Pourquoi dit-on : La Réalité dépasse la fiction ? À cause des conventions ! La Vérité n’est jamais là où on l’attend. « Les Mésopotamiens, comme d’autres peuples, assimilaient les uns aux autres des objets réels non pas en vertu de certaines classifications abstraites résultant de recherches analytiques minutieuses, mais selon leurs « apparences », c’est-à-dire leur intensité concrète », écrit Mircea Eliade. Pour ces gens les choses sont telles qu’elles paraissent.
Ainsi, en matière d’ovni : ceux qui n’en voient pas ne peuvent pas y croire ; et ceux qui en ont vus n’y croient pas non plus ! Pour la bonne raison ou déraison que cela semble impossible matériellement ! Comme par exemple une transmutation alchimique... Il faut bien comprendre que l’Alchimie n’a rien à voir avec un quelconque procédé « scientifique ».
Quand on ne comprend pas la Réalité on invente autour, d’où la naissance des légendes, des mythes, destinées à MANIPULER. Dans le cas de la Clairvoyance, ceux qui « voient » quelque chose qu’ils ne comprennent pas l’expliquent par analogie, en des mots qui parlent pour eux. Les américano-anglo-saxons appellent ça : AOL (Analytical Overlay). Ainsi pour éviter de « broder » sur une recherche, mieux vaut faire le vide dans son mental ; sinon l’imagination ou les opinions de toutes sortes prennent le dessus et faussent tout.
L’AOL ressemble à du PARASITISME, comme le symbiote parasite de
Goa’uld. Tout cela se résume en un mot : MÉDITATION. Et le piège se résume par : LE MENTAL, donc ne JAMAIS RÉFLÉCHIR ! La première impression, la plus spontanée est TOUJOURS la bonne. Même chose que de regarder dans la pénombre : ne jamais centrer son regard sur la cible, car on ne la voit pas ; elle est toujours perceptible EN DEHORS du regard.
Ne jamais oublier que tous symboles révèlent en voilant et voilent en révélant ; ce que répètent charitablement tous les Alchimistes dans leurs ouvrages.
Le rationnel tue le symbole.
Un symbole, un rite, peuvent prendre un caractère magique qui ne jouait à l’origine qu’un rôle secondaire (voir ci-dessous à superstition).
Comme l’abstraction vide le symbole et engendre le SIGNE ; au contraire, l’Art fuit le signe et engendre le SYMBOLE.
SIGNE, Indice : chose perçue qui permet de conclure à l’existence ou à la vérité (d’une autre chose, à laquelle elle est liée).
Exemple : quand une roue sur une casquette indique un employé de chemin de fer, elle n’est qu’un signe ; quand elle est mise en relation avec le Soleil, elle prend une valeur de symbole. Seulement en s’éloignant de la signification originelle conventionnelle ; elle ouvre la voie à l’opinion ou interprétation subjective !
Comme tout est double, un symbole se révélera positif et négatif, diurne et nocturne.
Bien plus que les adultes, les enfants se comprennent entre eux malgré ce que ne semble le laisser prévoir, à cause de l’incertitude de leur vocabulaire ; et à maints égards, leurs relations mutuelles souffrent moins des équivoques du langage que celles des adultes, explique
R. Alleau dans
Aspects de l’Alchimie traditionnelle.
Pour un enfant un soldat de plomb en tant qu’objet pourra être tour à tour un canon, un avion, un sous-marin, un char, et parfois un soldat selon les besoins du moment. pour un adulte un soldat de plomb n’est q’un soldat de plomb, comme le « scientifique » ne croyant que ce qu’il voit, mesure et analyse dans son expérience.
Les enfants se comprennent entre eux, les liens s’établissent SANS PAROLES, c’est-à-dire lorsqu’ils sont difficilement exprimables par le verbe. Le JEU tend à transformer chaque groupe d’enfants en une « paroisse » ou « petite société fermée ». Ainsi on distinguera le SACRÉ et le PROFANE, mais ici sans la terrible et destructrice notion de POUVOIR des adultes. Voir aussi la page :
Enfants et Conventions.
