Nous sommes des patates

 

 

 

Dans des sacs comptabilisées par puce RFID, des Caddies « intelligents ». C’est moderne, c’est pratique, c’est sécurisé, c’est la traçabilité (le contrôle). Il est loin le temps où on n’enregistrait même pas la naissance des enfants !!! L’idée de « carte d’identité » date d’ailleurs de 1789. C’est ça l’automatisme, la robotique, et toute la batterie de cuisine « intelligente ». De plus, avec la puce RFID, vous ne perdrez plus votre chien et votre enfant ou votre vieux Alzheimer.

 

Civilisé vient de ville et vile, avec les symptômes qui vont avec !
Quoi de plus facile de s’infiltrer dans une ville, de s’y installer dans un travail dans le domaine culturel par exemple, et d’y mener une activité « subversive » qui n’en a pas l’air ! Personne ne veut subir la subversion de l’autre ! surtout pas un État. Qui dit subversion dit cible. Mais les Anciens avaient bien compris que l’art de la guerre consiste à ne pas la faire ! Surtout les Chinois. Comme les êtres humains ont inventé la notion de VALEUR, c’est celle-ci qui est a attaquer. L’art est de combattre son ennemi sans donner un coup ! Voilà le sens de la subversion.

SUBVERSION : du latin subversio. Bouleversement, renversement de l'ordre établi, des idées et des valeurs reçues, surtout dans le domaine de la politique. Je rappel que politique est de l’ordre du qualitatif, et que cela concerne la connaissance essentielle de l’être humain ! Or nous en somme très très très loin depuis de nombreux siècles. 1789 et 1917 furent une subversion, surtout 1917.

Étapes de la subversion :
- Démoraliser : cela peut prendre 10 à 20 ans pour démoraliser une société : le temps d’éducation d’une génération afin de former la logique de pensée ; entre là-dedans le formatage éducatif. C’est là que l’opinion corrode, ronge tel un cancer. La « religion » n’y échappe pas puisqu’elle est aussi une opinion qu’on peut aisément manipuler. Pareil pour le service de maintient de l’ordre : police, justice, armée, y incluent le pouvoir économique.

Mais la meilleure manière de provoquer une subversion, comme de la contrer, c’est bien-sûr la méthode homéopathique, cet antique principe de similitude, base de l’homéopathie, déjà énoncé par Hippocrate, probablement influencé par l’Alchimie. Pratiquer l’Homéopathie consiste à donner au malade, à dose infinitésimale, la substance qui, prise chez un homme sain à doses fortes, produit des symptômes semblables à ceux observés sur le malade.
Il faut soigner la cause et non l’effet comme dans la médecine allopathique. En politique c’est la même chose, l’ennemi doit être amené à s’enfoncer lui-même. C’est naturel.
L’éducation est typique de la manipulation des enfants : on fabrique des programmes scolaires avec des sujets non importants, par exemple en minimisant l’histoire (fausse si possible !), la politique, la spiritualité.

En ce qui concerne la politique : substituer les liens naturels établis qui lient les individus, les groupes, par des organes artificiels bureaucratiquement administrés. On le voit actuellement avec le tyrannie du binaire en informatique, les puces RFID bientôt partout, les caméras de surveillance, etc.
Le principe allopathique est appliqué en politique : pas de démocratie directe en France, et plein de gens de pouvoir qui normalement devrait être élu par le peuple, sont mis en place par des organes artificiels dont le peuple n’a aucun contrôle. Plein de gens de pouvoir sont à des postes essentiels alors qu’ils ne sont pas élus. Le plus célèbre en Europe étant Herman Van Rompuy, l’actuel président du Conseil européen, nouvel État à la mode soviétique !
Ainsi la réserve de l’élite s’érode par des individus qui n’ont ni qualifications, mais qui n’ont surtout pas le consentement du peuple (pas de démocratie directe, et même pire que sous la monarchie, tout du moins à certaines époques).

Mais le plus influent n’est pas ce président fantoche : ce sont LES MÉDIAS ! et personne ne les a élu ! sauf les Couilles en Or qui possèdent imprimeries et maisons d’éditions, studios de cinéma et de télévision. La seule possibilité de contestation ou de subversion reste le boycotte : ni achat de journaux ni de livres, ni regarder la télévision ni aller au cinéma. Les médias sont maintenant les véritables violeurs des consciences, les véritables fabricants d’âmes. Les Couilles en Or et les médias sont ceux qui désormais font la politique et décident qui sera le prochain président ou présidente de la République de France en 2012, et à cette même date aux États-Unis. Donc les véritables criminels restent les Couilles en Or, ensuite tous les médias sans exception, sauf de rares médias indépendants notamment sur l’Internet, qui reste encore, relativement, libre ; mais pour combien de temps ?

