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Drame du monde : l’OPINION Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-06-2013 23:23

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Drame du monde : l’OPINION
depuis les 10.000 ans de la Voie de l’Agriculture


Notre monde de VIOLENCE : celui du MENTAL, celui de l’OPINION
 
 
 
C’est la révolution de 1789 qui a établi le culte de l’opinion comme critère de vérité politique. Le peuple le croit mais les vrais politiques, les hommes de pouvoir qui ne sont pas nécessairement ceux dont on publie les noms, ne sont pas dupes parce qu’ils ont pouvoir de fabriquer des opinions à leur convenance [aujourd’hui à celles des banques].
L’opinion qui prétend illusoirement légitimer l’uniformité en disant que les accidents créent l’essence, ce qui ne peut se concrétiser dans le social que par la recherche d’une uniformité psychique toujours à recommencer : les goulags sont les dépotoirs perpétuels pour les déchets que laisse toujours la fusion de cette uniformité du psychisme social dans un moule unique. Toute fusion laisse des scories, mais ces scories sont des hommes.
(Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux)

Dire et écrire en long et en large comme le font les Yahvistes de leur Yahvé : « C’est Notre Dieu, Notre religion », « l’Éternel », c’est attribuer à l’Absolu ce qui n’est que vulgaire opinion.


anipucsac1.gifVoir la page principale sur l’OPINION

Depuis Saint Louis (Louis 9 : 1226-1270) nous sommes en guerre désormais au niveau spirituel, à cause de la libre pensée ou opinion. Le mondialisme en est le résultat. Nous sommes dans une lutte À MORT entre OPINIONS. Et cela en grande partie à cause de l’opinion yahviste entre « peuple élu » et « peuple non élu ». L’origine, ou gros morceau de la division commence par là : c’est un drame mondial, le drame de l’ego, de celui qui veut POSSÉDER LA VÉRITÉ.

Le drame de ce monde est l’OPINION, ce qu’avait bien compris Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux). Je reprends à sa suite le refrain de l’opinion si important de nos jours depuis la division criminelle de l’après 1789 en Droite et Gauche, et ses extrêmes.
 
Or il n’y a pas d’opposition il n’y a que des CONTRAIRES et cependant inséparables comme un couple homme et femme, car les Contraires se soutiennent l’un et l’autre. Il n’y a pas de « guerre » entre eux. Ne pas isoler, voir l’ensemble.
L’Alchimie est le Mariage des Contraires : le REBIS des Alchimistes.  Il est fait de 2 choses de sens contraires + et – ou mâle et femelle, c’est-à-dire du dissolvant et du corps dissoluble, soit la fonction du MOUVEMENT ou MOTEUR À DEUX SENS (involution-évolution).
Le Mouvement, la progression, le courant le flux, la génération ne s’opère qu’entre des contraires comportant une analogie complémentaire de la même famille : mâle et femelle, actif et passif, etc... (Nature esjoir Nature). Esjoir : avoir la joie de... La génération (reproduction : production 2 fois), se fait par division dans le monde de la manifestation !
L’un agit sur l’autre, ce sont les deux pôles de la même substance homogène, le Principe Radical de l’Univers, le REBIS. (Page 234. La Doctrine Secrète. T.1 - H.P. Blavatsky).
« Notre Œuvre dit Le Trévisan, est composée d’une racine et de 2 substances mercurielles (Mercure possédant une animation ), qui étant cependant de même nature, se réduisant à un seul Principe ». (Page 402. Dictionnaire Mytho-Hermétique de A.J. Pernety).
Seule l’énigme qui rassemble en elle même les contraires, et par une absurdité apparente, peut modifier la linéarité de l’Esprit, en l’obligeant à pénétrer dans ses profondeurs proche de l’Unité : la Réalisation du Soi Instant, soit le Mariage des Contraires s’épaulant l’un et l’autre, mais ne se tiraillant JAMAIS. Il n’y a JAMAIS de guerre entre les Contraires, C’EST FONDAMENTAL.