ANALOGIE : la colère de Dieu n’a qu’un lointain rapport analogique avec la colère de l’homme. Dans les deux cas le mot colère sert de liaison.
Ressemblance établie par l’imagination (souvent consacrée dans le langage par les diverses acceptions d’un même mot) entre deux ou plusieurs objets de pensée essentiellement différents. (Dictionnaire Le Robert).
Donc l’Analogie est une source d’innombrables méprises. Par exemple en justice : on a besoin de témoin pour raconter un fait : une personne aura vu un chat blanc, une autre aura vu un coq noir. Ici il y a deux liaisons : l’animal et la couleur.
La symbolique met le rationnel au placard, pour laisser libre cours au jeu des analogies et aux tromperies de l’imaginaire !
Si l’analogie est source d’innombrables méprise, cela est du à l’imagination, ou à une non connaissance : on remplace les symboles inconnus par ceux que l’on connait (le sens commun), d’où les erreurs. Par exemple le gens voient « midi à leur fenêtre », c’est ce qu’on appelle OPINION. On substitue à la non connaissance ce qui s’accorde avec ce qu’on croit connaître ! C’est le même exemple que le chat blanc et le coq noir cité plus haut.
Le drame est toujours celui du LANGAGE : le problème des mots, puis celui de l’alphabet ! Donc les CONVENTIONS ; le déjà vue, le réservoir des Archives akashiques. CONVENTIONS = Alpha et Oméga !
Dans les cultures traditionnelles, seul était réelle ce qui était Sacré.
Un temple était réel car l’Univers s’y symbolisait. (D’après
Mircea Eliade,
Cosmologie et Alchimie Babyloniennes).
Par contre la dualité vient bien de ces gens là :
La cosmologie et la métaphysique Mésopotamiennes sont la Création d’un sens intense du Concret. Aucune chose ne pouvait-être « réelle » et vivante si elle n’était pas sexuée. (Mircea Eliade :
Cosmologie et Alchimie Babyloniennes).
Bien plus :
De tous temps le fétiche ou objet de culte est essentiel : on se faisait faire sa statue et on la plaçait dans son caveau mortuaire pour pouvoir s’incarner en elle, et se fournir un corps charnel quand le dieu le désirait. La statue est un double du corps terrestre et sa vertu magique reposait sur ce que l’esprit pouvait s’incarner en elle. On touche donc à l’Alchimie.
Nom/Signature :
La connaissance du vrai nom étant le seul moyen sûr dont disposait le sorcier pour dompter les dieux, il s’efforçait d’apprendre leurs vrais noms.
Selon la croyance des anciens sorciers égyptiens, le dieu tient secret son vrai nom et il ne le dit que forcé de le dire...
Le dogme/voile : masque souvent la Réalité.
CHANGEZ ET VOUS MODIFIEREZ VOTRE ENVIRONNEMENT.
Réalité variable pour chacun de nous, et nous la faisons nous-mêmes. Chacun voit Midi à sa Porte. Ainsi :
- Des peuples anciens qui croient en des dieux divers, leur offrent des sacrifices et des offrandes, et leur crachent dessus quand ils n’obtiennent rien.
- Des Chrétiens qui croient que l’homme est chargé de péchés parce qu’un certain Adam et une certaine Eve ont mangé un fruit soi-disant défendu.
- Des Mahométans qui expliquent une superstition par la volonté arbitraire suprême d’ Allah.
- Des êtres humains du 21è siècle qui acceptent aveuglément les affirmations et les rumeurs bombardées par toutes sortes d’autorités et de médias.
OÙ EST LA DIFFÉRENCE ???
Là-dedans sonne le mot SUPERSTITION. Elles sont toujours là, que ce soit des superstitions scientifiques, médicales, sociales, etc... L’origine de toute superstition est l’IGNORANCE : « Tu crois que ... » ou « Si tout le monde le dit alors c’est vrai » (cas du 11 septembre 2001). On parle encore de « mauvais sort ». Cela se résume par : LA PEUR, engendrée par le manque d’Amour, par l’ignorance.
