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Croyances de chez-nous : la sacralité gauloise Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-06-2013 02:25

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Croyances de chez-nous : la sacralité gauloise

France Fille de la Déesse-Mère.
France colonisée par l’extraterrestre Gui.


Page dédiée aux Druides.
 
 
Seconde partie : Sang, Druides et Gaulois
 
La croyance et spiritualité chez-nous en France remonte au Paléolithique, puis au Néolithique avec l’apparition de la découverte de l’Agriculture. En ce temps là le Matriarcat était à l’œuvre : culte de la Déesse-Mère, dont on peut voir une reproduction en haut de page évidemment récente, mais possédant le même sens : LA VIERGE NOIRE.
C’est la Terre qui nourrit tout : plantes comme animaux comme minéraux.
Notre spiritualité en Gaule est celle de la Déesse-Mère et aussi protectrice des morts. C’était le temps du SACRÉ : vivre en tant qu’être humain était en soi un acte religieux, car l’alimentation, la vie sexuelle, le travail ont une valeur sacramentielle. ÊTRE voulait dire « être religieux ».
RAPPEL : l’immobilisme technologique des Paléanthropiens comme des populations du Moyen-Âge leur assurait la SURVIE, évidemment la survie intellectuelle. Quand on voit où nous en sommes rendu au niveau d’éveil de la Conscience, avec seulement 200 ans de délires technologiques, il y a de quoi hurler de douleurs ! Déjà la découverte du Feu fut un drame ! Alors imaginez aujourd’hui... Et après on s’étonne d’être « survolé » par des « unidentified flying object » suite au développement du nucléaire... Tout est lié.
 
La Vierge Noire est directement issue de la croyance en la Déesse-Mère, comme le représente en haut de page la Vierge de Sous-Terre de Chartres, disparue à la Révolution de 1789. (Gravure du 17è siècle).
Les Vierges Noires qui nous sont parvenu témoignent surtout du mental des gens vivant au Moyen-Âge, et sont le témoignage de la puissante de l’Art Sacré, car leur aura ouvre sur des réalités inépuisables. Évidemment elles seront combattus, surtout par la Réforme voulant imposer un « ordre moral », et ensuite par la révolution de 1789 et sa contre-religion laïque et rationaliste.
Les Vierges Noires apparaissent au début de l’an 1000 un peu partout en France Méditerranéenne et en Auvergne. L’Église joue un rôle important aussi temporel que spirituel. C’est le début du temps des constructions des châteaux médiévaux et surtout des cathédrales et églises, des monastères. La Foi circule partout et pour les gens de cette époque Dieu a créé le monde. Pourtant selon les Chrétiens c’est la femme qui est responsable de la Chute ! De plus elle n’est pas l’égale de l’homme car « tirée » de la côte d’Adam : elle doit obéir à son époux et se consacrer à la maison et à ses enfants ; mais elle est l’égale de l’homme sur le plan spirituel. Le culte de la Vierge Marie se répand, d’où le nom de Notre Dame donné aux nombreuses chapelles et cathédrales. En ce Moyen-Âge nous sommes au Patriarcat mais le culte Matriarcal va s’inscrire surtout dans l’art roman où les valeurs matérielles s’estompent et laissent place à un livre ouvert où pourront s’instruire les illettrés.

La Déesse-Mère et sa variation la Vierge Noire remonte au moins au Paléolithique et se retrouve partout dans le monde : Île de Pâques, Asie Mineure, Grèce, Crète, grottes de Ténériffe, etc. Ces Vierges paraissent être le fruit d’un éternel retour cyclique et rythmé. Les Chrétiens ont fait une Vierge à peau de Blanc, alors que l’Isis l’égyptienne, Déméter en Grèce, Kali en Inde sont NOIRES.

NOIR : Le Chao Originel ou Lumière Absolue ; la Nuit est origine de toute chose (intérieur vers extérieur). La Kaaba de la Mecque est constitué d’un cube de Pierre noire. L’Égypte : Kemit, de Kêm (noir), Kemit est la Terre noire ou réunion de deux contrées. Cela nous donnera Al-Khimia (chimie) ; Khimia en Arabe, du grec Khémia : magie noire. Tout cela dans le contexte de la voie de l’Agriculture, ne pas l’oublier.