C’est tellement fondamental que sans cela, on tombe par exemple dans le nazisme qui constituera la haine de l’autre, la haine entre la Gauche et la Droite, « parce que le nazisme est né de la Droite la plus extrême et qu’il vomit la Gauche, et, en même temps, l’ébauche de leur réconciliation, précisément parce qu’il se veut un national-socialisme, unissant donc, à un nationalisme d’extrême-Droite, un socialisme d’extrême-Gauche. Vu sous cet angle, sa nature politique la plus authentique est donc celle d’un centrisme, mais par addition des extrêmes ; et c’est pourquoi il peut espérer parvenir en Allemagne à une véritable refondation », écrit Fabrice Bouthillon dans : Nazisme et révolution - Histoire du national-socialisme 1789-1989.

Je répète : Le Mariage des Contraires s’épaulant l’un et l’autre, mais ne se tiraillant JAMAIS. Donc le mot « opposition » est une horreur du Diable, une violence permanente savamment entretenue depuis 1789 où les « opposants » étaient nommés « brigands », aujourd’hui le pouvoir les nomme « terroristes ». On retrouve cette même division entre winner et loser, etc., la liste est si longue maintenant.
Il est plus que temps de sortir de la dualité winner-loser, ou du trinitaire thèse-antithèse-synthèse de philosophistes bien dans la géométrie de la ligne droite. L’autre trinité est alchimique : Union des Contraires NATURELLEMENT (Taiji) ; ainsi disparaîtra le winner prolétariat et le winner capitaliste pour laisser place à l’AUTOGESTION ou Réalisation de l’Instant où tout prendra naturellement sa place.

OPINION : c’est toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existent (dans le monde de la manifestation ou monde spatio-temporel). Définition d’après Jean Coulonval.
Dans ce principe aucune doctrine ne peut être immuable, fixe, éternelle, parce qu’elle a sa source dans le temps ou idéation du mental. C’est pourquoi par exemple la doctrine socialiste est perpétuellement fluide, souple, se pliant aux circonstances. Ainsi le socialisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique à l’envers, renversées ou en creux, soit le renoncement volontaire de l’être humain à sa liberté propre.
Personne n’est plus sectaire qu’un libre penseur rationaliste travaillant de la « raison » genre philosophistes du siècle des perruques poudrées qui ne connaît que l’opinion, parce que tout idée tenue pour « vérité », à tort ou à raison, constitue un dogme et en joue le rôle. Les opinions si proches qu’elle soient, sont toujours contradictoires par quelque côté ; elles ne peuvent être tenues, légitimement, que pour des hypothèses de travail analytique du mental en vue d’une synthèse ; mais la synthèse n’est jamais une addition ou un jeu de puzzle qui emboîterait l’un dans l’autre tous les résultats analytiques. C’est l’erreur qui conduit à la confusion du général et de l’universel.

Le socialisme judéo-maçonnique n’admet pas la liberté de penser, et c’est le culte de l’opinion qui a conduite au désir d’une unité d’opinion : le MONDIALISME, le NOACHISME ; et ce désir, dans ses profondeurs, vient d’un besoin profondément spirituel et religieux de trouver la paix de l’âme et de la société, qui cherche sa satisfaction par des voies fausses (comme l’écrit Coulonval). Nous vivons bien un gigantesque court-circuit.

Coulonval voit encore juste quand il écrit que toute opinion est de gauche à sa naissance, de droite et réactionnaire par rapport à celle qui la suit. c’est un processus général de l’évolution des pensées individuelles.
Le règne politique de l’opinion de cet après 1789, avec un prétendu pouvoir du peuple, est la plus monumental illusion collective de tous les temps, le plus grand tour d’illusionniste accompli par la judéo-franc-maçonnerie et autres puissances occultes, avec l’approbation des illusionnés !

L’opinion n’a jamais eu aucun pouvoir politique, sauf celui d’une fausse anarchie, donc du chaos. Un chaos entretenu uniquement par les sociétés occultes, et les banques, exerçant le véritable pouvoir sur la masse et les marionnettes au gouvernement de ce qu’il reste des États.
La France a totalement perdu son indépendance depuis la victoire anglaise de 1815 à Waterloo. Désormais on y joue à une « royauté noire » comme il y a des messes noires. Ce qu’il reste de sa maigre indépendance cache sa profonde dépendance à des puissances économiques mondiales et des sociétés secrètes dont la judéo-maçonnerie.

Nouveau Testament : Premier Épître aux Corinthiens, chapitre 12, Diversités et unité des charismes : « Il y a, certes, diversités de dons spirituels, mais c’est le même Esprit ; diversités de ministères, mais c’est le même Seigneur ; diversités d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère tout en tous. A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun ».

Ce passage véritable CLÉ, permet de balayer sans effort, toute idéologie, toute technocratie, tout totalitarisme et ordre mondial, tout rationalisme. Ce passage décrivant l’Instant, le Tout, PAN, peut effectivement engendrer la PANIQUE, aussi est-il l’ennemi, le terroriste du Nouvel Ordre Mondial. Mais l’Instant est la seule arme efficace contre le mondialisme, celui de la division Gauche et Droite. Car entre deux systèmes intellectuels, ou deux syncrèses, qui ne sont que des systèmes de systèmes, la contradiction existera toujours. Parce que le mental n’est que l’ego, le sensible des cinq sens, et n’est donc pas dompté pour découvrir le Soi Instant. Sans réalisation de l’Instant ou Soi, ce sont les cinq sens et ses perceptions dans l’idéation de la Chronologie tueuse, entre un passé et « une fin des temps » yahviste qui dictent au mental ce qu’il doit exprimer. Mais ces données sensibles dans l’idéation varient d’un Instant à l’autre en chaque individu quand il n’y a pas réalisation de l’Instant, quand il n’y a pas COÏNCIDENCE, si bien que les données ne peuvent jamais être identiques chez deux individus, cela par la nature même des choses.
Le mental et l’ego essayent de bouffer, de fabriquer de l’absolu ou sa vérité à partir du sensible, de l’opinion.
L’opinion n’est jamais en sécurité, c’est pourquoi elle est obsédé par la sécurité, il suffit de voir cette mode des gouvernements de l’Occident, parce que l’opinion porte en elle l’angoisse de pouvoir toujours être remise en question. Aussi est-elle toujours en position de défense, ou d’attaque. Aussi l’opinion est nécessairement sectaire, intolérante (voir le drame du 5 juin 2013 entre les chasseurs de skinheads et les « antifas » ou antifascistes, tout cela sentant la manipulation comme pas possible). Donc tout ce qui n’adhère pas à l’opinion à la mode, absolutisée collectivement en politique sous le nom de « parti », sera ennemi. tel est l’état du régime républicain et de son dogme de l'opinion !

L’opinion fait la partie de la philosophie de Nietzsche, un des pères de la religion de l’Homme et de l’existentialisme, qui disait : « La Vérité n’est pas tellement importante, c’est ce qui aide à vivre qui importe », laissant ainsi l’ouverture à toutes les dérives et suicides possibles. On appelle ça aussi le libéralisme ! Soit se forger par soi-même, par agglutination, des conclusions tirées des expériences du spatio-temporelles.

Coulonval voir encore juste quand il écrit que l’opinion se construit à la façon d’un carrelage. Ainsi, il ne peut pas y avoir de paix en ce bas monde, car il ne peut pas y avoir deux êtres humains qui puissent vivre la même série d’événements, ou vivre le même événement de façon différente : « Je ne peux pas manger manger pour vous », disait François Michelin lors d’une interview.

Chaque être humain est dans sa façon de penser, de sentir, un résultat de sa vie propre. De plus il est fabriqué par son hérédité, ensuite moulé par sa famille, par le social et l’éducation ; il est CONDITIONNÉ. Il n’est pas libre. Ce qu’il appelle « liberté », ce n’est que le droit de rechercher les conditionnements, le confort ou sécurité qui lui conviennent le mieux, dont il jouit le plus, ce qui n’est pas possible sans contredire ce qui convient à l’autre. Résultats : guerre permanente entre individus, classes, nations. C’est pourquoi le pouvoir et les sociétés secrètes tentent d’unifier, de normaliser comme leur ancêtre Procuste, qui possédait deux lits, l’un trop grand, l’autre trop court : il attachait les patients, selon leur taille, tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre, pour les METTRE TOUS À LA MÊME TAILLE. On a eut la même chose en France avec la Guillotine où on coupait l’esprit (la tête) des gens qui ne pensaient pas comme les républicains ; et à toutes les révolutions c’est le même principe : supprimer les infidèles, supprimer « les ennemis de la liberté », comme si ça pouvait exister !!!
L’uniformisation ne connaît pas de limites : on peut diviser sans fin un corps indifférencié !

Depuis la mode du siècle des perruques poudrées ou philosophistes, avec leur « raison », l’opinion prétend se baser sur cette raison, cette logique modèle gréco-latine. L’ennui, c’est la source : le mental qui prétend pondre des dogmes incontrôlables, adoptés pour le seul motif de l’ego et de la satisfaction personnels. C’est cela qui forge les dogmes, et le dogme sera d’autant plus inquisitorial, intraitable, qu’il est plus inconscient, parce que tout danger de ne plus y croire crée la panique devant le vide, devant la possibilité de ne plus avoir de raison de vivre : la peur panique de l’Instant. Alors on meuble !!!
Plus une opinion est ferme et se croit solide, plus elle tend à s’imposer, à exercer sa dictature sur les esprits. Alors cela nous donne les régimes de dictature politique comme le nazisme, le socialisme, le fascisme, le républicanisme, etc., les pires étant ceux qui n’acceptent qu’un parti unique. Ces dictatures politiques sont toutes des démocraties arrivées à leur terme logique, à leur maturité. C’est ce que donnera le plan des yahvisto-socialistes : abolition de toutes les religions sauf celle des Yahvistes, abolition de la propriété et de la famille sauf celles des Yahvistes, abolition de l’héritage et de la nation et du patriotisme (mondialisme) sauf Israël. Le socialisme c'est aussi le projet d’un impôt lourd sur les revenus, sauf évidemment pour le « peuple élu » des capitalistes ayant trouvé refuge à travers les lois qu’ils ont fait fabriqué.

Les opinions politiques sont ennemis entre elles par nature (voir la guerre Droite-Gauche et leurs extrêmes, même combats avec les cerveaux droits contre les cerveaux gauches), et tout État qui prétend admettre la pluralité des opinions et donc des partis, est foncièrement menteur, salopard. Et ceux qui tirent dans l’ombre les ficelles de tels régimes démocratiques sont parfaitement lucides ; et il ne cherchent pas à résoudre la moindre crise sociale des régimes d’opinions (style occidental maintenant capitalo-marxiste), mais au contraire ils entretiennent les crises utiles à alimenter leur cancer du pouvoir. Tout pouvoir est nécessairement un cancer qui ronge de l’intérieur, parce que personne ne peut dire en public et en pleine lumière de la « raison » : « Vous savez, je vous couillonne ». Aussi « la politique est l’art d’agiter les humains avant de s’en servir ».

Le vrai mystique ne craindra jamais la panique de l’Instant, parce qu’il ne se laisse pas surprendre : il ne croit à aucun dogme, IL SAIT : Je suis CE JE SUIS.
Ainsi le socialisme, le mondialisme où l’opinion a atteint son ultime maturité en se parant des prédicats de l’absolu religieux dans une vision mondialiste, une fausse synthèse de l’existant, est par nature une réalisation à l’envers, en creux, comme une catholicité qui est toujours à faire depuis plus de 2000 ans !

Une opinion est une croyance, une conviction aveugle que l’on prend pour une vérité, qui peut être fausse ou juste, mais qui ne porte pas en elle-même ses critères de vérité ou d’erreur.
« Comme pourrait-on savoir qu’une opinion est « vraie », conforme à la vérité, sans posséder la vérité, c’est-à-dire la science (connaissance intuitive selon Platon) ? L’opinion se nourrit d’impressions, toujours détruites et renouvelées au vent des événements, et ne trouve une certaine stabilité que dans la magie verbale, dans le formalisme verbal d’autant plus efficace qu’il utilise des mots inconsistants, dépourvus de signification précise, comme démocratie, liberté, égalité, fascisme, république, état, classe, etc. Tout un vocabulaire passe-partout que les démagogues utilisent en maîtres, des mots chargés d’affectivité explosive, le seul moteur des foules. À la tête des foules, un âne suffit, écrit si justement Jean Coulonval.

L’opinion n’est pas certitude, ou vérité ; ce qui en décide, c’est seulement le sentiment, l’affectivité, l’ego, et c’est pourquoi elle est chose possédée ; et le Diable est le principe de la possession.
Les essences sont en nous, naturellement puisqu’elles sont le Soi Instant, la Source, le Centrum Centri ; elles appartiennent à tous. En elles est supprimé, transcendé le dilemme « individualisme-collectivisme » parce qu’il n’y a plus la dualité sujet-objet. En elles se résolvent tous les problèmes politiques, scientifiques, religieux. Par elles nous pouvons espérer un temps où plus personne ne pourra dire : c’est ma théorie scientifique (escroquerie des « droits d’auteurs ou propriété intellectuelle » ou exaltation et commerce de l’ego), c’est mon parti politique, c’est ma religion, c’est ma foi. Alors ce sera la Vraie Paix.


L’opinion se retrouve dans la Science, dans la religion, dans la philosophie surtout, toutes productions du mental, où chacun se forge sa petite vérité de ce que doivent être les « réalités » permanentes ou souhaitées « éternelles ». La religion de l’homme c’est vouloir avec son mental éterniser l’Instant. Religions, sciences, philosophies et politiques concluent à partir du sensible, de l’émotif, ce qui doit être éternel. Alors les rôles sont inversés : d’une pièce coulée, l’être humain décide de ce que doit être le moule où il a été formé.
Comme écrit Djalâl ad-Dîn Rûmî : « Le nid est fait pour l’oiseau et non pas l’oiseau pour le nid ». L’opinion politique, religieuse ou scientifique imagine un oiseau à la convenance du nid, un moule à la convenance de la pièce loupée. Renoncer à l’opinion c’est renoncer à ce qu’on est selon la Terre : éducation familiale, scolaire et sociale, ou religieuse. Bref, RENONCER AU CONDITIONNEMENT : « Détachement à l’intérieur et attachement en apparence », dit le Yoga-vâsishtha ; une grande règle sociale cité par Ramana Maharshi qui illustre aussi la superficialité de ce social reflétant son matérialisme. On ne s’identifie pas à une fonction : on accomplit une fonction.

La foi est aussi vulgaire opinion qui peut se perdre au grès des modes et des contextes des contingences du sensibles et des émotions qui l’ont fait naître. On parle alors de reniement de la foi, de perte de la foi. Mais la Vraie Foi est la Con-naissance ou Naître avec, avec l’Esprit, et cette Foi là on ne peut pas la perdre.

« La vie politique est le lieu de rencontre d’opinions et non d’occupations. Or, les opinions ouvrent la porte à un phénomène néfaste qui se manifeste par la DIVISION. Car les opinions peuvent être confrontés et discutées sans fin, contrairement aux questions du travail, dont les hypothèses et les propositions peuvent subir l’épreuve et le contrôle des faits et de l’expérience des procédés », écrit justement Hyacinthe Dubreuil dans : J’ai fini ma journée.


« Le décadent a souvent faim de vertu, mais cette faim ne trouve pas de nourriture à l’intérieur de lui-même. Alors elle le cherche au dehors... Des hommes comme Rousseau ont un idéal, mais cet idéal n’est jamais descendu plus bas que sa cervelle : il ne trouve pas, dans leur être intime, dans leur nature profonde, de quoi manger et prendre corps. Mais ils n’insistent pas de ce côté là : cela irait trop loin. Cette vertu, dont ils ne portent en eux que la faim, ils en réclament la substance au monde extérieur. Ils lui demandent d’INCARNER leur idéal ; ils chargent la société de fournir un alibi à leur impuissance ; ils ont besoin de voir sans cesse autour d’eux ce qu’ils sont incapables de vivre en eux ». (Gustave Thibon : Diagnostics)

« Les pensées sont dues à l’identification du Soi avec le non-Soi. Quand le non-Soi disparaît, seul demeure le Soi. Pour faire de la place quelque part, il suffit d’enlever ce qui encombre. La place ainsi dégagée n’a pas été ajoutée. Mieux encore - la place existait déjà, même quand le lieu était encombrée ». (Ramana Maharshi, entretien 245, du 8 septembre 1936).
 
 

Dernière mise à jour : 07-06-2013 00:29

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