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Monstruosité de l’égalité Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 10-02-2013 00:22

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Monstruosité de l’égalité

Mariage pour tous : Unifier le Réel déchiré par la Création (humaine et de Dieu)


Page dédiée à Maât, la Femme de ménage du Cosmos (plume symbole d’équilibre) et celle qui « instante » tout (libérée de la pesanteur de la dualité ou deux plateaux de la balance). Maât est mon amante, et c’est avec elle que je veux me marier, en vertu du « mariage pour tous ». Mais en vertu de ce « mariage pour tous », je veux aussi rester marié avec Ptah.
 
 
 
 
 
Le christianisme tel que nous le connaissons n’a pas encore montré sous son vrai jour la révolution provoquée par la destruction du destin individuel, astrologique, pour restaurer la liberté humaine et rendre l’humain solidaire d’une destinée collective, adamique selon le modèle de culture judaïque de l’Ancien Testament, et cela au détriment de la DESTINÉE MAGIQUE ET COSMIQUE (Tout ce qui est en Haut est comme tout ce qui est en bas, et l’inverse : le corps humain est un miroir du Cosmos, du Tout). Avec le christianisme que nous connaissons et son Église de Rome nous pénétrions dans le mondialisme comme le voulurent les socialistes judéo-maçonniques ; toutes ces opinions chassèrent le paganisme ou Anciennes religions. Il n’est pas possible que le Christ ait voulu cela.

« Chaque force magique, dont le centre est situé dans une région sidérale dirigée par une planète ou gouvernée par un Dieu, est diffusée à tous les niveaux de la réalité, de proche en proche ou par des correspondances ». (Mircea Eliade, Cosmologie et Alchimie babylonienne)

L’être humain peut remercier et rendre hommage aux MÉTAUX, car c’est grâce à eux qu’il est né, pour le meilleur et pour le pire : faire et fer pour les armes, or pour la finance ! Métallurgie et voie de l’Agriculture modifièrent l’image que l’humain se fait du Cosmos.
Le Soi ou Instant c’est le Cosmos, le Sacré, l’Univers, l’humain, Dieux ; en un mot le RÉEL, ou la MONTAGNE pour certains peuples (le chemin vers la Montagne, « l’ascension », les marches du trône ou de la ziggourat)

Le Soi l’Instant : rédemption de l’humain par la Passion du Christ, grâce au RETOUR AU CENTRE (Centrum Centri ou Soi ou Instant). Jésus, en souffrant au sommet de la Montagne Cosmique, là où fut créé Adam, au centre du monde spatio-temporel, rachète par Son Sang tous les péchés du genre humain et fait son Salut, sa Rédemption. L’agonie du Christ correspond à PAN, la PANIQUE ou DOULEUR ABSOLUE parce que le corps absorbe, dans l’Instant, toute la Conscience sous forme des sept couleurs formant le Blanc de l’Instant. La Douleur comme la Couleur n’appartient pas à la matière elle n’est que le résultat du traitement que subit la LUMIÈRE. Le Christ est donc un parfait symbole de l’Instant ou Soi (c’est pareil) ; la Croix symbolisant le Point Focal ou Stargate... Et Jérusalem est apparenté à la Stargate ou Porte du Ciel. La Mecque est aussi une Stargate. Stargate ou SPIRALE (voir ci-dessous la spirale dans l’oreille interne humaine) : Jésus fut conçu par l’oreille : le Centrum Centri et le SON, le VERBE ; la spirale avec le SERPENT n’est pas loin puisqu’il est le gardien des trésors (comme le Dragon). Un serpent est fait pour se lover autour d’un trône.
 
 
 
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J’en viens maintenant à l’horreur de l’égalitarisme socialiste judéo-maçonnique, on pourrait dire en vertu de leur norme équerre-compas et intouchabilité de l’alphabet divin hébreu : judéo-mécanique !

Comme nous ne sommes que des voyageurs, des visiteurs sur cette planète Terre, il faut laisser l’endroit aussi propre qu’on l’a trouvé à son arrivée (la naissance). La vie est une ÉCHANGE, un MOUVEMENT, et donc aussi un SERVICE une TRANSMISSION comme on transmet la vie par la procréation, ou par autre moyen non physique. Dans ce Mouvement il entre bien-sûr la COMPASSION (don de soi) ou éveil à autrui et à ses problèmes. Compassion est un mot du christianisme : la Passion ou souffrance du Christ.
Or l’être humain ayant chuté dans l’ego ne recherche que le CONFORT : privilèges (sans risques ni charges). Il refuse bien souvent de s’engager pour conserver son confort : il veut être d’autant plus en sécurité qu’il veut monter haut : le fameux progrès, la fameuse évolution, le teilhardisme. Ainsi naissent les inégalités créées par cet état d’esprit anarchique par essence. Un autre genre de teilhardisme ou darwinisme : la progression vers la retraite, l’âge où l’on dont aller à la pêche et arroser ses salades si on habite en campagne, ou faire des croisières Costa si on est riche retraité, tout cela en attendant la mort.


