Aujourd’hui le chaos humain imposé par le Nouvel Ordre Mondial pour détruire les traditions de l’Âge d’Or est contré encore par trop peu de gens. Pourtant l’enfant est encore dans l’Âge d’Or, il échappe aux lois humaines et même cosmiques ; il peut encore transgresser les interdits sans porter atteintes à l’ordre cosmique. Le rite d’initiation pubertaire est censé le faire passer de l’Âge d’Or au cosmos ou « espace-temps maîtrisé », ce que certains appellent « âge adulte » ou de « raison ». Aujourd’hui c’est le rêve de républicanisme du franc-maçon Vincent Peillon, mais qu’il se rassure, le Grand Temps ou Origine ou Saint Chaos est toujours et éternellement là, le temps de la Création et de l’Imaginaire est perpétuel : ils créés constamment des Univers (ils au pluriel, nous tous).
La perte de l’Âge d’Or se fait sentir par les MOTS/MAUX : un imaginaire qui RACONTE DES HISTOIRES DE FAUX DIEUX : l’Olympe, le Ciel d’un côté ; la Terre et les Enfers de l’autre. Le mental a alors totalement créé l’Univers - indépendamment, de façon en miroir - des objets réels sur lesquels il avait tout d’abord, illusoirement, pris naissance. C’est là qu’entre en piste la VOLONTÉ ou DÉSIR prenant la place du BESOIN ou du naturel. Par exemple le désir se transforme en plaisir ou EROS SEXUEL, avec évidemment le contraire du plaisir : LA DOULEUR (tout bénéfice pour les marchands de drogues et Big Pharma). De nos jours le plaisir est exacerbé dans cette mode du « mariage gay », mais un PLAISIR DE CONSOMMER TOUT ET N’IMPORTE QUOI : UNE BOULIMIE que désigne les mots/maux : CROISSANCE et POUVOIR D’ACHAT. En 2014 nous sommes rendus où Dieu et Sexe se livrent une guerre planétaire : voyez le combat du chevalier républicain Vincent Peillon et sa laïcité maçonnique. C’est une guerre à mort. L’acte sexuel va devenir l’acte de re-création originelle, un matérialisme délirant, l’acte du « Royaume de Dieu (juif) sur Terre » (voyez les effets sur le mental de la circoncision au huitième jour de naissance sur les Juifs).
RAPPEL : Ce qu’on appelle « Science », « Philosophie », « Droit », « Religion » sont fondamentalement des produits du cerveau, donc des artefacts ou productions artificielles du Verbum et de l’écriture. C’était la fin de l’enchantement et le départ de la conception du monde « civilisé ». C’est grâce à ces illusions que nous nous sommes construit et parvenons à nous représenter nous-même ! Et qu’en plus nous parasitons par nos opinions nos représentations du monde à l’ensemble de la planète. Donc nous n’habitons pas vraiment ce monde, mais celui que ces artefacts représentent ! Nous nous croyons « civilisés » parce que pouvant écrire... Il y a pire : à l’époque de la Renaissance et de l’invention de l’imprimerie, des textes importants furent imprimés, le problème fut que ces textes sont parvenus entre les mains de lecteurs ordinaires,
à qui ils n’étaient pas destinés ». Car le niveau de conscience exige d’être préparé à certains textes, c’est pourquoi ils étaient souvent cryptés : à plusieurs niveau de lecture. À la Renaissance la laïcité et la « raison » entrent dans la ronde : les Galilée, Descartes et Luther ont une façon particulière de façonner leur opinion d’après leur interprétation de lecture.
Comme déjà écrit, l’objectivité n’existe pas puisque tout est dans le mental. Si nous considérons le Soi comme étant l’ego, nous devenons l’ego ; si nous le considérons comme étant le mental, nous devenons le mental. C’est la pensée qui construit des enveloppes de tant de façons différentes [des géométries neuronales différentes]. Ainsi la pensée en pensée ou découlant du langage parlée devient source du chaos et des mots/maux.