Les Vierges Noires du Moyen-Âge qui nous sont parvenues sont en bois ; elles représentent la Materia prima, et chaque Dieu était associé à un Bois particulier : Isis Hator était en bois de Sycomore. L’arbre est symbole de vie, surtout en Égypte où il était rare !
L’enfant debout ou assis sur les genoux de sa mère représente l’Origine, l’Innocence, l’Instant et la Spontanéité.
Tous les auteurs et chercheurs qui ont écrit sur les Vierges Noires ont tous souligné la parenté d’attitude entre les Déesses-Mères du Paléolithique et les Vierges Noires de l’art roman. L’installation du Christianisme n’a pas fait disparaître ce thème spirituel universel répandu sur tous les continents. Les Celtes ont évidemment influencé la religion gauloise, tout ça se mélange en parallèle avec l’officiel religion chrétienne.

La Vierge Noire de la cathédrale de Chartres (gravure en haut de page) passait pour être la plus ancienne statue du royaume de France. Hélas pour nous, elle fut brûlée pendant la révolution de 1789. Elle fut remplacée par une copie au siècle suivant. Nos Druides gaulois célébraient la légende de la VIRGO PARITURA, comme en témoigne un manuscrit de 1027 à la Bibliothèque de Chartres.
La tradition celtique illumine le Puy en Velay. Sa Vierge d’origine fut aussi brûlée à la révolution de 1789 ; elle était en bois de cèdre avec un visage typiquement byzantin presque abyssin. Le premier culte, gaulois, a laissé place à un temple romain suite à la conquête de la Gaule. Le culte gaulois s’est transformé en lieux sacrés avec les Fontaines, Sources, et Pierres levées véritable temple naturel (Stonehenge, Carnac, etc.). Et on y fait encore de nos jours des pèlerinages en forme de voyages initiatiques, et pour obtenir une guérison. Ces pèlerinage sont des formes de réalisation de l’Instant, tout comme dans la Lourdes moderne. Il s’agit avant tout d’ACCORDS COSMIQUES entre le Ciel et la Terre.
Dans ces lieux sacrés se déroulaient des rites de chasse, de fécondité des rites magiques et sacrées en hiérogamie Ciel-Terre, aussi dans des grottes (Paléolithique) vastes utérus en relation avec la Terre maternelle, associée à l’eau selon un mode duel transcendé par la notion de l’Instant. La Terre c’est la Matière, l’Eau c’est la spiritualité (le Verbe, la Fontaine de jouvence).

Le culte de la Vierge Noire se répandit à Marseille et dans toute la Provence, dans tout l’Est, le Sud de la Gaule et en Espagne. La Vierge Noire Materia prima, substance universelle, se transforme en incarnation terrestre de la Matière. La Vierge Noire est dedans, elle est la substance unique, l’être en soi, qui se subdivise et se différencie par la suite. C’est elle qui descend dans tous les cycles de vie ; c’est par elle que le divin se manifeste en chacun de nous. « Elle attend dans le triangle du haut de l’arbre de vie que vienne à elle la vierge blanche incarnée qui se tient dans le triangle du bas. C’est le mystère de l’assomption : deux triangles [équilatéraux] se fondent l’un dans l’autre en une seule étoile » (qui symbolisent l’Arbre de Vie).
La Vierge Noire c’est Kali la Noire qu’on salue en ces mots : « Tu es l’image de tout, la mère de tout. Avant le commencement des choses, tu existais sous la forme d’une obscurité qui est au-delà de la parole et de la pensée et, de toi, par le désir créateur du suprême Brahmâ, est né l’univers entier ».

Si les Vierges Noires furent populaires au Moyen-Âge, ce ne fut pas l’œuvre du clergé mais de l’intuition du peuple nourrie par l’inconscient ayant gardé en mémoire les souvenirs des anciennes déesses et de la théologie des Druides. Au cours des 11è et 12è siècles la culture des Celtes renaissait miraculeusement parallèlement au christianisme, dans le domaine social, politique, intellectuel et spirituel. Nous étions au Cœur du Moyen-Âge, à son état le plus aboutit non encore atteint par le Saint Fric avec Saint Louis et les Croisades. Nous entrions en ce temps là, véritable Pierre précieuse, dans la concrétisation d’une sorte de réalisation du Soi, où on commençait tout juste à vivre en harmonie, en Accord avec le Cosmos. C’est ce qu’annoncèrent cette exhumation, cette prolifération de Vierges Noires où CHACUN avait vocation de Vierge Mère, donc de Source. La divinité absolue n’a pas de nom, les Chinois lui ont donné le nom de TAO parce que ça demeure inaccessible en soi, mais ce même absolu, ce TAO engendre toute forme, tout espace.

