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Le PROGRÈS - 1 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-11-2011 20:25

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Homéopathie, Inquisition, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur

 
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Le PROGRÈS - 1

PROGRÈS = ORGUEIL = PÉTER PLUS HAUT QUE SON CUL

PROGRÈS = RÉPUBLIQUE et DÉMOCRATIE


PROGRÈS = CONFORT TECHNOLOGIE et SÉCURITAIRE et ABONDANCE


PROGRÈS = AMÉRIQUE - VIEUX MONDE = EUROPE
 
 
 
PROGRÈS : aller en avant. Développement, progression, transformation. Le progrès, dans son sens d’évolution matérialiste, vient bien-sûr de 1757, plein pot « siècle des loupiotes ».
 
 
Page hommage à Guglielmo Ferrero (photo ci-dessus)
 
 
 
- CAMPAGNE = HUMILITÉ - ERRANCE - VIGILANCE - ÉVEIL ou être en campagne donc NON installé dans le CONFORT. Lieux fertiles telles les FORÊTS et les CHAMPS. LE TERRAIN. VIVRE en pleine Air pour aptitude à : calme, sang-froid, sûreté, bon sens, endurance. PAÏEN : celui qui vit à la Campagne. DOMAINE de la SCIENCE et de la QUALITÉ. Campagne = Lenteur.
- CONFORT = LUXE - CUPIDITÉ. CONFORT = Quand cela arrange l’Homme : il se fait de l’Absolu un conception convenant à ses appétits. Domaine des CONVENTIONS et de la TECHNOLOGIE, et donc du PROGRÈS.
- VILLE = ORGUEIL - CONFORT - ENDORMISSEMENT - Règne de l’OPINION. Lieu des règlements et des Conventions de l’OPINION. Lieu des CORRUPTIONS. QUANTITÉ et DÉCADENCE. Lieu du CITOYEN ou habitant des cités. Ville = Vitesse - cohue et frénésie.
VILLE = BUREAUX et FRIC - CROISSANCE - FUITE vers l’AVENIR - COUPURE de l’ORIGINE ou de la NATURE - FAUX.
 
 
 
Le PROGRÈS commence vers le 12è siècle pour nettement s’amplifier à la Renaissance avec les explorations et les massacres des peuples du Soleil (Mayas, Incas, etc.) en passant par le « siècle des lumières », avec son point culminant de 1789 qui donne naissance à l’ère industrielle commencé au début du 19è siècle, qui donnera des découvertes technologiques jouxtées avec la grande industries et l’augmentation des richesses. Tout cela peut se résumer par le mot PROGRÈS. Le darwinisme et la théorie de l’évolution en fait bien-sûr partie.

Les bolcheviks de Lénine et compagnie ont copiés sur la révolution française de 1789 : donner le progrès ou le bonheur au monde entier !

Mais depuis 1789, qu’entendent tous les pouvoirs par PROGRÈS ???

Mais uniquement LA QUANTITÉ, baptisée UNIVERSEL, dont fait partie le dogme des « droits de l’homme ». Cela fait plusieurs millénaires maintenant que le progrès proprement humain est totalement oublié ! Et la mode de l'humanisme n'a rien arrangé ! Tous les politiques ne jurent que par le saint mot : CROISSANCE, qui là encore, ne correspond qu’à une quantité. Aussi il ne faut pas s’étonner que ces jours de novembre 2011 toute l’oligarchie de la finance s’agite tant son navire prend l’eau de toute part.

PROGRÈS = MACHINES


Cette idée de progrès a commencée vers la période de Napoléon III, là où on a commencé à saccager Paris pour rendre la capitale de la France « moderne ». Cette idée de progrès a surtout pris corps en Allemagne, là où les châteaux de Bavière du Louis II possédaient les premières avancées technologiques : électricité, téléphone, moteurs électriques et ascenseurs « modernes », cuisines équipées avec monte-charges électrique, etc.

PROGRÈS = CONFORT = MAGIE DE LA FÉE ÉLECTRICITÉ

Cette idée de modernité ne va pas sans le FRIC, et c’est cette force de progrès qui ruina en partie l’Allemagne, deux fois de suite ! Aussi bien avant la première guerre mondiale et jusqu’au drame de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne était le pays d’Europe où le progrès était le plus développé. Il suffit de regarder le film de Fritz Lang : Métropolis, avec ses cités futuristes et son monde fou, monde que dénonce aussi Chaplin.

