Je ne le répéterais jamais assez : Nous sommes passé de l’ÂGE DU FER à l’âge de FAIRE. Ce passage c’est fait il y a environ 10.000 ans par le choix des Chasseurs-Cueilleurs de la voie de l’Agriculture, alors qu’ils avaient encore la possibilité de choisir la voie salvatrice de l’Horticulture. Dans la voie de l’Horticulture les métaux, et donc le Fer avaient une action spirituelle : ils venaient du Ciel (météorites) ; ensuite avec la découverte du Feu l’humain découvrit la métallurgie et les mines. Par la suite, et avec la voie de l’Agriculture se développa les outils, les armes, etc., et ce fut la destruction des Métaux. Mais ceux-ci sont en route de se venger actuellement pour non respect de leur vie : voyez le « béton armé », et surtout les armes abominables.

 

L’Enfer commence au Moyen-Orient parce que c’est là que prend naissance ce choix de la voie de l’Agriculture, et voyez ce qu’il s’y passe depuis le début du 19è siècle, à commencer par l’expédition en Égypte de Napoléon 1er.
L’âge de FAIRE c’est l’âge de la TECHNOLOGIE, tout simplement, et l’ordinateur actuel porte en lui-même non seulement sa propre destruction, mais aussi celle des humains : TOUT EST EN ROUTE DE S’INVERSER par le Diable informatique, imitation de l’être humain déjà plein de défaut, mais surtout par la PUCE informatique imitation de la Glande Pinéale.

L’information informe et informatique est aussi le « Dieu qui bouffe tout », comme celui des Juifs et des autres religions abrahamique. L’informatique a envahi nos vie, elle bouffe tout, tout devient en RÉSEAUX, nous devenons ENCHAÎNÉS littéralement (voyez l’addiction aux téléphones portables), et à la moindre panne de courant ou événement électromagnétique d’importance, cette Tour de Babel s’écroule de fond en comble. L'être humain ne sait compter que jusqu'à deux, la Pyrite de Fer jusqu'à trois (Triangle équilatérale), et par la suite l'humain invente la Trinité. Maintenant TOUT EST DEVENU FAUX, VIRTUEL, le confort suprême consiste à utiliser l’Oracle Google pour savoir l’avenir dans son « moteur de recherche », voilà la triste condition de l’aboutissement de la voie de l’Agriculture commencée au Moyen-Orient. Bientôt le puçage humain, bientôt l’imprimante 3D, avec ses organes humains pouvant être élevés, mais aussi assemblés à partir des cellules, comme un puzzle en trois dimensions. Cette opération est réalisée à l’aide d’une bio-imprimante. Le transhumanisme montre ses dents d’acier : d’organes artificiels en totalité, bientôt le rêve alchimique de l’Homonculus deviendra, peut-être, réalité ; restera à lui donner une âme, chose la plus difficile, et essentielle !
Et pourquoi pas des mutations « humaines » !!! Puisque nous avons déjà des OGM... Je me souviens que dans les années 1980 la Maison de la Radiesthésie (fondée en 1925), qui résidait alors au 16 rue Saint Roch à Paris, et n’acceptait pas la Carte Bleue à cause du terminal et de ses radiations électromagnétiques ! La boutique avait d’antiques rayonnages en bois sculpté style années 1930, dans un éclairage sombre. Tout cela a changé vu qu’ils ont déménagé et ont maintenant un site sur l’Internet... On s’adapte au mondialisme et à sa pensée unique (le Saint Fric), même le Vatican s’y est mis... La contamination est généralisée.

Triste triste triste monde. Que font les francs-maçons ?

Déjà il faut savoir que le symbole de l’Arc-en-Ciel n’a rien de juif (Noachisme) mais plonge dans le Paléolithique et le chamanisme. Arc-en-Ciel, pont (dont le pontife guru, ou pape) sont des liaisons par excellence de l’autre monde. Montagne cosmique, « Centre du Monde », Nombril de la Terre et Fleuves paradigmatiques sont autant d’organisations de l’espace.

LE PARADIS PERDU ou MONDE PARADISIAQUE.

