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Mœurs et Morale et 1789 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 11-02-2013 20:05

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Mœurs et Morale et 1789
 
 
 
MŒURS : de 1361, mors, murs, du latin mores. 1. Habitudes (d’une société, d’un individu) relatives à la pratique du bien et du mal.
2. Habitudes de vie, coutumes d’un peuple, d’une société. (Dict. Le Robert). Ce dictionnaire mélange un peu Mœurs et Morale.

Par exemple, si on compare le Moyen-Âge avec notre époque actuelle, on arrive à la conclusion : « Du point de vue des mœurs, l’humanité est en pleine décadence ; du point de vue de la moralité (du moins en tant que disposition émotive et qu’idéal universel), elle est certainement en progrès. Nos ancêtres avaient moins de morale que nous, ils avaient plus de mœurs ; nous avons plus de morale et moins de mœurs », écrit Gustave Thibon dans Diagnostics. Il ajoute que les paysans d’il y a 150 ans étaient dans l’ensemble plus durs, plus retors, plus mesquins et plus procéduriers que les paysans d’aujourd’hui. « Ils étaient moins ouverts à la morale et à l’amour qui en est la base ». Bref, maintenant les disputes, les procès sont plus rares au village.
« Mais ces vieux paysans possédaient, malgré l’étroitesse presque « immorale » de leur âme, un profond capital de traditions religieuses et familiales et de sagesse instinctives : leurs enfants ont dilapidé ce capital. Ils faisaient corps, personnellement et héréditairement, avec la terre qu’ils cultivaient et jouaient ainsi un rôle organique dans la cité », évidemment leurs enfants s’en vont dans le confort de la ville pour échapper à « la main à la pâte » et travailler confortablement dans des bureaux !
 
Gustave Thibon souligne ensuite un constat terrible, le divorce entre la sensibilité morale et les mœurs profondes : en France les hommes sont devenus doux [voir le « mariage gay »], plus humains depuis le passage par l’humanisme de la Renaissance, et si tendres avec la permissivité donnée à leurs enfants [enfants-roi], et si incapable de les voir souffrir qu’on compte en 1937 date du livre de Gustave Thibon, environ 500.000 avortements par année, donc 500.000 assassinats. Ainsi d’un côté on gâte les enfants et de l’autre on les tue : « même main qui massacre les innocents et qui les pourrit de caresses ». (En 1937 existait encore les bagnes pour enfants baptisés « Colonie horticole »).
Ainsi on fait des sacrifices humains à ces petits Dieux ! écrit Thibon. Il écrit même qu’il connut une personne qui avait tué ses quatre enfants dans son sein (par faiblesse, par manque d’instincts solides et d’encadrement social) et qui trouvait monstrueux que l’on pût frapper un enfant pour le « corriger ».
Sensibilité affective, mœurs profondes = distance entre enfant assassiné et enfant-roi ou gâté.

Les humains d’autrefois formaient une grande famille, soudée, instinctive, qui leur faisaient servir naturellement le bien de l’espèce et celui du groupe. « Les mœurs saines, c’est de rendre faciles et naturelle des choses très difficiles pour la moralité pure de l’individu isolé », écrit Thibon.
La décadence des mœurs depuis 1789, c’est d’avoir éclaté, isolé, divisé en individualisme égoïste. Cela a aboutit au culte exclusif de l’intérêt, de l’amour sensible ou sentimentalisme et de l’immédiateté, technologie démentielle oblige. L’humain pénétra ainsi dans le CONFORT. Tout est devenu d’une effroyable complexité et les humains en sont victimes : sensibilisation extrême, besoin de sécurité et de protections à tous les étages ; avec cette république ils ont besoin de leurs semblables dans la mesure où depuis 1789 ils ont été effectivement séparés. « Nos ancêtres étaient mieux outillés que nous par la Nature pour une certaine profondeur et une certaine ténacité dans le mal spécifiquement moral », écrit Thibon.

Gustave Thibon appelle MŒURS (dans le sens de la régression), la MORALE vécue plutôt que représentée, la Morale fondue dans la nécessité physique : dans l’ordre du sentiment et de l’action ; une Morale visant à assurer la continuité familiale et sociale ; qui peut laisser place dans la structure de l’individualisme à beaucoup d’immoralités (par exemple les « péchés » chez des gens sains).
Thibon appelle MORALE (dans le sens du progrès), une Morale représentée et sentie plutôt que vécue et réalisée ; une Morale source d’émotion et d’idéal plutôt que d’action.
Thibon donne l’exemple du désastre Jean-Jacques Rousseau qui mélange un moralisme exaspérée avec des mœurs pourries. « À la naissance de chacun de ses enfants, il repasse dans sa pensée et dans son cœur « les lois de la Nature, de la justice et de la raison, et celles de cette religion pure, sainte, éternelle comme son auteur », etc., et cette débauche de haute morale [que veulent posséder les francs-maçons] aboutit à l’abandon de tous ses enfants ! Un homme normal ne pense à rien de tout cela, et il élève les siens... [plein pot dans le drame du mental et de l’opinion] ».

