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Russie = Journées de juillet 1917 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-07-2012 01:19

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Goulag, Gouvernement, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Volonté, Yokaï

 
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Russie = Journées de juillet 1917
Journées entre les 3 et 7 juillet 1917 (cal. Julien)


MÉMOIRE et Cancer du Pouvoir ou « Fer-Faire de l’autorité ».

En voiture pour 74 ans d’enfer (1917-1991).
74 ans de massacres en tous genres
 
 
Justice modèle socialistes bolcheviks dans le capitalisme d’État.
 
 
« À la mort les intellectuels, hommes de lettres, ingénieurs, officiers ».
Quant aux illettrés, ils sont sous surveillance. Au bout d’un temps ou bien les « juges » résolvent leur cas ; ou bien ils ne le peuvent pas, et alors l’illettré sera accusé d’avoir volé des documents de son dossier et par conséquence sera susceptible d’être mis immédiatement à mort.
Chez les Juifs Bolcheviks du début les « juges » se nomment : « La Commission extraordinaire pour exterminer les conspirations contre-révolutionnaires et les spéculations commerciales ».
 
Le socialisme ? En tous cas le vrai exista au Moyen-Âge.

Distribution de journaux gratuits imprimés sur du mauvais papier, et qui doivent être acceptés sans restrictions. Ainsi apparaît « La même Soupe pour tous ». Au nom de « l’égalité », pas une tête ne doit dépasser, sinon on la coupe comme en 1789, tous les Russes doivent désormais parler le même langage simplifié, tous suivent par leurs pensées et par leurs manières la mode édictée par le pouvoir. Le restaurants désormais nationalisés ne peuvent plus se distinguer les uns des autres ; on ne peut non plus les distinguer des bureaux de police qui, à leur tour, ne peuvent être que difficilement distingués des théâtres des soviétiques. Les salons de ces théâtres rappellent en partie les casernes et les bureaux de l’administration d’État. Quand on a vue un unique lieu, on a vu tous les autres. Même l’unique visite est superflue, car il suffit de se remémorer un hangar mal entretenu, l’atmosphère d’un bain turc de troisième ordre, et l’aspect général d’un asile de nuit. Voilà l’architecture des Juifs Bolcheviks aux débuts de l’installation de leur socialisme : liberté, égalité, fraternité.

Au nom de cette égalité et fraternité, pour la liberté on repassera chez les capitalistes, le langage et les manières ont été simplifiés autant que « l’architecture ». Les écrivains aux ordres du pouvoir ont presque tous adoptés les expressions ordurières en usage parmi les cochers de fiacres. Ceux-ci, à leur tour, pour suivre « le progrès », ont adoptés dans leur arsenal d’invectives à la mode, les terme de « saboteur », de « garde blanc », etc.

Bien-sûr les chapeaux haut de forme ont tous disparus et sont remplacé par des chapeaux en feutre ressemblants à de vieilles casquettes usées d’ouvriers. Ainsi on arrive lentement à l’UNIFORMISATION PROLÉTARIENNE.

Le peuple est contaminé par le pouvoir des Juifs Bolcheviks :
« Les intellectuels, les ouvriers honnêtes, qui ont refusé la tentation des postes officiels lucratifs, et les gens convenables en général, de toutes les classes et de toutes les professions — tous seront saisis de crampes à la seule pensée de « lutte » ou d’opposition ». Ils acceptent les assassinats, les tortures, les massacres en masse, les outrages ininterrompus à la dignité humaine comme une dure nécessité, comme une fatalité à laquelle on ne peut résister.
Leur a « moi » est mort il y a longtemps, il y a plusieurs mois. Ce que l’on tue maintenant ce n’est qu’un assemblage de cellules vivantes dépourvu du souffle de la vie. Et ceux qui tuent ne sont aussi que des semblants d’hommes, des imitations, des marionnettes peintes et mises en action par un stupide metteur en scène. Et, quand dans le silence lugubre de la nuit, j’entends le bruit de fusillades, de feux de salves venant des diverses parties de la ville, je n’éprouve pas d’indignation, je ne maudis pas les assassins. Je m’étonne seulement et je me dis : « Quelle étrange et incompréhensible pièce ! Des morts qui tuent des morts ! ».