Tout le monde a sa richesse,
moi seul parais démuni.
Mon esprit est celui d’un ignorant
parce qu’il est très lent.
Tout le monde est clairvoyant
moi seul suis dans l’obscurité.
Tout le monde a l’esprit perspicace,
moi seul ai l’esprit confus
qui flotte comme la mer, souffle comme le vent.
Tout le monde a son but précis,
moi seul ai l’esprit obtus comme un paysan.

Moi seul, je diffère des autres hommes
parce que je tiens à téter ma Mère.
(Fin du Verset 20 du Tao-tö king par Lao-tseu, trad. Liou Kia-hway)

Les Vierges Noires sont l’archétype suprême de l’éternelle féminin, et sont capables de révéler l’Instant, Dieu aux humains. Réaliser le Soi Instant c’est fusionner le couple Père-Mère, le Sujet-Objet, alors à l’extérieur et partout dans le monde la Vraie Libération sera effective. Goethe a écrit dans Faust que « l’Éternel Féminin nous attire vers le haut ». C’est pourquoi dans les grottes, dans les lieux campagnards, les Vierges Noires continueront à jouer leur rôle de Mère Initiatrice.

Chez les Gaulois comme chez les Chasseurs-Cueilleurs la Terre-Mère ne va pas sans le sous-sol, donc à la fois la vie et la mort. Les Déesses-Mères tiennent dans leur giron des enfants ou des petits animaux ou des fleurs et des fruits. On suppose qu’elles étaient aussi Déesses funéraires comme l’était le Dieu égyptien Ptah. La Dame de la forêt maîtresse des Arbres et des gibiers est Arduina (dans les Ardennes), Abnoba (dans la Forêt-Noire) ; la Fée favorable ou méchante des hauts lieux déserts ne sont que des diverses variantes du thème Déesse-Mère.
Bien-sûr la Déesse-Mère a pour compagnon un Dieu-Père, symbolisé en Gaule par la Hache. Hache aussi fécondante puisque souvent assimilée à ce qui FEND comme la Foudre. Chez les Celtes comme chez les Chinois, la Hache est appelée Pierre de Foudre ; on dit qu’elle est tombée du Ciel. La Hache fait la partie de la Voie de l’Agriculture : utilisation pour des rituels saisonniers ou pour combattre la sécheresse. Dans nombre de pays et en Asie la Hache est l’arme du Tonnerre et symbole de force, donc mâle : elle pénètre la Terre, donc elle figure son union avec le Ciel. L’ambivalence apparaît avec la Hache à double tranchant : destructrice et protectrice, dualité mort-vie, dualité sujet-objet.
La Hache fend, donc divise, différencie. Elle est à la fois arme et outil. En anglais hache se dit AX, AXE, comme le Centre de l’Univers. L’Axe est un symbole fondamental, comme l’essieu plus tard nous donnera le CHARIOT. L’essieu supporte la totalité du poids du chariot ; il est fixe et les deux roues tournent sur les fusées. Donc nous avons une triade (voir la Triskell celte), et l’idée de « roue » ou chose qui tourne ou figure un cycle, un rythme, évoque les cycles lunaires et solaires, l’ombre courant sur un cadran solaire indiquant une PÉRIODE, etc.

Dans la Crète du roi Minos la double Hache symbole du Dieu céleste ; elle est adorée comme signe de puissance divine. Sur les Dolmens bretons qui sont souvent des tombes, la Hache symboliserait plutôt un Dieu des morts. RAPPEL : La Gaule était en ce temps là le Paradis des Élémentals, donc des Esprits de la Nature, ni bons ni mauvais, voir indifférents ; aussi ils semblent être des Esprits ou Dieux bons à tout : du meilleur comme du pire. Sous l’Empire Romain la Hache était devenu le « paisible » outil du tonnelier, mais on pouvait penser au tonnelier divin qui présidait à la boisson mystique...
Comme indiqué plus haut la Hache, donc l’Axe, se retrouve dans le grand symbole celte : la Triskell, avec le signe du S cher à l’art gaulois. Ce S symbole de perfection : Silence, Serein, Svelte, Science, Savance, Sel, Sceau, Saint. Le S figuré dans le Hiéroglyphe égyptien par le verrou, dont le sens indique la séparation, la particularité ; et dans le sonore la sifflante de Z. Sa base est le I ou bâton ou pilier et représente la totalité (le point sur le i). Résultante des Hiéroglyphes de N et H dans la manifestation.
ESSENCE : S en CE (séparation du Tout déployé dans le monde de la manifestation).

