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Au-delà de Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 26-09-2011 02:05

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Yokaï

 
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Au-delà de

SILENCE (Mauna, en Sanskrit)
Silence sonne comme Science.
Et n’a donc rien à voir avec le sens déformé qu’on en donne ce jour.
 
 
 
SILENCE : Si vous ne parlez pas, qu’aurons-nous à transmettre, demandent les disciples à leur maître. Celui-ci leur répond : le ciel parle t’il ?
BLANC - Pureté, Silence, Aube/Commencement, Innocence, Céruse.
Silence temps de repos, le chiffre 7, la Montagne ou l’Immobilisation, un des Trigrammes du Yi-King.
 
Ramana Maharshi : Le silence de la solitude est forcé. La retenue de la parole en société équivaut au silence. Car c’est alors que l’homme contrôle sa parole. Il faut que celui qui parle existe avant de parler. S’il est engagé ailleurs, la parole est retenue ; le mental tourné vers l’intérieur est occupé à autre chose et ne tient pas à parler.
Le mauna, conçu comme une mesure de discipline, a pour objet de limiter les activités du mental provoquées par la parole. Si le mental est déjà contrôlé, la discipline de mauna n’est pas nécessaire, car alors, le mauna devient naturel.
Vidyaranya a dit que douze années de mauna forcé entraînent le mauna absolu, c’est-à-dire rendent incapable de parler. Cet état ressemble plus à celui d’un animal muet qu’à autre chose. Cela n’est pas le mauna.
La mauna est éloquence incessante. L’inactivité est activité constante.
(Entretient 60, du 5 juillet 1935).

C’est exactement le Non-agir Taoïste, le Wou-wei ou Wuwéi ou le « lâcher-prise ».
Tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement (il n’y a pas de chronologie tueuse).

Dans l’entretient 122, du 1er janvier 1936, Ramana Maharshi explique que Thâyumânavar mentionne le mauna (le silence) dans de nombreux passage mais ne le définit que dans un seul vers. Le mauna est, dit-il, l’état qui se manifeste spontanément après l’annihilation de l’ego. Cet état est au-delà de la lumière et de l’obscurité, mais est encore appelé lumière parce que aucun autre mot approprié n’a pu être trouvé.

Qu’est-ce que le silence (mauna) ?
Maharshi : Le mauna ne consiste pas à fermer la bouche ; c’est un éternel discours.
Question : Je ne comprend pas.
Maharshi : Le mauna est l’état qui transcende la parole et la pensée.
Question : Comment y parvenir ?
Maharshi : Concentrez-vous sur quelque concept et remontez à la source. D’une telle concentration résulte le silence. Lorsque cette pratique devient naturelle, elle finit dans le silence. La méditation sans activité mentale est silence. La maîtrise du mental est méditation. La méditation profonde est éternelle éloquence.
(Ramana Maharshi, entretient 231 du 20 juillet 1936).

Entretient 246, du 8 septembre 1936.
Le langage n’est qu’un moyen pour communiquer à l’autre ses pensées [c’est un outil comme la Télépathie]. Il n’intervient qu’une fois que les pensées se sont manifestées. D’autres pensées s’élèvent après l’apparition de la pensée ‘je’ ; la pensée ‘je’ est donc la racine de toute conversation. Quand on reste sans pensée, on comprend l’autre grâce au langage universel du silence [Premier langage qui précède la Télépathie].
Le silence parle sans cesse ; il est un flot incessant de langage ; il est interrompu par la parole. Les mots entravent ce langage muet. Imaginez l’électricité dans un fils. Grâce à une résistance sur le courant, l’électricité alimente une lampe ou fait tourner un ventilateur. Mais dans le fil, l’électricité reste sous forme d’énergie. Il en va de même pour le silence, c’est l’éternel flot de langage, obstrué par les mots.
Ce qu’on arrive pas à comprendre au cours de conversations sur plusieurs années peut être compris en un instant dans le Silence ou en face du Silence. Ce fut le cas pour les quatre disciples de Dakshinâmûrti.
Le Silence est le langage le plus élevé et le plus efficace.


À propos de mental et de « propriété » intellectuelle :

« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». Ce que nous appelons découvertes ou inventions sont simplement des redécouvertes faites par des hommes compétents dont les samskâra [tendance innée] sont forts dans tel ou tel domaine.
...
Le soi-disant génie est quelqu’un qui a durement travaillé dans ses vies antérieures, qui a acquis une connaissance et l’a mise en réserve sous forme de samskâra.
(Ramana Maharshi, entretient 384 du 5 avril 1937).

La force de l’habitude nous pousse à croire qu’il est difficile de cesse de penser. Quand cette erreur est découverte, personne ne serait assez stupide pour s’efforcer à penser inutilement. (Extrait de l’entretient 398, du 14 avril 1937).

Le mal que l’on voit chez l’autre, c’est son propre mal. La distinction du bien et du mal est à l’origine du péché [la Chute]. On projette hors de soi son propre péché et, par ignorance, on le surimpose sur l’autre. La meilleure voie, c’est celle qui permet d’atteindre l’état dans lequel il n’y a plus de distinction.
Voyez-vous le bien ou le mal dans votre sommeil ? N’existiez-vous pas dans le sommeil ? Restez comme dans le sommeil, même à l’état de veille, demeurez le pur Soi et ne vous laissez pas contaminer par ce qui se passe autour de vous [c’est fondamental à notre époque].
(Extrait de l’entretient 453, du 8 février 1938, parlant beaucoup du problème de l’OPINION).

Ce qui n’est pas créé n’a pas de fin. Ce qui existe ne peut être observé. C’est inobservable. Nous devons découvrir la nature de ce qui apparaît ; la destruction de ce qui apparaît est la fin. Ce qui existe existe pour toujours ; ce qui apparaît disparaît tôt ou tard.
(Ramana Maharshi, entretient 186 du 13 mars 1936).

Rappel :
Le Soi, le Cœur, L’Instant n’est pas situé dans le cerveau. Le cerveau n’est qu’un outil, ou comme le dit Ramana Maharshi : la scène de théâtre où se déroule le jeu des idéations sortant de la loge du Cœur.
 
 

Dernière mise à jour : 26-09-2011 02:11

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