Le système des socialistes soviétique est comparable au rocher de Sisyphe, toujours roulant vers le bas et toujours remonté, symbolisant l’insatiabilité du désir, comme la croissance des politiques professionnels, et la perpétuité à construire une « démocratie » ou un système apportant la Liberté. Satisfait, roulé, sublimé, le rocher renait et revient toujours sous quelque forme. Par son poids de pierre, le rocher roule à cause de la pesanteur, et l’homme essaye toujours de le soulever comme ses désirs de croissance : élévation un cran au-dessus. (D’après le Dict. des Symboles, de Chevalier et Gheerbrant).

« Plus ça change, plus c’est la même chose ! »
, cette phrase d’un diplomate français paraît être d’hier quand on l’applique à la république des soviets ». Je rappel que le modèle des soviets fut la Révolution de 1789 : tout détruire et appliquer la terreur ou CHAOS, autre forme de destruction massive. Tous y passe : les religions et leurs serviteurs, les usages et les coutumes, et c’est ce qui est en train de se mettre en place de nos jours, en 2012 et la suite...
En 1917, la bureaucratie russe était considérée comme l’extrême limite de la dépravation humaine, la moindre paperasserie, comme le plus grand crime contre le socialisme. Sous le Tsar, on distribuait des Croix de Sainte Anne aux plus zélés des bureaucrates du Tsar.
Mais chez les Juifs Bolcheviks la bureaucratie atteint son apogée, et l’institution du Goulag entre dans cette logique bureaucratique et technique :
« Les bolchevistes installèrent une énorme quantité de commissions, comités, sous-comités, ils multiplièrent le nombre des fonctionnaires dans des proportions inouïes, ils introduisirent la responsabilité devant les tribunaux de guerre, inventèrent un système compliqué d’amendes et un système élaboré de pénalités [le Goulag] et cependant plus la nouvelle bureaucratie s’accrut en nombre, moins elle était capable d’accomplir sa besogne. Le paresseux en eux est aussi invulnérable et aussi plein de ressources que lorsqu’il comptait au nombre des fonctionnaires russes du temps jadis. Tous les fouets et scorpions rebondissent de leurs dos souples et élastiques sans leur faire jamais aucun mal. On a parfaitement raison de dire que jamais depuis la fondation de la Russie il n’y a eu une paresse aussi générale que celle des bureaux et départements des soviets. Ici, comme partout ailleurs, l’ancien a triomphé sur le nouveau et l’inertie psychologique de l’esprit national, a ajusté à ses propres besoins la politique d’État ».

Toutes les révolutions semblent appliquer le régime de la terreur, en vu de bâtir l’avenir ! Aussi sert-elle de moyen de prévention ! Voilà une forme d’humanisme à l’envers ! Ainsi on tue non seulement le « terroriste » ou ennemi contre-révolutionnaire, mais aussi préventivement celui qui pourrait le devenir dans le futur ! C’est avec ces idées « humanistes » héritières du Siècle des Perruques poudrées ou Siècle des Lumières qu’on pratique les révolutions depuis plus de 200 ans; notamment un certain Saint-Just, et Staline bien-sûr. Effectivement : « Plus ça change, plus c’est la même chose ! »

Les Juifs Bolcheviks en bons communautaristes veulent appliquer « la dictature du prolétariat ». En voilà une drôle de « liberté » ! car ce n’est pas le prolétariat qui gouverne, mais bien quelques têtes d’œufs du Parti communiste. Toujours l’attrape-couillons du « pouvoir au peuple » et les absurdité du genre : « Le roi serait souverain, et le peuple serait roi... » que dénonçait Ossip Senkovski.

Avec les soviétiques, la distribution des postes administratifs importants ne se faisait pas selon les capacités, mais d’après l’origine sociale des personnes. Ainsi on retrouvera des salauds, des sadiques et des imbéciles et des ivrognes à des postes essentiels.


LA MÉCANIQUE LÉNINE ou le CULTE DE LÉNINE.
Ensuite viendra le CULTE DE STALINE et de son PARTI.


