Accueil arrow Yôkai arrow Élémentals, Divinités, Yôkai arrow Science et Spiritualité ne font qu’UN
Science et Spiritualité ne font qu’UN Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 26-03-2012 23:18

Pages vues : 6781    

Favoris : 49

Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Église, Esprit, Europe, Goulag, Gouvernement, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Peur, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Volonté, Yokaï

 
Free Image Hosting at www.ImageShack.us
 
 
Science et Spiritualité ne font qu’UN
 
 
 
Tant que l’on ne comprendra pas cela, ce sera la guerre permanente sur la planète Terre. Le mot SCIENCE s’entend comme un globe incluant la Nature, donc l’être humain. Nous sommes tous reliés puisque nous sommes LA NATURE.

On a commencé à se couper de la Nature et à séparer Science et religion et spiritualité à la Renaissance et à la Réforme, la Science devenant alors simplement une technique que l’on confond actuellement avec la vraie Science. Il est fort probable que l’invention de l’imprimerie à la Renaissance a permis une validation en forme d’opinion et de conventions pour moult observations, qu’évidemment on commença à considérer comme « objectif » (puisque c’est écrit noir sur blanc...). Ainsi, comme en religion, on répand la bonne nouvelle, ce qu’illustre d’ailleurs le logo de l’éditeur de dictionnaires Larousse : une femme, une « semeuse », soufflant sur les aigrettes d’un pissenlit.
 
Mais avec l’écriture, c’est la fin de l’enchantement et le début du « monde moderne » : on cesse de dépendre de la mémoire et de la possibilité de la communication par Vraie TÉLÉPATHIE, la raison s’installe avec des définitions ou des conventions devenants « explicites », avec la diarrhée des analyses logiques et surtout des « preuves détaillées ». La coupure d’avec la Nature s’installe puisqu’il y a division entre l’œil et la parole dans l’acte de lire. Nous sommes passé de l’orale à l’écrit, puis à l’électronique et son virtuel binaire informatique.
Ainsi dans les écoles du franc-maçon Jules Ferry on part de conventions bâties dans les dictionnaires, et autres codes et grammaires, pour invoquer un sens ; mais il n’y a pas d’école pour aller du sens vers le signe. Le drame est que les mots, donc MAUX, sont toujours équivoques et imparfaits, parce que le sens est un continu que les mots pulvérisent dans du discontinu. Le mot est enfant de la Chronologie tueuse assassinant ses enfants !
De la la perte de pouvoir approfondir la véritable TÉLÉPATHIE. Ce n’est pas pour rien que dans l’ascèse monacale, la contemplation silencieuse, dans la Taoïcité, la pêche du sens est supérieur à l’oraison verbale. Dans la mesure où l’on réussit à s’exprimer, le sens pur semble s’éteindre, se solidifier, s’appauvrir. Voilà une définition de l’éloignement de l’INSTANT.

Le drame actuel vient de la coupure entre Science et spiritualité. On peut entendre dans les médias l’expression : « Nos scientifiques », alors que l’on devrait dire : techniciens. Comme l’ont déjà dit certains, le vraie génie scientifique est un Saint aussi authentique que le Saint religieux. Ils se rejoignent pour la fin des guerres sans fin de la rivalité duelle du Ciel et de la Terre. La Science pure comme la Vérité est moralement neutre par nature : une chose est vraie ou fausse, et rien de plus. L’éthique de la Science commence avec la technique et les applications pratiques de la Science pure. « Toute morale est à la Science pure ce que le corollaire es au théorème. Telle est l’idée qu’a l’homme de lui-même, telle est sa morale. Il est donc parfaitement vain et utopique de construire une nouvelle morale qui serait capable de conjurer les maux que nous promet la science atomique avant d’avoir repensé ce qu’est l’homme », écrit Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux. Aussi la morale franc-maçonnique n’a qu’à aller se faire voir ailleurs.
Il est temps de retrouver le vrai sens du mot SCIENCE en une spiritualité globale.