Je reviens sur l’Instant ou Soi s’élevant au-dessus de l’ego ou mental ou corps. Instant ou moment très bref entre le Passé et le Futur est figuré par une POINTE, genre le FLÉAU DE LA BALANCE, comme exposé sur la page
Main ou Malin à la partie ISIS représentée avec une chaise ou trône sur la tête. Isis est comme l’Axe du monde, comme l’était aussi le Pharaon ; le Boréas des Grecs ; le Borvon ou Boruon (Bourbon) des Gaulois [borua indique en gaulois la boue, qui peut être de l’argile, la bourbe, à rapprocher de
Boruo ou
Bormo, dieu ou Apollon gaulois des eaux bouillonnantes : sources chaudes, qui donnera les noms : Bourbon, Bourbonne, Bormes. Remonte à la racine
‘bher’ (point d’eau)] ; le
Priam des Troyens ; le
Brahma des Indiens.
Bref, ces mots/maux indiquent l’ORIGINE, LA SOURCE, L’ENFANT OU AMBRYON, le SOI. Il était représenté tantôt comme un animal bourru et brutal, tel que l’Ours ou le Taureau, tantôt sous la forme d’un nain difforme et barbu, armé d’une barre de fer. L’Instant a pour Ministre le Chaos ou Fond de l’Abîme personnifié par le CHAT BOURRU, chef des étrangleurs. Ce Chat est nommé PUTIPHAR, animal fabuleux comparable à mon NILEF (en haut de page), à moitié chat à moitié serpent, Putiphar est à moitié aigle et moitié chat et prenant vie au fond de l’
Hadès ou YANG ou SOUFRE alchimique. Les Grecs le nommaient GRIPUS, GRIFFON. Les plus anciens monuments le représente en corps de singe, avec ailes d’aigles, tête de Chat ou de Lynx, qui pourrait rappeler mon Nilef créé dans une circonstance particulière. Mais surtout Putiphar est botté, c’est donc le prototype du CHAT BOTTÉ :
CARABAS.
En langue chypriote moderne « le chat » se dit «
pissi pissoudé », ce qui indique « petit », ou bien « miscouri » (qui fait penser à Mistigri), ce qui veut dire : Petite cave, indiquant les lieux où il vit. Chypre possédait la ville de Kourium, « le jour dans la cave », ou « le jour-chat ». En chypriote
Carabas veut dire « Chat botté », en anglais «
Puss in boots ». Les caves et cavernes sont les lieux où on trouve en principe les TRÉSORS ; ce sont des lieux de la MATRICE. La caverne symbolise l’Instant ou Soi. Se souvenir que le Jésus de Nazareth est né dans une grotte où rayonne la fin de l’ÂGE D’OR : la lumière du Verbum et de la rédemption ; le culte de Mithra dont dépend le christianisme et l’actuel judéo-franc-maçonnerie était célébré sous terre ; le Soleil Levant en Chine sort d’un Murier creux ! De diverses manières la caverne en Chine est le lieu de passage de la Terre vers le Ciel, donc c’est bien l’Instant ou le Soi comme une Stargate moderne. La caverne symbolise la Nouvelle Naissance ou APRÈS-VIE.
Maintenant, la résurrection peut aussi être assimilé à l’Instant, à la Stargate, mais il n’y a pas de résurrection ou rédemption puisque l’Instant est là de toute éternité. Ce qui me conduit au langage de l’Âge d’Or : LE SILENCE, ou la Porte de l’Issue, autrement dit : la Stargate. Stargate d’ailleurs symbolisée par les Anciens par un simple trou rond dans une voute, par laquelle était censé s’échapper l’hirondelle ou la chouette, que les Égyptiens nommaient
Men (l’esprit), dont les latins firent
Minerva (une fieffé bouffie de mental, sauf si elle le dompte : il s’échappe alors par la Stargate). Minerve comme Aphrodite signifie : issue de l’écume et de la fange (putréfaction, donc nouvelle naissance).
Isis et le Chat Botté, du thème de l’Instant se retrouve avec
Joseph (celui de l’Ancien Testament). Selon Grasset d’Orcet (
Archéologie mystérieuse, vl.1) Joseph s’écrivait en égyptien
Tsephenat phonch (couvert d’un voile) ;
phonch en latin
funis signifie à la fois « le voile » et le « fil » avec lequel il est tissé.
