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Élémentals - Gnomes et Kobolds Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 29-09-2008 20:59

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Élémentals, Esprits, Gnomes, Japon, Kobolds, Yôkai


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 Élémentals - Gnomes et Kobolds
妖怪 Yôkai
 
 
L’Eau est dense, continue, tendant toujours à assumer une forme sphérique, où qu’elle soit.
 
Un peu d’historique.
Si les Élémentals ou Élémentaux sont des agents cosmiques chacun confiné à son propre élément : Terre, Air, Eau, Feu, ils peuvent produire des effets physiques aussi facilement que les êtres humains peuvent comprimer l’air à l’aide d’une machine. Ils condensent la matière éthérique afin de créer des corps tangibles, auxquels ils peuvent faire endosser l’aspect qu’ils désirent, prenant comme modèle les images qu’ils trouvent imprimées dans le souvenir de la personne en présence. Ces croyances en des divinités de la Nature se retrouvent chez les Chinois, les Japonais, les Indiens et les Égyptiens, et aussi chez les Perses et les Mongoles. Chez les Grecques avec les Nymphes et les Dryades. (D’après H. P. Blavatsky, et avant elle de nombreux chercheurs sur le monde de l’Invisible).

Le christianisme dans sa quête de faire disparaître l’ancien monde païen (1), a transformé le grand dieu Pan en diable et son monde des divinités en démons. Le premier à oser affronter les censures de l’Église chrétienne fut ici en Europe Paracelse.
Il a affirmé devant ses étudiants à Bâle que chaque personne possédait en elle-même les pouvoirs et les facultés cachées nécessaires pour saisir l’existence d’un univers avec d’autres dimensions que celle que nous avons déjà du mal à connaître... C’est-à-dire qu’il délivrait les êtres de la prison dans laquelle l’avait enfermé le Christianisme, à savoir : vous êtes des créatures de Dieu. Paracelse par ses affirmations permettait à chacun, en y travaillant bien-sûr, de s’approcher de l’état divin qui est en la profondeur de chacun de nous. On a pas idée que cette simple évidence en forme de « Le roi est nu » a permis probablement en partie d’aboutir à notre logique actuelle.

Comme l’affirmait H. P. Blavatsky, et bien plus tard Rudolf Steiner, il se pourrait bien que le rôle des esprits de la Nature ou Élémentals soit l’essence même de tout phénomène naturel. Selon Steiner, sans ces Êtres, la Terre serait sèche et stérile. Les trois règnes : Animal, Végétal, Minéral, donc nous aussi les humains, sommes créés et maintenu par les Élémentals. Sans ces Êtres, selon Steiner, nous ne serions même pas capable de penser.
Les Élémentals ou Élémentaux sont cachés derrière tout ce qui constitue le monde physique, perceptible aux sens, qu’ils animent réellement par leurs efforts. Et dans la même mesure dans laquelle nous nions la réalité de ces êtres qui évoluent et virevoltent dans les trois règnes, nous perdons la compréhension du monde, qui est nécessaire pour la vie, pour la santé, et surtout pour l’art de guérir, art presque perdu pour l’humanité actuelle.


 
Gnomes et Kobolds.
Selon Steiner, les Gnomes existent juste comme l’électricité et le magnétisme. Ce sont des êtres dans des corps terrestres imperceptibles à nos sens externes, actifs d’un bout à l’autre du monde, tout comme les êtres humains, mais avec un intellect bien plus astucieux, plus espiègle et plus ingénieux que le nôtre.
Ils sont formés entièrement d’ingéniosité animée, d’intellect vif, d’astuce leste et de logique productive... Avec leurs visages gris acier, assez petits par rapport à ceux des humains, leur tête énorme, voûtés en avant, ils fusionnent toute la gravité existante, et forment leurs corps à partir de cette force fugace, invisible, corps qui sont sans cesse en danger de se désagréger ou de perdre leur substance.
Les Gnomes sont les conservateurs remplis de lumière de l’intelligence du monde à l’intérieur de la Terre. Les Gnomes sont pure sensation et intelligence, ils saisissent et comprennent immédiatement ce qu’ils voient et entendent. Leur savoir est donc similaire à celui des humains. mais ils méprisent l’intelligence humaine, qui pour eux est incomplète, se moquant de nos tâtonnements et de nos efforts pour comprendre. Ils sont Maât (avec sa plume sur la tête cette déesse égyptienne représente ce qui est directe), instantanés, ils n’ont pas besoin de réfléchir.
Pour vraiment comprendre les plantes il ne faut pas ignorer les Élémentals.
(D’après des notes sur le livre de Peter Tompkins : La Vie Secrète de la Nature, chapitre : Les êtres Élémentaires)
 