L’Allemagne des années 1860 à 1945 était le pays où le prodigieux pullulement de la population se traduisait plus rapidement en une développement gigantesque de l’industrie, du commerce et de la richesse. Jules Verne l’illustre d’ailleurs dans son roman : Les 500 millions de la Bégum, où il est question du gigantisme de l’industrie de l’acier et notamment de l’armement ; une prémonition envers les deux futures guerres mondiales.

Le 19è siècle c’est non seulement la construction des chemins de fer, mais le développement prodigieux des mines de charbon : l’ÉNERGIE devenait synonyme de PROGRÈS, comme le PÉTROLE et l’OR des pionniers américains. Ainsi se poursuivait le capitalisme commencé à la fin du 18è siècle.

Le FER, symbolisé par la planète MARS est diabolique, d’abord il rouille, ensuite quand on voit ce qu’on en fait depuis plusieurs millénaires !!!
L’Allemagne c’est le fer, les usines, l’armée, la marine marchande, et vers 1900 la seconde flotte de guerre du monde. Le monde dominé par l’idée QUANTITATIVE DU PROGRÈS, concluait que l’Allemagne représentait la jeunesse et le progrès.

En contre partie, le voisin de l’Allemagne, la France était la vieillesse et la décadence ; ne serais-ce que par les bagnes pour enfants et adultes ! où la mortalité était très grande. Ainsi, mais il y a d’autres éléments en cause, la France manquait d’hommes et de femmes, les naissances n’étaient pas assez importantes. La France était dépassée par le « progrès ». Elle était surtout plombé par la politique et le pouvoir souterrain des francs-maçons pendant cette période trop longue de la troisième république : 1870 à 1940. Elle fut plombé par son problème avec les croyants de la foi de Moïse avec l’affaire Dreyfus et la montée du sionisme, puis quelques années après par la séparation de l’Église et de l’État.

Lorsqu’on se penche un peu sur la révolution de 1789 et sur la « Shoah » des Vendéens (200.000 morts), un mot colle parfaitement aux révolutionnaires copieurs de la république des Grecs et des Romains : L’ORGUEIL.
Comme le fait justement remarquer Guglielmo Ferrero dans : La guerre européenne (1914-1918), suite à l’exaltation provoqué par les fabricants d’âmes au « siècle des lumières », on ne jura plus que par la « nature humaine » : l’optimisme de la nature humaine ou le DORG : Demain On Rase Gratis : LA TERRE PROMISE. L’héritage en prime fut l’orgueil, dont rares sont ceux qui s’en sont méfiés et protégés. Depuis 1789, fidèle à sa théorie optimiste de la nature humaine, notre époque fait de l’orgueil humain une de ses grandes forces motrices de civilisation contemporaine ; elle a encouragé tous les peuples à se croire les premiers du monde, dans le sens de « dompter la Nature »... mais sans se dompter elle-même !

Le DORG avec sa supériorité technologique et sa richesse persuadait cette civilisation « moderne » qu’elle « progressait... vers l’abîme ! »

« Les peuples de l’Europe ont fait de grandes choses sous l’aiguillon de l’orgueil exalté ; mais ils ont aussi peu à peu délaissé les autels des vieux Dieux auxquels les hommes d’autrefois attachaient de temps en temps quelques couronnes : l’Honneur [la noblesse de cœur aussi], la Justice, la Foi, la Pitié. Et nul peuple n’est devenu aussi orgueilleux que le peuple qui s’était imaginé d’être le modèle de l’univers parce qu’il avait réussi à fabriquer chaque année plus de 15 millions de tonnes de fer et à remplir le monde d’une quantité presque incalculable d’objets de qualité inférieure ! » écrit superbement G. Ferrero.
En 1916 on ne parlait semble-t-il que de « guerre européenne », et pas de guerre mondiale. Et en ce temps on parlait, déjà, d’un écroulement des peuples de l’Europe !

L’orgueil allemand fut une des cause de la première guerre mondiale, et de la seconde à cause des conditions outrées imposées en 1918 par les « alliés » pour « dommages de guerre ». Aussi l’orgueil allemand lui fit croire qu’il pourrait dominer l’Europe, et en 1939-1945 dominer le monde, comme d’ailleurs les bolcheviks en 1917 : le DORG toujours, à coups de bombes, Goulag et autres gaz asphyxiants.