Les véritables criminels de cette planète sont les Couilles en Or, tous ceux qui tiennent les cordons de la Bourse dans ce monde. Ce sont eux qui font la politique. Comme dit ici de nombreuses fois depuis 1789 le pouvoir politique est mélangé avec le pouvoir économique ; quant au pouvoir spirituel il est largué et en déconfiture, notamment dans les trois religions monothéistes, qui donnent beaucoup dans l’inquisition (je condense).
Donc aux ordres des Couilles en Or viennent les directeurs et journalistes des médias. Il ne faut surtout pas qu’il soit bon ! Ils font leur job avec un bon salaire ! Et les meilleurs se font bien-sûr virer puisqu’ils ne formatent pas les gens !

Maintenant vous avez l’érosion du maintient de l’ordre; on le voit depuis l’élection présidentielle de 2007 avec l’actuel « élu » et la diminution d’un nombre énorme de fonctionnaires de police et de gendarmerie, les problèmes de justice et de système pénitentiaire : manque d’effectifs partout ; c’est pareil pour les hôpitaux publiques. Dans certains pays, notamment aux États-Unis le policier apparait comme une brute et un idiot, voir un malade mental. Un président de la République ou un général du Pentagone peut être un idiot et un criminel. À l’opposé le criminel peut paraître intelligent, créatif, beau, etc. Mais le mot criminel est détourné, car le criminel c’est tout de même celui qui tue son frère ou sa sœur humain ou qui tue un autre animal !!! Or le vrai criminel est le banquier, la Couille en Or.
Proche du mot criminel se trouve le dévergondé : celui qui se moque de la cité, celui qui ne respect pas les lois humaines éditées par une soi-disant morale, ou une soi-disant religion, ou un soi-disant bon-sens relatif aux réalités apparentes.

Bref, dans ce problème social il devient difficile de démêler le vrai du faux ! On le voit parfaitement avec l’affaire Dominique Strauss-Kahn !!!

Les Couilles en Or et leurs banques ont été inventé comme OUTILS, un INTERMÉDIAIRE pour faciliter les échanges. Avant on pratiquait le troc, puis il s’avéra que ce n’était pas pratique d’échanger une vache contre de la toile de lin et on y substitua des pièces de métal plus ou moins difficile à extraire comme le cuivre, le bronze ; l’or métal servant plutôt de décoration et de bijoux. L’intermédiaire fut donc le début de la mort des sociétés, tel la notre, surtout en y ajoutant l’usure !!!
Un autre intermédiaire entre labeur et ouvriers est : la machine. On voit le résultat où, notamment avec le binaire informatique, c’est désormais l’homme qui est l’esclave de la machine. Même chose avec les syndicats dont le but était d’améliorer les conditions de travail en protégeant les ouvriers de la tyrannie des patrons. On en revient toujours à l’opinion, à l’idéologie : LA CROISSANCE, le TOUJOURS PLUS. Aucun médias, aucun homme politique ne dira de consommer moins, de travailler moins,  de gagner moins !!!

COURREZ ACHETER avant la fin des soldes ! avant la fin des fêtes de Noël !!! Mais avant, économisez pour acheter plus !!!

Ces couillons de Grecs ergoteurs et autres philosophistes nous ont donné le modèle de l’égalité : dans le monde entier tout le monde ne jure que par la DÉMOCRATIE, et donc la République à la Platon ou autres philosophistes à l’époque de la Révolution de 1789. L’égalité est une chose impossible : il y a toujours autant de riches et autant de pauvres, autant de différents modes de vie, des gens grands et d’autres petits, beaux ou laids, etc. La Nature n’existe que par sa diversité. L’égalité est un attrape-couillons.
Donc l’égalité à la mode 1789 est une tyrannie de plus poursuivie par le communisme ! On vous force à être égale ou LA MÊME SOUPE POUR TOUS. C’est pourquoi le pouvoir veut désormais tout contrôler... par puces RFID ou autre moyens binaires de l’informatique.