Thibon ajoute : la haute moralité fait les saints ; liée à des mœurs croulantes, elle produit des utopistes et des révolutionnaires. Rousseau et Robespierre furent des êtres toujours frémissants d’émotion morale : la prédication de la vertu était en eux comme une espèce de cri d’agonie, de chant du cygne des mœurs !
« La décadence a souvent faim de vertu (on le sent dans notre époque mourante), mais depuis l’humanisme de la Renaissance l’humain ne sait plus chercher sa source, il va la chercher à l’extérieur. Des hommes comme Rousseau ont un idéal, mais cet idéal reste matérialiste : il est dans son mental ou opinion. Ces gens ne s’approchent même pas du Soi, ils ne trouvent pas leur nature profonde, leur Source ou Soi. Ces gens là portent à l’extérieur seulement leur faim, donc leurs opinions, et demandent aux autres d’incarner leurs opinions ; ce sont des dictateurs en puissance qui manipulent la société en lui demandant d’incarner leur impuissance ; ils ont besoin de voir sans cesse autour d’eux ce qu’ils sont incapable de vivre en eux. Et quand le monde faillit à cette manipulation, que de cris d’indignation, de dérangements hystériques contre le « mal ». Ceux qui réalisent le Soi sont les SILENCIEUX rayonnant naturellement.

Des hommes comme Rousseau et Robespierre sont des impatients qui ne sont pas très sûrs du triomphe de leurs opinions. Ils sont encore plus esclaves que le peuple. Ils ont besoin d’espérer, de voir leur idéal d’opinion réussir dans le monde avec d’autant plus de zèle fiévreux que leur vide intérieur est le plus profond. Jean-Jacques Rousseau demande aux autres l’impossible dans la mesure où lui-même n’a jamais mis la main à la pâte, c’est pourquoi j’appelle ces gens « des perruques poudrées » et les utopies morales et sociales les plus dévorantes et malsaines sont nées de tels décadentes perruques poudrées qui unissent des opinions soi-disant « universelles » à des mœurs les plus cachées (notamment dans la franc-maçonnerie).
Depuis 1789, l’unité brisée essaye de rétablir la confusion, notamment la division Gauche-Droite. Une nouvelle morale s’est créée, Thibon cite d’ailleurs Icare après sa chute, goûtant à un repos dans la fange promis à tous ceux que l’impossible a tentés : plus on monte haut et plus la chute sera terrible (en cas d'erreur).

Nous sommes arrivé à la Morale binaire : purisme + laxisme, ce que l’on vit parfaitement de nos jours (voir le « mariage pour tous »).
« Un Rousseau, un Gide censurent, avec des raffinements surhumains de pureté, certains maux presque inhérents à la condition humaine et, en même temps, ils accueillent et glorifient les pires désordres. Ils visent simultanément plus haut que l’homme et plus bas que l’animal : leur morale est faite de vaine révolte contre la nécessité et de plate abdication devant le désordre ; elle est spécifiée par l’attrait combiné de l’impossible et de la boue ».

« L’homme, pour vivre en homme, a besoin d’harmonie entre la morale et les mœurs. Les mœurs sont faites pour être couronnées par la morale, la morale est faite pour s’incarner dans les mœurs. Le péché moral, d’abord librement choisi, s’infiltre tôt ou tard dans les mœurs, et il les pourrit », écrit Gustave Thibon. Ce qui amène à la catastrophe de l’époque de la Renaissance, déjà longuement décrite sur le site.

La Renaissance amena la lente dégradation du mal moral en mal physique. Le mental commença à prendre de l’importance, donc le matérialisme, notamment avec les opérations physico-chimiques et les événements cosmiques deviennent autonomes, se coupent de la Nature et de ses lois de vie universelle, mais en donnant naissance à un système de lois mécaniques appelé OPINION ou libre pense. Par exemple dans la littérature alchimique apparait une forme de Novlangue : les « noces » deviennent « combinaison » ; l’amour devient « combustion » ; la mort devient « neutralisation, incinération », etc. L’Alchimie dévirait lentement vers une caricature de la vulgaire chimie en une dégradation du sens originel de la véritable Alchimie.
La Renaissance réussit à instaurer pour longtemps une conception minérale, MÉCANIQUE du Cosmos. Le si triste 19è siècle s’industrialisant a tenté d’appliquer aux phénomènes biologiques et psychologiques cet aspect mécaniste du Cosmos.

