation n’est nullement le résultat d’attitudes morales, lesquelles ne sont qu’une esthétique du sentiment ; et c’est à ce piège que se font prendre les Pharisiens (écrit si justement Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux). Aujourd’hui « l’initié en inverse » est celui qui pratique la « world culture » franc-maçonnique issue de l’empire londonien des Couilles en Or.
 
 

Dernière mise à jour : 25-08-2011 23:49

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