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Ecrit par Sechy, le 02-09-2012 23:17

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Abyme, Amour, Anarchie, Arbre, Argent, Banques, Chaos, Cinéma, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Eau, Église, Égrégore, Esprit, Europe, Feu, Fontaine, Goulag, Gouvernement, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pomme, Portes, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Volonté, Yokaï

 
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SAVOIR = OPINION

Le mental n’est qu’un mythe (Ramana Maharshi, entretien 49)
Autrement que le fric, c’est le mental la raison qui ruine le monde. Voilà le
véritable Gouvernement mondial : le MENTAL.
Le vrai terroriste c’est le mental, bien avant la fric qui n’est qu’un accessoire.
 
 
 
Voir aussi la page principale sur l’OPINION.
 
SAVOIR : ne pas se voir (s-A-voir) : pas de dualité ; a-visé : sans but et sans vices...
Ne pas voir S (le déploiement général).
Le déploiement qui ne voit pas (pas de dichotomie entre pulsion et voyant). (Ref. Hiéroglyphes Français et Langue des Oiseaux, de Yves Monin).
SAVOIR est opposé à CONNAISSANCE, surtout si le Savoir est « possédé » genre 'propriété intellectuelle'. Car il est écrit : « Heureux les pauvres en Esprit ». Ainsi la Connaissance n’est jamais une fin en soi.
 
Par exemple, pour reprendre l’excellent exemple de Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux, pour les vrais ouvriers, il y a perception immédiate (pas besoin de savoir), sans un hiatus qui doit être comblé par un discours logique, de l’identité d’essence du sacré et du profane. « Cela est vrai pour tout art, pour tout artisan. C’est l’imbécilité des temps bourgeois [l’après 1789] qui a distingué l’art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent.
Au contraire, pour le franc-maçon spéculatif, le discours logique est par définition nécessaire pour réaliser la fusion du sacré et du profane, et c’est ce qu’il essaye de faire dans son cabinet de réflexion [loge]. Or, qui dit discours logique dit vérité vécue comme POSSESSION, comme OPINION. Il y a là contradiction et c’est le drame de la franc-maçonnerie que constate Fred Zeller quand il dit que « Le Grand Orient n’échappe pas aux clivages politiques et aux luttes que se livrent les partis politiques dans le monde profane ». C’est avouer que les francs-maçons restent en proie aux opinions, que leur symbolisme a été inefficace. Il n’y a là rien de surprenant. L’histoire nous apprend que la franc-maçonnerie est le moteur occulte des sociétés où l’opinion et le principe de la majorité numérique sont érigés en dogmes, en critères infaillibles de la vérité ». Il s’agit évidemment du système démocratique actuel basé sur l’opinion et la manipulation.

« Conscience sacrée et conscience profane ont le même objet, la connaissance des deux faces du monde, l’une étant l’existant, le spatio-temporel, et de l’autre ses sources (l’Être, l’essence). Dans cette recherche, l’initié est parvenu au but, pour autant qu’il puisse être atteint puisque ce but est lInfini et qu’il n’y a d’Infini que Dieu, celui qui Est [comme le Soi, l’Instant, le Centrum Centri].
Dans cette recherche, l’initié est parvenu au but, a passé le Pont, mais lui seul peut le savoir et le sait : il est co-né à l’Esprit, il a la « Connaissance ». Le profane est encore en recherche, condamné à choisir, à peser le pour et le contre dans l’indéfinité des opinions possibles, agnostiques ou religieuses, et il a seulement le « Savoir ». Je distingue donc la Connaissance et le Savoir. Ces deux mots sont communément employés comme synonymes, mais il faut bien s’entendre sur un vocabulaire ». Tout est dit par Coulonval.

Dans le même thème du Savoir, se trouve ce que l’Occidental entend pas « Culture » (avant tout un sens matérialiste) : AMUSER, du A privatif et muser : ne plus avoir de contact avec les Muses ou se détourner de l’inspiration divine. Ainsi on peut parle d’Âme user. Amuser = entertainment (divertissement, distraction, grand amusement, sport, culture, consommation).
Dans la variation du Savoir nous avons APPRENDRE, qui en Occident est associé à la Culture : du A privatif et prendre : privé de prendre, donc les connaissances acquises selon la mode du produit de consommation de cette civilisation de 2012 n’entraînent absolument pas la CONNAISSANCE, qui est un thème à elle toute-seule.
Apprendre, et surtout pas cœur, est du domaine du mental.
Seul celui qui fait le vide, qui ne cherche pas à prendre égoïstement peut découvrir et  con-naître (naître avec), grâce à l’Instant ; le « bagage culture » n’est d’aucune utilité et non nécessaire, c’est pourquoi il a pu être écrit : « Heureux les pauvres en Esprit ». D’ailleurs le peuple parle de « science infuse », et les Trouvères du Moyen-Âge ou Fidèles d’Amour ne juraient que par le POINT FOCAL, l’INSTANT : voir le « Trou », hors du binaire terrestre.