1789 n’a fait que développer des violences à la chaîne, et ça fait plus de 200 ans que ça dur ! et se mondialise, puisque c’est « démocratique ». Nous sommes en guerre depuis 1789 !

Il y a bien TROIS ÉPOQUES :
- Antiquité, jusqu’à la chute de l’empire Romain.
- Moyen-Âge, jusqu’à la révolution de 1789.
- Monde désacralisé, orgueilleux et industriel, notre monde.

Cette répartition est d’ailleurs adoptée par certains historiens. On peut même faire une répartition en deux :
- Période des FAMINES
- Période de l’ABONDANCE.

Encore une répartition en deux :
- Monde de la QUALITÉ : l’antiquité ou ancien monde. LENTEUR et NATURE et SCIENCE. Savoir se limiter et respecter.
- Monde de la QUANTITÉ : le monde de l’ère dite chrétienne jusqu’à nos jours. VITESSE et ARTIFICE et ILLUSION. Débauche de la croissance ou libéralisme et non respect.

Bien-sûr par exemple l’Amérique du progrès avait déjà développé au 19è siècle les plus grandes universités du monde : Harvard, Columbia, etc. Là-dedans on enseigne « l’Alpha et Oméga » du savoir, savamment entretenu par les riches Couilles en Or, lesquels entretiennent et fondent tout ce qui tourne autour de « LA CULTURE », pour mieux détourner de l'essentiel. Donc c’est à double tranchant et tombe facilement dans le lavage de cerveaux ! Le Dieu dollar des Américains est déjà en place depuis le début du 19è siècle. Le bon point des Américains est que beaucoup sont curieux de tout, ce qui n’est pas étonnant vu leur pragmatisme !

Oui, déjà au début du 20è siècle l’Europe s’américanise ! Ou plutôt à partir de la Renaissance l’Amérique se rend européenne, puis ensuite c’est l’inverse. Le progrès est en route. L’homme étend son emprise sur la Nature, il s’en coupe de plus en plus en oubliant qu’il est aussi la Nature. La tyrannie de la société de consommation naissait.
« Chose plus bizarre encore, dans le siècle du progrès tout le monde se plaint de la décadence universelle. Les ouvriers, les employés, les soldats, les étudiants, les enfants, les pères, les mères, les serviteurs, surtout les serviteurs, ne valent pas ceux d’autrefois ; la bonne cuisine disparaît en même temps que la bonne littérature, les beaux meubles, les arts et les belles manières, et ainsi de suite. Comment se fait-il alors que tant de choses se détériorent dans le siècle du progrès ? Progressons-nous, oui ou non ? Le progrès, dont nous sommes si fiers, auquel nous sacrifions chaque jour notre repos, notre tranquillité, parfois même la vie, ne serait-il qu’une illusion ? », écrit prophétiquement G. Ferrero.

Il est vrai qu’il existe deux formes d’art :
- Les amusements, ou privation des muses, ou entreprises d’usure des âmes : les âmes usées.
- Les arts d’embellissement : architectures, sculptures, peintures, fresque et tous les arts décoratifs, poteries.
La république a amoindrit tous les arts, mais surtout les arts de la seconde forme. Pourtant autant d’effort et d’argent ne fut consacré au 19è siècle pour tenter d’embellir, de construire des musées, décorer, construire des jardins, des ponts, des églises, des palaces et châteaux. Tour cela pour un piètre résultat par rapport au monde d’avant 1789. Le phénomène est le même aux États-Unis : malgré le Dieu dollar, et de talentueux architectes, le résultats est « vieillot », petit petit. la cause de tout cela se résume par le mot : TEMPS.

ARGENT = VITESSE

On veut bien construire de belles choses, mais en un TEMPS RECORT ! Car depuis au moins 200 ans il est bien connu que « Le temps c’est de l’argent ».
LE TEMPS : « Le mot est significatif. Comment embellir un monde qui se transforme sans cesse, où rien n'est stable et qui veut tout multiplier, les édifices comme les meubles ? Pour construire de beaux palais comme pour fabriquer de beaux meubles, pour atteindre un idéal un peu difficile de perfection, il faut du temps, une sage lenteur, une limitation raisonnable, des exigences pour ce qui concerne la quantité, une certaine stabilité dans les goûts.
On ne pourrait pas fabriquer Saint-Marc ou Notre- Dame en dix-huit mois, et la France n'aurait pu créer, au 18è siècle, ses grands styles décoratifs, si le goût du public avait été déjà si mobile et si tout le monde avait déjà voulu à cette époque changer complètement ses meubles chaque dix ans », écrit prophétiquement G. Ferrero.

