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Des cités-temples aux cités-états Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 03-03-2013 22:38

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Des cités-temples aux cités-états
et au mondialisme économique


Nous sommes passé de la société du RAMAGE à la société du PLUMAGE.
 
 
 
RAMAGE : sauvage, qui n’est point apprivoisé, droit que l’on paye au Seigneur pour pouvoir prendre ou ramasser les branches d’arbre dans ses bois. De 1270 : branchu, du français du Moyen-Âge RAION (rameau). Chant des oiseaux, gazouillement, caquet.
RAIN : branche, brin.
RAINE : règne, reine, royaume, raison, grenouille.
RAISNIER : parler, discourir, raison, argument de droit en justice.
RAMAGEUR : garde forestier, ou celui qui reçoit le droit appelé ramage.
RAISON (rationem) : parole, discours, pensée.
PLUMAGE, PLUMAIL : plumes recouvrant le corps d’un oiseau, espèce d’animal à plumes.
PLUMES : balance romaine.
PLUMET : jeune étourdi.
PLUMER : dépouiller, arracher la barbe, les poils ; voler, tromper quelqu’un : « se faire plumer par nos élus » (en démocratie représentative).
 
De la femelle-nature faisant des enfants à la femelle-économie ou marchandise du mondialisme pour être à égalité maçonnique avec le mâle. Plus de « temps à perdre » à faire des enfants faisons du business. L’enfant prive la femme-économie de faire du business (selon par exemple Marcela Iacub rongé par le mental). Donc nous allons de la femme naturelle à la femme robot, comme son mec, et les gosses seront disponible en vente dans toutes les bonnes maisons (comme on dit). La folie technologie galopante à la mode de l’évolutionnisme frappe encore.

Des nomades nous sommes arrivé depuis 10.000 ans dans la sédentarité, et celle-ci s’est bien établit à Sumer, dans tout le Moyen-Orient, avec le cancer du pouvoir transmis du Néolithique de la voie de l’Agriculture jusqu’à la civilisation mésopotamienne, dont un grand symbole est le TAUREAU : force et espace (le tonnerre était assimilé au beuglement des taureaux !). Avec les Sumériens arrive les équerres-compas : les prêtres classifient et systématisent plein de choses, surtout religieuses : triades des Dieux planétaires, puis liste considérable de Dieux de toute sorte. Les plus connus sont An, Enlil et Enki. An c’est plutôt Eve : la masse aquatique ou Mère originelle.

Selon les Sumériens les humains étaient conçu pour servir les Dieux ; de nos jours selon la « juriste compas-équerre » Marcela Iacub ils sont conçus pour servir le Dieu monothéiste Fric ! À Babylone ils offraient des sacrifices à leurs Dieux ; aujourd’hui ils sont les sacrifiés du Dieu Fric ! puisqu’ils sont les « collaborateurs » de ce Dieu, démocratie oblige, ils doivent se soumettre à ses « décrets » judéo-wall-street, ces NOUVEAUX THÉOLOGIENS.

Mircea Eliade écrit dans Histoire des croyances et des idées religieuses, vol.1, que les Dieux se contentent de communiquer directement aux souverains le plan des cités et des sanctuaires ; le roi Gudéa voit en rêve la déesse Nidaba qui lui montre un panneau sur lequel un Dieu lui révèle le plan du temple. Là j’ai de sérieux doutes, car il s’agit plutôt d’OPINIONS humaines plutôt que d’Essences, car à voir ce qu’il arriva par la suite avec les cités babyloniennes, c’est la catastrophe ! Même si les cités avaient leurs archétypes dans des constellations : Sippar dans le Cancer ; Ninive dans la Grande Ourse, Assur dans Arcturus. Mais cette conception est générale dans le Moyen-Orient et l’Orient antique.

Ensuite le mythe universel du DÉLUGE ou catalyseur apporte le « roi descendu du ciel » : le « vieux monde » et son humanité déchue est remplacé par un « monde nouveau » qui « émerge du chaos » aquatique ; et on peut tout de suite voir facilement le parallèle avec notre mondialisme, et le projet du Noachisme de « religion mondiale » dans le Nouvel Ordre Mondial.