Tsephenat phonch se traduirait en « couvert de fil » (d’un fuseau ou écheveau). Le radical du français « escheveau » (eschevete : écheveau ou paquet de fil), « eschef » (ou eschief : écheveau) est le nom de Joseph et de
Çiva, en latin « Scipio », un bâton pointu. En gaulois fuseau se dit :
ueadia (quenouille ou fuseau), remonte à la racine
ueg (filer, tisser), du sanskrit
vagara (filet), du latin
uelum (voile), en allemand
Wickel (rouleau). Du même thème nous avons QUERELLE :
uac(o) en gaulois,
uacusus, uacaccia... comparable à l’irlandais
fachain (disputant), du gaélique
fachail (quereller), ce qui suggère l’expression : UN SAC DE NŒUDS ! et peut-être la légende d’Alexandre tranchant de son épée, la pointe ou Stargate, le « Nœuds du problème ». Mais je ne sais si Alexandre franchit un jour la Stargate ? J’en doute fort...
Pensons au FIL D’ARIANE et au mot FUNESTE (funambule, de
funis ou corde, et
ambulare de ambulatoire ou marcher).
Le fil, l’extrême ténuité, le cheveu, une épine ou une épée, une aiguille, la pointe faisant de l’ombre sur un CADRAN SOLAIRE pour indiquer une phase de la course du Soleil indique l’INSTANT, LA STARGATE. Grasset d’Orcet donne des détails intéressants, par exemple avec
Athéna : l’épine ou l’aiguille qu’on donnait pour femme au dieu fil. Du radical « Covocle » : KO, KV, KVS, en latin
Ceux. Ça s’écrit par l’ancienne forme du K et de l’X, qui est une croix, « stavros » en grec ; «
frigus » en latin qui donnera en grec «
kryos ». Tous ces mots veulent dirent : tressé, croisé, et par extension « fil ». Aujourd'hui nous avons la toile ou Internet....
Le Dieu Ko ou Ceus ou Çiva est représenté sur les vases grecs sous la forme d’un monstre marin, ayant une longue queue qui indique l’origine de son nom en hébreu : QV (la force de la torsion, le Vortex ou Caducée en énergie évolution et involution). QV est encore la Stargate ou le PASSAGE : LE NOIR DE LA PUTRÉFACTION.
Le Soleil passait tous les jours de gauche à droite au-dessus de la Terre, pour repasser la nuit de droite à gauche. Il était ainsi comparé à la navette du tisserand qui aurait la Terre comme trame. la navette était chargée de fil au moment de commencer son ouvrage : à minuit, d’où le nom de
Tsephenat phonch (couverte de fil) ; et nue et dépouillée à midi, de la son nom de
Kovokli (dépouillé de fil) ; en grec cela donne le nom de Anadyomène (dépouillée ou dévoilée, nue, sortant de la mère). Ainsi Vénus Anadyomène est toujours représentée nue, alors que la
Vénus de Milo (lumière solaire), n’ayant parcouru que la moitié de sa course ascendant, est drapée jusqu’à mi-corps.
EN RÉSUMÉ : La richesse du temps de la Vraie Télépathie au moment de l’Âge d’Or fut perdue au passage à la langue parlée, puis encore enterrée plus profondément au passage de la langue écrite (et ne parlons même pas de l’invention de l’imprimerie !) ; essentiellement parce que nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une raison ou représentation indirecte sur les choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée, donc un renforcement de l’ego ou matérialisme. Ainsi notre représentation moderne du monde et de nous-mêmes est, en quelque sorte, un sous produit de l’invention du monde sur le parchemin ou gravé dans la pierre, ou en premier en faisant naître un feu en choquant l’un contre l’autre deux silex. Car SUR CETTE PLANÈTE une bonne part de l’invention du monde et de l’Univers provient de la découverte du Feu, et de ce qui s’en suivra sous le nom de THERMODYNAMIQUE. Ainsi s’acheva la perte de l’Âge d’Or. Mais il est toujours présent, aucune inquiétude à avoir puisque le début est identique à la fin.