Quatre superstitions.
- Signes annonciateurs.
- Croyances à tendance religieuse alimenté par Satan, l’Enfer, le Purgatoire, le tout inventé par des autorités religieuses.
- Croyances religieuses reposant sur des traditions antiques comme enterrer un mort avec son arme, son outil, son bijou ou objet préféré, ou de la nourriture représentant la dimension de l’Après-vie.
- Croyances irrationnelles comme par exemple un miroir révélant la date de la mort de quelqu’un. Le vendredi 13, etc. Les Arts relevant de la Magie.
La convention c’est l’accord des points de vue, en principe, mais dès qu’on tombe dans le monde spatio-temporel, ça devient des ACCIDENTS des conventions. Par exemple, il a déjà été décrit ici sur d’autres pages le drame du même temps pour tous ; j’ajoute qu’au 19è siècle, avec l’invention du télégraphe, du chemin de fer, et avec l’abandon à la fin du 19è siècle des heures locales au profit d’une heure commune du
méridien de Greenwich, une pure convention ; les êtres humains venaient de renforcer la fabrication de « la même soupe pour tous » : le temps chronos accordé comme le
La 440 Hz. Le communisme du business capitaliste pouvait commencer à rayonner dans le monde.
L’ignorance n’existe pas, elle ne se produit jamais. Chacun de nous est la Connaissance [le Soi]. L’ignorance ne peut être perçue que par quelqu’un qui en est conscient. La conscience est connaissance, sagesse, et elle est éternelle et naturelle. Comme le retour des saisons, le retour des générations, par la succession infinie des Univers enflant et se réduisant.
Plus haut il est mentionné l’Analogie, mais cette une tradition antique fonctionnant sur une dualité : LA RELATION : LE LIEN, le rapport ; et il ne faut pas se mettre là-dedans, ne pas s’identifier dans cette connaissance relative. Ainsi on ne peut pas poser la question suivante : comment connaître le Soi ? Le problème vient du « comment ». Et « qui » doit connaître le Soi ? Est-ce le corps ? (d’après l’entretient 363, par
Ramana Maharshi).
Ainsi le naturel est D’ÊTRE, et non pas d’être ceci ou cela. « Je suis ce JE SUIS » résume toutes la vérité. Le « je suis ceci ou cela » construit une forme, un « uniforme », un ego, et toute forme est cause de problèmes, de souffrance. J’en sais quelque chose car je peins des natures mortes ou des paysages en aquarelles.
C’est la même chose que les sens des perceptions sensorielles qui ne peuvent donner qu’une connaissance indirecte et non une connaissance directe. « Seule notre propre conscience est connaissance directe : c’est l’expérience commune à tout le monde. Aucune aide n’est nécessaire pour connaître son propre Soi, c’est-à-dire pour être conscient ». (Entretient 92, par Ramana Maharshi).
La plus terrible des GUERRES est celle des UNIVERSALITÉS : Religions, philosophies et sectes secrètes et autres bidouillages à mystères.
Maharshi : La Vérité suprême est si simple. Ce n’est rien d’autre que d’être dans l’état originel. Il n’y a rien de plus à dire.
N’est-il pas étonnant que pour enseigner une vérité aussi simple il faille que tant de religions, croyances, méthodes en viennent à exister avec les discordes qui en découlent entre elles ? Oh quelle pitié ! Quelle Pitié !
Question : Mais les gens ne se contentent pas de la simplicité. Ils veulent la complexité [ça fait plus sérieux].
Maharshi : C’est exacte. C’est parce qu’ils veulent des choses savamment élaborées, attrayantes et difficiles à comprendre que tant de religions sont apparues dont chacune est si compliquée ; et chaque secte, à l’intérieur de chaque religion, a encore ses partisans et ses adversaires.