Très vulgaire de manière et d’aspect général, il ressemble beaucoup à un boutiquier rêvant de luxe. mais Lénine est un coquin : il examine son interlocuteur sous toutes les coutures, avec ses yeux perçants qui louchent un peu. Ces yeux qui cherchent la faille où s’introduire, et ainsi le problème correctement traité, il pourra se servir politiquement de l’interlocuteur. « Il considère tous ceux qui l’environnent, étrangers ou vieux amis, comme de petits rouages de l’énorme machine qu’il met en branle. La question de leur utilité mise à part, ils n’existent pas pour lui ; bons ou mauvais, honnêtes ou malhonnêtes, il ne s’en rappelle et ne pense à eux que pour autant qu’ils accomplissent la tâche qui leur est désignée. Le caractère de Lénine, hautain et détaché de la vie, s’accorde
mal avec son extérieur simple et sa sociabilité, mais c’est ce qui l’a écarté de ces vaines et vulgaires querelles dont était si remplie la vie des émigrés russes ».

Lénine n’a aucune intuition. Il n’a aucun goût pour l’esprit d’indépendance ou d’originalité. Il prend pour confident des gens qui boivent ses paroles. Lénine n’a pas non plus de morale, sinon, l’institution du Goulag n’aurait jamais existé ! Homme d’étude, ascétique, d’une pensée logique, qui se moque de l’argent en soi, mais ne refusait pas les millions du banquier juif Jacob Schiff pour financer sa révolution. Même si cette dernière assertion est contestée, on ne fait pas une telle révolution sans le moindre argent. Lénine a été aidé financièrement, c’est incontestable. Il faut un minimum d’argent pour faire de la propagande, imprimer tracts et journaux, et des sources indiquent que des agents de Lénine obtinrent des fonds du gouvernement allemand en 1917.

« Les socialistes désirent surtout deux choses : un changement complet des conditions d'existence extérieures à l'homme, et, d'autre part, une révolution interne de son caractère et de ses habitudes de pensée [pour instituer une nouvelle religion].
De ces deux problèmes, ce n'est qu'au premier que Lénine s'est attaqué. Il se contente de faire danser les gens au son de sa musique et laisse à l'avenir [ou Staline] le soin de les amener à des sentiments et des pensées plus élevés, il a un don remarquable de priver les autres de leur individualité et d'affirmer en maître la sienne ».
C’est bien la définition de tous dictateurs, de toutes philosophies et systèmes qui imposent leurs opinions à l’ensemble, et que dénonçaient avec justesse Jean Coulonval, dès les années 1960, dans Synthèse et Temps Nouveaux. Lénine comme tous les isme et iste est un véritable virus des plus mortels. Ces gens et systèmes jouent sur les plus bas sentiments humains, notamment LA HAINE AVEUGLE, formidable, gigantesque réservoir énergétique que nous avons tous au fond de nous.

Pendant un temps, l’épée de Lénine fut Félix Dzerjinski, fondateur de la police politique : Tchéka. Pour Dzerjinski les classes c’est la guerre permanente.  

« Il n'y a d'autre Dieu que la commission extraordinaire et Dzerjinski est son prophète ».
Cette commission extraordinaire est composé de toute la racaille russe : espions et anciens agents provocateurs, voleurs et assassins, pervers, ivrognes et malades mentaux. Cette commission est présente dans la moindre petite ville, et la division traditionnelle des pouvoirs judiciaires et administratifs abolie, il ne reste plus une seule affaire sur Terre qui ne puisse être ramenée à la compétence de cette commission. Ses membres rendent justice sur place, fusillant comme bon leur semble... On institue la torture au grand jour : les prisonniers sont nourris de harengs saurs pour subir après la torture de la soif, ou bien fouettés et battus toutes les heures, ou bien on leur enfonce des coins de bois sous les ongles, ou, dans les prisons de Moscou, ils sont assis de force sur une chaise électrique (inauguration de la torture à l’électricité).
Cette commission, outil de la terreur, fut la plus haïe en Russie.

Si de nos jours l’injure est « antisémite ! », vers 1917 l’injure était « bourgeois ! », ou « intellectuel ! ». À chaque époque son injure et son Inquisition !