LOI DES CROISEMENTS.
L’inférieur est un looser qui REÇOIT en winner.
Le supérieur est un winner qui DONNE en looser.

Le résultat ou identité reste non dans la situation, mais dans l’aspiration, la tendance.
C’est une identité de la Loi de Croisement en un Point Focal, et surtout pas cette monstruosité identité de nature à laquelle tend nécessairement l’égalitarisme socialiste, et qui ne peut se réaliser qu’au prix de la ruine de la Nature, de sa Nature. En religion de la laïcité, c’est toujours par la confusion et la mort que l’on poursuit le nom de l’Unité.


Dans une société saine, le sort du roi, des puissants, est lié à son peuple qu’ils gouvernent ou des biens qu’ils possèdent ; le bonheur et la sécurité de ses hommes dépendent en grande partie de l’accomplissement de leur devoir social. Et à la moindre erreur ils risquent leur vie.
Le riche, celui qui est dans le confort et détenteur du fric anonyme, n’est par attaché à une fonction précise dans la collectivité, et quelque soit ses fautes ou sa démission, il jouira partout des mêmes privilèges et sécurités dans l’état actuel de la démocratie. Dans ce monde « moderne » il y a maintenant des caricatures de « rois en exil ».

La plus grande inégalité de notre époque est avant tout l’inégalité financière. « Une société s’avère malsaine dans la mesure où elle tend à fonder sa hiérarchie sur la différence morte de fortune, au détriment de la différence vivante des fonctions », écrit Gustave Thibon dans Diagnostics. Le capitalisme fait la partie de cette société malsaine, mais aussi la société étatique ou socialiste : un fonctionnaire (de l’école ENA ou polytechnique) très bien payé et sans vraies responsabilités (il ne met jamais les mains à la pâte, seuls ses pieds touchent la moquette) jouit de privilèges tout autant artificiels qu’un propriétaire de capitaux anonymes.

Le premier réflexe de l’égalitarisme est ce cri : « Pourquoi pas moi ? », et prendre la place du concurrent.
L’égalitarisme c’est le CONFORT, l’HÉDONISME ou PLAISIR (un Plaît-sire sans le seigneur !). Plaisir ne va pas sans douleur et fait bien sur partie du mental. L’être humain veut la liberté et le bonheur et la paix depuis des millénaires, bref, le CONFORT, au lieu de nettoyer pour retrouver le Soi et la Félicité où il a cela naturellement.
La civilisation décadente ne connaît d’autre perfection, d’autre progrès ou confort que dans la sécurité et la jouissance (société de consommation et « pouvoir d’achat »). Ainsi, pour peu qu’un humain soit pauvre il voudra spontanément être égalitariste : le bonheur matériel et le refus de la compassion ou de servir ; pour lui seule existe les privilèges sans la mission ; des privilèges qui permettent la démission ; le dernier des hommes peut légitimement ambitionner les places les plus hautes. En face de l’argent tout le monde se sent digne d’être l’élu de cette divinité anonyme qu’est l’argent ; à la limite tout le monde se sent capable de jouir et de ne rien faire puisque le confort est en évolution grâce à la folie technologie. Pas de hasard si les époques comme la notre où la primauté sociale est donné au Saint Fric sont aussi celles où sévit la pire monstruosité égalitariste : voir l’institution du « mariage gay » de ce début 2013.

« L’égalitarisme voulu par les Juifs bolcheviks en 1917 en Russie, fondé en droit sur l’égalité la plus rigide, a donné naissance en fait aux inégalités les plus dramatiques et révoltantes que l’histoire humaine ait jamais connues » écrit Thibon.
La seule vraie égalité est parfaitement symbolisée par un arbre, et le parti politique UMP qui le dessina sur son logo ne s’y ait pas trompé, évidemment dans les faits il en est tout autrement ! Les feuilles d’un arbre sont uniques et à la fois participent de l’ensemble en nourrissant l’arbre. Il y a COMMUNION : la communion ne va pas sans DIFFÉRENCE : les grains de sable dans le désert sont tous identiques et étrangers les uns aux autres ; c’est comme les dominos qui basculent les uns sur les autres formant un circuit fluidique, mais dans les deux sens, chose qu’on ne sait plus faire...

