La peur du Vide
ou le pourquoi quelque chose
plutôt que rien

Y a t-il une Vérité ?
Parce que si on cherche la Vérité,
et qu’on la trouve, elle disparaît
à cause de la loi de cause à effet
et on reste alors avec les bobards !
Conséquence, la vérité EST
et n’a pas besoin d’être cherché.
Si la Vérité devait être acquise,
elle ne serait pas éternelle.

Nous humains, les possédés par nos pensées.
Où il est question d’une possibilité de voyage dans le temps, et DANS LES DEUX SENS, et aussi loin que l’imagination le permette.

 

 

Ramana Maharshi dit à l’entretien 133 que les croyances peuvent changer mais pas la Vérité. Il explique aussi que l’on ne devrait pas se contenter de disciplines, d’initiations, de cérémonies, de soumission, etc. ; qui sont tous des phénomènes extérieurs éloignant de l’Instant.
La soumission c’est valable pour les Yahvistes soumis à leur Yahvé.

L’Instant étant la Grâce, il n’est pas donné : on ne donne pas la Grâce ! Ainsi, Tout, absolument Tout devrait être GRATUIT. La Vraie Science est cela.

 

Toute apparence nouvelle, tel le messie juif, est vouée à disparaître. Et en matière de création, toute chose créée sera à coup sûr détruite. L’éternel n’est pas né pas plus qu’il ne meurt. « Nous sommes en train de confondre les apparences avec la Réalité. L’apparence porte sa fin en soi. Qu’est-ce qui apparaît nouvellement ? Si vous ne pouvez pas le trouver, abandonnez-vous sans réserve au substrat des apparences ; alors la Réalité seule subsistera » (Ramana Maharshi, entretien 238).

Découvrir qui on est, ou découvrir le Soi, le ‘Je’ avec le J majuscule laisse voir l’arrière du décor : les circonstances dans une géométrie de la ligne droite ou HISTOIRE. Circonstance sonne comme CIRQUE, CIRCULAIRE : se tenir autour ; même chose pour CIRCONCIRE : couper autour. Et derrière le ‘Je’ il n’y a que le VIDE.

La menace de la Vérité c’est le mental, mais on ne détruit pas le mental, on le remplit d’un tas de choses : « Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » comme aimait à citer Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux). En d’autres mots : l’eau ne peut être transformée en « eau sèche ». Cherchez le Soi ou Instant, le mental sera alors totalement estompé.

Pour prolonger l’introduction en haut de page concernant « la recherche » de la Vérité, toute création est perçue par quelqu’un : il n’y a pas d’objet sans le sujet. Ainsi les objets ne viennent pas vers nous pour nous dire qu’ils existent ! Les objets sont donc ce que celui qui les voir en fait. Ils n’ont pas d’existence indépendante du sujet. « Découvrez ce que vous êtes et vous comprendrez ce qu’est le monde » (réf. R. Maharshi, entretien 387).
Dans l’entretien suivant, Ramana Maharshi précise que les plus grandes choses ne sont que des conceptions qui relèvent évidemment du mental. Seul au-delà existe le Soi ou Instant. Il ajoute qu’il peut y avoir un nombre incalculable de théories de la création, mais toutes sont tournées vers l’extérieur. Elles sont sans limites, dans le dogme de l’évolutionnisme, de la croissance naturelle, car temps et espace sont sans limites et ne sont que dans le mental. « Cherchez le mental ; le temps et l’espace sont alors transcendés et le Soi est réalisé. La création peut être expliquée scientifiquement ou logiquement, selon le goût de chacun. Mais quelle est la finalité de tout cela ? De telles explication sont appelées krama-shrîshti (création graduelle). D’autre part, drishti-shrîshti  (création simultanée ou soudaine) est comme yugapas-shrîshti [création simultanée]. En l’absence de sujet percevant, il n’y a pas d’objet perçu. Découvrez celui qui perçoit et vous découvrirez que la création entière est incluse en lui. Pourquoi regarder au-dehors de soi et continuer à expliquer des phénomènes qui sont sans fin ?

Quelle est la nature de la Créatrice ou du Créateur ? Elle ne peut être que conforme à la nature de la création. La Créatrice [par exemple Shakti : Mère divine personnifiant le pouvoir latent de Shiva] est de même nature que Sa création. (Réf. entretien 446)

« Le monde apparaît quand vous vous réveillez. Où est-il alors ? Il est clair que le monde n’est autre que votre pensée. Les pensées sont vos projections [même chose chez un chien, et chez un cailloux, voir plus bas].
Le ‘je’ est créé en premier et ensuite le monde. Le monde est créé par le ‘je’ qui, à son tour, s’élève du Soi [Instant]. L’énigme de la création du monde est donc résolue si vous résolvez la création du ‘je’. C’est pourquoi je dis : trouvez votre Soi.
Encore une fois : le monde vient-il vous demander : « Pourquoi est-ce que j’existe ? Comment ai-je été créé ? » C’est vous qui posez cette question. Celui qui pose la question doit établir la relation entre le monde et lui-même. Il doit admettre que le monde est le fruit de sa propre imagination [c’est ce qu’on appelle l’opinion]. Qui imagine tout cela ? Qu’il trouve le ‘je’ et ensuite le Soi » (Ramana Maharshi, entretien 455).