La justice des Bolcheviks : dans les villes on bat à mort les pickpockets ; dans les campagnes, on coupe les mains des voleurs de chevaux, ou on les noie dans la rivière. on tire sur ceux qui endommagent les biens privés, on met le feu aux maisons de ceux qui vous ont offensé. Chacun fait SA loi selon l’antique principe.

Les Bolcheviks prirent bien modèle sur la révolution française de 1789 : le club des Jacobins, ou « club de réflexion », genre Le Siècle, les Bilderberg, etc. Bref, des nids à propagande. Les soviétiques voulaient porter aux nues la classe ouvrière à cause de la naissance de la société industrielle au 19è siècle. Quant aux Jacobins ils voulaient porter aux nues la classe moyenne, égalité franc-maçonnique oblige, mais fausse égalité puisque ce sont les bourgeois qui prirent le pouvoir.

Il est vrai que l’esprit russe est paradoxale, surtout à cause du sens du mot SLAVE (esclave) : d’un côté le Russe veut une liberté totale (ce qui correspond avec son paysage de grands espaces), d’un autre il aspire à une soumission totale (slave = esclave). Ainsi le Russe partagea entre l’anarchie et l’autocratie, sans jamais pouvoir se décider pour un côté. On trouve difficilement dans d’autres pays une collection de tyrans et d’anarchistes comme Ivan le Terrible, Pierre le Grand, Pougatchev, la Grande Catherine, Stenka Razin.

Le mouvement bolcheviste fut un mouvement de masse, à la façon du national socialisme d’Adolphe Hitler. Ne pas oublier non plus que le Darwinisme, ou ce qu’on en avait fait, était passé un peu avant !

« Plus ça change, plus c’est la même chose ! » illustre parfaitement la recherche multi millénaire de la liberté. Lénine aussi voulait abolir l’État, mais ça a merdé !!! Depuis des millénaires : LIBERTÉ = VIOLENCE ET MORT, on le voit de nos jours avec l’impérialisme exportant à coups de bombes et de morts sa « démocratie ». Rien de plus éphémère et versatile que la liberté... Mais chez les bolcheviks la violence est devenu UN BUT, on le voit dans l’institution du Goulag jusqu’à la mort, et même après Staline jusqu’au milieu des années 1980, avec les dissidents enfermés dans des asiles psychiatriques.
UNION SOVIÉTIQUE = ESCLAVAGE (slave)

Du mois d'octobre 1917 au mois de mars 1918, le bolchevisme devint la religion d’État et de sa classe ouvrière. Le problème était que le parti communiste et la classe ouvrière étaient mutuellement INCOMPATIBLES ! Puisque le parti bolchevik prétendait être un gouvernement de la classe ouvrière. Un système politique qui se « prétend être l’expression la plus pure des instincts prolétaires de la liberté et l’égalité ». C’est donc la dictature du parti communiste sur le peuple trompé. ici en France de nos jours, c’est la dictature du fric ou de l’oligarchie des Couilles en Or.

Le socialisme a ramené la Russie au Moyen-Âge, tout du moins pendant un temps grâce à la politique agraire des Bolcheviks.

Manger et s’accorder, telle sont les deux mamelles d’une civilisation. On peut manger selon la nourriture pranique. Voir aussi la page : Économie de bouffe. Si on ne s’accorde pas il faut un pouvoir, sous forme de gouvernement et de service de maintient de l’ordre, donc on retombe dans le cancer du pouvoir !


[Référence d’après Stanislav Volsky : Dans le royaume de la famine et de la haine - La Russie bolcheviste (1920). Stanislav Volsky a appartenu au parti bolchevik pendant 11 ans et l’a abandonné en mars 1917, lorsque le bolchevisme se détacha entièrement de la social-démocratie]




Vidéo à voir avec précaution, car il ne faut pas oublier la gigantesque institution du Goulag voulue par Lénine, et la vidéo est de partie pris contre le régime du Tsar ; de plus par moment ça fait très propagande soviétique genre DORG : Demain On Rase Gratis, mais sous une discipline de fer.


 
 
 
 

Dernière mise à jour : 17-07-2012 01:47

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