À l’époque de Jules César on trouve encore les Dieux : Grannus (Aix-la-Chapelle), sorte d’Apollon gaulois ; Aquae Granni ; Belenos, le Dieu guérisseur homologue d’Apollon ; Borvon Bormo, Bormanus le bouillant associé aux eaux salutaires, éponyme de nos actuels Bourbon, Bourbonne, La Bourboule. Les Fontaines et autres sources thermales furent adorés comme des divinités. Il y a de très nombreuses divinités thermales.
L’animal totémique des Gaulois est le fameux Sanglier. Beaucoup d’animaux furent représenté comme l’ancêtre de la tribu, on l’honore en conséquence comme le Dieu du groupe, son image est le logo, l’enseigne de la tribu. En Gaule le Sanglier, le Cheval, la Grue servent d’enseignes militaires et se retrouvent dessinés sur les boucliers. Bref, les Gaulois ont eu des animaux divins. Comme les Gaulois ont une spiritualité tournée vers la Terre, alors que les Celtes étaient tournés vers le Ciel, les plus divinisés furent cependant les Arbres et leurs Dieux : dans les Pyrénéens Deus Fagus ou Dieu Hêtre ; Deus Sex Arbores le Dieu Six Arbres ; en Angoulême était adoré le Dieu Chêne : Deus Robur ; le Dieu du Pommier était Abellio (abella : pomme). Le Chêne est particulièrement divinisé, surtout à cause du Gui.


Le GUI.
Plante parasite pour les modernes, plante sacré pour les Gaulois, et pour cause : le Gui et ses petites boules arrivent à maturité au solstice de l’hiver le 22 décembre. L’hiver-Saturne, période sombre où tout est souterrain... en attente... Pour les Celtes et les Gaulois le Gui était de nature Cosmique. Les Gaulois ont une spiritualité de la Terre alors que le GUi n’y pousse pas mais pousse en hauteur sur l’Arbre grâce aux veines de l’Arbre. Le Gui n’est pas un parasite puisqu’il est autonome en élaborant sa propre photosynthèse et synthétise sa chlorophylle : toutes ses parties sont vertes. La Terre ne peut enfanter le Gui, mais l’Arbre le peut grâce à ses tissus vivants, le Gui a donc besoin d’un milieu plus vivant que la Terre. Dans cette spiritualité de la Déesse-Mère le Cosmos était en Accord avec la Terre et ceux qui vivaient dessus, le Gui était donc en Accord avec le Cosmos. Le GUI est une sorte de forme d’extraterrestre venant d’un autre Univers où la coagulation minérale n’existait pas, seule existait une forme liquide, la vie était tout en fluidité, en EAUX, et de façon éternelle ; il n’y a avait pas de différence entre un minéral, une plante et un animal : on avait des animaux-plantes.

Le Gui « extraterrestre » a colonisé toute notre planète. Il ne se fane pas, tout au long de l’année il verdoie de toutes ses parties, de ce vert doré qui lui est sa signature. Cet extraterrestre n’est pas affecté de maladie, la Chronologie tueuse n’a prise prise sur lui. Le Gui file, coule comme le temps qui coule dans le Sablier ! Il ne s’enracine pas. il échappe à la pesanteur terrestre : je vous dis que c’est un extraterrestre !
La spiritualité gauloise ayant été tant décimée et oubliée qu’il faut aller chercher l’aspect sacré du Gui des Druides dans l’Épopée de Râma, ou Râm, roi mythique de l’Inde antique. On dit que ce roi était un initié, qui va créer au cœur de l’Asie, de l’Iran jusqu’en Inde, un centre rayonnant, une impulsion spirituelle d’où vont partir plusieurs traditions. Râma voit le jour dans l’antique Scythie, et les forêts de cette époque étaient nombreuses, et là vivaient les antiques hyperboréens. Et avec le roi mythique ou ayant réellement existé nous pénétrons dans la médecine qui soignerait TOUT, donc aussi le cancer. Voici un exemple donné à l’article « Rythme », du Dictionnaire homéopathique, de Louis Pommier :
« Il existe une tradition ancienne d’après quoi on peut préparer à partir du Gui un remède contre le cancer, mais que son efficacité dépend entièrement du moment où la plante est cueillie.
Un institut suisse de recherche sur le cancer en a récemment fait l’épreuve en effectuant 70 000 expériences sur des parties de la plante, cueillie à une heure d’intervalle, de jour et de nuit. « On a mesuré le degré d’acidité, analysé les éléments constitutifs, essayé l’effet de toutes les préparations sur les souris blanches. On a pas encore découvert de traitement, mais ce que l’on a constaté c’est que les propriétés de la plante étaient radicalement affectées, non seulement par l’heure locale et les conditions météorologiques, mais par des facteurs extra-terrestres, comme les phases de la Lune et la survenue d’une éclipse ».
Rien n’est pareil d’un instant à l’autre, Tout est Mouvement.

