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Château-fort et Bastille Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 14-07-2013 22:31

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Château-fort et Bastille
et par ici la monnaie pauvres cons.
La révolution comme l’argent n’a pas d’odeur,
elle est la même partout,
la révolution n’a pas de patrie,
et c’est ce que détruit le mondialisme


LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ = GÉNÉRALISATION DES PRIVILÈGES, DONC LA LOI DE LA JUNGLE : EXPLOITEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES.
Le culte du mental ou de la raison ou
masturbation intellectuelle des perruques poudrées


Les meneurs ou les médiocres de la révolution de 1789, et du mondialisme.
 
 
La Bastille la plus connue fut celle construite à Paris à l’instigation de Charles le Sage pour surveiller la capitale, donc un premier Big Brother (censure). Mais en 1789 cette Bastille était totalement inoffensive et désarmée.
Les bourgeois ou « classe moyenne » formaient la majorité de l’Assemblée, et qui avaient conduit dans le pays le mouvement en faveur des réformes. Cette bourgeoisie n’était pas la partie la plus recommandable de la population, « ce n’était même pas les électeurs qui s’étaient emparés de fusils et de canons à l’Hôtel des Invalides, qui, le 14 juillet, avaient pris la Bastille, massacré son gouverneur de Launay et promené sa tête à travers les rues ainsi que celle du prévôt des marchands Flesselles », écrit Jacques Bainville dans son Histoire de France.
 
Bainville fait justement remarquer que normalement, la bourgeoisie a peu de goût pour les désordres genre 1789. Ensuite cette prise de la Bastille devint un symbole républicain, sous le rouge de la violence et de la PASSION, et c’est à ce moment là que l’on commence à parler de CAPITALISTES (les bourgeois : habitants des bourgs, donc des capitales, des citoyens). Ces bourgeois qui étaient bien loin de participer à un quelconque chaos. Ces « gens de bien » DES BIENS, cette classe moyenne, ces possédants qui craignaient une menace sur leurs biens, ces gens à souliers (alors que le peuple et les paysans avaient plutôt des sabots).
Dès 1789 la grande crainte était chez les possédants la menace sur leurs biens.

Bainville fait remarquer que la Bastille est bien un symbole, celui de cette fameuse « liberté » que tout le genre humain cherche depuis des millénaires ! J’ajoute que la symbolique, les francs-maçons connaissent parfaitement !!! La Bastille fut le symbole d’une anarchie qui dure encore de nos jours : celle de l’autocratie de l’État, qu’il soit républicain ou monarchiste. Après le 14 juillet 1789 une insurrection éclate en France. Contre qui ? Mais contre le Fric, comme aujourd’hui (mais pas encore de révolution). Dans les villes on démolit les bureaux d’octroi, on brûle les registres, etc., de manière à délivrer les gens des impôts ! Que l’on va évidemment retrouver de nos jours !!! Mais en 1789 on croyait le messie juif arrivé et on croyait à son royaume de Dieu juif sur Terre !

Un détail énorme qu’on oublie trop souvent encore aujourd’hui : pour prendre la Bastille et renverser l’autocratie, il fallait distribuer à la plèbe des fusils ! Ils firent merveille, perdant sous les balles une petite centaine d’entre eux précise l’historien Henri Guillemin. Mais le premier soin de la nouvelle municipalité tricolore et républicaine sera d’ôter leurs fusils à ces plébéiens qui n’ont pas vocation à disposer de pareils outils. Ces cela la crainte, chez les possédants, d’une menace sur leurs biens. Le Fric, toujours le Fric. Des armes entre les mains des pauvres ! Rien de plus contre-indiqué. Dès le 15 juillet 1789 la municipalité fait savoir qu’elle remettra 40 sols (soit deux journées de travail) à quiconque aura l’obligeance, et le bon esprit, de lui remettre ce fusil dont on l’a aidé à se munir pour donner l’assaut à la Bastille. Et les fusils rentrent en foule. L’État respire ».