La dualité c’est la guerre permanente, seul le trinitaire permet de s’en échapper : le Souffre, le Mercure, le Sel sont le ciment qui fait de l’Univers une globalité, en établissant entre toutes choses les rapports justes de complémentarité et d’Accord, et non pas des rivalités. Comme pour peindre un paysage ou une nature morte sur une toile ou un papier, on ne peut pas considérer tout à tour et isolément chacun des côtés d’un triangle !
La catholicité part du principe trinitaire alors que le catholicisme l’ignore. L’Église de Rome depuis plus de 1500 ans fonctionne dans le binaire, la dualité du spirituel et du temporel qui est en bas sous sa domination, alors que le temporel est double : politique (assurance de l’ontologie et de l’épistémologie) et économique (assurance des besoins physiques).
La synthèse qui passe par cette trinité alchimique du Souffre-Mercure-Sel ne conduit jamais à des impasses logiques genre apories, ainsi on ne peut pas y rencontrer ce qu’il se passe dans tous partis politiques : à la fois nier et affirmer le libre arbitre. Nier que l’individu eût la possibilité de choisir entre deux solutions, et en même temps le parti exige qu’il choisisse constamment la bonne (possibilité de choix à la fois niée et affirmée). Bref les courts-circuits. Car l’être humain n’aime pas les mystères. Aussi, si grande que soit une quantité, ON PEUT Y AJOUTER. Si petite que soit une une quantité, ON PEUT Y AJOUTER ou la DIVISER. Aussi il n’y a pas de ZÉRO, mais de ZÉRO + quelque chose ; ou de ZÉRO - quelque chose. Il est impossible, sinon par décision arbitraire dictée par le besoin logique de clore ou de fixer une logique, d’éteindre un problème, de décider d’une limite dans le plus grand ou le plus petit. Le Tout ou Vérité ne peut constituer en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout (fusion sujet-objet) est autre chose et plus que le total des parties.
Aussi les problèmes de l’astronomie et ceux de la physique atomique sont un seul et même problème.

Oui, l’être humain n’aime décidément pas le mystère. Il préfère le supprimer, l’étouffer à coups de siècle des lumières et de pseudo-rationalité ou « raison ».
Les désordres en tous domaines, intellectuels, sociaux, économie, guerres, ou d’application de la Science pure à des techniques aberrantes, ne sont que le reflet des fausses visions du monde dans un unique rapport binaire et donc une rupture des vrais rapports trinitaires.
Ainsi, la vraie Paix, doit non seulement être autre chose qu’une absence de guerre, mais passe par le travail de connaissance du Soi, de l’Instant, que doit accomplir chacun de nous. Alors seulement la délivrance pourra venir, car chacun rayonnera sur l’autre et nous formeront enfin une vraie planète Bleue, et nous aurons enfin de vrais contacts avec nos frères et sœurs de l’Espace.

Je répète c’est la technique qui découle de la Science, et non le contraire comme on le pense actuellement où l’on voudrait nous faire croire que « la technique est consommatrice de science ». Jean Coulonval donne un simple exemple : greffer un cerisier et un prunier. Jean savait que les greffons n’étaient pas bons et que ça ne marchera pas. Il l’a fait pour rendre service. Il a greffé selon la technique, et rien n’a pris. La technique n’a pas prévalu sur la Science, elle n’a pas fait que les greffons deviennent bons. Même le meilleur jardinier du monde ne pourra greffer un greffon sain si les bords de son écorce ne peuvent pas toucher le tronc de l’arbre pour recueillir la sève. C’est la technique qui obéit à la Science et non la Science à la technique.
La technique est l’incarnation d’une Science dans des faits, dans des TRUCS.