Ainsi une société est en bonne santé quand elle favorise une salutaire interdépendance entre les membres de la hiérarchie sociale. Au Moyen-Âge le système des corporations servaient un tel but, et si elles ont succombé, cela est dû à la carence des personnes.
L’après 1789 a amené tout au long du 19è siècle les mythes sociaux : égalité, capitalisme, suffrage universel, fonctionnarisation des citoyens, paysans devenant des ouvriers suite à l’industrialisation de la société, etc., pour donner une civilisation de mort désintégrant les humains.

« Les hommes qui se détournent de l’amour commun sont voués à la haine réciproque ».(Gustave Thibon). Il ne peut pas exister de civilisation saine sans fond spirituel, et la laïcité est une fausse religion ou religion à l’envers déguisée, un égalitarisme athée et vérolé n’ayant pas d’autre ressource que de rogner jusqu’au néant les différences humaines. Comme écrit Thibon : « La France ne retrouvera sa mission qu’en retrouvant son Dieu. Ignorante de ce Dieu, la révolution de 1789 fit dévier vers le néant la grande idée chrétienne d’égalité [voir encadré]. Le monde attend maintenant une révolution française chrétienne ». Hélas depuis Vatican 2, et même depuis près de 2000 ans c’est mal parti !
« L’égalitarisme chrétien est sain parce qu’il est fondé sur le dépassement et non sur l’extinction de ces différences : il les prolonge jusqu’à leur origine et leur fin communes, qui est l’Amour éternel. Et c’est ainsi que s’accomplit, dans l’unité de cet Amour, la synthèse de l’égalité et de l’inégalité », écrit G. Thibon.

Il n’y a pas de « souveraineté du peuple », il n’y en a jamais ; autrefois les révoltes se passaient à l’intérieur de l’élite, et le peuple ou l’armée ne jouait qu’un rôle instrumental. Depuis Louis IX (1226-1270) le peuple commence à s’émanciper, mais uniquement à cause de l’opinion des meneurs divers et du développement de la technologie (imprimerie, commerce, etc.). L’homme de la foule est manipulable par principe : un démagogue persuade la foule de se révolter pour son salut. Le démagogue donne l’illusion de mener le jeu révolutionnaire, alors qu’il n’est qu’instrument servile entre les mains de ce qui dirige le monde : l’argent.
Gustave Thibon écrit justement qu’une révolution est sens de passage ou achèvement d’un cycle pour le retour à un état normal. Donc la révolution est comme une MALADIE, et une fois la fièvre tombée parce que l’organisme a demandé aux microbes d’aller se faire voir ailleurs, il retrouve sa santé d’origine. « L’expression ‘bienfaits d’une révolution’ implique à la fois la mort de cette révolution et la survie (au moins dans ce qu’il a de conforme aux exigences essentielles de la nature humaine) de l’état social que cette révolution a voulu tuer », écrit Thibon. Et il annonce et dénonce le messianisme ou évolutionnisme moderne prenant racine dans cet esprit révolutionnaire post 1789. « L’idolâtrie révolutionnaire [et sa trinité maçonnique liberté-égalité-fraternité] consiste à vouloir éterniser, comme conforme au bien suprême de l’homme, un régime de purgation et de désintégration [Ordo ab chao, l’ordre né du désordre ; l'ordre issu du chaos], un état de crise qui ne peut se justifier que par un prompt retour de l’organisme social à son mode naturel de nutrition et d’échanges.
La preuve est faite par les plus ruineuses expériences que les mythes qui président à la marche des révolutions (lutte et suppression des classes, dictature du prolétariat, etc.) ne possèdent aucune force organisatrice, aucune vertu positive. Si ces utopies, dévorantes par elles-mêmes, portent parfois accidentellement de bons fruits, c’est en luttant et en  mourant au service de leurs contraires, au service des vérités qu’elle nient : une inégalité mieux comprise entre les hommes, le gouvernement d’une élite régénérée, etc. - Ainsi, la Révolution française, voir la Révolution russe, pourront être appelées fécondes le jour où toutes les toxines qu’elle ont introduites dans l’économie sociale auront été éliminées et où l’esprit élargi et purifié de « l’ancien régime » aura succédé aux séquelles épuisantes de ces fièvres ».