Comme écrit plus haut à partir de ce 14 juillet c’est la porte ouverte au chaos : la province imite Paris : la plèbe rurale imite celle de la capitale : on se jette sur le châtelain du coin, on veux surtout brûler les vieux parchemins garants des droits féodaux, et l’incinération va parfois jusqu’à l’incendie du château. Cela met en délire « l’historien » Michelet : « 1000 ans d’oppression effacés en quelques minutes ; plus de classes, rien que des Français. Vive la France ! ». Pauvre type. Bref, il fallait pratiquer la tabula rasa : couper du passé, des traditions, arracher les Français à leurs racines, l’homme créait l’homme nouveau de force, par le viol épouvantable ; c’était le départ du socialisme où ce sont les accidents du monde 3D qui engendrent les essences, donc le début du satanisme absolu.
H. Guillemin précise que l’abolition réelle des droits féodaux n’aura lieu qu’en juillet 1793, grâce aux robespierristes du Comité du Salut public et de Saint-Just et Couthon. Cela allait donner forme à l’étatisme et à son patriarcat qui sera poussé à son absolu par les Juifs Bolcheviques en Russie en 1917.

L’autre symbole de la Bastille, c’est cette Bible républicaine, sorte de modèle de « Table de la Loi » du manipulateur et magicien Moïse : la Déclaration des droits de l’Homme, le 26 août 1789. Cette Bible s’appui sur le modèle franc-maçonnique de la déclaration américaine qui la précéda de 13 ans. Et c’est à partir de ce moment que l’Occident tombera sous la tyrannie de l’égalité : « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Si cela part d’un apparent bon sentiment, dans le fond c’est un dogme anti naturel et le renforcement de la religion de l’Homme commencée à l’époque de la Renaissance !
Le dogme égalitariste donnera immédiatement le LIBÉRALISME ET LE TRIOMPHE DU SAINT FRIC. Car le texte de cette nouvelle Bible dit QUE LA PROPRIÉTÉ EST INVIOLABLE. De là il est très confortable ou facile de trouver l’origine de la « propriété intellectuelle », la fameuse RAISON,  et du « droit d’auteur » et autres « brevets ». Et c’est la encore une pierre ajoutée à la religion de l’homme : si la propriété est inviolable c’est qu’elle est sacrée, donc religion ; c’est pourquoi je parle toujours sur le site de SAINT FRIC. Ne pas oublier qu’à la fin du règne de Louis 16 le Saint Fric était déjà en place : les finances du royaume allaient très mal.
Les Constituants qui établirent cette Bible droit de lhommiste étaient des voltairiens ; « autrement dit le contraire de ces niais qui ne savent pas distinguer le concret de l’abstrait. Et quoi de plus concret que l’argent, à la fortune acquise, à la Propriété qu’il convient d’attribuer une qualification suprême bien plutôt qu’aux rêveries et sottises de la superstition », écrit H. Guillemin.

Dès l’origine cette Bible était fausse : Libres, tous les hommes ? Rectification : seulement les hommes à peau blanche ; car les Noirs des Antilles françaises demeureront dans la servitude. Le lobby colonial est puissant à l’Assemblée (La Fayette en fait la partie) ; il veille au maintien de l’esclavage, si rentable (qui aujourd’hui existe toujours mais est déguisé subtilement en « pouvoir d’achat »).
Autre fausseté de cette Bible : la protection des possédants, la crainte et l’horreur du contraire : les pauvres et les misérables pour lesquels ont construira des bagnes tout au long du 19è siècle s’industrialisant et puant le Saint Fric.
Un prêtre défroqué, Sieyès, et un marquis, Condorcet, ont dès juillet 1789 estimé à haute voix que si tous les Français devaient cesser d’être des sujets pour devenir des citoyens, certains citoyens devaient être toutefois plus citoyens que d’autres, lesquels, en fait, ne le seraient plus. Cela donnera : « le droit de vote, la participation aux affaires nationales ne peuvent être consentis à quiconque n’est point, de par son état même, un actionnaire de la Maison France. La possession de quelques biens est nécessaire pour être actif. Silence aux pauvres ».

Bastille + Droits de l’Homme + tyrannie de l’égalité = Royaume de Dieu yahviste sur Terre, ou : Demain On Rase gratis (DORG), soit le LIBÉRALISME ou exploitez-vous les uns les autres.


La prise de la Bastille n’est le fait que d’agitateurs, et nullement du peuple, comme veulent le faire gober certains. Agitateurs qui étaient Desmoulins, Marat, Loustalot. À Paris c’était constitué une Commune et une loi municipale. Cette Commune (municipalité tricolore, voir plus haut) était constituée de 300 membres, encore modérée, mais servie par une garde nationale (milice bourgeoise), sous la direction de La Fayette (esprit chimérique et avide de popularité et médiocre garant de l’ordre, écrit Bainville). Ces agitateurs parisiens ne manquaient pas d’exciter et de manipuler la rue. Mais ces agitateurs ameutèrent des brigands du Sud de la France, des Marseillais, et en firent des mercenaires ; donc la prise de la Bastille n’est pas le fait « d’une révolte du peuple de Paris ». En plus il n’y eu pas que de mercenaires payés par les agitateurs et dirigeants de la révolution, mais aussi des étrangers assoiffés de violence : des Italiens, des Allemands, etc.