Il est perdu à la fin de l’ère glaciaire : le le climat et le paysage changèrent, avec sa faune et sa flore. Le retrait des glaciers provoqua la migration des fauves vers les régions nordiques. La forêt se substitua aux steppes arctiques. Les chasseurs suivirent le gibier, mais comme il se faisait rare ils s’installèrent aux bords des rivages et littorales pour vivre de la pêche. On entra dans le Mésolithique (entre -10.000 à -5000 ans).

C’est en Palestine, si malmené de nos jours, que le Mésolithique constitue une période axiale : domestication des premiers animaux et débuts de la voie de l’Agriculture, tout en gardant la transition entre deux types types de civilisations : la chasse et la cueillettes, et la culture des céréales.
En Palestine, les chasseurs semblent avoir habités des grottes. On commence à découvrir des céréales sauvages, que l’on moissonne avec des faucilles de pierre, et ensuite on pilait les grains dans un mortier avec un pilon.
La domestication a aussi commencé au Mésolithique. Les résultats immédiats de la domestication des graminées furent l’expansion de la population et le développement des outils et du commerce. (Culture du Natoufien). Avec l’Agriculture ne pouvait que se développer l’arc et la flèche, il fallait défendre les champs contre de multiples prédateurs. Les autres outils furent les cordes, filets, hameçons et embarcations capables de voyages plus ou moins longs. Bien-sûr les outils sont chargés d’innombrables symbolismes.

Avec la voie de l’Horticulture on pouvait domestiquer toutes sortes de légumes et d’arbres fruitiers ; mais non, l’être humain s’est engagé avec ses graminées et autres pailles, quitte plus tard à mettre plus d’une sœur ou un frère « sur la paille » du cachot !
La « révolution » Néolithique donna la fabrication des poteries (pour stocker les grains). L'Agriculture ou cérealiculture se développe en Asie du Sud-Ouest, en Amérique centrale. Par contre d’autre peuple comme les Desana de la Colombie qui se proclament chasseurs, continuent à 75% de tenir leur nourriture de la pêche et de la voie de l’Horticulture ; mais à leurs yeux seule la vie de chasseur est digne d’être vécue.

En Thaïlande des preuves de la voie de l’Horticulture ( -9000) ont été mise en lumière dans une caverne, on y a trouvé des pois cultivés, des fèves et des racines de plantes tropicales. Dans ce qui est désormais notre monde : la voie de l’Agriculture, l’unité culturel du Paléolithique et de cet Âge d’Or s’est transformé est « diversité » chère faussement au Nouvel Ordre Mondial actuel ! Mais d’abord en de grandes divergences de caractères de civilisations, pour ensuite converger, vers l’époque de la renaissance, à ce nous vivons de nos jours. Le reste des Chasseurs-Cueilleurs du Paléolithique commence à pénétrer dans des régions marginales ou difficiles d’accès : désert, grandes forêts, montagnes. Ce processus d’éloignement ne change pas ni ne fait disparaître le comportement et la spiritualité des Chasseurs-Cueilleurs. La chasse se poursuit pendant que, probablement, ceux qui refusaient de participer à la voie de l’Agriculture se transforment en employés des villages : défenseurs; artisans, etc. Peut-être vient-il de là les premières organisations « militaires » de défense contre les pillards des champs cultivés, contre les bandes de maraudeurs. Guerriers, conquérants et aristocraties sont en droite ligne dans la continuité des Chasseurs-Cueilleurs.

Plusieurs millénaires après le triomphe du business agricole, « l’idéologie » du Chasseur-Cueillir resurgit dans l’histoire d’une façon très violente et totalement destructrice (le carnage du carnassier), une inversion de l’Âge d’Or : Les invasions et conquêtes des Indo-Européens et des Turco-Mongols. Les soldats et cavaliers nomades de l’Asie Centrale se comportaient à l’égard des populations sédentaires qu’ils attaquaient comme des fauves qui chassent, étrangles et dévorent les herbivores de la steppe ou le bétail des agriculteurs. Pour les Indo-Européens le guerrier exemplaire était symbolisé par le LOUP, symbole d’un carnassier.
Pour les Assyriens et le monde eurasiatique, la chasse est à la fois l’éducation et le sport favori des souverains et des aristocraties militaires. Les chasseurs considéraient les agriculteurs comme leurs inférieurs. « Des centaines de milliers d’années vécues dans une sorte de symbiose mystique avec le monde animal ont laissé des traces indélébiles » écrit Mircea Eliade dans : Histoire des croyances et des idées religieuses, vol.1.