 
PAROLE, ÉCRITURE, IMPRIMERIE, INTERNET

Le dernier terme : Internet, renvoie à la MÉMOIRE, donc maintenant quasiment à l’Alpha et Oméga de Chardin et autres « Boson de Higgs » : un Savoir immense, mais qui ne fait pas avancer notre civilisation et l’enfonce même, à cause de la complexité et la quantité des INFORMATIONS, donc beaucoup se « mangent entre elles » : opinions.

Alors, il nous faut RETROUVER LA SIMPLICITÉ décrite plus haut par Coulonval à propos du véritable Ouvrier. Pour le véritable Ouvrier, la non-conformité des accidents aux essences est immédiate : son travail est loupé et il ne passe pas à la paye. « Au contraire, le spéculatif [maçon ou philosophe] peut passer toute sa vie à construire des systèmes philosophiques qui satisfont son appétit de « vérité possédée », passer sa vie d’universitaire à enseigner des conneries sans s’en porter plus mal, au moins financièrement. S’il prend le vent de l’opinion du moment, de la température des pulsions telluriques, de l’instant historique, il fait fortune en imaginant un nouveau philosophisme [un système, une mécanique], qui sera remplacé par un autre, au gré des appétits du « savoir » [et des modes ou logique des époques] », écrit magnifiquement Jean Coulonval.

Maintenant, à l’époque ou seule la PAROLE existait sur cette planète, le stade oral, on boucle avec l’Internet, parce que seule la MÉMOIRE comptait : les artistes de ces temps de l’oralité chantaient et récitaient, de mémoire, des récits et légendes et connaissances pour « cultiver » le peuple qui voulait entendre ces artistes. Donc savoir c’était se souvenir : « Dis, Grand-mère, racontes-nous une histoire ! ». Ainsi lorsqu’un vieillard mourait, on disait qu’il emportait avec lui la mémoire du village, ou de la famille ; même chose quand un ouvrier disparaissait, il emportait avec lui ses secrets de fabrications s’il n’avait pu les transmettre à ses apprentis.

Ensuite arrive l’invention de l’écriture par soucie de CONFORT ou de commodité, c’était pratique pour CONTRÔLER, établir des LOIS et des SYSTÈMES. La mémoire commence à être stockée : sur des papyrus, des peaux et parchemins, des métaux, des tablettes d’argile cuite, des écorces de bois, des carapaces d’animaux, des monuments de pierres, des rochers. Il restera des traces pour les générations futures. La plus belle première écriture ou le plus beau premier Hiéroglyphe étant l’emprunte d’une main humaine imprimée sur la paroi rocheuse d’une grotte.
La modernité prendra la forme des BIBLIOTHÈQUES, ces MÉMOIRES de notre planète. Évidemment, comme ces Bibliothèques étaient rares - et qu’il fallait parcourir de longues routes poussiéreuses encombrées de brigands, soit à cheval pour les plus riches, soit à pieds pour les plus pauvres - obtenir des INFORMATIONS était une aventure périlleuse et très fatigante.

Ensuite arrive l’invention (ou re-découverte) de l’imprimerie en Europe et le problème de « la tête bien pleine et la tête bien faite », ce qui renvoie plus haut au sens du mot Savoir. Avec l’imprimerie et le langage écrit, le Savoir se DIFFUSE créant de ce fait la LIBRE PENSÉE, et par la même la censure, l’Inquisition, la propriété de l’auteur, l’égo et l’individualisme, le consommation, etc. Libre pensée triomphante puisque accessible à tous, du moins à ceux QUI SAVENT LIRE, et écrire.
Donc en apparence, on ne possède plus le Savoir dans le cerveau, mais à l’extérieur, ce qui s’avère vrai, puisque nombre de chercheurs en EMI et dans ce qu’on appelle « Conscience » estiment que la mémoire est PARTOUT. Ce que je crois aussi.