La garde nationale ou milice composé de bourgeois (les actifs, les pauvres étant les passifs) fut équipé d’uniforme dessiné par La Fayette en bleu et en rouge, et qui coûte 80 livres l'uniforme ! Dépense incroyable pour l’artisan qui gagne (quand il peut travailler) 20 sols dans sa journée et paie 14 sols sa miche de pain familiale. Donc exit les pauvres ou passifs. Selon Guillemin La Fayette serait à l’origine du terme « honnêtes gens », lesquels pour lui sont les gens de bien, c’est-à-dire qui ont des biens. La population française est alors divisé entre riches : ceux qui possèdent les fusils, et pauvres qui ne possèdent rien ; mais alors où se trouve l’égalité franc-maçonne chérie ??? Car les « affaires de l’État » sont affaires des riches, comme au temps de la monarchie, et même pire.
Ensuite il suffit de savoir que nous ne fêtons pas le 14 juillet de la prise de la Bastille, mais de la fête du Champs-de-Mars du 14 juillet 1790, symbolisant, telle la religion, l’unité nationale, faisant de la république une véritable religion, qui comme son sens l’indique est le propre de rassembler ses brebis, les citoyens... riches (« le genre humain » comme dit la chanson soclaliste). La démonstration est faite au Champs-de-Mars le 17 juillet 1791 : les pauvres ou passifs se sont avisés de signer en masse une pétition réclamant la déchéance du roi. « Provocation de la part de ces réprouvés ! Qu’ils la paient ! « Sous le commandement de La Fayette, la garde nationale ouvre le feu. Combien de morts ? Sans doute ne le saurons-nous jamais. Vraisemblablement une centaine au moins. Que les passifs se le tiennent pour dit, de façon bien claire et définitive : les affaires de l’État ne les concernent pas », écrit Henri Guillemin dans : Silence aux pauvres ! (1989).

Enfin, ne pas oublier le génocide républicain contre les Vendéens, car dès novembre une campagne contre la religion chrétienne fut déclenchée et inaugurée par le massacre de prêtres en septembre 1792, et sur l’ordre du franc-maçon Chaumette dit Anaxagoras, et que fut affiché dans les cimetières le slogan favori des francs-maçons ou Illuminés : « La mort est un sommeil éternel ». À partir de là, la religion de l’homme se renforce avec les « fêtes de la Raison », donc un éloignement de l’Instant, du divin : on se tourne vers l’extérieur, vers le matérialisme et ses pauvres cinq sens. Cela mènera à la terreur, au socialisme des Yahvistes bolcheviques et aux actuels capitalo-socialistes, ainsi qu’à la manipulation du peuple par l’outil « démocratie » pompé chez les Anciens Grecs esclavagistes. Comme toutes religions, il s’agissait de jouer sur le sentiment et les passions, d’où la couleur ROUGE dans nombre de symbole du socialisme ; rouge aussi symbole du sang et de la vie... Rouge symbole du passé et donc de la Connaissance... Mais rien de plus ambigu que le rouge : caché, il signifie la vie ; répandu, il signifie la mort. Le rouge est comme le sacré : TRÈS AMBIGU.

« Les premières victimes de la haine des frères sont toujours des frères d’hier », écrit superbement Augustin Cochin, dans : La Révolution et la Libre pensée. On appelle ça aussi la table rase ou l’épuration. Ce sont les sauveurs de la veille : voir l’épuration sous Staline dans les années 1930. « La Révolution mange ses enfants », il serait plus juste de dire « ses auteurs » comme écrit A. Cochin.
Enfin, ne pas oublier que la fausse franc-maçonnerie se constitua à Londres en 1717 et infesta tout ce 18è siècle, avec notamment Voltaire et ses encyclopédistes fabricants de « la Raison » et par la suite ça donnera des écoles du franc-maçon Jules Ferry.

[En références à : Histoire de France, de Jacques Bainville ; Henri Guillemin : Silence aux pauvres ; Augustin Cochin : La Révolution et la Libre pensée]
 
 

Dernière mise à jour : 14-07-2013 23:23

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