La coupure de la Nature se produit donc à cause de la MACHINE, nous l’avons vu avec l’invention de l’imprimerie. De nos jours la machine dispense l’ouvrier ou l’artisan de « sentir » son travail. Nous sommes dans la civilisation du QUANTITATIF, du confort et de la rapidité : la PRODUCTION. Ainsi la technologie a tué l’ouvrier et l’artisan.  Certes, c’est rapide, bien fait, mais au détriment de l’être humain ! qui se contente désormais de gagner son salaire d’esclave pour aller ensuite consommer ! C'est le CONFORT.
L’efficacité de l’incarnation de la science dans la technique a tué le travail en tant QU’ŒUVRE, ACTE DE L’ESPRIT. La réaction est de retrouver le contact avec la Nature, la Matière, d’où la floraison du bricolage en dehors du travail et le business des magasins de bricolage, grands magasins et jardineries.
« Ce divorce de la Science (connaissances des essences, mathématiques ou physiques de la Matière) et son incarnation (acte technique) dans la machine, est analogue au divorce des perceptions métaphysiques et physiques. Chez le véritable ouvrier, dans l’idéal, ce divorce ne se fait pas, il n’y a pas dichotomie de l’Esprit et de la Matière. Empêcher ce divorce, c’est la vocation du Compagnonnage », écrit superbement Jean Coulonval, et j’ajoute que c’est la vocation des authentiques et véritables Francs-Maçons. Le terme actuel « franc-maçon », d’après le dictionnaire Le Robert, nous ramène évidemment au blocage temporel n’autorisant que de montrer la naissance de l’actuelle maçonnerie politico-matérialiste-philosophique née en 1717 à Londres : les free-masons (maçons libres).

Car c’est dans le compagnonnage que le vrai ouvrier à l’égal d’un scientifique ou d’un Saint perçoit le divin et le cosmique au travers de ses outils et de la Matière qu’il travail et qui se laisse travailler si on la respecte. Car il y a véritablement ÉCHANGE, j’en ai fais l’expérience lorsque je faisais de la sculpture sur pierre. On ne triche pas avec la Matière, celle-ci le fait rapidement savoir ! Et avec l'eau de l'aquarelle c'est encore plus radical. Pour les vrais ouvriers, il y a perception immédiate, sans lacune qui doit être comblé par un verbiage logique, de l’identité d’essence du sacré et du profane. C’est vrai pour tout Art, pour tout artisan, et c’est bien pour cela que le Dieu égyptien Ptah est si parlant aux artisans. En un sens Ptah est le vrai patron des vrais Francs-Maçons du Moyen-Âge et bien avant. C’est l’imbécilité des temps bourgeois de l’après 1789 qui a divisé : l’art gratuit du travail largué au profit du travail esclavagiste, qui n’aura pour fin que le salaire destiné à consommer sans arrêt.

« Le symbolisme de la franc-maçonnerie, emprunté à l’outillage du maçon, prétend être évocateur d’une possibilité de conjonction, par l’œil de l’intellect [j’appelle les actuels francs-maçons, les frères et sœurs chapeautés], des essences et des accidents à partir du centre qui n’est ni surface ni volume bien qu’il les engendre (symbole du compas). Mais l’outillage du maçon peut-il être efficace pour l’appel de l’Esprit chez les maçons spéculatifs [ceux nés à Londres en 1717] qui ne sont pas imprégnés de l’usage de ces outils ? Car la connaissance formelle du symbole ne réalise pas ipso facto la perception des essences par l’intellect conscient : autrement dit, le SENS. C’est l’Esprit qui décide et il ne répond pas à l’homme qui « possède » son savoir : il est déjà satisfait. « Heureux les simples d’esprits ». Dès que l’Esprit a répondu, le symbole a joué son rôle de chemin, de suggestion. Sa connaissance n’est plus une fin en soi [le symbole révèle en revoilant ensuite] ». (Jean Coulonval)

La globalité passe par les ESSENCES, on ne peut pas « penser à l’humanité » à partir du petit soi ou ego ; on ne peut penser à l’humanité qu’à partir de ses essences qui sont les mêmes pour chaque être humain. Seuls diffèrent les accidents (les actions de la vie dans le monde spatio-temporel). Chacun doit être parfaitement libre des accidents ou mouvement de sa vie dans le spatio-temporel, pourvu qu’il ne viole pas les essences immuables. Ce sont les marxistes et systèmes en isme qui veulent uniformiser les accidents, fabriquer les êtres humains.