Évidemment en inventant l’agriculture et en devenant ainsi un producteur, l’être humain a dû modifier son comportement précédent. C’est ainsi que le TEMPS ou la CHRONOLOGIE TUEUSE fit son apparition : plus de calendrier lunaire rudimentaire, mais le cultivateur doit désormais devenir un TECHNICIEN : projets de plusieurs mois, exécution des travaux dans un ordre précis en une série d’activités complexes en vue d’un résultat lointain, surtout au début, et jamais certain pour avoir des récoltes. Là aussi commence la division du travail. L’être humain commença à « maîtriser la Nature »... et à s’en couper ! Il a ainsi par conséquent incité des créations et des renversements de valeurs qui ont modifié radicalement l’univers spirituel de l’humain pré-néolithique. Et nous sommes actuellement en train de vivre la même chose avec notre folie technologie et mondialisante, jouxtée à la politique mondialiste d’une « gouvernance mondiale » uniquement consacrée au Saint Fric, le spirituel et la tradition s’éloignant inexorablement (du moins pour un moment). Au Mésolithique il y eut une « révolution religieuse », de nos jours avec l’avatar des Messies juif et bouddhiste, ou d’autres encore, nous entrons également dans une révolution religieuse ayant pour nom « religion mondiale » (nous avons déjà la laïcité des francs-maçons et des Droits de l’homme). Tout est cyclique, le maître du monde est celui qui sait calculer précisément ces cycles, à quelques mois, voir à quelques jours et même quelques heures près.

Dans ce cycle des 500.000 ans, tout partant de la bouffe en dur, la majorité des mythes d’origine ont été recueillis chez ces populations pratiquant soit l’Horticulture (végéculture), soit l’Agriculture (céréaliculture).
L’ARBRE HUMAIN ou TOUT POUSSE, MEURT et REPOUSSE (sauf aujourd’hui chez Monsanto avec leurs graines Therminator puisque tout est devenu faux et fou et malade). Par exemple pour de nombreux peuples, les tubercules et les arbres à fruits comestibles (cocotier, bananier, etc.) seraient nés d’une divinité immolée. Un exemple fameux vient de Ceram (île de Nouvelle Guinée) : du corps morcelé et enterré (comme Osiris) poussent des plantes inconnues jusqu’alors, en premier des tubercules. Ce meurtre, comme celui d’Osiris, a changé la condition humaine, car il a introduit la sexualité et la mort (le sexe d’Osiris n’a pas été retrouvé ou a été bouffé par un poisson), et a instauré les institutions religieuses et sociales toujours en vigueur de nos jours. Donc la mort violente d’Osiris, et plus tard du Jésus, est une sorte de « mort créatrice » ou source permettant au Dieu ou Déesse (de Nouvelle Guinée) d’être une mouture d’Instant ou Soi, donc le Dieu ou Déesse est continuellement présente dans la vie et la mort, ou Centrum Centri des humains. En mangeant l’hostie des Chrétiens ou en mangeant des plantes issues du corps de la Déesse de Ceram, on se nourrit du Soi ou Instant symbolisé par la substance même de la divinité. C’est une solution mais DE CONFORT. Toutes les activités responsables : cérémonies de puberté, sacrifices d’animaux ou d’humains, cannibalisme, cérémonies funéraires, etc., constituent la remémoration du meurtre primordial (comme celui d’Osiris).
Il est significatif que le CULTIVATEUR associe à un assassinat le travail (il coupe et tue des plantes), pourtant pacifique car il n’y a pas d’ennemis, qui lui assure l’existence. Mais cela est, était, valable dans le cycle de NOURRITURE NON PRANIQUE.
 