Jean Coulonval dans son livre : Synthèse et Temps Nouveaux, dénonce d’ailleurs la confusion que fait notre civilisation entre QUALITÉ et QUANTITÉ, donc la confusion entre pouvoir politique (Qualité), et pouvoir économique (Quantité). L’Amérique est synonyme de Quantité !!! Voyez sont peuple où vivent beaucoup d’obèses, mais en France aussi.
- Qualité = pour un petit nombre.
- Quantité = pour un plus grand nombre et c’est là que commence : le trop grand nombre d’habitants sur notre planète, enfin c’est ce que certains veulent nous faire croire, le seul problème à venir sera celui du manque d’eau, pour le reste, il y a assez pour nourrir la planète pendant au moins 200 ans ; ensuite... trouver une technologie pour se transporter et s’installer sur une autre planète... et la cochonner comme la Terre...

De nos jours l’étalon est la croissance et donc la quantité : on le voit avec les financiers et autres économistes de « grandes écoles » et du libéralisme. « Mais l’idée qu'il faut laisser déterminer le gain de chaque homme par le jeu aveugle des forces économiques a été étrangère à toutes les civilisations dont la nôtre est issue. Elles ont toujours cherché à corriger ce jeu, pour le mettre d'accord avec les principes de la charité et de la justice. Elles n'ont pas même hésité, pour y réussir, à limiter le développement de l'industrie et du commerce, par exemple en défendant l'intérêt de l'argent. Elles subordonnaient le développement économique à un idéal de perfection morale ; la quantité à la qualité. Or, si on applique cet étalon de mesure qualitatif au monde moderne, ce sont les détracteurs de la finance qui ont raison : certains procédés employés par la finance moderne et dans certains cas môme la corruption, peuvent servir à activer la production de la richesse, mais n'en sont pas pour cela moins répugnants à une conscience morale délicate. Détracteurs et admirateurs de la finance peuvent discuter à l'infini ; ils ne s'entendront jamais, car ils partent de points de vue différents et dont l'un ne peut pas être réduit à l’autre », écrit G. Ferrero.

Ferrero qui voyageait beaucoup est allé en Amérique au 19è siècle, il écrit cette chose juste : « C'est le pays où le principe de la quantité, devenu si puissant dans les derniers cent cinquante ans, a remporté son plus éclatant triomphe.
Un peuple actif, énergique, vigoureux, s'est trouvé maître d'un immense territoire, dont certaines parties étaient très fertiles et d'autres riches en mines et bois, au moment où notre civilisation découvrait enfin l'instrument qui rendait possible l'exploitation des pays immenses et la production rapide de la richesse : la machine à vapeur. Ayant devant lui un continent moins embarrassé par les vieilles traditions, il a marché dans les nouveaux chemins de l'histoire avec une rapidité et une énergie sans exemple ; il a multiplié en un siècle dix, quinze, trente fois la population, les villes, toutes les richesses que l’homme convoite ; il a créé à la hâte, dans un puissant désordre, une société qui a subordonné les idéals de perfection d'autrefois à un idéal nouveau : faire toujours plus grand et faire toujours plus vite... Non, il n'est pas vrai que l'Amérique soit indifférente aux activités supérieures de l'esprit ; mais l'effort qu'elle dépense dans les arts et les sciences, est et ne pourrait pas ne pas être subordonné à cet autre idéal supérieur : l'exploitation rapide et intensive du continent par la machine ».

Effectivement c’est la MACHINE qui maintenant asservit l’Homme ! AMÉRIQUE = PRODUCTION - ORGANISATION. Les États-Unis sont donc les RESPONSABLES de cette course à la quantité, destructrice de notre planète. Évidemment que « la vieille Europe » est aussi dans une croissance et sous la tyrannie de la quantité, voir par exemple les dépenses publiques ! Mais les États-Unis sont un gigantesque espace, une jungle ; alors que la France, les pays d’Europe sont peuplés de JARDINS à la japonaise ! avec en plus un grand nombre de langues.