La dictature de la démocratie et son dogme égalitaire en recherche franc-maçonnique de croissance perfectionniste conduit à la ruine. C’est l’autre dogme républicain : la fraternité, qui permettent de se soutenir les uns les autres : nous sommes tous frères et sœurs FACE AU LIBÉRALISME DE LA GUERRE CONCURRENTIELLE. Il faut un minimum une fraternité pour se blinder contre ce libéralisme et cette recherche du « zéro défaut » cher à toutes les entreprises. « Tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d’autres », écrivait George Orwell dans Animal Farm. Une histoire de démocratie se transformant rapidement en dictature, comme maintenant où nous y sommes presque : encore un petit effort les Couilles en Or ! comme ça nous pouvons voir la nouvelle devise de la Libye : الحرية والعدالة والديمقراطية (Liberté, Justice, Démocratie). C’est le DORG !!! Le Sauveur tant attendu.

Au 13è siècle Guillaume d’Auvergne s’est penché sur les villes et le perfectionnisme. Pour lui les choses matérielles ne doivent servir d’outil QUE pour arriver à une certaine perfection et ne pas devenir une fin ! À l’époque de Guillaume la cité (civitas) est le lieu réel de la culture, et la forêt représente la sauvagerie ! Mais en ajoutant de la pierre et du bois dans ce qu’on appelle ville et village : la cité-forêt, cela devient un peu civilisé ! Pierres + bois assemblées avec fraternité et égalité font effectivement une cité... jusqu’à ce que... (societas, aggregationes homunum, seu civitates) « sociétés, rassemblement d’hommes, ou encore cités ».
Ensuite dans la cité s’ajoute au bois et à la pierre : le métal, travaillé par le forgeron. Le cité devenait quelque chose de dur et de durable, de sécurisant. Pour les gens de cette époque les valeurs tiennent dans : humain/animaux. Aussi l’homme des bois hante-t-il l’être du Moyen Âge. Un homme du Moyen Âge voyant un extraterrestre lui demanderait surement : « Es-tu un homme ou une bête ? »
La paix et le bonheur sont des choses nouvelles dans la chrétienté. La naissance de la cité fabrique une civilisation, avec ses symboles : le militaire, la chevalerie et l’épée, la dignité ministérielle par la tradition des clés, la dignité royale par l’imposition de la couronne et l’installation sur le trône. L’égalité s’installe dans la symbolique des pierres de constructions : toutes travaillés et assemblés, mais ne possédant pas le même sens que « la même soupe pour tous » de maintenant ! Les membres de cette nouvelle société du Moyen Âge réunit en une ville doivent se sentir solidaire, c’est fondamental de cette époque.
Longtemps la forêt restera le domaine du sauvage, et presque la même chose pour la campagne, où les paysans passent de la vie rustique à celle de civilisés comme « citadins/citoyens » (cives). Les paysans doivent donc abandonner leur culture pour se « civiliser » afin de pouvoir habiter en ville et assumer les « mœurs civiles », l’urbanité civile et sociale. C’est le début du matérialisme renforcé !!! La cité grouille de tout un monde de fonctionnaires et administrateurs : gouverneur, intendants, hérauts, portiers, gardes, ducs, juges et magistrats, gens d’Église, etc. C’est le début des problèmes.

La cité médiévale est un héritage de l’antiquité, avec un concept philosophique venant des Romains et un concept administratif. Le premier remonterait à Cicéron pour qui la cité est le groupe d’hommes qui se réunissent pour la participation à un même droit : juris societas civium. Mais pour les gens du Moyen Âge la source principale reste Saint Augustin, très inspiré par le monde romain et sa politique : aspect moral, fraternel dans un sens militaire, qui évoque les pionniers s’installant au 19è siècle en Amérique pour construire leur pays : les États-Unis. En gros les killers Aristote et son compère Platon sont pour beaucoup dans la constitution des cités. Albert le Grand très influencé par Aristote développe une « théologie de la ville », et se fait ainsi un fabricant d’âmes de plus ! Il introduisit les philosophistes grecs en Europe chrétienne.