La cueillette du Gui s’effectuait en fonction des phases lunaires.Selon PLINE : « La cueillette du Gui avait lieu le 6ème jour de la Lune, jour choisi parce que la Lune est déjà dans toute sa force sans être à mi-cours ». La récolte du Gui se faisait donc la 7ème nuit à compter de la Nouvelle Lune la plus proche du Solstice d’hiver (moment où le Gui arrive à pleine maturité et acquiert toute sa force et ses qualités). Attention : les Celtes comptaient le temps en NUITS, mettant l’accent sur les forces en devenir : la nuit repose et surtout « porte conseils », rêves, etc. Les Celtes maîtrisaient donc le temps en s’attachant au plus proche de l’Instant : LE DEVENIR, en un système très proche du Yin et du Yang des Chinois (figure du Taiji) et même du Yi King et du Tao-Tö King (L’Être est issu du Non-Être, fin du Verset 40). De plus, la Lune est la Maîtresse des RYTHMES. Le Taiji qui est d’ailleurs proche de la Triskell, mais en Trinité : onde porteuse et sous porteuse.

Donc le roi Râma, suite à des circonstances trop longues à écrire ici, découvrit les pouvoirs guérisseurs du Gui et en fit part aux Druides de sa peuplade, en ajoutant que les pouvoirs guérisseurs du Gui devaient rester secrets au sein de la classe sacerdotale druidique. Ainsi le Gui devint une plante sacré et les Druides comme des Chamans.
Par sa faculté de résister au déroulement normal des saisons, d’ignorer les maladies, de manifester la vie, le Gui incarne la force vitale qui subsiste au-delà des apparences. Symbole de l’âme immortelle qui traverse la mort, comme le Gui, l’hiver. Cette capacité d’agir à contre rythme, de s’opposer à certains rythmes, fait du Gui une plante de haute valeur thérapeutique dans les pathologies cancéreuses (voir plus haut).
Dans la tradition druidique le Gui est en même temps remède et plante initiatique.
Dans le poème épique de Virgile, Le Rameau d’Or, tiré de l’Enéide, nous trouvons l’idée du Gui comme plante de vie, capable de lutter contre la mort.

Le Gui extraterrestre est confirmé par la croyance de la relation Gui-Lumière : on disait que le Gui contenait la semence du feu déposée par la foudre (il porte en lui le germe de la Connaissance, voir plus haut la partie sur la Hache et l'Axe). Cette lumière, le Gui l’intériorise physiquement avec force, il possède une capacité à absorber la lumière qui est extraordinaire. On peut le remarquer en observant la substance translucide des baies en hiver que le soleil traverse. Le fait également que toutes les parties de la plante soient vertes, indique sa forte teneur en chlorophylle. La chlorophylle est le résultat de la photosynthèse, processus spécifique du monde végétal par lequel la plante absorbe du gaz carbonique et l’énergie lumineuse du soleil. Et chez le Gui tout est vert, les baies le restent environ 6 mois avant maturité, les fleurs sont d’un vert jaunâtre, même l’embryon est vert. Mais c’est un vert doré, lumineux qui habite le Gui, c’est le rameau d’Or. Une fois sec, le Gui se transforme en bouquet doré.
Le Gui absorbe la lumière avec beaucoup d’intensité dans ce monde sombre qu’est l’hiver et cela dans des habitats où il ne reçoit presque pas de lumière extérieure. La graine de Gui ne germe que si elle est exposée en plein jour, privée de lumière elle perd tout pouvoir germinatif. Donc elle est le contraire de la Graine traditionnelle germant enterré dans le sol façon Osiris de la Voie de l’Agriculture.