Le déluge peut symboliser les LARMES à cause des péchés des humains. Cela peut aussi signifier que les Dieux en ont marre des humains et veulent les noyer ! Mais il s’agit toujours du péché des humains et de la décrépitude du Monde, comme de nos jours. Donc attendons-nous à un très proche « Déluge »..... Car ce petit coin du Cosmos a tendance à se détériorer, ainsi il doit être reconstruit ! C’est la raison pour laquelle, dans une moindre mesure, existe notre actuel Nouvel An pour lequel on prend de « bonnes résolutions »...

Le passage des cités-temples au cités-états est fondamental dans l’histoire du Moyen-Orient. Les institutions nouvelles, armée professionnelle et bureaucratie, sont attestés pour la première fois ; avec le temps et le phénomène de contamination et déjà de mondialisation, elles sont adoptées par d’autres États.
RAPPEL : le sumérien cesse d’être parlé depuis moins 2000 ans avant notre ère conserve sa fonction de langue savante encore pendant 15 siècles. D’autres langues connaîtrons le même sort : sanskrit, hébreu, latin, vieux slave. Le sumérien se poursuit dans les structures akkadiennes.

Le fameux Marduk entre en piste à Babylone, et plus tard l’assyrien Assur. Marduk, dont on se demande pourquoi les scénaristes de Stargate SG1 n’en on pas fait un Goa’uld. Selon Zecharia Sitchin, les créateurs de l’humanité actuelle, et de la première civilisation ou sédentarité connue : Summer, seraient des extraterrestres nommés Annunaki et venant d’une planète inconnue, nommée Nibiru par les Sumériens, et Marduk par les Babyloniens.
La pensée religieuse akkadienne donne surtout la DIVINATION : multiplication des pratiques magiques et développement des disciplines occultes (surtout l’astrologie), qui deviendront ensuite populaires dans tout le monde asiatique et méditerranéen.

J’ai déjà évoqué comment Marduk « créa le monde » comme les communistes, ou les républicains de 1789 : PAR LA VIOLENCE et LA TERREUR. Toute une atmosphère sombre, négative et dramatique. Une succession de « meurtres créateurs ». Tiamat, un prototype d’Eve, est rendu négative, démonisée. Les Babyloniens introduisent le BINAIRE : la voûte céleste est formée de la moitié du corps de Tiamat (l’autre moitié devint la Terre), mais les étoiles et les constellations deviennent « demeures » ou images des Dieux. La Terre autre moitié de Tiamat et ses divers organes est sanctifiée dans les cités et les temples. Ainsi le monde s’avère être un mélange de « primordialité » chaotique et démoniaque, d’une part ; et de créativité, présences et sagesse divines, de l’autre. Alors avec cette Tiamat l’humain est constitué d’une matière démoniaque : le sang de Kingu, fils de Tiamat. Donc ce mythe de la création est hautement pessimiste : l’humain condamné par sa propre genèse. la matière première étant constituée par la substance d’une divinité primordiale déchue, démonisée et mise à mort par les jeunes Dieux victorieux. Que des drames du POUVOIR à n’en plus finir !!!

La mythe de la création du monde chez les Mésopotamiens est non seulement une horreur, mais, si je peux dire, un « humanisme » avant celui de la Renaissance autour du 15è siècle : alors que sous le Paléolithique les peuples adoraient les principes numineux de fertilité et de fécondité dans l’esprit de la Source, l’esprit du Soleil, l’esprit de la Lune, l’esprit des Montagnes, de la Forêt, du Fleuve, du Fauve, etc., les Dieux commencent à prendre FORME HUMAINE, ou en tous cas partiellement humaine : Dieu-Serpent à buste d’homme, etc., bref les Dieux sont complètement anthropomorphisés. Ainsi, comme chez les Grecs, et les humains, les Dieux boivent et s’enivrent, sont en proie à la terreur devant un combat... Ensuite les Dieux deviennent immortels, bien que leurs « maisons » terrestre continuent à entretenir leur aura. Les prêtres-magiciens sont les ancêtres de nos actuels financiers : fabriquer le « pouvoir d’achat » : des règles compas-équerres officielles sous la sauve-garde des pouvoirs publics. À côté de ces rituels exotériques existait les rituels ésotériques nommés « Mystères », avec pour principe l’initiation : ceux qui « savent », ceux qui se disent « libérés » (sur Terre), donc un passage vers l’INDIVIDUALISME. C’est important parce qu’on passe des mystères babyloniens aux mystères helléniques avec ce passage signant la transition d’un « moi tribal ou collectif » (pas de victoire individuelle sur la mort) à un « moi individuel » différencié du groupe et capable d’assurer son autonomie face à lui ; ce que jusque là seuls les chefs, les prêtres ou les chamans pouvaient réaliser : ça devenait « démocratique ». L’être humain commence à se couper plus ou moins de la Nature, de sa Nature : la Terre-Mère, pour accéder au « Père-Culture » de la voie de l’Agriculture. Nous entrions dans le monde de la « personnalité » et de « l’individu », pour le meilleur mais surtout pour le pire !
Mais dans la voie de l’Agriculture comme de celle de l’Horticulture, nous avons désormais quatre éléments majeurs :
1. Fertilité : eau, végétation, ancêtre mythique de la femme.
2. Régénération périodique : symbolisme des métamorphoses : serpent, homme nouveau survivant d’un déluge, mort et résurrection initiatiques, etc.
3. Temps et destin : la Lune reliant entre eux les plans cosmiques et les réalités antagonistes.
4. Coïncidence, conjonction des contraires : pleine Lune et Lune morte, bien et mal, mort et vie, etc., la liste est indéfinissable.
(D’après Pierre Solié)


Sous les Babyloniens le roi symbolisait les Dieux aux yeux du peuple, et c’était lui, comme le Jésus, qui expiait les péchés de ses sujets ; et parfois il devait subir la mort pour les crimes de son peuple ; aussi les Assyriens avaient un « substitut du roi ». Important : le roi partageait le symbolisme et la fonction du Dieu mais il n’était pas ce Dieu. Dans le monde mésopotamien le roi par sa personne était la liaison rituelle entre Dieu et son peuple. Il était ainsi considéré comme le Père : créateur de la vie. Les fidèles ne lui adressaient pas de prières ; au contraire, ils priaient les Dieux de bénir leur roi.
C’est le Pharaon qui était considéré comme un véritable Dieu (voir Stargate SG1...).

Chez les Égyptiens et Pharaon un mystère demeure, mais Zecharia Sitchin a certainement résolu le problème : apparition brutale de l’écriture, car il n’y eut aucun antécédents. Par rapport aux Mésopotamiens l’Égypte n’a pas connu de grande cité, car chaque lieu était considéré comme Centrum Centri. Le Pharaon incarne bien le Néolithique et la voie de l’Agriculture : société hyper organisée et si « compas-équerre » cherchant désespérément un Centrum Centri : fixation des formes hiératiques en une géométrie superbe, répétition des gestes et des exploits effectués à l’aube des temps, conséquences d’une théologie estimant le cosmique comme création divine, et qui voyait dans tout changement le risque d’une régression dans le Chaos, et donc le triomphe du démoniaque ! Les Anciens Égyptiens se basaient sur l’invariance de la Nature : les animaux, chiens, chats, bœufs, etc., ne « changent pas », ils reproduisent toujours leur espèce (pas de mutation génétique ou autres) ; ainsi aux yeux des Égyptiens, la vie animale semblait surhumaine, elle faisait partie d’une « base universelle » et immuable.

La première théologie fut celle de la ville de Memphis, avec PTAH : celui qui s’est créé tout seul (par son cœur ou esprit et son verbe ou langue). Ptah est le créateur de tous les Dieux.
L’Égypte ancienne inventa ainsi la notion de Logos.


EN RÉSUMÉ : « l’animal humain » est hautement bien plus redoutable que « l’animal nature » (le sauvage), car ce dernier est rarement pervers. Bien-sûr cet « animal humain » est la raison, le mental, car là-dedans entre la division sujet-objet ou RÉFLEXION, et pour « résonner » (raisonner, paroler) il faut de la réflexion.... Tout cela éloignant de l’Instant ou Soi ; certains parlent même de « légèreté », d’étourderie, d’irréflexion ! La réflexion c’est faire écho, réverbération, rayonnement : Raisun, Raisner : discours, parole ; plaider, défendre. Nous avons perdu la Vraie Télépathie...

[En haut de page : le Dieu Marduk]
 
(En référence à : Mircea Eliade : Histoire des croyances et des idées religieuses, vol.1 ; Pierre Solié : Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies)
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 03-03-2013 23:23

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