Le révolutionnaire authentique ressemble à un médecin voulant assurer la santé de ses clients à coup de purges, pour les faire chier ! Et on retrouve le même système dans la diarrhée législative républicaine chiant à tout va des lois restreignant toujours plus les libertés. « Toute liberté commence par une entrave. Oui commence à non ».
« L’idéal de la ‘révolution permanente’ prêché par Lénine et les premiers bolcheviks est parfaitement conforme à cette folie : suprême extrait de l’illusion démocratique, il implique la poursuite contradictoire d’un ordre qui, loin de succéder au désordre, en serait la consolidation et l’épanouissement. Renié par Staline et encensé par Gide, le mythe russe de la révolution permanente est le digne prolongement du mythe français des « immortels principes » [déclaration des droits de l’homme par exemple]. L’un et l’autre reposent sur la confusion de la fièvre et de la santé [ou plutôt ils sont dans la droite ligne de l’évolutionnisme et du darwinisme], et demandent à une maladie, camouflée en essence, de fournit les normes immuables, le fondement naturel de la vie de la Cité », écrit Gustave Thibon.

« Tant que la phobie de la bactérie, du virus, de « l’autre » n’est pas dépassée, on est dans des temps guerriers. Il faut passer à l’étape suivante, celle du dialogue avec le vivant, celle où le patient est véritablement sujet ». (Entretien avec Joël Sternheimer)

Charles Péguy
parlait de « révolutions plus mortes que des trônes ». Les révolutions finissent mal et cèdent la place en mourant à un régime plus impur encore que le régime qu’elles ont tué ! La révolution étant un passage, il s’agit de s’en débarrasser une fois la guérison assuré. Or les sociétés actuelles guérissent mal des révolutions, après la fièvre anarchique et le retour à une santé apparente, elles demeurent infectées du virus révolutionnaire, et entre ainsi dans un état chronique. Il en est ainsi de 1789. la crise passée, la monarchie devait se réveiller plus forte et rajeuni que jamais auparavant. Après 324 ans, les métastases de 1789 continuent à ronger le monde occidental : la crise, grosse d’une résurrection, n’a enfanté que plus de chaos, savamment entretenu par ces réseaux francs-maçonniques gangrenés par le pouvoir.

« Les hommes capables de détruire avec pureté sont rares comme le diamant », écrit justement Thibon. Il ajoute : « L’éternel levain des révolutions, c’est la soif, chez l’opprimé, de partager la corruption de l’oppresseur, de goûter à ce fruit véreux que son envie et son ignorance nimbent de délices. La qualité des mobiles révolutionnaires se reconnaît d’ailleurs aux résultats des révolutions (a fructibus eorum... par leurs fruits) : celles-ci ne réussissent qu’à propager dans l’ensemble du corps social, qu’à généraliser une corruption primitivement limitée en haut par les solides cloisons de la hiérarchie et de la discipline. Amour, justice, vertu, - ces grandes choses n’existent pas ici dans leur densité, leur profondeur et leur réalisme ; elles servent surtout de pavillon et de masque. Dans une révolution, ce n’est pas la vertu qui se venge, c’est le vice qui essaime. Le résultat le plus clair de ces « colères sacrées des peuples », c’est la multiplication des convives au festin de la corruption », écrit Gustave Thibon. Et ce n’est pas pour rien que de nos jours troubles surgissent des commerces pour le survivalisme.

Thibon précise ce qui nous pend au nez actuellement : les révolutions sont toujours précédées et conditionnées par une carence, une démission marquées des élites dirigeantes (déguisées par des moyens totalitaires et policiers, et de contrôles). Le mal sociétal part toujours d’en haut et contamine le peuple. L’élite n’est plus à la hauteur. Mais dans tous peuples il existe une graine de mentalité révolutionnaire latente, comme il existe une graine d’opposition naturelle des masses à l’autorité. Thibon a raison d’écrire qu’à cela il faut ajouter la malice humaine, ainsi la corruption d’en haut n’est pas totalement responsable (il ne suffit pas d’être en bas pour être pur, surtout que les impuretés... ça retombent au fond). Toutefois il y a tout de même une plus grande et lourde responsabilité des élites. Mais si l’élite est authentique et saine, le magnétisme qu’elle exerce sur le peuple corrige et surmonte dans l’ensemble les tendances anarchiques du peuple, et l’équilibre social demeure.