DRUIDE - DRUIDS ou Homme de Chêne.
Dru = racine grecque qui désigne le Chêne comme l’archétype de tous les arbres.
Ueid (dru-uid) : savoir ; du latin uidere (voir).
Uid : science ; uidu : bois. L’union des deux donne la science.
Deru = racine Celte qui veut dire Chêne et aussi force.
Dru-uid : très savant.

Vid = racine latine signifiant le Gui.
Wissen = en Allemand désigne le savoir.
Widu = racine Celtique qui désigne le bois.
(Pour les Celtes c’est dans la forêt que se trouve la Connaissance. Voir aussi l’universel Arbre de Vie)

CHÊNE ou ARBRE + GUI = DRUIDE ou CONNAISSANCE.
Le Chêne, arbre Cosmique des Celtes est l’image de l’incarnation terrestre de l’humain. Le Chêne est l’image de la force : en latin ROBUR qui donnera robuste. Chêne en gaulois : Cassanos. C’est auprès de Chênes qu’Abraham reçut les révélations de Yahvé : le Chêne jouant le rôle de l’AXE. Le Chêne est un temple, une maison à lui tout seul.


Le Druide est l’équivalent du roi de la féodalité : il porte la Connaissance divine et est médiateur du Ciel et de la Terre. Le Gui plante sacré ne pouvait être recueillit que grâce à une faucille en Or et dans un drap blanc (Instant), pour ne surtout pas toucher terre sous peine de perdre ses pouvoirs guérisseurs et autres.
Le Gui n’est pas un parasite de l’Arbre car entre lui et l’Arbre il y a ÉCHANGE : l’Arbre puise eau et sels minéraux dans la terre, et le Gui lui transmet la sève élaborée riche d’anti-corps sous forme d’enzymes. Pour les Anciens, le Gui était vu comme le cœur vivant de l’Arbre endormi. Si l’on devait abattre un Arbre, il était nécessaire avant tout de couper le Gui, sinon l’Arbre resterait invulnérable...
Le Gui ne s’installe que sur des Arbres fragilisés pour leur permettre de rester en vie. On le trouve aussi sur des Arbres dont les conditions de vie sont défavorables (certaines énergies telluriques). Une expérience a été menée pendant six ans en Normandie, sur des Pommiers portant du Gui. Durant toute cette période, à chaque printemps on a défolié tous les arbres, ils n’étaient donc plus en état d’élaborer leur photosynthèse, ne possédant plus aucune feuille. Les arbres ont survécu...
Le Gui aide et soutient l’Arbre. Il a le pouvoir de reconnaître des structures de cellules non physiologiques, de repérer des dysfonctionnements cellulaires et d’agir en conséquence, grâce notamment aux lectines, substances dont la fonction est de freiner la division cellulaire, la formation de tumeurs et de recréer des connexions quand s’installent des fonctionnements trop autonomes (comme par exemple les pathologies cancéreuses). Pour l’Arbre comme pour le corps humain, le Gui crée un espace de vie qui ne serait pas possible sans lui. Selon l’Arbre sur lequel il pousse, le Gui va développer des qualités différentes.

Enfin, il faut se souvenir que Noël est une ancienne fête païenne du solstice d’Hiver représentant le moment le plus sombre du cycle annuel : passage obligé où l’être humain va traverser ses propres ténèbres pour retrouver la lumière. Noël c’est la lumière intérieure : pour preuve moderne, c’est aussi pendant cette période que l’on prend de « bonnes résolutions » (ne plus fumer, ne plus se faire avoir par ceci ou cela...).
La coutume de suspendre du Gui dans les maisons pour les fêtes de fin d’année parle du désir au plus sombre de l’hiver de nous souvenir de notre nature spirituelle. C’est à ce moment que le Gui incarne vraiment la promesse que de l’obscurité la plus sombre naît toujours la lumière (principe du Yin et du Yang, ou du Soufre et du Mercure).


[Références à : Gilberte Grand : Les Vierges Noires (Le Lotus Bleu, juillet 2004) ; Claire Bonnet : Le Gui, une lumière au cœur de l’hiver (Le Lotus Bleu, décembre 2004) ; Albert Grenier : Les Gaulois ; Mircea Eliade : Histoire des croyances et des idées religieuses ; Dictionnaire homéopathique de Louis Pommier]
 
 

Dernière mise à jour : 03-06-2013 01:19

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