Rien de nouveau sous le Soleil. Ainsi Dieu, l’Instant, le Soi, n’a pas besoin d’une quantité, mais d’une qualité d’être humain : Je suis CE JE SUIS. Liaison de Ciel et Terre, dont chaque individu n’est qu’une cellule, une petite bougie dans le Soleil, ou encore une goutte dans un Océan (O de Origine et céans : ici et dedans l’Instant). Aussi je participe de cet Océan, de ce Soleil, mais si peu qu’il n’y a pas de quoi chatouiller l’ego ! Mais sans cette bougie, sans cette petite goutte, il manquerait quelque chose au Soleil, ou à l’Océan. Nous sommes bien tous liés et responsables les uns envers les autres.

L’Esprit, les Essences n’ont pas d’ennemis, alors que le marxisme, l’anti-Esprit en a besoin pour s’en nourrir, et Satan aussi. Ensuite il faut toujours se méfier de l’orgueil d’être homme ! là où se trouvent les pièges du redoutable EGO. Même sous le masque de l’humilité.


« Jusqu’à ces derniers siècles, les remous, les brassages de civilisation, dans le temporel et le religieux, ne concernaient que des surfaces restreintes de la planète. L’Occident ignorait l’Orient d’où ne lui parvenaient que des légendes. L’Amérique et l’Océanie étaient inconnues et l’Afrique était le continent du mystère. Au temps de ma jeunesse, le commun du peuple ne connaissait l’Afrique, l’Amérique et l’Asie qu’à travers les romans et les films d’aventures, avec beaucoup de lions, d’éléphants, de pirogues, de sagaies et de flèches empoisonnées.

Aujourd’hui, il n’est rien qui se passe en un coin du monde qui n’ait sa répercussion dans la vie journalière de chacun. Les problèmes de l’homme deviennent communs à toute la planète, se posent partout en termes fondamentalement identiques qui semblent appeler la naissance d’un style unique de civilisation [le Nouvel Ordre Mondial], problèmes qui se condensent dans la rivalité Orient-Occident, Amérique-Russie [aujourd’hui Amérique-Europe contre Moyen-Orient-Russie-Chine], Capitalisme-Communisme. Il n’est aucune puissance secondaire qui ne se voie mise en demeure de choisir l’un ou l’autre, enfermée dans un dilemme insoluble sans le renoncement à sa personnalité propre, à ses particularités les plus intimes. Or, les nations sont comme les individus : elles ne peuvent être pleinement que par la réalisation de leur vocation propre. Affirmer cela n’est pas exalter les nationalismes, qui ne sont que des réactions de défense qui montent des profondeurs physiques des peuples et déifient les différences, les antagonismes bassement matériels, les réactions de la tripe qui se parent des valeurs de l’esprit. La véritable dignité d’une nation réside au contraire dans la possibilité qui lui est reconnue de jouer son rôle dans la polyphonie du concert mondial, selon sa vocation propre et ses propres façons de sentir, de penser et de vivre selon l’Esprit. Car il en est des nations comme des individus : les dons sont divers mais c’est le même esprit. Les nationalismes divisent. Au contraire, le respect des colorations différentes dans les modes de vie, de sentir et de penser des nations peut et doit créer l’unité dans la diversité, seule forme d’unité qui puisse se dire universelle. L’internationalisme, proposé comme l’antidote des nationalismes, ne vaut pas mieux car il procède par négation des vocations nationales particulières. Il ne peut procéder que par nivellement par le bas, sur le plan d’une basse psychologie du ventre et du bas-ventre
 ».
(Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux)

J’ajoute que la future nation autonome ne devrait pas dépasser 10.000 habitants, sous peine de tomber dans la ville et le vil de la ci-vil-isation.



(En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff : Livre et Oranges, 5 décembre 2008)
 
 

Dernière mise à jour : 26-03-2012 23:46

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >