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Saiyuki Reload Burial OAV Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 26-09-2008 11:45

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Dessin animé, Japon, Saiyuki, Saiyuki Reload Burial

 
Saiyuki Reload Burial
最遊記RELOAD-burial
 
 
 
 
http://saiyuki-ova.net/web/

Sûr que dès les premières images on a faire à un Saiyuki sombre, sérieux et presque philosophique, n’ayant que peu de chose à voir avec les rigolades de Saiyuki Reload Gunlock. On pénètre dans le passé des quatre héros. En plus il s’agit de trois OAV de 45 et 25 minutes chacun. Graphiquement c’est un peu spécial, on aime ou pas. J’ai toujours adoré tous les Saiyuki, alors si par moments je trouve certains dessins pas très heureux, j’aime tout de même. Les harmonies de couleurs sont plus travaillées ici, la réalisation est toujours « bricolée », mais dans le bon sens du terme, avec astuces et recherches, et souvent dans un style d’animation en papier découpé que j’aime bien. Je connais le procédé pour l’avoir pratiqué.
Donc une animation et des décors un peu Zen. De nouveau il y a des plans en multiplans (effet de perspective en banc-titre, ou 3D informatique). Ce que j’aime moins : les gros plans, et ils sont ici un peu nombreux, c’est une question de goût. Le layout (mise en place des éléments dans le plan) semble d’inspiration d’après des illustrations orientales anciennes, un peu comme chez nous les enluminures du Moyen-Age ; ça s’accorde bien avec l’histoire et c’est ça qui donne aussi un charme à Saiyuki.
 
 
 
Saiyuki c’est une ambiance, un style qu’on peut ne pas aimer. Il est unique et on ne peut pas le comparer avec Un été avec COO par exemple. La place faite à la musique dans Saiyuki est toujours présente ici, et le compositeur est Satoshi Takebe.
Saiyuki se goutte, comme un bon plat, comme un événement important, il ne faut donc pas le regarder négligemment.

Dans l’OAV 1 le responsable d’un temple, très malade, doit se chercher un successeur afin de protéger le Sûtra (Canon, Livre ou Aphorisme) de la mort et des ténèbres. (Le Sûtra est ce qui est écrit sur les épaules de Genjyo Sanzô). Aussi les moines devront s’entraîner spirituellement sur la montagne toute proche du temple pour devenir le nouveau Sanzô, car c’est un titre...
 
 
 
La douce et chaude voix de Cho Hakkai (Ken’yu dans le passé devenu présent ici) nous instruit : Tous vivent en bouffant quelqu’un, ou meurent... on vit sur les autres, en mangeant le cadavre de quelqu’un d’autre. (Le monde est une immense bouche, tous bouffent de plus petits qu’eux). Oui, Saiyuki dans ses trois saisons contient des aspects philosophiques sur la façon de vivre, ou de mourir... Mais ici le sens de ce que dit Hakkai contient aussi indirectement la sentence de Mathieu (Bible) : Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de sa bouche. C’est d’ailleurs ça qui en premier amène les guerres... La bouche est donc à double tranchant : le verbe bon ou tueur, la nourriture bonne ou mauvaise, ou non nourrissante... Tuer quelqu’un lui ôter la vie c’est aussi « le manger ».
Le jeune Ken’yu, grâce à un pouvoir du Verbe, devient le plus jeune moine Sanzô, et il se nomme désormais : Ukoku (le cri du corbeau).
 
 
 
Onze ans avant cet événement, le temple fut attaqué par des yokais : ici des âmes damnées ayant pris possession des quelques humains. Puis encore un bon dans la chronologie et on retrouve notre Toa Genjyo Sanzô (31 ème), et son Revolver, héritier des Sûtras du Ciel sacré et du Ciel maléfique, et surtout leur protecteur. Il est donc le successeur de celui des événements décrits plus haut.

Dans son adolescence, Genjyo Sanzô faillit être brutalisé et violé, aussi il se servit pour la première fois de son Revolver pour se défendre et ainsi tuer. C’est le souvenir qui vient présentement hanter un de ses nuits, dans sa chambre du temple de Keiun. Au court d’un incident sans gravité Sanzô sort son Revolver. Aussi c’est la stupeur chez les moines : comment un haut moine peut-il posséder une arme si meurtrière. Ça fait désordre par la loi de cause à effet, car des bandits accompagnés de quelques yokais se souviennent du massacre de leurs compagnons par Sanzô, et ils veulent sa peau. Après ces événements Genjyo Sanzô devient le responsable du temple de Keiun. A partir de cette date il se met a fumer la cigarette.
 
 
 
Dans le second OAV, on retrouve Sanzô à la recherche « d’un monstre » caché dans une montagne depuis 500 ans, et exilé sur Terre suite à un grave crime commis au Paradis. Ce « monstre », ce yokai porte un diadème d’Or au front qui est capable de modifier son apparence. Pour les connaisseurs de Saiyuki, vous ne devinez pas de qui il s’agit ?... Un « monstre » qui traite Sanzô de « tronche de cake » ?... Un « monstre » qui a toujours faim ?... En tous cas c’est une séquence émouvante et bien rendue. Ce n’est pas un monstre, mais l’incarnation ou plutôt une âme entrée dans ce personnage et représentant le Chaos primordial. (Le Noun dans l’Égypte ancienne, le Chaos liquide).
Le troisième OAV est étonnamment théâtral, mieux dessiné aussi, avec des décors assez Zen. On y retrouve les quatre héros.
 
 
 
Quatre étoiles pour ce Saiyuki en OAV, mais c’est pour les connaisseurs, car il vaut mieux découvrir Saiyuki à sa première saison dans les 50 épisodes (années 2002 - 2003). Ce qui est formidable avec la réalisation de Saiyuki, c’est son aspect naïf, frais, et ça dans le bon sens de ces deux mots, ces aspects donnent un puissant charme que j’espère vous apprécierez aussi. Saiyuki est une œuvre très originale dans le monde de la japanimation. Et puis dans Saiyuki il est beaucoup question de la Nature.

Michel Roudakoff
 
 
 
 
 
Détail du générique :   
Storyboard et Réalisateur : Koichi Ohata
Scénariste : Yoshiyuki Sawa
Directeur : Hiroshi Watanabe Makoto
Character design : YONZO.
Illustration générale : Masayuki Huzita
Directeur artistique : Ikeda Yuuzi
Directeur de la photographie: Hisao Shirai
Directeur du son : Hazime Takakuwa
Montage : Satoshi Utida, Takeshi Seyama
Producteur : Studio Pierrot

MAIN CAST :
Genjyo Sanzô : Toshihiko Seki
Son Goku : Souichiro Hoshi
Sha Gojyo : Hiroaki Hirata
Cho Hakkai : Akira Ishida
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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© 2007 Saiyuki Reload Burial - Minekura Kazuya / Studio Pierrot, Dentsu Inc.
 

Dernière mise à jour : 26-09-2008 12:54

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