 
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Un Yôkai proche du Gnome sur l’aspect intellect : Satori.
Ce Yôkai Satori (illumination), apparaissait autrefois dans l’actuel département de Gifu au Japon. Ce Yôkai lit dans les pensées.
D’autres Yôkai proches des Gnomes sont les « dieux de la montagne ». Il y en a plusieurs dont : Sanjin, qui regroupe tous les esprits des arbres et autres êtres spirituels. (Yôkai, d’après le dictionnaire des monstres japonais, de Shigeru Mizuki, Pika Edition)

 
Les êtres vivants sous Terre du De Ré Métallica, de Georgius AGRICOLA.
En finale de son histoire naturelle, Agricola parle des “ Fantômes ” qui séjournent dans certaines mines.

« Enfin, parmi les animaux souterrains ou, comme le diraient les théologiens, parmi les êtres qui ont un esprit, on peut compter les fantômes qui séjournent dans certaines mines. Il y en a de deux sortes : les uns offrent un spectacle sauvage et effrayant et sont souvent hostiles aux mineurs. Il y en avait un de cette espèce à Annaberg, qui, par son souffle, a tué plus de 12 ouvriers dans une mine appelée rosaire. Il aurait eu un cou allongé comme un cheval et des yeux féroces. De la même espèce, il y en avait un aussi à Schneeberg, vêtu d’un froc noir, qui avait ramassé les outils de la mine de St-Georges et qui, non sans effort, les avait montés dans une galerie supérieure de cette mine, jadis des plus riches en argent. Psellus, qui distingue six sortes d’esprits, dit que cette espèce serait pire que les autres car elle serait couverte d’une enveloppe ferme et solide.
Certains Philosophes pensent que ces Esprits et d’autres semblables, qui sont par nature nuisibles et méchants, sont stupides et dépourvus d’intelligence. Les bons Esprits sont les KOBOLDS (mot Allemand, COBOLT, COBALT : Métal dur, blanc gris, ferromagnétique). Ils sont les gardiens des métaux précieux enfouis dans le ventre de la Terre. Ils imitent les hommes en riant d’une franche gaieté et font comme s’ils entreprenaient maintes choses, alors qu’en fait ils ne font rien. certains les appellent aussi petits bonhommes des mines. Ils ont l’aspect de Lutins et n’ont que 3 empans de long (environ 60 cm). Ils ont l’air de vieillards et sont vêtus comme des Mineurs, c’est-à-dire d’une blouse et d’un tablier de cuir qui tombe sur les cuisses. Habituellement, ils ne font aucun mal aux mineurs, mais ils vagabondent à travers les puits et les galeries. Et bien qu’en fait ils ne fassent rien, ils font comme s’ils voulaient s’exercer à toutes sortes de travaux : ils creusent des souterrains, remplissent des récipients de la terre qu’ils ont creusés et tournent le treuil d’extraction. Parfois ils taquinent les ouvriers avec des grains d’or, mais ils ne leur font du mal que très rarement. Ils ne blessent personne, à condition que l’on ne se moque pas d’eux ou qu’on ne les irrite pas par des grossièretés. Ils ressemblent aux bons esprits qui se manifestent rarement aux hommes mais qui exécutent quotidiennement une partie du travail ménager et qui s’occupe du bétail. Comme ils ne font que du bien, qu’ils ont les manières des hommes et qu’ils se comportent en amis, les Allemands leur ont ajouté le nom de guttel, comme ceux nommés trolls et qui semblent être aussi bien de sexe féminin que masculin. On rapporte que certains peuples, et notamment les Scandinaves, en ont qui leur rendent des services. Les Esprits des mines préfèrent travailler dans les mines d’où l’on extrait les Métaux ou dans lesquelles il y a espoir d’en trouver. C’est pourquoi les Mineurs ne sont pas effrayés par leur présence, mais les considèrent comme de bon augure ; le cœur joyeux, ils continuent à travailler d’autant plus courageusement ».
(De Ré Métallica : traduction du Latin de Albert FRANCE-LANORD)


M. Roudakoff
 


Note.
1. Païen, Pagien (en français du Moyen-Age), vient de Pagi, de Pagans, de Paganus. Les Pagis sont les fidèles d’un culte antique comme le Zoroastrianisme et résidant dans les districts ruraux.
Les Pagans sont les provinciaux de ces districts.
Paganisme devrait bien signifier : ANCIENS CULTES DE DIVERS GROUPES DE POPULATION.
Dans la même famille que Païen se situe : Paysage, Paysan (le Moujik en Russe), c’est donc l’homme du Pais de Pagus.
 

Derničre mise ŕ jour : 29-09-2008 21:52

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