La CHUTE D’ADAM de l'Ancien Testament des Juifs, le choix de la voie de l’Agriculture par les Chasseurs-Cueilleurs, la prise de conscience du MÉTAL et par là même l’invention de métallurgie et de sa suite naturelle : la monnaie, en corrélation avec la naissance d’un embryon d’alphabet, tout cela marque le départ d’une forme de CAPITALSOCIALISME et de GÉNÉRALITÉ, donc de notion de VITESSE (par rapport à l’ancien TROC, l’argent circule facilement un certain confort s’installe, etc.).

Tout cela façonne un NOUVEAU COSMOS
. Par exemple avec le choix de la voie de l’Agriculture, sous l’identification de la Terre à la Femme, à la pluie à la fécondité, à la naissance et à la mort. Il s’agit d’expériences rendues possibles par la découverte du phénomène agricole et par un long vécu avec le rythme des saisons. Tout cela modifia totalement la structure mentale de l’humanité. L’agriculteur et obligatoirement sédentaire connu des réalités inaccessibles au nomade. Il découvrit des lois et comprit des symboles auxquels son mental était totalement opaque avant qu’il ne vécût son expérience d’agriculteur. Un autre Cosmos fut révélé par la découverte de la métallurgie. Véritablement les Métaux donnèrent naissance à l’homme, en un embranchement particulier, ils lui firent gravirent un échelon.
Cette « évolution » s’accompagna de « l’involution » nommée RENAISSANCE. Cette Renaissance conduisit à des « découvertes » et à une conception stérile du Cosmos et de la vie, qui concentrèrent l’attention de l’humain sur les lois de la matière morte, ce qui rendit incompréhensible le symbolisme des cultures traditionnelles, notamment de l’Alchimie, et cette stérilité faussa totalement les principes métaphysiques.

Une telle conception stérile du Cosmos :
- avec tous ses dérivés mécanicistes et positivistes
- fut instaurée dans la conscience européenne par la Renaissance.
Dès l’instant où une primauté absolue fut accordée dans la connaissance occidentale aux lois de la matière morte, de nombreuses expériences devinrent inaccessibles et tout un système de symboles se fit opaque. (Réf. Mircea Eliade, Cosmologie et Alchimie babyloniennes).



Mœurs et Morale entrant dans le corps ou mental, il est normal que la LOGIQUE en fasse la partie ! On ne peut pas comparer des mœurs d’il y a 10.000 ans avec notre logique actuelle !
Ainsi : Au début de la métallurgie la mise en route des fours était sacré : rapport à l’EMBRYON (le minerai introduit dans le four), car le fœtus avait une influence magique néfaste. Alors il fallait un rituel de purification devant le four, pour créer un milieu bénéfique propice à la réussite de l’opération de cuisson (réf. Mircea Eliade).
Donc il y a logique et logique (la notre). Ainsi, les gestes de l’humain appartenant à une civilisation très lointaine sont beaucoup plus canoniques et plus consistants que ceux de l’humain « moderne ». Dans le cadre d’une conception magique OÙ TOUT EST LIÉ (mise à la Masse et mise au Ciel), il n’y a pas d’actes dénués de sens, il n’y a pas de gestes contrevenant à l’Essence.

S’il y a bien des mœurs bizarres, c’est l’actuel « suffrage universel », (ce qualificatif ‘universel’ ne peut être attribué qu’au domaine spirituel, et utilisé actuellement à toutes les sauces il reflète bien l’involution opéré par la Renaissance).
Quel progrès ! Quelle modernité ! Grâce à la franc-maçonnerie le peuple découvre le « bulletin de vote » à défaut de découvrir des billets de banques. Les francs-maçons ont persuadés en douce la poursuite des vicissitudes de l’histoire des relations humaines. Depuis 1789 on divise, on divise, créant ainsi une faiblesse certaine dans la valeur des décisions. C’est là où on aperçoit toute l’imperfection des organes, cachés ou en lumière, qui dirigent notre vie publique où le vote est la règle. Ainsi on entretient la division en une forme de violence par le mécontentement permanent de ceux dont l’opinion a été écarté.
Nous vivons le bordel actuel et l’aspect stérile et destructeur de notre vie publique. Aussi le remède ne peut être que des décisions prises, par le peuple, sans résultat d’un vote ! On doit examiner les FAITS et non les opinions. On retrouve alors toujours la même base d’un fonctionnement rationnel. L’opinion et le bulletin de vote c’est la tyrannie.

Les opinions qui sont en train de couler le monde : voir le discours de la marionnette molle François Hollande au Palais de l’Élysée le mercredi 6 février 2013, lors de la Conférence des Organisations juives américaines. La France est vraiment occupée par la socialo judéo-maçonnerie !


[En haut de page : patche « Military Morale ». Tout se vend chez l’Oncle Sam]
 
 

Dernière mise à jour : 11-02-2013 21:33

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