En résumé : plus une cité est importante et plus il y a de risques de problèmes et de dangers de toutes sortes.
Le Moyen Âge hérite de quatre sources :
- Judéo-chrétien importé à partir du 1er siècle de l’ère dite chrétienne. Quasi monopole de l’Église dans le mental de ce temps.
- héritage gréco-romain diffusé à partir de la Grèce et l’Italie.
- Héritage « barbare » infiltré puis promu dans l’Empire romain et ses suites.
- L’héritage en propre et traditionnel des vieilles cultures remontant au néolithique. Bien-sûr ce dernier héritage n’a pas beaucoup contribué à former les cités médiévales.
Si les valeurs au Moyen Âge était l’homme face à l’animal, plus anciennement et plus fortement était la notion d’INTÉRIEUR et d’EXTÉRIEUR, de HAUT et de BAS : intériorisation et verticalité ; peut-être à cause de la dureté de la vie.
Babylone (ville-enfer) et Jérusalem (ville-paradis) évoluent entre unité harmonieuse et luxe, et entre le désir et la crainte, la ruine et le salut. À la fin des 13è et 14è siècles on hésite entre ces deux contraires très ambiguës. La ville peu effectivement être une merveille et, ou un lieu de perdition : Dex, Paradis est ceanz ! (Dieu, c’est ici le Paradis ! s’exclamait Guillaume d’Orange)... Et la demoiselle de Perceval assiégée par la commune demande aux hommes de la ville : Quel deable vous ont maridez ? (Quelq diables vous ont envoyés ?). Il exista bien au Moyen Âge une fièvre urbaine comme il exista cette fièvre des châteaux forts.
Il faut savoir que l’urbanisme est un thème important dans l’Ancien Testament, voir notamment les célèbres Sodome et Gomorrhe, qui illustre bien le mot vile ! Peut-être est-ce pour cela que les prêtres recommandent aux Juifs de vivre dans des huttes ou des tentes !

Déstabiliser les institutions traditionnelles.

Même médecine homéopathique : les institutions s’écroulent d’elles mêmes. Mais en réalité tout devient CONFLIT : pour un oui pour un non on fait des PROCÈS ; voir le nombre de procès en diffamation, car maintenant il vaut mieux fermer sa gueule sinon c’est la justice qui se pointe. Rien ne se règle naturellement, il faut bien faire marcher le business judiciaire et policier. La société dans son ensemble vit de plus en plus en antagonisme. Les médias aussi divisent : ils se placent au-dessus du peuple, ils « arrangent » ou mâchent les informations pour le peuple.

Bref, quand les institutions marchent mal, c’est qu’on y a injecté des fausses élites, non élu par le peuple ! Ces fausses élites si elles voient que le pouvoir leur ait refusé, elles s’en empareront ! On les appelle : comité, conseil national de transition (Libye), comité de crise, etc. Bien-sûr ils se disent tous légitimes mais n’ont été élu par personne. La Libye a été envahit par des forces américano-françaises sous couverture humanitaire !
Il s’agit toujours de « normalisation » : même soupe pour tous ou démocratie ou DORG, la paix en somme. On « normalise » toujours par la terreur, voyez 1789, 1917, etc., et toujours pour faire repartir le business ! surtout celui de la reconstruction...

 

C’est la démocratie esclavagiste : celle du travailleur ou prolétaire ou chair à canon.

Toute société qui se coupe de la spiritualité est rapidement condamnée, et d’autant plus vite que sa technologie se développe ; « c’est pourquoi chaque citoyen, selon la Loi fondamentale, a le droit de résistance. Je n’appelle pas au combat avec des kalachnikovs, cela ne servirait à rien. Je propose des manifestations, l’abstention aux élections et le choix de partis libéraux ». Effectivement, quoi voter à l’érection présidentielle de 2012 ? en plus de l’érection de cette date à problèmes vers le mois de décembre 2012...
« Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l’asservir » (Gandhi)

(En haut de page : château de Bonaguil, dont les charpentes toitures et planchers et le haut a été démolie suite à la révolution de 1789, alors que les propriétaires habitaient encore dedans. En fait on fait comme écrit plus haut, sauf qu’ici en 1789 on a laissé juste les pierres. Ce château est une merveille digne d’un conte de fée ; il y a même des toilettes pour se vider le ventre, certes bien rudimentaires, mais elles existent).

[Référence du Moyen Âge d’après Jacques le Goff : Un autre Moyen Âge]

Pour qui se prend Jacques Attali ? Il est inconscient ce Jacques !!!
Un pur dangereux fabricant d’âmes. Encore un drame de l’ego.

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