Je ne crois pas qu’il y ait de « lois éternelles de la Nature », sauf si on entend pas Nature la Vérité. Par contre les évolutionnistes genre marxistes et darwinistes et autres adeptes yahvistes de l’évolution, comme Henri Bergson qui refusait l’idée d’un processus évolutif planifié à l’avance (déterminisme) par un « Dieu » genre opinion de Platon et il défendait l’idée de l’évolution spontanée et créatrice. Le Tout est PAR-TOUT.


INSTANT : les éléments de base de la Nature : photons et électrons sont à la fois vibrations et temporel (espace) HORS de l’Instant. Esprit étant la vibration et le corps étant l’espace-temps puisque a durée de vie. Mais si on considère l’effet domino où des sucres ou dominos qui basculent les uns sur les autres DANS LES DEUX SENS (ce qu’ont ne sait pas faire actuellement), chaque domino est l’INSTANT qui informe le suivant (schéma ci-dessous). La distinction entre chaque domino ou moment demande que l’on observe ou prenne conscience de l’ENSEMBLE du début et de l’arrivée, et comme les dominos basculent DANS LES DEUX SENS, la remonté du temps devient possible... Donc chaque domino ou sucre étant Instant, il est la seule réalité possible. Quand le domino a finit de basculer il « cède » sa réalité ou son ici et maintenant au voisin, soit à sa gauche ou à sa droite ; c’est parfaitement possible et nous sauront le faire un jour avec possibilité de retour dans le temps, mais selon un point de départ en fonction d’un durée de cycle d’environ un ou deux siècles. pour passer à des cycles de siècles plus anciens, il faudra partir de ces siècles, exemple : on passe au 18è siècle pour ensuite se rendre au 12è siècle ; une fois au 12è siècle on peut passer au 6è siècle, et ainsi de suite puisque étape devient un INSTANT d’expérience, c’est pourquoi la Vraie Loi véritablement universelle et proprement spirituelle sera celle des voyageurs temporels DE NE PAS GÊNER les gens du « futur » ou ceux de l’époque du Paléolithique par exemple. Cette Loi Universelle est la même que celles des Immortels ou Bienheureux ne devant JAMAIS interférer sur les affaires des humains, selon la célèbre devise alchimique : savoir, pouvoir, oser, SE TAIRE. ce dernier terme de la quadrature est la base de l’ensemble. Les Bienheureux dans leur temps qui auront la maîtrise totale de la Vraie Télépathie, seront dotés de barrière mentale naturelle infranchissable afin que personne ne puisse lire dans leur pensée à travers les autres dimensions.
Aussi je dis que les voyages dans le temps sont une réalité mais que personne au monde n’a le droit d’en apporter des preuves ; simplement parce que la Connaissance de l’AVANT construit également l’Instant : comme un DOUBLE INSTANT ou son MIROIR semi transparent.
On peut comparer le sucre-Instant comme sucre-sujet, et le sucre qui vient de basculer et qui retrouve son repos comme sucre-objet. Donc l’expérience est toujours MAINTENANT, et les sucres au repos sont LA MATIÈRE, en avant ou en arrière ; cela ne sera bientôt plus un problème.

Selon cette conception de l’effet domino, que j’ai observé sur le flux nerveux sur la peau du bras de mon père une heure avant sa disparition de notre plan terrestre, toutes causes physiques passées déterminent LA circonstance présente ou baptisée réelle, et par le « sucre-sujet » proprement CRÉATEUR, comme la brève impulsion nerveuse sur le bras de mon père choisissant à la fois son propre passé et son futur potentiel. Le sucre-sujet est autonome et créateur. Par son action de s’instanter ou de s’actualiser, le sucre sélectionne des aspects du passé qu’il intègre à son propre être physique dans l’Instant, et choisit également les possibilités infinies qui déterminent son avenir. Même les plus petites « actions » comme les événements quantiques, sont à la fois physiques (basculement du sucre) et « mentaux » : direction temporelle, idéation.
Direction temporelle et de causalité va dans les deux sens : passé ou futur, et celle de l’activité « mental » va du « présent » vers le « passé » mais en AJOUTANT une « force extérieur » nommée Archée sur le schéma ci-dessous.
Donc la « réalité » pourrait être un gigantesque ensemble de faisceaux de sucres ou dominos représentants chacun potentiellement un Instant, et où chaque sucre ou domino est à la fois physique et mental. Ainsi le temps c’est chaque sucre qui bascule passant le relais à son voisin sucre poursuivant la progression d’INSTANT en INSTANT. Le bout du circuit des sucres n’existe pas, il n’est qu’une potentialité d’un moment de sucre particulier. Tout est lié et délié.