Énorme différence entre la voie de l’Agriculture et un semblant de voie de l’Horticulture comportant la chasse : dans les sociétés des chasseurs la responsabilité du carnage est attribuée À UN AUTRE, à un étranger : le chasseur craint la vengeance de l’âme de l’animal, ou bien il se justifie devant l’Être Suprême-Seigneur des Fauves. Quant aux agriculteurs, le mythe du meurtre primordial justifie des rites sanglants comme le sacrifice humain ou le cannibalisme, avec difficultés de préciser son contexte religieux originel.
Osiris étant représenté avec une peau verte, il représente les plantes alimentaires sacrées, puisqu’elles dérivent du corps d’Osiris ou d’une autre divinité (car les excrétions et la crasse font également partie de la substance divine). En se nourrissant de nourriture non pranique, l’humain mange, en dernière instance, un être divin ; et dans un cycle précédent il devait « manger un être divin » directement par voie « lumineuse » ou pranique. La plante alimentaire n’est pas « donnée » dans le monde, tel que l’est l’animal, elle est le résultat d’un événement dramatique primitif : le produit d’un meurtre.
Dans la voie de l’Agriculture, sacrifier un animal c’est confortable, ça « lave de n’importe quel péchés ! » C’était le cas dans les mystères d’Éleusis.


RÉSUMÉ : « Les religions de toutes les nations sont dérivées du don du Génie poétique propre à chaque nation. De même que tous les hommes sont semblables (encore qu’infiniment variés), de même toutes les religions ; et comme tout ce qui leur ressemble elle n’ont qu’une source : l’homme véritable, à savoir le Génie poétique, est la source [le Soi Instant] » (William Blake, cité par le Docteur psychiatre Pierre Solié, dans : Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies).
Avec ses 10.000 ans de la voie de l’Agriculture et l’imposition des saisons, la cosmologie et les messianismes qui vont dominer depuis deux millénaires au Moyen-Orient dans le monde méditerranéen plongent leurs racines dans le Néolithique.
La voie de l’Agriculture donnera les sédentaires avec les villages et cités et lieux de cultes fixes.
Les Tibétains nomment l’ouverture du toit de leurs maisons « Fortune du Ciel » ou « Porte du Ciel » (Stargate).

Par ailleurs et selon l’étude de Leroi-Gourhan, dans l’art des Paléanthropiens sur les parois des cavernes, les SIGNES SONT INTERCHANGEABLES : par exemple l’image d’un bison possède la même valeur (féminine) que les blessures ou d’autres signes géométriques. Leroi-Gourhan a observé qu’il existe un couplage des valeurs mâle-femelle, par exemple bison (féminin) et cheval (masculin). Et bien on retrouve la même interchangeabilité en Alchimie et CHEZ LES ENFANTS  (selon l’étude de René Alleau dans : Aspects de l’Alchimie Traditionnelle) : l’indétermination est le caractère le plus frappant du langage de l’enfant. Un soldat de plomb en tant qu’objet peut être nommé « canon », ou « avion », ou « sous-marin », ou un « char », et parfois un « soldat » selon les CIRCONSTANCES. Mais aux yeux de l’adulte et de sa « raison » un soldat de plomb est aussi un soldat de plomb que 2 + 2 = 4. « On voit ainsi que le même objet dépend, soit d’une indétermination partielle, soit d’une détermination stricte, soit d’une divination mouvante, soit d’une définition immuable », écrit R. Alleau. Il ajoute que les enfants dans leurs relations souffrent moins des équivoques du langage que celles des adultes. Les liens de complicité s’établissent d’autant plus aisément qu’ils sont plus difficilement exprimables. Mais cela comporte aussi des risques manipulatoires genre sociétés secrètes des adultes : « La conscience de former une minorité dépendante d’ordres souvent incompréhensibles, menacée dans ses jeux [rituels] tend à transformer chaque groupe d’enfants [ou d’adultes] en un embryon d’association secrète », écrit Alleau. On retrouve ça aussi dans l’argot de métiers, militaire, de banlieues, etc.
Dans l’Égypte ancienne le signifiant était lié au signifié, le mot à l'être ou à la chose qu'il signifie. Écrire le nom d'une personne ou d'une chose, c'était susciter cette personne ou cette chose, et à l'inverse, détruire le nom abhorré ou sa représentation équivalait à détruire l'être ou la chose elle-même. Les Anciens Égyptiens avaient une foi inébranlable en la vie des statuettes déposées dans les tombeaux... On retrouve ce transfert dans statuette ou la poupée « témoin » symbole d’une personne, que l’on pique avec des aiguilles pour faire souffrir cette personne...


[Référence principale à : Histoire des croyances et des idées religieuses, vol.1, de Mircea Eliade]