Par exemple, un chrétien ordinaire ne sera pas satisfait tant qu’on ne lui dira pas que Dieu se trouve quelque part, dans quelques cieux lointains que nous ne pouvons atteindre sans aide. Il pense que seul le Christ connaissait Dieu et seul le Christ peut nous guider. Il suffit d’adorer le Christ pour être sauvé. Si on lui expose la simple vérité : « Le Royaume des Cieux est en vous », il n’est pas satisfait et donnera des interprétations compliquées et alambiquées à de telles déclarations. Seuls les esprits matures peuvent saisir la simple Vérité dans toute sa nudité.
(Ramana Maharshi, extrait de l’entretient 96, du 13 novembre 1935).
Question : Dieu n’exerce-t-Il pas Sa volonté à travers certaines personnes élus ?
Maharshi : Dieu est en tous et œuvre à travers tous. Mais Sa présence se reconnaît mieux dans un mental purifié. Le mental pur reflète les actions de Dieu plus clairement que le mental impur. Voilà pourquoi les gens disent qu’ils sont les élus de Dieu. Mais le véritable « élu » ne parle pas ainsi de lui-même. S’il pense être un intermédiaire, alors il est évident qu’il conserve encore son individualité et qu’il n’est pas totalement soumis à la volonté divine.
(Extrait de l’entretient 594, du 15 décembre 1938).
C’est dans cet entretient que Maharshi dit que les gens n’ont pas besoin de dire dans leur prière : « Que Ta volonté soit faite ! » car si la volonté est faite, pourquoi encore prier ? La Volonté divine n’a que faire d’une quelconque chronologie, Elle Est dans l’Instant.
La relation est comme une loi magique : LA CORRESPONDANCE. Il y a maladie quand il n’y a pas CORRESPONDANCE, ACCORD (en Haut comme en Bas). Les relations magiques entre planètes, dieux et métaux, créèrent d’autres correspondances entre les couleurs, la date de naissance, la destinée, etc. Les Grecs empruntèrent les correspondances aux Mésopotamiens. L’homologie Ciel-Monde renvoie à une série indéfinie de correspondances entre tous les ordres de l’existence, écrit Mircea Eliade dans le livre cité plus haut. Il écrit aussi une chose fondamentale :
La révolution provoquée par le christianisme détruisant le destin individuel, astrologique, pour restaurer la liberté humaine et rendre l’homme solidaire d’une destinée collective [même soupe], adamique [Adam], et non magique, cosmique. Donc le sacré en a pris un coup depuis cette date en passant par la Renaissance jusqu’aux révolutions communistes de 1789 à 1917. Donc depuis l’invention du christianisme le COSMOS a commencé à mourir, sauf chez les Alchimistes et l’élite des chercheurs. L’Alchimie va bien avec le Taoïsme parce qu’elle est une mystique « personnelle » et fondamentalement universelle, alors que la catholicité est une mystique totalitaire (sens social, sociétal) qui se veut aussi universel, comme l’indique le sens du mot catholique : du grec katholikos « universel ».
Universel, particulier ; nation, monde ; démocratie et communisme ; individu et communauté, toujours le même problème.
Les formes permirent des manipulations : le mental des humains fut modifié par la « présence » des métaux, qui donna naissance à la métallurgie de la toute puissante FORGE. La même chose est arrivé avec l’AGRICULTURE. Tout cela modifia la condition humaine.
La relation, le rapport, illustrent les deux luminaires : Soleil et Lune, comme le MIROIR et ce qu’il y a devant. En Haut comme en Bas est-il dit en Alchimie.
La FORGE si magique autrefois à tel point que vient de la le mot SIDÉRAL, du latin
sideralis, de
sidus, sideris « astre », donc la relation des métaux aux astres, les métaux étant comme nos modernes transistors !!! Le fer météoritique était connu en Crète 2000 ans avant notre ère. Ainsi les gens qui entrent en contact avec les métaux et les travaillent entrent en contact avec des forces mystérieuses et dangereuses, le fer se venge avec les armes de toutes sortes inventées par les humains : pointes de flèches, épées,
chars, obus, béton armé, etc.