Le monde construit sur la quantité pure court à sa destruction rapide, car ce serait un monde sans moral, sans beauté, sans justice, sans croyances.
« Un mouvement, ou religieux, ou moral, ou politique, qui imposerait à toutes les classes une limitation
raisonnable des besoins et du luxe, semble bien peu probable dans notre époque ; or, tant que la population, les exigences de toutes les classes, les dépenses publiques et privées continueront à augmenter, la quantité étendra son empire sur la terre ; nous devrons subordonner l'art et la morale à la nécessité de fabriquer des machines plus rapides, d'étendre la surface des terres cultivées, de découvrir des mines ; de plus en plus la production de la richesse deviendra la mesure du progrès ; de plus en plus les temps seront favorables aux peuples qui possèdent de larges territoires, de vastes empires, les mines de fer et de houille les plus riches ; le feu redeviendra, comme aux débuts de l'histoire, le dieu souverain, et l'incertitude intellectuelle et morale dans laquelle nous vivrons ne pourra se terminer », écrit superbement G. Ferrero.
Et oui, par feu il faut entendre ÉNERGIE, et de nos jours nous voyons le résultat de cette course à l’Or Noir, ne serais-ce qu’avec le drame de la Libye qui regorge de pétrole. À cela s’ajoute le drame du nucléaire : voir Fukushima !

Et Ferrero parle déjà de manière extraordinaire de notre civilisation du FAUX : « Aucune philosophie, aucune science n'aura la force de substituer à cette incertitude une conscience claire et précise du bien et du mal, de la beauté et de la laideur, de la vérité et de l'erreur. Toutes les différences qualitatives entre les choses tendront à se confondre dans notre esprit. Nous ne pourrons pas définir avec précision le progrès, de même qu'il nous sera difficile de distinguer les besoins légitimes et les vices, la dépense raisonnable et le gaspillage. Nous changerons chaque an nos principes esthétiques, en jugeant laid aujourd'hui ce qui nous semblait beau hier, ou vice versa ; et après avoir sondé le mystère des choses, devant lequel nos pères courbaient la tête, nous finirons par nous demander, au moment de ses triomphes suprêmes, si la science est vraie ou fausse, si elle
nous fait connaître la réalité ou si elle ne nous présente que des illusions fallacieuses ; si nous savons ou si nous rêvons ! C'est le grand problème qui préoccupe la philosophie contemporaine. Tout semble chanceler autour de l'homme, devenu trop puissant en dépassant toutes les limites, même la réalité du monde !

Cette situation déjà dénoncée prophétiquement par G.Ferrero est unique dans l’histoire du monde ; où plutôt elle correspond à un cycle, puisque tout est CYCLES : un monde précédent et lointain qui s’est effondré suite à son ORGUEIL (voir la Tour de Babel). Un monde actuel qui ne s’efforce même plus de guérir les maladies, puisqu’il faut que ça rapporte du FRIC à Big Pharma ! alors on fabrique les maladies. La réalité de ce monde n’est plus qu’économique !!!
L’Être Humain doit redevenir un HUMAIN, et non une machine, comme certains pouvoirs tentent de le façonner pour le futur (notamment l’industrie électronique et de l’informatique). « A quoi servirait de remplir les musées de statues grecques, le jour où le monde ne sentirait plus leur beauté ; ou de publier des éditions parfaites des classiques, le jour où personne, sauf les spécialistes, ne les lirait plus ? » écrit Ferrero.
DÉMOCRATIE = FRIC - ESCROQUERIES - MAGOUILLES


(En référence à Guglielmo Ferrero : La guerre européenne, 1916. Merci à lui pour ses travaux de valeurs et sa vision prophétique)
En haut de page : Guglielmo Ferrero en 1931 (1871 - 1942). Photo étonnante, parce qu’elle illustre parfaitement le problème du Chronoviseur et de sa véracité... La lumière que dégage toutes choses, c’est-à-dire en fait tout le vivant, dans les photos du passé, et même très récentes mais représentant une personne morte, la lumière est comme ourlée, ou comme une « sur-lumière ».
 
 

Dernière mise à jour : 16-11-2011 21:46

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