Le tort du révolutionnaire est qu’il veut tout détruire, ce fut le cas de Weishaupt ! Comme écrit Thibon, seul Dieu peut repartir du néant. Et il ne le fait pas ! Thibon ajoute : « Un Dieu tout-puissant, créateur d’un monde si impur, n’a jamais détruit ni créé ce monde ! Il dit la même chose que Ramana Maharshi à l’entretien 264 : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». Je peux ajouter cette clé : « Le monde a été créé en mesure, nombre et poids et c’est vrai pour l’éternité », c’est-à-dire que les essences sont les mêmes qu’il y a 50.000 ans ou indéfiniment plus « loin ».


La destruction révolutionnaire, en croyant nier le passé, nie en réalité la misère, les besoins éternels de l’homme. Et, par là, sa guerre contre le passé, au lieu de nourrir l’avenir, l’empoisonne. Ce qui blesse l’essence humaine ne peut pas servir le progrès humain. (Gustave Thibon).
Ces destructions aveugles et stériles dans leur vanité du mal sont capable de créer dans un esprit sain des réflexes de conservateurs : les impuissants et les satisfaits. Comme écrit dans l’encadrement plus haut, une seule révolution dure toujours, car elle est parti d’en bas (sans texte ‘descendu du Ciel’) : le christianisme ou variante du Soi sous le thème de l’Être suprême : Dieu ou le Point Focal a mis ses « points sur les i » partout : le Centre est partout et la Circonférence nulle part. Le christianisme construisait la « mise au Ciel » par rapport à la « mise à la Terre » qui pourrait être les Anciennes religions. LES DEUX FORMENT UN TOUT, c’est pourquoi il y a Dieu avec les Dieux.


Avec le scénario des Juifs et du rêve de retour de leur Messie, on irait contre l’opinion de la démocratie : demander un Guide, alors qu’en démocratie le « peuple est souverain » et devrait se guider lui-même !
Le scientisme ou folie technologique actuelle est dans la continuité de 1789 : de type révolutionnaire ou PROGRÈS, soit infecter les profondeurs de l’organisme social sous prétexte de guérir une plaie cutanée comme écrit Thibon. On supprime le mal en surface mais en réalité on l’enfonce, on le cache, c’est tellement confortable et dans le courant de la médecine actuelle ! ON VA À L’IMMÉDIAT et au GÉNÉRAL.

Extraordinaire ! Depuis 1789, nous sommes égaux : plus de traditions pour emprisonner la raison, plus de cadres au nom du libéralisme. La personne est le souverain et le pivot de tout. On épouse la personne de son choix, même en France un homme peut en épouser un autre en 2013 alors que seulement il y a quelques décennies l’homosexualité était considéré comme une maladie ! Donc question de mode... Ensuite un régime politique ou un partie s’incarne dans une personne et meurt avec elle. Autrefois on tolérait le roi par respect et habitude de la monarchie. La république, chose publique comme ses cadres sont choses abstraites et mortes. Ils le sont devenus à mesure que montait l’humanisme ou culte de la personne à partir de la Renaissance. La personne dérivait en involution vers la religion franc-maçonnique de la laïcité. La personne ou personnalisme donnera un certain culte du Pape, d’un prince, d’un dictateur comme Staline ou Hitler ; on a plus d’yeux que pour l’individu telle une star d’Hollywood.
Bref, pour résumer : le Moyen-Âge, les gens du passé savaient distinguer les institutions des personnes : on pouvait mépriser un roi ou un pape (ce que le Moyen-Âge ne se priva pas) sans mettre en question le moins du monde le principe de la monarchie ou de la papauté. On savait qu’une institution saine, « venant de Dieu », restait féconde, même à travers l’humain le plus imparfait. Les chefs politique et religieux étaient alors comme des traits d’union entre Dieu et les humains. On attachait plus d’importance à ce qu’ils transmettaient qu’à ce qu’ils étaient. De nos jours d’après 1789, les institutions ne se justifient aux yeux des foules qu’à travers l’aura de quelques individus, les meneurs, d’ailleurs manipulés dans l’ombre par d’autres institutions cachées comme la maçonnerie et surtout la finance internationale. Nous entrions dans le règne de la libre pensée et donc aux hasards individuels liés à l’opinion. « Pitoyable anthropocentrisme qui confond le canal avec la source et qui tend à faire de la personne humaine le support absolu de ce qui, en réalité, ne fait que passer par l’homme et repose sur Dieu seul... », écrit si justement Gustave Thibon.


[En haut de page : création d’Adam, par Michel Ange, bien représentatif du courant humaniste naissant à la Renaissance : on montre tout, la ‘raison’ ou rationnel n’est plus loin. La technologie est en progression photographique grâce notamment à la maîtrise de Michel Ange]
 
 

Dernière mise à jour : 10-02-2013 01:13

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