De ce faite, l’Internet N’EST PAS - contrairement à ce que peut dire Michel Serres sur Franc-Info dans sa page sur le Savoir (Chronique ‘Le sens de l’Info’ du dimanche 2/09/2012) - illustré par la légende de sa tête coupée que Saint Denis tenait dans ses mains. Michel Serres ne parle QUE DE SAVOIR, de CULTURE, mais absolument pas de Connaissance. L’Internet est comparée par Michel Serres à la tête de Saint Denis, et nous les internautes à son corps avec l’ordinateur. Il ne s’agit donc que d’intellect, de mental, de culture. Le mot Culture, en plus, ne possédant pas la même signification en Russie par exemple, il signifie un développement avant tout spirituel, dont il ne peut comporter « l’amusement » des Occidentaux avant tout matérialistes.
Avec l’explication du Savoir par Michel Serres, qui voit le Savoir désormais « objectivé », alors que c’est le contraire : il est maintenant totalement « subjectivé » et conventionnel (voir le livre du professeur de science cognitive David R. Olson : L’univers de l’écrit), nous sommes entré dans la civilisation du MENTAL, de l’intellect, de la « Raison » chère au siècle des perruques poudrées et aux francs-maçons. Nous sommes entré en Enfer : devenir « intelligent », donc des mentalistes ou intellectuels à la mode des ergoteurs Grecs anciens ; ce mental véritable killer qui divise et coupe tout en rondelles. Aristote, les philosophistes et Satan ont, en apparence, gagnés ! Michel Serres se plante.

C’est le mental l’ennemi, le Diable, et l’Internet est l’un de ses outils : le w des www est la lettre Vaw de la kabbale, qui a pour valeur 6. Ainsi les www donnent 666 fréquence digne de l’Alpha et Oméga de Chardin, une « conscience virtuelle globale », l’humanité mise en communion façon point Oméga de Chardin, soit le DORG (Demain On Rase Gratis) ou la Sainte Croissance ou le Toujours Plus. Nous le voyons bien avec la mode et la lancée des réseaux sociaux genre Facebook, où en ces temps d’inversions et de faux, les non utilisateurs de ce Facebook sont considérés comme des suspects, voir des psychopathes.

Maharshi : « Demeure libre de pensées » et puis « Cela n’est réalisé que dans un mental tournée vers l’intérieur ». Ainsi, le mental, rendu libre de pensées et immergé dans le Cœur [Instant], est pure Conscience.
(Ramana Maharshi, entretien 589).

- Question (qui se rapporte à la culture) : Les connaissance livresques sont-elles favorables à la Réalisation du Soi ?
- Maharshi : Seulement pour disposer le mental aux choses spirituelles.
- Question : Jusqu’à quel point l’intellect peut-il aider ?
- Maharshi : L’intellect est une aide jusqu’au point où on le fait immerger dans l’ego, et l’ego dans le Soi.
(Ramana Maharshi, entretien 23).
 Alors là oui, l’Internet, si on sait très très très bien le manipuler, peut servir a avancer sur le sentier.


Nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses [avec le langage écrit], c’est-à-dire à une pensée sur la pensée. Notre conception moderne du monde et de nous mêmes est, pourrait-on dire, un sous-produit de l’invention du monde sur le papier (d’après David R. Olson).

« J’avais vingt-quatre guru : ce corps, la Terre, les oiseaux, quelques instruments, des personnes..., tous m’ont enseigné » (D’après Ramana Maharshi). Ainsi est le guru Centrum Centri.


LE SAVOIR EST INUTILE


Seule compte la Libération qui est véritablement notre état naturel. « Car de l’ignorance vient la servitude [la démocratie actuelle basée sur la manipulation], de la Connaissance s’ensuit la Libération » (R. Maharshi, entr. 349).

Le libre arbitre et le destin durent aussi longtemps que le corps. Mais la Sagesse les transcende tous deux. Le Soi est au-delà de la Connaissance et de l’Ignorance. Lorsqu’un événement se produit, c’est la résultante des diverses activités passées, de la volonté divine et autres facteurs. (Entretien 193)

La connaissance de l’ignorance n’est pas de l’ignorance. Toutes les Écritures ont pour seul but d’inciter l’homme à rechercher s’il y a deux consciences. L’expérience de chacun prouve qu’il n’existe qu’une seule Conscience. Cette Conscience peut-elle se diviser en deux ? Y a-t-il une quelconque division ressentie dans le Soi ?
...
Tournez votre attention vers l’intérieur, alors le monde entier sera empli de l’Esprit suprême. (Entretien 199). Cette dernière phrase de Ramana Maharshi est essentielle, et peut porter le nom d’AMOUR.
Il ajoute :
Dieu est le même pour ceux qui disent que le monde est réel et pour ceux qui soutiennent l’inverse. Ce n’est que leur perspective qui diffère. Vous n’avez pas besoin de vous engager dans de telles discussions. Le but est le seul et le même pour tous. Tendez vers lui.

Les pensées sont dues à l’identification du Soi avec le non-Soi [ou soi avec un s minuscule]. Quand le non-Soi disparaît, seul demeure le Soi. (Entretien 245)

La Connaissance implique l’Ignorance de ce qui est au-delà du connu. La Connaissance est toujours limitée. (Entretien 278).


[En haut de page, aquarelle de M. Roudakoff]
 
 

Dernière mise à jour : 02-09-2012 23:38

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