 

Comme les sucres, soit notre Univers actuel est l’enfant d’un Univers précédent qui a disparu ; soit la Nature est en création permanente, ici et maintenant et PAR-TOUT, et ensuite dans la matérialisation s’installe le mental avec ses habitudes et nouvelles régulations dans un évolutionnisme en forme de fur et à mesure de la géométrie de la ligne droite entre de A à Z. Henri Bergson croyait à une création sans fin reposant sur une « impulsion » de départ, ce qui est encore une vision évolutionniste.
Mais comment savoir si les « lois de la Nature » sont fixes ou évolutives ? Sinon dans son propre mental !

Pour moi, comme tout bouge tout le temps, Tout a par conséquence une « âme », même un grain de poussière brillant dans la lumière solaire. Certains appellent ça le Panpsychisme (de Pan : le Tout ou la Nature). On emploi aussi le terme d’animisme (les choses ont une âme) ; ce sont des idées vieilles comme le monde. Pour moi, même un « atome » possède une intelligence et une intention (ce qui n’est pas le cas du Panpsychisme qui ne conçoit pas un atome ayant une intelligence, mais ayant tout au plus un « certain aspect relevant du mental ou de l’intégration du vécu » et pouvant être présent dans les systèmes physiques les plus simples).
Depuis environ 1968 nous avons une nouvelle doctrine matérialiste : les neurosciences. On parle aussi de « psychologie cognitive » en faisant référence au binaire de notre technologie informatique. C’est une psychologie universitaire anglo-saxonne des années 1990. Ces universitaires voient le cerveau comme un gros ordinateur traitant de l’information. Pour ces matérialistes les couleurs que nous voyons, ressentir une douleur ou écouter de la musique, ce sont des processus informatiques, eux-mêmes inconscients, à l’intérieur du cerveau.

Donc un Cailloux peut avoir une intelligence, mais pour le certifier il faudrait être un Cailloux ! Ou faire partie d’une montagne dont le Cailloux s’est détaché ! Par contre, une chaise, une table, sont des objets conçus par les humains et aujourd’hui fabriqués dans des usines. Mais même le Cailloux détaché de sa montagne acquière alors une autonomie, ce qui n’est pas le cas d’une chaise ou d’une table (même si elle peut être « possédé » par un esprit).

Alors chaque chose, jusqu’au grain de poussière, a consciente de son êtreté : Je suis CE JE SUIS, car il n’est pas handicapé par un mental complexe. En un sens chaque chose est bien une Stargate, un Trou Noir ou Point Focal. En ce sens le philosophiste et yahviste Baruch Spinoza écrivait la même chose dans son Éthique III, propositions VI et VII : « Toute chose tend à persévérer dans son être qui n’est rien de plus que l’essence actuelle de cette chose ». En bon yahviste, Spinoza considérait son « Royaume de Dieu (juif) sur Terre » lorsque les choses ÉVOLUAIENT vers la perfection et la félicité (le winner) ; et la douleur c’était l’enfer ou passage à un étage inférieur (régression ou passage au dernier de la classe ou loser !)

Comme Tout bouge tout le temps, chacun veux son point immuable, sa vérité. Pour les Yahvistes ce sera leur Yahvé. C’est tellement confortable d’avoir une base solide, un rez-de-chaussé ou zéro ! Ce qui est RASÉ, RAPÉ. Ainsi nous avons la connerie de la thermodynamique dans le Big Bang de l’abbé Georges Lemaître, qui est un des sommets de l’imbécilité humaine. Comme l’écrit Jean Coulonval, nous avons beaucoup de mal à imaginer un monde cosmique qui ne soit pas un contenu de l’espace, comme le vin dans un verre.

Le Big Bang de l’abbé Lemaître et l’évolutionnisme = même combat, à savoir une FRONTIÈRE, celle ou cet abbé et ses suiveurs considèrent l’Univers comme l’Alpha et Oméga ou la plus grand sphère imaginable possible contenant un monde euclidien, matériel ; et l’idée du Big Bang, d’un Adam ou passé en forme d’un « plus petit grain de matière », et d’une plus petite brique de l’édifice du Grand Architecte De L’Univers (GADLU maçonnique) de la matière.
Or comme l’écrit Jean Coulonval en 1977 à Aimé Michel, le Point focal n’est pas un volume, mais tout de même un volume puisqu’il contient la totalité du monde que renvoie l’objectif de l’appareil photo braquant ce monde. C’est pourquoi selon Coulonval il ne peut pas exister un plus petit grain de matière, une plus petite brique euclidienne. « La matière est une réalité euclidienne mesurable, et en tant que telle indéfiniment divisible en principe, et il est arbitraire de décider que cette division s’arrête à un certain moment [ce qu’exprime aussi Nassim Haramein]. À l’opposé, un volume euclidien est indéfiniment multipliable et il n’y a aucune raison logique de s’arrêter à un volume défini. Les problèmes de l’astronomie et de la physique atomique sont un seul et même problème ». D’autre part et précision : le Point Focal ne subit pas la tyrannie de la loi de cause et effet.

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